Le fil rouge de ce nouvel épisode ? L'amour.
Sept conseils de lectures, proposés par sept libraires de Dialogues, des livres pour tous les âges, pour tous les goûts, pour toutes les sensibilités, et qui, chacun, nous parle d'amour à sa façon.
Voici les livres cités dans cet épisode :
Normal People, de Sally Rooney (éd. de l'Olivier) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/18431293-normal-people-sally-rooney-editions-de-l-olivier ;
Ada et Graff, de Dany Héricourt (éd. Liana Levi) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23009211-ada-et-graff-dany-hericourt-liana-levi ;
J'ai péché, péché dans le plaisir, d'Abnousse Shalmani (éd. Grasset) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23136090-j-ai-peche-peche-dans-le-plaisir-abnousse-shalmani-grasset ;
Forough Farrokhzad, oeuvre poétique complète (éd. Lettres persanes) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/13210169-forough-farrokhzad-oeuvre-poetique-complete-forug-farroh-zad-persanes ;
Je serai le feu, de Diglee (éd. La ville brûle) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/19776423-je-serai-le-feu-diglee-la-ville-brule ;
Les Choses de l'amour, de Dorothée de Monfreid (éd. Misma) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/16724027-les-choses-de-l-amour-dorothee-de-monfreid-misma ;
Le Chevalier aux épines, tomes 1, 2 et 3, de Jean-Philippe Jaworski (éd. Les Moutons électriques) : https://www.librairiedialogues.fr/recherche/?q=le+chevalier+aux+%C3%A9pines ;
Sans crier gare, de Gary D. Schmidt (éd. École des Loisirs) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23027151-sans-crier-gare-gary-d-schmidt-ecole-des-loisirs ;
Plein ciel, de Siècle Vaëlban (éd. Castelmore) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23128671-plein-ciel-edition-reliee--siecle-vaelban-bragelonne.
Jean-Philippe Jaworski
Laureline Mattiussi (Autre)/5 8 notes
Laureline Mattiussi (Autre)/5 8 notes
Résumé :
Vieux Royaume, République de Ciudalia. Benvenuto Gesufal, assassin à la solde de la Guilde des Chuchoteurs, accepte un nouveau contrat. Un coup facile, un meurtre de routine. Il entre, dague, décarre et empoche le pactole. Seulement, il y a une tuile. Tout dérape et Benvenuto s'y retrouve jusqu'au cou. Lui qui devait simplement suriner un anonyme se retrouve l'homme à abattre. Quand le chasseur devient la proie, rien n'est de trop pour sauver sa peau.
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Critiques, Analyses et Avis (4)
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Une bonne surprise que cette lecture de hasard estival.
Bonne surprise d'abord parce que le roman est illustré de dessins en trois couleurs qui donnent de la perspective au texte, la mise en page du roman étant même parfois adaptée à ces illustrations.
Autre bonne surprise, les règles régissant la République de Ciudalia, en surface comme dans ses bas-fonds sont simples à comprendre mais permettent de nouer une belle intrigue bien retorse. En effet, Benvenuto Gesufal, tueur à gages de profession, est chargé d'une mission en apparence bénigne par la Guilde des Chuchoteurs qui s'occupe de ce type de besogne. Mais le coup de couteau qui devait n'être qu'une formalité dérape et notre habile narrateur comprend qu'on s'est joué de lui. A lui d'assembler correctement les pièces du puzzle, s'il ne veut pas finir au bout d'une corde, ou pire. L'univers qui se met ici en place semble riche de méandres futurs développés dans d'autres romans de l'auteur que je lirai peut-être aussi.
Bonne surprise d'abord parce que le roman est illustré de dessins en trois couleurs qui donnent de la perspective au texte, la mise en page du roman étant même parfois adaptée à ces illustrations.
Autre bonne surprise, les règles régissant la République de Ciudalia, en surface comme dans ses bas-fonds sont simples à comprendre mais permettent de nouer une belle intrigue bien retorse. En effet, Benvenuto Gesufal, tueur à gages de profession, est chargé d'une mission en apparence bénigne par la Guilde des Chuchoteurs qui s'occupe de ce type de besogne. Mais le coup de couteau qui devait n'être qu'une formalité dérape et notre habile narrateur comprend qu'on s'est joué de lui. A lui d'assembler correctement les pièces du puzzle, s'il ne veut pas finir au bout d'une corde, ou pire. L'univers qui se met ici en place semble riche de méandres futurs développés dans d'autres romans de l'auteur que je lirai peut-être aussi.
"Mauvaise donne", c'est une novella qui introduit pour la première fois Benvenuto Gesufal, personnage principal du célèbre "Gagner la guerre" de l'auteur. Mais cela peut se lire complètement indépendamment ou se contenter de ce texte, ici richement illustré dans une belle édition cartonné.
