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Miss Marple - Nouvelles tome 2 sur 7

Sylvie Durastanti (Traducteur)
EAN : 9782702423264
125 pages
Le Masque (19/11/1992)
3.75/5   341 notes
Résumé :
Pourquoi cette dame anglaise comme il faut a-t-elle tué sa demoiselle de compagnie ? Qui a bien pu subtiliser le testament de ce vieux monsieur ? Et si ce n'est pas Mabel qui a empoisonné son mari, alors qui ?
Aux petites soirées de miss Marple, chacun y va d'une histoire étrange dont il a, un jour ou l'autre, été témoin.
Mais, comme dans Miss Marple au Club du Mardi dont ce recueil de nouvelles est la suite, la vieille demoiselle, impavide dans son fa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
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Ce n'est pas parce qu'elle n'est pratiquement jamais sortie de son village de St Mary Mead que miss Marple ignore les ficelles d'un crime, bien au contraire puisque c'est justement dans son trou perdu qu'elle a tout le loisir de sonder la nature humaine. Derrière son existence bien paisible, elle n'en a pas moins forgé ses talents de déduction face à tel ou tel problème rencontré dans son village.

Chez les Bantry, résidant non loin de St Mary Mead, une petite assemblée formée d'une belle actrice enthousiaste mais sans grande intelligence, d'un docteur, d'un colonel en retraite, d'un ex-superintendant de Scotland Yard et bien sûr de miss Marple, se réunit de temps en temps, l'espace d'une soirée. Mais ce n'est pas une soirée plan-plan, ni inactive pour leurs méninges puisque chacun y va de sa petite histoire où plane un mystère à élucider. Accessoirement, ils se donnent un peu la chair de poule, frissonnent de la bassesse de l'âme humaine.
Différentes suppositions fusent ou sont parfois pleines d'hésitation. Les petites théories pour expliquer l'affaire mystérieuse sont plus ou moins subtiles, certaines complètement farfelues.
Et c'est toujours miss Marple qui surprend l'assemblée.
Une chose lui en rappelle toujours une autre car la nature humaine est la même, en ville ou à la campagne. Et des personnes dépourvues de sens moral, il y en a partout !
On la taquine un peu sur ses inévitables trouvailles de cas analogues et le fait est qu'il se trouve justement invariablement un cas qui ressemble peu ou prou à l'affaire à éclaircir. Il n'en reste pas moins qu'ils finissent tous par être sidérés par ses déclarations faites de sa voix douce de charmante vieille demoiselle tout humble et rosissante.

Figurez-vous qu'aux Canaries, ce n'est pas d'une Espagnole à la beauté provocante que vient le drame mais de deux Anglaises simples et banales, à l'allure toute victorienne !
Mrs Bantry, l'hôtesse férue de jardinage dont la vie n'est qu'une suite de banalités selon ses dires, se rappelle une histoire ayant justement trait à une plante toxique, la digitale. D'un jardin peut surgir une arme mortelle ! Méprise, accident, ou… mauvaise intention ?
Les différentes manières d'amener leur propre contribution narrative à la soirée donnent vie à cette assemblée et le lecteur s'y sent alors comme l'un des convives. L'une hésite, ne sait comment enrober les faits alors qu'un autre est un orateur convainquant, brodant sur les personnages. La pauvre actrice s'embrouille, a des difficultés à ordonner son histoire qui pourtant s'avèrera la plus surprenante de toutes. Elle joue parfaitement son rôle de jolie fille sans trop de cervelle, et terminera ahurie puis méfiante à l'idée de rencontrer peut-être plus tard une autre miss Marple. Mais existe-t-il vraiment, ailleurs, une autre « drôle de vieille demoiselle » aussi perspicace que celle-ci ?
Une chose est sûre, sa douceur et sa discrétion contrebalancent la dureté des crimes et nous feraient presque oublier les tragédies pour juste savourer le côté chaleureux de ces petites soirées participatives et interactives se déroulant devant le feu des Bantry.
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" Vous croyez qu'il y a beaucoup de gens comme elle ? demanda Jane Helier.
Assise au bord du lit, elle paraissait plongée dans ses pensées.
- Comme la femme de chambre ?
- Non. Comme cette drôle de vieille dame… comment s'appelle-t-elle déjà… Marple ?"

Oh non, il n'y en a pas tant que ça.

