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3,85

sur 310 notes
Un très grand kafka méconnu sur l'évolution de la pénalité. Un hymne contre la torture et la peine de mort. Une satire du régime militaire et un rejet du déterminisme.

Le soldat reste malgré tout un homme sous les feuilles de sa subordination.
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(lu en traduction)

Un journaliste, un gardien et un condamné rentrent dans une salle d'exécution. Kafka prend le parti de nous raconter ce qui va s'en suivre.

La Colonie Pénitencière, ce n'est pas un lieu. Ce n'est pas non plus une histoire, ce n'est pas un message, ce n'est pas un amusement. C'est une folie.
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J'avoue être resté perplexe face à ce recueil de nouvelles de Kafka. J'ai apprécié « La colonie pénitentiaire » et « Un artiste du jeûne » mais les autres fragments de textes, pour certains inachevés et recueillis par son ami, mettent en scène des vie animalières souterraines ou des phénomènes de foire.

Toute la symbolique des textes de cette vie en marge ne m'a pas semblé explicite et en plus certaines nouvelles n'avaient pas de chute. Même si cela m'a semblé tourner autour de l'observation, du compte-rendu, de l'échec et du succès, de la réputation et de l'autorité, de la légitimité et de la justice sans être vraiment sur de ce que voulait exprimer l'auteur.

Donc cet opus ne m'a pas séduit, 2 textes appréciés seulement sur 7. Dommage car la nouvelle qui donne sont titre à l'ouvrage est particulièrement intéressante. Elle présente la rencontre d'un technocrate observateur et d'un officier exécuteur sur une ile pénitentiaire. Les condamnés se font graver dans la chair le motif de leur jugement. L'officier commandant la machine complexe cherchera à maintenir la perfection de la procédure de punition coute que coute.
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Je n'ai pu m'empêcher de penser en lisant la nouvelle qu'il s'agissait d'une oeuvre visionnaire semblable à 1984. L'auteur vit, il me semble, à Berlin lorsqu'il l'écrit, au coeur de l'Allemagne juste après la guerre 14 18. Nous sommes dans une période qui précède la montée du nazisme et il semble bien que Kafka nous décrit une situation qui nous rappelle quelques archétypes comportementaux de cette période. le ton détaché utilisé par l'officier pour décrire la machine n'est pas sans analogie avec les comportements des dirigeants du troisième Reich. L'officier fait son travail sans état d'âme, sans culpabilité, avec conviction, alors même qu'il s'agit d'actes de torture et de mise à mort. le visiteur réprouve la méthode, mais ne veut pas intervenir, comme les pays environnants pendant l'entre deux guerre. Et en fin de compte, le système va s'effondrer sur lui-même, machine et exécutant. Essentiellement, cela m'incite à penser que Kafka avait déjà perçu, consciemment ou pas, les germes du nazisme une vingtaine d'années en avance.
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Je n'ai pas, mais alors vraiment pas du tout aimé ce recueil de nouvelles et j'ai du me faire violence pour aller jusqu'au bout tellement mon envie d'abandon était puissante !
Ces historiettes sont idiotes, insipides, incompréhensibles, pire que celles d'Ernest Hemingway, c'est dire !
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Une nouvelle terrible et incroyablement riche de sens.
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La colonie pénitentiaire dépeint un univers absurde qui roule sur les rails d'une fatalité implacable. Une décision de justice arbitraire va matérialiser la sentence par l'utilisation d'une machine de torture impitoyable, et l'officier en charge de la machinerie se plaint au personnage principal venu observer, de la nécessité de pourvoir à sa maintenance. Tout comme la Métamorphose, le lecteur s'identifiera ici au personnage observateur mais cette fois à distance, témoin comme lui de l'inéluctabilité cruelle en marche…
Lien : http://news-nouvelles-fant.m..
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Ma nouvelle préférée est "le terrier". Être dans la tête d'un animal a été une première littéraire pour moi !
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Quand un visiteur se fait expliquer dans le détail la machine destinée à punir les bagnards, Kafka nous emmène une nouvelle fois dans une autre dimension. Là où seule le châtiment compte, jamais le jugement. Encore une fois, une courte nouvelle qui nous fait réfléchir. Je n'ai pas la prétention d'en comprendre le sens profond mais si m'interroger était le seul but de ce texte ?
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Dérives, personnages déshumanisés, ambiance dérangeante, malaise, folie, lâcheté et l'absurde pour dénoncer. Le tout facile et rapide à lire. Après avoir détesté La Métamorphose, je peux dire que La Colonie pénitentiaire m'a bien plus parlé. Mais, encore une fois, je n'ai pas été ébranlée et vraiment touchée, chaque réflexion restant, comme les émotions ressenties, à un niveau plutôt superficiel. Au final, ça pourrait presque être frustrant, si j'avais pu me sentir plus investie 
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