Benvenuto, c'est un tueur à gages. Il est cynique, pragmatique et a déjà connu de belles horreurs durant la guerre. Donc la survie, c'est son credo. Mais quand il se piéger sur un contrat, et qu'il passe de prédateur à proie, il réalise qu'il va devoir être prêt à tout pour ne pas y laisser sa peau.
La plume de Jaworski est un vrai délice ! En quelques lignes, il nous plonge dans la République de Ciudalia, avec son incroyable talent de conteur. Entre rixes verbales et armées, complot, un personnage principal terriblement attachant, on se fait plaisir avec ce récit court mais absolument excellent ! Les illustrations sont un plus plus s'immerger dans cette histoire inspirée de la Renaissance italienne et qui met l'eau à la bouche pour la suite (si on le veut).
Une novella superbement illustrée que je recommande chaudement !!
Benvenuto, c'est un tueur à gages. Il est cynique, pragmatique et a déjà connu de belles horreurs durant la guerre. Donc la survie, c'est son credo. Mais quand il se piéger sur un contrat, et qu'il passe de prédateur à proie, il réalise qu'il va devoir être prêt à tout pour ne pas y laisser sa peau.
La plume de Jaworski est un vrai délice ! En quelques lignes, il nous plonge dans la République de Ciudalia, avec son incroyable talent de conteur. Entre rixes verbales et armées, complot, un personnage principal terriblement attachant, on se fait plaisir avec ce récit court mais absolument excellent ! Les illustrations sont un plus plus s'immerger dans cette histoire inspirée de la Renaissance italienne et qui met l'eau à la bouche pour la suite (si on le veut).
Une novella superbement illustrée que je recommande chaudement !!
Une nouvelle qui nous fait rencontrer le charismatique don Benvuneto, assassin de métier dans la morbide République de Ciudalia. Mandaté pour un contrat facile, l'assassin finit néanmoins par rencontrer de multiples obstacles qui l'éloigneront bien loin de la route qui semblait toute tracée devant lui.
La nouvelle se lit très bien indépendamment de Gagner la Guerre, qu'elle précède et permet de découvrir le protagoniste de ce roman. La plume de Jean-Philippe Jaworski est sublimée par le travail de Laureline Mattiussi.
J'ai trouvé la lecture agréable et j'ai beaucoup apprécié la multitude d'éléments de compréhension qui sont donnés sur l'univers de la nouvelle et le fonctionnement, notamment politique, de la République.
La nouvelle se lit très bien indépendamment de Gagner la Guerre, qu'elle précède et permet de découvrir le protagoniste de ce roman. La plume de Jean-Philippe Jaworski est sublimée par le travail de Laureline Mattiussi.
J'ai trouvé la lecture agréable et j'ai beaucoup apprécié la multitude d'éléments de compréhension qui sont donnés sur l'univers de la nouvelle et le fonctionnement, notamment politique, de la République.
Les miscellanées m'avaient donné envie de me replonger dans la République de Ciudalia pour retrouver cette canaille de don Benvenuto, et c'est chose faite avec Mauvaise donne. J'ai redécouvert avec délice la nouvelle que j'avais déjà lue dans Janua Vera, mais enrichie d'une belle mise en page. le noir, le blanc et le rouge flamme dominent tour à tour la typographie, les illustrations ou le fond, enrobant habilement la plume de Jean-Philippe Jaworski.
critiques presse (1)
Cette nouvelle nous emmène au contact de Don Benvenuto, assassin à ses heures perdues dans la cité de Ciudalia, et actuellement en prise avec un énorme problème : alors qu'il effectuait un contrat, sa cible s'avère revêtir une implication politique de taille..
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (3)
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Le problème, c'est que je me trouvais au coeur de l'échiquier. Acculé au fond d'une diagonale, dans la position d'une pièce sacrifiée. Or je suis un honnête garçon : vénal, intéressé, dénué de tou sens du devoir. J'ignore jusqu'au sens du mot martyre. En revanche, j'ai l'égoïsme chevillé au corps, et l'égoïsme était précisément en train de me botter moralement le fondement.
Définir les priorités.
Pas d'hésitation.
Pas de certitude.
Pas d'amis.
Pas d'ennemis.
Pas de morale.
Les priorités traitées l'une après l'autre.
Les priorités seules importent.
Pas d'hésitation.
Pas de certitude.
Pas d'amis.
Pas d'ennemis.
Pas de morale.
Les priorités traitées l'une après l'autre.
Les priorités seules importent.
Je m'appelle Benvenuto, c'est un prénom qui me va mal. Je suis tueur à gages.
Videos de Jean-Philippe Jaworski (28)
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