Sir Henry Clithering dirait même qu'il n'y en a qu'une.

Sir Henry Clithering séjourne chez ses amis les Bantry… à St Mary Mead !
Mrs Bantry organise un dîner, cherche un sixième convive. Sir Henry se souvient de cette vieille demoiselle chez qui se tenaient les soirées du Cub du Mardi un an plus tôt, et propose à son hôtesse de l'inviter.

Et c'est reparti pour un tour de Club du Mardi !

Chic chic chic !

Si les participants ont changé, réunissant le colonel et Mrs Bantry, l'actrice Jane Helier et le docteur Lloyd, on y retrouve donc Sir Henry Clithering, toujours aussi épaté par Mis Marple, et Miss Marple, toujours aussi épatante.

Dame Agatha Christie met joliment en scène cette compagnie de gens qui ne se connaissent pas forcément, réunis pour un dîner où il convient d'être un convive agréable.
Miss Jane Helier, l'actrice célèbre, habituée à l'adoration des foules, minaude et passe pour une tête de linotte… jusqu'à une pirouette saisissante dont Dame Agatha a le secret, comme une petite piqûre de rappel, ne vous laissez pas aller à la facilité voyons !

Miss Marple, elle, fait preuve de son talent avec son petit air absolument inoffensif.

La dernière nouvelle la met à la manoeuvre, qui va voir Sir Henry pour lui dire qu'elle connaît le coupable du meurtre de Rose Emmott, la jeune fille retrouvée noyée la veille, et lui demander d'intervenir dans l'enquête.

St Mary Mead est bien un village où il ne se passe jamais rien, sauf, mais oui, Henry Footit qui "a été écrasé hier… c'est-à-dire, son chien. Un de ces fox à poils ras, robustes et agressifs comme en ont toujours les bouchers."

Mais où veut-elle en venir, "cette vieille demoiselle de village [qui] avait su démêler de façon infaillible" une "douzaine d'affaires mystérieuses et non résolues" ?
Oui, où ?
Bien malin qui pourra le dire avant le dénouement.
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Ah qu'il est bon de ce plonger dans un livre de notre grande Agatha Christie ! Même si je l'avoue je préfère les romans, je m'amuse bien avec les nouvelles !

Ici Miss Marple et ses amis vont nous raconter à tour de rôle des histoires et devoir démêler ce qui c'est passé !

Nous commençons par " La demoiselle de compagnie " , " Les quatre suspects ", " Tragédie de Noël ", " L'herbe de mort ", " L'affaire du bungalow ", et " Mort par noyade".

J'ai passé un super moment avec Miss Marple et ses amis. C'est agréable et malgré mon acharnement à vouloir découvrir la vérité, Miss Marple fut un redoutable adversaire !

C'est vraiment sympa de retrouver des classiques. Moi avec les livres de cette grande dame, je suis certaine de passer un super moment et d'être complètement dans le roman. À chaque fois je m'y vois 😊 !
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N'étant pas archi fan des nouvelles, j'ai mis un certain de lectures entre les deux volumes du Club de Mardi. Et pourtant, j'ai retrouvé sans trop de difficultés ces amis anglais qui, autour d'une tasse de thé, s'essayent à élucider des meurtres à tour de rôle. Dans l'assemblée, Miss Marple et sa haute connaissance de la nature humaine, grâce à son analyse pointilleuse des habitants de St Mary Mead, triomphent coup sur coup.

La Demoiselle de Compagnie et Tragédie de Noël m'ont surprise, mais je leur ai trouvé des airs de similitudes. Les quatre suspects est la nouvelle qui m'a le plus transportée. L'herbe de mort est celle qui m'a fait le plus sourire, lorsque l'on voit l'entrée en matière de Mrs Brantry... La chute de l'affaire du bungalow est celle qui m'a paru la plus brouillon - et c'était fait à escient - mais dont la chute est la plus incroyable.
La dernière nouvelle sort du cadre de ce Club de Mardi. Une jeune fille a été assassinée et Miss Marple pense avoir deviné le meurtrier. N'ayant d'autres preuves que son instinct, elle demande à Sir Henry, superintendant réputé de Scotland Yark à la retraire, d'essayer d'enquêter pour voir si ses soupçons s'avèrent justes. On retrouve la malice d'Agatha Christie à nous emmener sur de fausses pistes pour nous servir sur la fin un coupable incroyable...

