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EAN : 9782253162599
480 pages
Le Livre de Poche (02/10/2013)
3.23/5   117 notes
Résumé :
Un meurtrier sadique s'attaque férocement à des femmes. L'inspecteur « Jake » Jacowicz mène l'enquête. C'est une dure à cuire dont la particularité est de détester les hommes. Son adversaire est à la hauteur : un serial killer qui figure sur une liste ultra secrète de criminels sexuels potentiels, tous affublés d'un nom de philosophe. L'assassin, baptisé Wittgenstein, ayant infiltré l'ordinateur central du ministère de l'Intérieur, entreprend d'éliminer ses compères... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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C'est grâce au billet de SZRAMOWO, que j'ai plongé le nez dans ce bouquin. écrit en 1992 et qui place l'histoire dans un futur proche 2013.

L'Angleterre trouvant que les différents crimes coutent cher à la nation, décide de mettre en place le programme Lombroso. Celui-ci arrive a déceler génétiquement les personnes susceptibles de commettre des crimes. le listing des personnes potentiellement dangereuses est tenu au secret, mais un hackeur (ce nom n'existe pas encore a l'époque) va se procurer les noms et jouer au justicier préventif.
Jake, une flic diplômée en psychologie va devoir se démener, et même combattre sa hiérarchie pour mettre un terme a toute cette série de meurtres.


J'avoue avoir eu une lecture assez difficile a certains moments tout simplement parce que celle-ci a été un peu trop scientifique a mon goût. Je reconnais aisément, que l'auteur a bien documenté son roman (trop peut être). Mais a côté de cela l'intrigue est prenante et permet la réflexion.
Quels sont les outils pouvant réduire la délinquance ? Sont-ils fiables ? Quand a l'incarcération en prison qui dans ce roman est remplacée par une mise en coma artificiel, toujours dans le but de réduire les dépenses de l'état, est-ce une bonne solution ? Et face aux différents crimes commis est ce que tous les criminels méritent la même peine ?...

Le titre de ce roman est judicieusement choisi : l'enquête policière et le côté philosophique du roman sont effectivement les deux moteurs essentiels de ce livre.
J'ai aussi beaucoup aimé toutes les références aux auteurs classiques, ou philosophiques que l'on retrouve tout au longe de la lecture.

Je tenais donc a remercier SZRAMAWO pour la découverte de cet auteur, qui si je ne m'abuse a également écrit une trilogie qui a eu un certain succès. Et que je découvrirais un de ces jours.
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Londres 2013 , non , il ne s'agit pas d'une erreur , ce livre a été écrit en 1992 et est un peu un roman d'anticipation , je dis un peu car ce n'est pas un livre qui se range facilement dans une catégorie , il s'agit d'un polar assez pointu . Donc Londres 2013 , pour enrayer la criminalité , la ville a crée un programme , nommé Lombroso , tous les criminels potentiels , c'est -à -dire toutes les personnes qui ont un taux élevé d'agressivité ont été découvertes , elles sont appelées à se soumettre à un programme spécial qui a pour but de réduire leurs pulsions meurtrières , notamment par une psychothérapie , en contre partie , on leur promet le secret absolu sur le fait qu'ils ont été déclarés déviants en puissance .
Chaque personne a un nom , un nom assez original car ce sont des noms de personnes célèbres , des écrivains ou des philosophes , tous font partie de la mythique collection la Pléaïde .
Un de ces membres , Wittgenstein , est un génie de l'informatique , il réussi à entrer dans le système , il va commencer à assassiner toutes les personnes qui sont sur la liste , pour éviter que des crimes soient commis par ces mêmes personnes , mais peut-on se prendre pour Dieu et rendre soi-même la justice ?
C'est alors que l'inspecteur Jake entre en scène , entre elle et le tueur commence une course contre la montre , chacun doit jouer son rôle , elle celui d'empêcher les crimes que rien ne peut justifier et Wittgenstein , lui doit essayer de continuer sa ' mission ' , mettre un terme à la vie de personnes potentiellement néfastes pour la société .
L'auteur nous convie à un débat philosophique , d'où le nom de son roman , dans un monde futuriste où les peines de prison sont remplacées par une peine encore plus cruelle , le coma punitif , un état entre la vie et la mort .
C'est une lecture intéressante mais il manque le côté émotion .
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Ne vous méprenez pas, ce roman n'est pas la dernière création du célèbre auteur de « la trilogie berlinoise » qui a eu le succès retentissant et planétaire qu'on lui connait. Écrite et publiée dans les années 90, cette oeuvre de Philip KERR est en fait une réédition. Il est bon de le préciser, car ce roman n'a vraiment rien à voir avec ce que l'on connait de cet écrivain aujourd'hui.

