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3,48

sur 507 notes
Brrr, qu'il fait froid en ce terrible hiver que connait la Suède cette année là. D'autant plus terrible lorsqu'on découvre en pleine campagne un homme nu, pendu et lardé de coups de couteaux. Qui peut-il bien en vouloir à ce point à ce brave Bengt, le simplet du village ? Mais ne vous inquiétez pas : l'inspecteur Malin est sur le coup. Bon d'accord, elle n'est pas très bien dans sa tête et un peu alcoolique sur les bords, mais relativement douée...
C'est un livre d'ambiance, où vous frissonnez (de froid ou de terreur, c'est selon) rien qu'à le lire. La trame est pas mal, les personnages sympas, et en plus c'est le début d'une tétralogie (j'aime bien les séries). Par contre ça tire un peu en longueur, et horreur à la fin on se sait pas tout (hyper frustrant !). Cependant je vais quand même me lancer dans la lecture de "Eté", mais je crois que je vais attendre encore quelques mois... !
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Parmi la foule d'auteurs de polars venus du froid qui émergent, depuis une décennie, je découvre Mons Kallentoft et son héroïne Malin Fors, qui compte déjà des millions de fans en Scandinavie, avec cet ouvrage, le premier d'une série de 5
L'inspectrice Malin Fors est chargée de l'enquête. Mère séparée d'une jeune adolescente de 13 ans, elle a déjà fort à faire pour gérer sa vie personnelle, la séparation avec le père de sa fille, un problème d'alcoolisme larvé, et les changements qui s'opèrent chez Tove, de sa transformation en jeune adulte.
La victime est identifiée comme Bengt Anderson, un solitaire inadapté, sans travail en raison de problèmes psychologiques, et qui passait le plus clair de son temps au terrain de football comme ramasseur de balles. Comment un être en apparence si insignifiant a pu causer un tel déchaînement de violence. C'est en remontant le passé sur la trace de son enfance que Malin trouvera la trace des secrets et des non-dits à l'origine du meurtre.
L'intrigue et l'exploration de la vie d'une petite ville de province et de ses secrets m'ont tenu captif tout au long de la lecture. Les personnages ont tous une certaine épaisseur, Malin Fors qui lutte pour maintenir une vie normale et une relation apaisée avec sa fille, les inspecteurs de son équipe et tous les autres protagonistes du drame. de plus Kallentoft a le don de créer une atmosphère. On ressent presque physiquement le froid glacial qui emprisonne ce récit.
Une originalité de ce roman est l'inclusion dans l'histoire de souvenirs de la victime, qui raconte ce que furent sa vie et sa mort, une sorte de choeur grec, annonciateur des évènements à venir. Ça donne l'impression, que depuis l'au-delà, elle cherche à guider Malin Fors vers la solution.
Cette inspectrice et ses enquêteurs, chacun avec leur histoire et leurs cicatrices, sont très attachants.
Un vrai bon moment de lecture.
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Alors c'est vrai, cette histoire ne sera pas pleine de rebondissements. On s'intéressera beaucoup à la vie privée de Malin, à ses relations parfois tendues avec Tove, sa fille de quatorze ans, à son intérêt parfois bien prononcé pour le verre du soir après le travail, ou encore pour son travail aussi dans lequel elle se jette tête baissée mais dans lequel elle est aussi plutôt très bonne... Mais Hiver est typiquement le genre de bouquin dans lequel vous plonger si vous voulez mener l'enquête sans trop vous prendre la tête, si vous avez envie d'une lecture qui ne fasse pas appel à plein de connaissances scientifiques, culturelles, politiques ou techniques, et si vous avez tout bêtement envie de débusquer un meurtrier en faisant quelques rencontres sympathiques que vous pourrez même prolonger en découvrant les autres enquêtes de Malin Fors !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Un polar nordique de plus. Mais celui-ci est bien en dessous de Mankell et même de Lackberg.
Le style m'a laissé perplexe, je me suis demandé de temps en temps qui parlait, qui intervenait. Pourquoi les personnages agissaient de telle ou telle façon.
C'est souvent confus.
L'idée du mort qui plane et nous donne ses impressions est intéressante mais hélas n'apporte rien à l'histoire.
Et il reste une interrogation en fin de livre, il n'est donc pas fini et ça je n'aime pas trop....
Peut être est ce l'ébauche du suivant ? L'auteur appâterai-t'il le lecteur pour s'assurer du suivi de son oeuvre ? Vu son succès en Suède, son astuce doit fonctionner !
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Découverte de Malin, drôle de dame.
Decouverte d'une région Östergöland, avec
Norrköping, un peu notre Beauvais à nous, aéroport spécialisé dans les vols low cost au départ ou à destination de Stockholm.
Un style bien particulier, les morts nous parlent, nous incitent à réfléchir et essaient d'infléchir l'enquête.
Les personnages sympathiques, des hommes et des femmes comme les autres, avec leurs fragilités, leurs fractures qui dans le premier tome de cette tétralogie ne nous sont pas vraiment entièrement dévoilées.
Le voile se soulève doucement avec beaucoup de pudeur, nous ne saurons pas tout, il faudra affronter d'autres saisons pour peut être en comprendre un peu plus.
L'hiver est l'hiver le plus froid jamais rencontré en Suède, tous les sentiments sont poussés à leur paroxysme alors on se laisse emporter par les éléments déchaînés et on se déplace doucement avec nos anoraks, nos bottes, nos gants et nos couettes les plus chaudes.
Alors bien sûr on a un peu de mal à avancer, nous sommes alourdis par le climat et notre accoutrement, mais patience ...
Savourez la construction du roman et prenez votre temps, les victimes nous attendent, elles ne vont pas se sauver et curieusement elles aident Malin à réfléchir et nous portent vers des mois plus cléments enfin je l'espère !
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Un bon roman policier: des personnages attachants et plutôt mélancoliques (le syndrome Wallander, sans doute), une intrigue bien menée... J'ai beaucoup aimé le contrepoint donné par la voix de la victime qui commente l'enquête.
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Si vous fuyez les polars Norvégiens à cause des noms des personnages, même pas la peine d'aller chez leurs voisins, les suédois !! Si l'hiver est encore trop frais dans votre mémoire, passez votre chemin : les personnages se caillent pendant 11h30....