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Challenge XX e s
Challenge Mauvais Genres
Challenge Agatha Christie
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Sur le même modèle que le 1er tome, Agatha Christie nous livre 6 nouvelles où des amis se réunissent et se défient gentiment dans la résolution d'affaires mystérieuses. Miss Marple s'y illustre brillamment grâce à sa bonne connaissance de la nature humaine.

Une noyée au village est légèrement différente sur la forme, pas de restitution à postériori mais une participation active de Henry Clithering sur la demande de Miss Marple en coulisse.

C'est une lecture que j'ai trouvé distrayante, ma préférence est pour le géranium bleu, qui flirte au départ avec le fantastique. Bien entendu, l'aspect surnaturel de l'énigme ne passera pas l'analyse de la vieille dame de Saint Mary Mead.
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
La demoiselle de compagnie

— À vous à présent, docteur Lloyd, dit Miss Helier. N’avez-vous pas une belle histoire à nous conter qui nous donnera la chair de poule ?
Elle lui sourit, de ce sourire qui, tous les soirs, ensorcelait les spectateurs qui allaient spécialement au théâtre pour la voir. Jane Helier était uelquefois appelée la plus belle femme d’Angleterre et les autres comédiennes jalouses avaient l’habitude de chuchoter entre elles : « Jane n’est certes pas une artiste. Elle n’est pas capable de jouer… si vous voyez ce que je veux dire. Mais elle a des yeux !… ».
Et ces « yeux » suppliaient pour l’instant le célibataire grisonnant qui, depuis cinq ans, prodiguait ses soins aux malades du village de St Mary Mead.
Le médecin tira inconsciemment sur son gilet qui avait une fâcheuse tendance à remonter sur son estomac depuis quelque temps, et tourmenta sans pitié sa mémoire, à seule fin de ne pas décevoir la belle créature qui s’adressait à lui d’une manière aussi confiante.
— Je sens, reprit Jane d’un ton rêveur, que j’aimerais me plonger dans le crime jusqu’au cou ce soir.
— Magnifique, magnifique ! s’écria le colonel Bantry, son hôte, en éclatant d’un grand rire jovial. Qu’en dites-vous, Dolly ?
Sa femme, ainsi rappelée à ses devoirs de maîtresse de maison (elle était en train de penser à ses semis de printemps pour ses plates-bandes) approuva son enthousiasme.
— C’est magnifique, bien sûr, dit-elle sans trop savoir de quoi il retournait.
— Vraiment, ma chère ? s’étonna Miss Marple une lueur amusée dans le regard.
— St Mary Mead n’est pas du tout spécialisé dans le genre «chair de poule» et encore moins dans le crime, Miss Helier, dit alors le docteur Lloyd.
— Vous m’étonnez, prononça d’un ton sérieux Sir Henry Clithening en se tournant vers Miss Marple. J’avais toujours cru comprendre, d’après notre amie ici présente, que St Mary Mead est un véritable bouillon de culture du crime et du vice !
— Oh, Sir Henry ! protesta Miss Marple, une flambée de couleur montant à ses joues pâles. Je suis sûre que je n’ai jamais rien dit de semblable. La seule chose que j’aie toujours soutenue, c’est que la nature humaine est la même partout, au village comme dans une capitale, seulement, on a plus d’occasions et de loisirs au village pour l’observer de plus près.
— Mais, vous, vous n’avez pas toujours vécu ici, insista Jane Helier, s’adressant de nouveau au médecin. Vous êtes allé dans toutes sortes d’endroits curieux… des endroits où il arrive des choses !
— Il est vrai… acquiesça le docteur Lloyd continuant à chercher désespérément. Oui, en vérité… Oui… Ah, voilà qui me revient.
Il s’appuya au dossier de son fauteuil avec un soupir de soulagement.
— Cela s’est passé il y a déjà si longtemps que je l’avais presque oublié. Mais ce fut vraiment étrange, très étrange, oui. Et la coïncidence décisive qui mit le fil conducteur entre mes mains est bien étrange elle aussi.
Miss Helier rapprocha légèrement son fauteuil de celui du praticien, refit ses lèvres et prit un air attentif. Les autres personnes réunies dans le salon tournèrent...
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- A présent, à votre tour, Mrs B., lança sir Henry sur un ton encourageant.
Son hôtesse, Mrs Bantry, lui jeta un regard de reproche.
- Je ne veux pas qu'on m'appelle Mrs B., je vous l'ai déjà dit. Cela manque de dignité.
- Schéhérazade, alors?
- Et encore moins Sché... je ne sais quoi! Je n'ai jamais su raconter une histoire convenablement. Si vous ne me croyez pas, demandez à Arthur!
- Vous exposez très bien les faits, Dolly, dit le colonel Bantry. Mais vous ne savez pas broder.
L'herbe de mort.
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- Sir Henry, finit par dire Mrs Bantry, si vous ne parlez pas, je vais hurler ! Y a-t-il des crimes qui restent impunis, oui ou non ?
- Vous songez à des titres de journeaux, Mrs Bantry : SCOTLAND YARD ENCORE EN DEFAUT ! suivi de toute une liste d'énigmes non résolues.
- Qui, en réalité, ne représentent qu'un tout eptit pourcentage de l'ensemble, non ? demanda le Dr Lloyd.
- Oui. On n'annonce généralement pas à son de trompte les centaines d'affaires criminelles résolues et dont les coupables ont été châtiés. Mais ce n'est pas la question, il me semble. Parler de crimes insoupçonnés et de crimes qui n'ont pas été résolus, c'est parler de deux choses différentes. Dans la première catégorie entrent tous les crimes qui n'arraiveront jamais jusqu'à Scotland Yard, les crimes dont personne ne siat qu'ils ont été commis.
- J'imagine qu'il n'y en a pas beaucoup, hasarda Mrs Bantry.
- Vous croyez ?
- Sir Henry ! Vous en voulez pas dire qu'il y en aurait vraiment beaucoup ?
- A mon avis, déclara pensivement miss Marple, il doit y en avoir un très grand nombre.
La charmante demoiselle, à l'air suranné immuable, fit cette déclaration avec la plus grande sérénité.
- Ma chère miss Marple : dit le colonel Bantry.
- Bien sûr, continua miss Marple, la plupart des gens sont iditots. Et quoi qu'ils fassent, les idiots se font prendre. Mais il y a une quantité de gens qui ne sont pas idiots, et on frémit à l'idée de ce qu'ils peuvent accomplir en l'absence de principes solidement enracinés.
- Oui, dit sir Henry, les gens ne sont pas tous idiots. Il arrive bien souvent qu'un crime soit découvert à la suite d'une pure maladresse et à chaque fois on se pose la question : s'il s'y était mieux pris, quelqu'un l'aurait-il jamais su ?