« Une enquête philosophique » risque fort d'ailleurs de surprendre ceux qui ont dévoré la trilogie. Ils vont y découvrir un univers totalement différent et un scénario original qui déjà faisait poindre tout le talent de cet auteur encore inconnu à l'époque.

Ici, point de trame historique, et l'intrigue ne se déroule pas dans un passé révolu mais dans un avenir encore lointain (du moins au regard la date initiale de la publication de ce roman), encore hypothétique, mais qui par bien des aspects pourrait un jour, dans quelques décennies, ressembler au nôtre. Oubliez donc tout ce que vous croyez savoir de Philip Kerr et plongez dans l'une de ses premières oeuvres, le dépaysement total y est assuré !

Nous sommes donc en 2013, à Londres, dans une Europe devenue Fédérale et policée. le crime est toujours présent, mais la société ne veut plus dépenser pour enfermer ses criminels, ou pour les mettre à mort. Une solution beaucoup plus économique à été mise en oeuvre : le coma punitif. Selon la gravité de votre crime, vous êtes plongé dans un sommeil profond, à mi chemin entre la vie et la mort, pour une durée allant de quelques mois, au coma perpétuel.

Dans cette société où tout le monde est fiché, où le citoyen ne s'évade de son quotidien qu'à travers sa combinaison de Réalité Virtuelle, le gouvernement britannique a mis parallèlement en place un programme révolutionnaire capable de repérer dans la population les individus potentiellement dangereux, criminels et tueurs en puissance, susceptibles un jour de basculer dans la violence et de nuire à la société. Ce programme qui a été élaboré par l'Institut du cerveau a permis de repérer les hommes qui n'étaient pas dotés d'un Noyau Ventriculo Médian. Cette anomalie du cerveau prédispose en effet le sujet à l'agressivité. 0.003% de la population mâle du pays serait concerné. On les appelle des NVM.

Le programme LOMBROSO, c'est son nom, prévoit que ces individus, peu nombreux, soient pris en charge par l'institut pour recevoir une thérapie qui leur éviterait de commettre un jour l'irréparable. Pour protéger leur anonymat, leur nom est remplacé dans les bases de données de l'Institut par celui d'un philosophe.

Tout irait donc pour le mieux si un des NVM du nom du philosophe autrichien Wittgenstein n'avait décidé d'effacer des ordinateurs de l'Institut toute trace de son existence et de s'en prendre à ses « frères » en les éliminant un par un de six balles tirées dans la nuque.

Jack Jakowitcz est une femme flic qui voue aux hommes une aversion totale. Elle connait bien les tueurs en série. C'est même une spécialiste en la matière. C'est ainsi qu'elle se lance aux trousses de ce tueur philosophe qui lui, ne s'en prend qu'aux hommes.

Car c'est bien sur le terrain de la philosophie que va se livrer pour partie le combat, face à un tueur qui exprime à travers ses actes l‘affirmation même de son existence « Pensez au principe même de l'assassinat : l'affirmation de soi, de sa propre existence, par la négation de celle de l'autre. La création de soi par l'annihilation, oeuvre d'autant plus créatrice lorsque ceux qui doivent être détruits représentent eux-mêmes un danger pour la société en général, et lorsque le meurtre est accompli dans un but bien précis. Plus question de parler dans ce cas de nihilisme. L'acte de décision pure n'est plus commis au hasard, sans égard pour le sens qu'il peut avoir. » .