Bon j'avais lu quelque part que Mons Kallentoft était le nouveau super écrivain venu du nord nord ... heu......... ah bon ? Désolée mais je n'ai pas été impressionnée par ce roman dit de suspens. J'ai trouvé le rythme lent et tellement classique que je me suis beaucoup ennuyée,j'ai faillit abandonner l'écoute au 3/4 du livre mais Alexandra DIMA a réussi à me convaincre de l'écouter jusqu'au bout parce qu'elle a une tonalité agréable et des modulations bienvenues dans ce texte qui traîne en longueur.

Un homme nu est retrouvé pendu à un arbre au milieu d'un champ, son corps n'est plus qu'une plaie tant il a été torturé. Malin Fors, la commissaire chargée de l'enquête et ses coéquipiers enquêtent... le récit alterne par courts chapitres la description de cette enquête et la voix du mort.

L'intrigue est banale mais l'enquêtrice incarnée par Malin, femme un peu rock and roll, divorcée, mère d'une adolescente qui entretient des rapports complexes avec les hommes est intéressante. Un personnage attachant mais un polar qui reste trop calme et sans tension pour moi...
Lien : http://edea75.canalblog.com/..
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C'est le troisième romans que je lis dans le cadre du challenge Thrillers et Polars Scandinaves d'Emmanuelle1984.

C'est le premier ouvrage de Mons Kallentoft que je lis. le premier d'une série de roman au nom des saisons.

C'est ma première rencontre avec Malin Fors, le commissaire vedette de cet auteur.

Hiver ... le froid, la neige et le meurtre sordide d'un homme qui faisait partie du décor. Un homme que les enfants aimaient à insulter et enquiquiner en raison de son obésité. Un homme dont la mort l'aura rendu visible aux yeux de tous , au moins un temps.

Rituel du solstice d'hiver, enfants qui dépassent les limites du harcèlements, ou vengeance familiale. Et ces pommes ...

Le style de Mons Kallentoft est assez difficile au début. Les morts parlent, les vivants pensent sur des chapitres entiers et l'enquête se déroule.
Puis on s'y fait... rien ne transpire de l'issue de l'histoire avant les dernières pages ... on est à la fois tenu, et parfois on a envie de fermer ce livre qui devient obsédant !
Comment est ce possible ? qui ? pourquoi ne voit on rien venir ? Mais les pommes qui reviennent sans cesse...
Ces pommes qui chaque fois m'ont apportée l'espoir de découvrir le fin mot de l'histoire.
Ah ces maudites pommes.

J'ai apprécié ces flics aux visages humains, aux vies humaines, eux même pris dans la tourmente et pourtant tenus par le devoir de découvrir l'assassin, le criminel...
J'ai apprécié le caractère de Malin, cette femme étrange, dont on perçoit les failles mais aussi la force, la ténacité et veut une vérité , qu'elle soit belle ou non, que ça change quelque chose ou non ...
Les passages où on découvre la femme derrière le commissaire.
J'ai aimé son partenaire, Zeke, la force tranquille, qui la rassure ...qui nous rassure tout au long du roman.