(Les Quatre Suspects)
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- Eh bien, dans tous les cas, il y a une chose que vous ne savez pas, tante Jane, triompha Raymond West.
- Oh, mais si, mon garçon ! C’est arrivé juste avant le dîner, n’est-ce pas ? Lorsque tu as amené Joyce admirer le coucher du soleil. Il y a un endroit favori pour cela. Près de la haie de jasmins. C’est là que le laitier a demandé à Annie s’il ne pourrait pas faire publier les bans.
- Voilà qui gâche tout, tante Jane. Ne déflorez pas le roman. Joyce et moi nous ne sommes pas comme le laitier et Annie.
- C’est là où tu te trompes, mon enfant. Tout le monde ressemble à tout le monde. Mais heureusement peut-être, nul ne s’en doute.
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Dans la première catégorie entrent tous es crimes qui n'arrivent jamais jusqu'à Scotland Yard, les crimes dont personne ne sait qu'ils ont été commis.
- J'imagine qu'il y en a beaucoup, hasarda Mrs Bantry.
- Vous croyez ?
- Sir Henry ! Vous ne voulez pas dire qu'il y en aurait vraiment beaucoup ?
- A mon avis déclara tranquillement miss Marple, il doit y en avoir un très grand nombre.
La charmante vieille demoiselle, à l'air suranné, immuable, fit cette déclaration dans la plus grande.
sérénité.
- Ma chère miss Marple ! dit le colonel Bantry.
-Bien sûr continua miss Marple, la plupart des gens sont des idiots. Et quoiqu'ils fassent, les idiots se font prendre. Mais il y a une quantité de gens qui ne sont pas des idiots, et on frémit à l'idée de ce qu'ils peuvent accomplir en l'absence de principe solidement enracinés.
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