Un tueur qui revendique ses crimes comme l'expression d'un art créateur. « Nous voyons donc à quel point le crime est fondamental dans nos sociétés. Qu'il puisse ne pas exister est tout aussi impensable que pour le mensonge de ne pas exister. Et c'est en cela que réside son importance artistique.(…/…) Que le meurtre puisse s'inscrire dans le cadre d'un idéal artistique répond à une idée plus répandue qu'on ne pourrait le croire. Les gens débattent de la notion de crime parfait beaucoup plus fréquemment qu'ils ne le font du tableau, de la symphonie, du poème parfait. »

Quant à l'immoralité de son art, le tueur se retranche derrière l'écrivain Thomas de Quincy qui « selon lui tant qu'un meurtre n'a pas été commis, tant que seule l'intention de tuer est en cause, il nous incombe de l'appréhender sous l'angle de la morale. Mais une fois le meurtre commis, ajoute-til, à quoi bon s'encombrer de vertu ? A quoi bon en effet ? Suffit pour la morale. Passons au goût et aux beaux-arts.

C'est donc à une enquête hors norme que se livre Jack Jakowitcz. Un combat ou l'issue n'est pas aussi manichéenne que l'on pourrait croire.

Disons-le tout de suite, « Une enquête philosophique » n'a rien d'un roman de plage. Il exige du lecteur une certaine concentration pour en appréhender toute la finesse, et pour en suivre le raisonnement. Mais il serait dommage de passer à côté de ce roman original qui ne laisse pas le lecteur indifférent. Sans être un roman d'anticipation, celui ci aborde le crime sous un angle original, où la logique prévaut sur la psychologie.

Et si la logique n'était que pure folie ?


Lien : http://passion-polar.over-bl..
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Roman d'anticipation écrit en 1992, censé se dérouler en 2013, « Une enquête philosophique » traite du sujet de la prévention de la violence dans la société.
Face à la recrudescence de meurtres en série visant essentiellement des femmes, qualifiés de « meurtres hollywoodiens » en raison de la mise en scène et des motivations des meurtriers, les pouvoirs publics ont mis en place un programme de prévention, le programme Lombroso – un acronyme évoquant le nom de Cesare Lombroso (1835-1909) et de sa théorie du « criminel-né » exposée dans les différentes éditions de L'homme criminel (1876) – dont la mise en oeuvre se heurte à quelques déboires, notamment du fait de piratages informatiques du système, qui permet d'identifier des criminels potentiels, et délivre des messages comme :
« Attention, le sujet que vous avez identifié est NVM-négatif, donc d'un point de vue somatogène prédisposé au crime violent. Il ne doit être appréhendé qu'avec circonspection. Pour plus amples informations, contacter le programme Lombroso à l'Institut de Recherches sur le Cerveau (IRC). Prière de détruire ce document après lecture. Toute reproduction ou enregistrement des informations communiquées dans ce dossier est passible de poursuites. Toute utilisation de ce document devant une cour de justice sera déclaré irrecevable. »
