Aurore est une pré-ado dont les parents sont séparés. Sa vie pourrait être totalement banale si elle n'était pas autisme et ne communiquait qu'à l'aide de sa tablette. Mais en plus du fait qu'elle n'a pas l'usage de la parole, Aurore a un don, que les gens "normaux" lui envieraient s'ils savaient...
Un roman jeunesse qui se dévore ! On retrouve l'écriture dynamique, fluide et la précision psychologique caractéristiques de la plume de Douglas Kennedy sans avoir autant de développement que dans ses romans : un premier essai dans le genre totalement réussi !
Certes, ce roman parle d'une petite fille autiste, mais c'est tellement plus profond que cela. le roman aborde aussi des thèmes comme l'adolescence, le harcèlement, la famille (recomposée), l'imagination, et bien d'autres choses encore. Difficile de s'ennuier avec tous ces rebondissements ! Et en plus, c'est plein de tendresse, alors que demander de plus ?
Et le petit "truc" de cette collaboration franco-américaine : les dessins de Joann Sfar qui m'ont rappelé les romans de Roald Dahl illustrés par Quentin Blake que je lisais, enfant.
A découvrir d'urgence !
Challenge Multi-Défis 2019
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La première fois que j'ai vu ce livre, c'était il y a 2 ou 3 ans, posé sur une table dans le CDI de mon collège. Je trouvais que la couverture du livre est jolie et j'ai donc décidé de lire le résumé. Et quand j'ai vu qu'Aurore, l'héroïne du livre, était autiste, comme moi, j'ai emprunté ce livre.
C'est ainsi que je me suis plongée dans le premier volume des fabuleuses aventures d'Aurore, une jeune fille autiste qui ne parle pas, s'exprime en écrivant sur une tablette, qui "voit derrière les yeux des gens" et vit également dans un endroit parallèle appelé "Sésame" où elle a une amie imaginaire appelée Aube. Un jour, alors que Aurore, sa grande soeur et la meilleure amie de sa grande soeur sont dans un parc d'attraction, la meilleure amie de sa grande soeur disparait, et Aurore va mener l'enquête...
J'ai tout simplement adoré cette histoire pour plusieurs raisons.
D'abord, parce qu'il y a de l'action, du suspense et une enquête policière, : autant de choses qui font généralement qu'un livre me plaît et me marque à vie !
Ensuite, j'ai beaucoup aimé le fait que le personnage principal soit autiste, comme moi. A moins que je ne me trompe, c'était une des premières fois ou je lisais un livre dont le héros (l'héroïne, en l'occurrence) était autiste. Après, Aurore et moi ne sommes pas du tout pareilles : Comme Aurore le dit elle-même, "il n'y a pas une seule espèce d'autisme", et elle et moi sommes bien différentes (à commencer par le fait que je ne lis pas dans les yeux des gens...)
Bref : Cette lecture a été un vrai coup de coeur, un des livres qui m'a le plus marquée ! Et les illustrations sont magnifiques en plus !
Cette première aventure des fabuleuses aventures d'Aurore fût vraiment... fabuleuse à lire ! 3 ans plus tard je la relis et relis encore avec joie :)
Bonne lecture à tous !
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Douglas Kennedy envisage visiblement ce roman comme le premier tome d’une série d’aventures de type policier, prétexte à servir des notions de tolérance, de respect de la différence, d’amitié et d’amour.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Douglas Kennedy signe un premier roman d’une série jeunesse qui met en scène une fillette de 11 ans, débrouillarde, sensible et différente.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Cet album a été écrit par Stéphanie Deslauriers, une psychoéducatrice, d'où un texte très didactique. Heureusement, la poésie et la douceur des illustrations de Geneviève Després ajoutent au récit une touche de magie.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Le romancier américain et le dessinateur publient le premier tome d’une trilogie qui met en scène une jeune fille autiste.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Handicapée. J'ai demandé à Josiane ce que signifiait ce mot. Elle m'a expliqué ue je suis née avec un truc qu'on appelle l'autisme. Que ce n'est pas quelque chose de mauvais. Que c'est une façon différente de voir le monde. Que quand on a ça, on est unique, parce qu'l n'y a pas une seule espère d'autisme. Et que même si le mien fait que je ne peux pas parler comme tout le monde, en vrai, c'est génial les super pouvoirs que ça me donne !
Ils vont penser que tu es folle, sans doute, mais toutes les personnes intéressantes et créatives, dans ce monde, sont un peu folles !
Nous avons roulé dans les rues désertes de Fontenay. Aube me demandait pourquoi tant de vieux immeubles avaient été remplacés par des nouveaux et pourquoi les gens, dans le Monde dur, aimaient manger des hamburgers et des frites dans des endroits qui avaient l'air tout en plastique. (p. 174)
[...] oui, je déteste le mot hanicapée. Parce que ça donne l'impression que tu es désespérée, ou que tu as besoin d'être aidée en permanence.
Tout le monde a une histoire, et pas forcément celle qu'on croit. C'est pour ça que chaque individu est intéressant.
Créaterview 🎧 Douglas Kennedy