Il ne fait pas partie de ces ouvrages que je ne peux pas reposer avant de connaître la fin de l'histoire, non.
Il fait partie de ces ouvrages que j'ai besoin de poser, mais qui viennent hanter mes pensées, qui me font gamberger sur la résolution de l'énigme.

C'est donc une nécessité de poursuivre le rythme des saisons et d'approfondir l'histoire de ces flics ... le style de l'auteur et peut-être saurais-je un jour ce qui est arrivé à Maria Murvall...
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Disons-le franchement : depuis le succès de la saga Millénium, tous les éditeurs se livrent une course effrénée pour avoir leur auteur de polar suédois, souvent au détriment de la qualité. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Servi par une traduction épouvantable, comme écrite dans le métro entre Gare de Lyon et Bastille, il reste aussi froid et insipide que la saison qui lui donne son titre. Certes, le personnage de Malin Fors, bourreau de travail et mère célibataire d'une ado qu'elle a parfois bien du mal à comprendre, est plutôt attachant. Mais le parti pris de l'auteur de multiplier les points de vue narratifs, y compris celui du cadavre qui a pour une fois voix au chapitre, est proprement insupportable. Chacun y va de sa petite introspection, d'une page à l'autre, sans qu'on sache bien qui parle et pourquoi. Parfois, l'auteur pousse même le vice jusqu'à entremêler les pensées de Malin Fors et celles du défunt qui la regarde d'en haut, et commente ses moindres faits et gestes sur un ton paternaliste exaspérant. L'intrigue reste assez sommaire, étant donné que, pour une fois, nous n'avons pas affaire à un tueur en série, avec ce que cela comporte de suspense et de rebondissements, mais à un meurtre unique dont la résolution va prendre près de 500 pages. On comprend que l'intérêt du lecteur faiblisse ! Et ce n'est pas peu dire : on a l'impression d'être devant un interminable épisode de Navarro, mais en version suédoise non sous-titrée. Car il y a aussi cette légère difficulté pour le lecteur : tous les personnages ont des noms effroyablement compliqués (et certains se ressemblent, pour ne rien arranger !), ils passent leur temps à parcourir telle ville, telle rue, tel quartier, dont les noms ne nous sont jamais épargnés, comme pour nous vendre un effet de réel à deux sous. Résultat, on a l'impression de lire un catalogue Ikea (sponsor officiel de ce roman, il y est cité au moins vingt fois...), mais sans les images.

(la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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Nous voici donc à Linköping (prononcer lin'cheuping, un peu à la chinoise) une grosse ville de Suède, un peu au sud de Stockholm (Linköping, d'où Mons Kallentoft est originaire).
Le bouquin commence naturellement très fort : la Suède connaît l'un de ses hivers les plus rigoureux (je vous dis pas) et on découvre le cadavre nu d'un gros bonhomme pendu à un arbre, lacéré de coups de couteau.
D'emblée on plonge dans la vie quotidienne de la brigade criminelle de Linköping et l'auteur laisse entrevoir les fêlures qui fragilisent chacun de ses personnages (ce bouquin est le premier d'une série).
À commencer par l'héroïne, Malin Fors, une commissaire douée pour les enquêtes ... c'est-à-dire qu'elle est séparée, mère d'une adolescente pas toujours facile et avec un penchant un peu trop marqué pour faire pencher la bouteille le soir, après le dur labeur.
D'entrée on est un peu rebuté par l'écriture de Mons Kallentoft : de petites phrases courtes et sèches, peu de dialogues mais beaucoup de “voix intérieures” (même le mort ‘parle' !), cela donne une lecture hâchée, très peu fluide et c'est bien dommage.
À mi-parcours, malgré cette lecture peu agréable, on se laisse quand même prendre par les descriptions très “sociales” de cette Suède que l'on connaît si mal : on se croirait au fin fond de l'Iowa ou de l'Illinois.
Les descriptions des différents milieux socio-culturels de la région sont instructifs (on a presque droit à un panorama de l'immobilier et de l'urbanisme local) même si le lecteur français manque évidemment de repères et de références au pays des usines Saab.
Au final, en dépit de l'étiquette polar nordique, on est bien loin, très loin, de la catégorie des Mankell, Nesbo et autres Indridason.
Il faut plutôt ranger Mons Kallentoft aux côtés de Karin Fossum par exemple, pour les voix intérieures, ou de Asa Larsson pour le froid et les célébrations sectaires.
Pas sûr qu'on repique l'hiver prochain pour une autre enquête aux côtés de Malin Fors.
Lien : http://bmr-mam.over-blog.com..
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