Cette citation résume assez bien la problématique du roman de Kerr.
La population est soumis à des tests, certains individus ont été dépistés NVM-négatifs, ont accepté de se soumettre à un traitement particulier auprès de psychologues de l'IRC, et sont sous surveillance constante. A priori ils ne devraient pas passer à l'acte, ils sont informés du fait qu'ils sont « prédisposés au crime violent » et savent que les autorités savent. Les NVM-négatifs d'après les résultats enregistrés par l'IRC représentent seulement « 0,003 % de la population et sur ces 0,003 %, seuls 30 % ont été incarcérés auparavant (…) le programme Lombroso a permis d'appréhender 10 meurtriers. »
A priori tout baigne. Sauf que….je n'en dirai pas plus…
Jake, surnom de l'inspecteur principal Isadora Jakowicz, licenciée en psychologie, de la police de Londres, se voit confier l'enquête sur les piratages du système Lombroso par Grace Miles, sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur et membre du Parlement.
Elle subira la pression de sa hiérarchie mécontente de la décision de Mme Miles, et celle de cette dernière, soucieuse de résultats traduisibles en gains politiques potentiels pour le pouvoir en place. Une enquête particulièrement éprouvante.
Jake doit retrouver la source du piratage du système et pister le tueur au pistolet à gaz qui s'en prend à des hommes, tous NVM-négatif…
Ecriture de facture classique, c'est un premier roman, alternant les chapitres où le meurtrier parle –impression en italiques - et ceux où l' enquête se déroule. Jake s'y débat avec ses collègues, des hommes, jaloux de ses prérogatives.
Kerr pose, avec talent, la question de la prévention de la délinquance. Son argumentaire est fondé et étayé, on constate qu'il s'est documenté sur Cesare Lombroso et sa théorie de L'homme criminel, il fait appel à de nombreux concepts philosophique, citant Bertrand Russel, Wittgenstein : « La mort n'est pas un événement de la vie. La mort ne peut pas être vécue. », Herbert Marcuse et bien d'autres.
Sir Jameson Lang un professeur de Philosophie à Cambridge, affirme à Jake :
« (…) l'enquête policière et la philosophie ont ceci de commun qu'elles partent du principe qu'il y a une vérité à découvrir. Notre activité est faite d'indices qu'il nous faut l'un comme l'autre rassembler pour reconstruire une image vraie de la réalité. Au coeur de nos entreprises respectives, il y a la recherche d'un sens, d'une vérité qui, pour une raison ou pour une autre, est demeurée cachée. Une vérité qui existe derrière les apparences. »
Un premier roman qui montre déjà les qualités des futurs romans de Philip Kerr, notamment son talent à faire prendre du recul à ses héros, et à les doter d'un sens de l'humour assez ravageur :
« Jake savait qu'il y avait à bord des caméras suffisamment puissantes pour photographier jusqu'au peigne qu'elle avait dans les cheveux et peut-être même jusqu'au cordonnet de son Tampax, et que l'appareil était doté d'un système d'écoute sophistiqué. »
A lire !


Lien : http://desecrits.blog.lemond..
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Par ses nombreux éloges sur Philip Kerr, mon ami Jean-Pierre a piqué ma curiosité sur cet auteur, que je viens de découvrir en lisant « Une enquête philosophique ». Je confirme d'emblée l'enthousiasme de Jean-Pierre !
Philip Kerr a fait paraître « Une enquête philosophique » en 1992, dans la foulée de la « Trilogie berlinoise » qui a marqué le début de son succès. L'action se situe en 2013, ce qui ajoute à ce thriller une touche d'anticipation. Un dépistage génétique a permis de détecter des individus ayant des prédispositions à la violence. On leur propose un traitement psychologique en échange de discrétion quant aux résultats du dépistage; c'est le programme Lambroso. Placer le roman dans un cadre où une telle chose est possible donne déjà froid dans le dos tout au long de la lecture…
L'un des individus détectés violents potentiels parvient à s'introduire dans un système informatique qui lui permet d'identifier ses semblables, et d'entamer le projet de les tuer l'un après l'autre, avec le plaisir de commettre à chaque fois le « crime parfait ».
Lambroso identifie chacun des criminels potentiels au moyen d'un nom de code qui est le nom d'un philosophe. Celui qui est au centre du roman est connu comme « Wittgenstein »; il finit en quelque sorte par s'identifier à lui et à construire une argumentation logique pour justifier ses crimes. Ceci explique le titre du roman, dont vous commencer à percevoir toute la richesse constituée du mélange de plusieurs genres: on joue à se faire peur en traquant le tueur en série, on prend plaisir à quelques joutes philosophiques, avec en plus une touche d'anticipation qui nous fait frémir à nouveau, en entrevoyant ce que notre société pourrait devenir.
À côté du pur plaisir de se laisser prendre par le suspense de l'intrigue, je note également quelques thèmes de réflexions intéressants, en plus des dérives que pourrait entraîner de réelles techniques de dépistage de criminels potentiels. Par exemple, à défaut de parvenir à intercepter le tueur, approuveriez-vous l'idée d'un magistrat de tenter de le neutraliser en lui envoyant des messages qui, tirant parti de ses faiblesses psychologiques, pourraient le pousser au suicide ? Et que penseriez-vous de l'idée de remplacer une peine de prison à perpétuité par une alternative moins coûteuse: plonger les criminels dans un coma permanent ?
Bref, un roman divertissant et intelligent, qui me donne envie de découvrir le reste de la production de Philip Kerr (et aussi d'enfin ouvrir le « Tractatus » de Wittgenstein, et aussi de relire l' « Histoire de la philosophie occidentale » du passionnant Bertrand Russell…).
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critiques presse (3)
Actualitte
25 août 2011
Difficile de ranger ce livre dans une catégorie spécifique tant son aspect est protéiforme. Il déstabilisera assurément le lecteur un brin rigoureux, habitué aux marques d’un genre littéraire précis. Ici l’histoire oscille entre anticipation et intrigue policière, questionnement philosophique et réflexion ardue, sérieux et drôlerie.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LesEchos
21 juin 2011
Pour se remettre de cette plongée dans les bas-fonds du Troisième Reich [La Trilogie Berlinoise], Philip Kerr s'est carrément projeté vingt années plus tard, en 2013. De la science-fiction policière, donc, au pays de George Orwell et de Conan Doyle.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LaPresse
14 juin 2011
Une intrigue qui décolle lentement [...] mais qui, une fois en vol, est absolument fascinante.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
C’est cette aptitude rarissime à pouvoir entrer dans le tableau ou en sortir qui fait la spécificité de la lecture. C’est peut-être ce que voulait dire Keats quand, dans une lettre à sa sœur, il décrivait le plaisir qu’il y aurait à s’asseoir à une fenêtre donnant sur le lac Léman et à passer toute la journée à lire, offrant ainsi le tableau de quelqu’un qui lit. Offrant le tableau de quelqu’un qui lit… voilà une bien jolie phrase, qui en dit long. Tout à fait typique de ces romantiques, qui passaient leur temps à essayer d’échapper à eux-mêmes. Elle évoque l’image tellement puissante de quelqu’un qui non seulement vit dans les pages d’un livre mais s’y perd, oublieux du monde extérieur, de la main qui tourne les pages, et même de l’œil et du champ visuel censés transmettre l’information imprimée au cerveau. Sans livre, je suis enchaîné à la terre, la lecture fait de moi un Prométhée dé-livré.
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Je me faisais un peu l'impression de celui qui aurait donné un demi litre de son sang dans l'espoir de sauver une vie humaine pour découvrir que ledit sang n'était destiné qu'à un zoo soucieux de nourrir sa colonie de vampires du Brésil .
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Au début des années 1990, l'analyse informatisée des enquêtes menées tout au long du siècle en Grande-Bretagne sur les meurtres multiples a permis à la criminologie statistique de constater que le taux de réussite en matière d'arrestations était beaucoup plus élevé lorsque les enquêteurs disposaient dans leur équipe d'un cadre supérieur féminin.
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On lui demandait parfois pourquoi elle avait accepté d’entrer dans une administration aussi majoritairement masculine que le Yard, alors même que le sexe dit fort lui était particulièrement insupportable. Pour Jake, la réponse était simple : le nombre croissant de femmes victimes d’actes criminels perpétrés par des hommes semblait indiquer qu’il n’était plus possible de s’en remettre aux seuls hommes pour protéger les femmes. Celles-ci se devaient de prendre leur sort en main et d’assurer leur propre protection.
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Si l’on peut dire « vivre dans les pages d’un livre », [...] c’est parce que le corps humain n’est plus essentielle pour le l’expérience arrive. Je dirais même que certaines de mes expériences les plus marquantes se sont produites dans les pages d’un livre. Des expériences qui ont affecté ma vie.(p.234)
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