Holly

Les inconditionnels de Stephen King savent pertinemment que leur auteur fétiche peut mettre leurs nerfs à rude épreuve sans avoir recours au fantastique. Souvenez-vous de la solitude et de l'angoisse de Jessie, menottée à son lit dans un chalet paumé au milieu de nulle part, le cadavre de son mari gisant au pied du lit (Jessie, 1993). Osez affirmer que Annie Wilkes ne vous a pas donné quelques sueurs froides emportée par sa folie (Misery, 1989). Ou encore plus récemment avec le très bon Billy Summers (2022), un thriller pur jus maîtrisé de bout en bout.

Le personnage d'Holly Gibney a fait son apparition dans la trilogie Bill Hodges (Mr Mercedes, Carnets Noirs et Fin de Ronde). Stephen King la sortira ensuite de ses tiroirs pour lui confier un second rôle dans son roman L'Outsider puis dans la nouvelle Si Ça Saigne inspirée du même univers. Avec ce roman Holly gagne ses lettres de noblesse et occupe enfin le haut de l'affiche.

L'intrigue se situe en 2021, un choix qui ne doit rien au hasard, comme le reste du monde, les États-Unis font face, tant bien que mal, à l'épidémie de Covid-19. Au-delà de la crise sanitaire à proprement parler, le contexte offre un terrain de jeu de premier choix pour les complotistes de tout poil. le monde se divise en deux clans, les vaccinés et les antivax.

Pour les États-Unis l'année 2021 est doublement emblématique, le pays émerge de quatre années sous la présidence de Donald Trump. Là encore il y a les pro MAGA (Make America Great Again, le slogan de campagne de Trump) et les anti… le pire c'est que rien ne garantit que le gugusse ne revienne pas à la Maison Blanche en 2028...

Mais revenons à nos moutons et au roman Holly.

Au fil de ses aventures nous avons vu s'étoffer la personnalité d'Holly Gibney, la frêle et timide que Bill Hodges a découvert sait désormais s'affirmer et à plus ou moins se faire confiance. Et elle en aura bien besoin pour affronter cette nouvelle affaire.

Pour elle l'affaire commence comme une « simple » disparition d'une jeune femme. Au fil de ses investigations elle va rapidement s'apercevoir que d'autres disparitions potentiellement suspectes ont eu lieu dans un périmètre relativement restreint… même si rien ne semble relier les victimes entre elles.

Le lecteur est quant à lui parfaitement conscient, dès les premières pages du roman, que ces disparitions n'ont rien d'ordinaires. Elles sont l'oeuvre d'un couple de retraités qui, sous les dehors d'une respectabilité sans faille, ont imaginé un plan repoussant les limites de l'horreur pour se maintenir au top de la forme.

Pour la première fois Holly va donc se retrouver confrontée à une affaire ne faisant appel à aucun élément fantastique ou surnaturel. Elle aura pourtant à faire aux individus encore plus monstrueux et abjects que ceux qu'elle a déjà affronter. Comme le dira fort justement Izzy Jaynes à la fin de l'affaire :

« Au moment où vous croyez avoir vu ce que l'être humain a de pire à offrir, vous découvrez que vous aviez tort. le mal ne connaît pas de limites. »

L'autre nouveauté pour Holly est qu'elle sera quasiment seule sur une grande partie de son enquête. Son associé, Pete Huntley, est en effet cloué au lit par le Covid. Quant à Jerome et Barbara Robinson, qui lui ont prêté main forte plus d'une fois, ils seront fort occupés de leur côté par des projets personnels qui se concrétisent.

Au-delà de son enquête, Holly va aussi devoir composer avec une situation personnelle un peu compliquée. En effet au début du roman elle assiste aux funérailles de sa mère, terrassée par le Covid (un brin ironique pour quelqu'un qui rejetait l'existence de cette maladie). Si vous avez lu la trilogie Bill Hodges vous savez déjà que le personnage de Charlotte Gibney n'est pas franchement des plus avenants, toujours prompte à rabaisser Holly. Vous découvrirez que la daronne avait encore quelques coups foireux en réserve… heureusement, finalement les choses tourneront plutôt à l'avantage de notre brave Holly.

Si Stephen King impose à son intrigue un rythme de croisière plutôt pépère (les choses vont véritablement s'emballer vers la toute fin du roman), on ne s'ennuie pas une minute pour autant, on prend plaisir à suivre chacun des personnages dans leur parcours personnel. La plume de l'auteur fait mouche, comme toujours, notamment quand il faut pointer les travers de la société américaine. Mais il est tout aussi efficace quand il s'agit de rendre hommage à la littérature, et tout particulièrement à la poésie.

Indéniablement cette cuvée 2024 du King a tous les atouts d'un grand cru. L'absence d'élément fantastique ne m'a posé aucun problème, au contraire c'est même l'une des grandes forces du roman.
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Chronique de Serial Lecteur : Les recommandations de Jean-Luc pour Collectif Polar
Holly, Stephen King
Stephen King écrit depuis plus de cinquante ans et a publié plus d'une cinquantaine de roman ! Avec ce dernier roman, le maître nous montre qu'il a un talent incontestable pour nous faire trembler …
Démarrer Holly, c'est un peu comme commencer un repas très particulier. Certes comme tous les repas gastronomiques, cela peut paraître long, mais il y a toute la complexité des saveurs du maître qui reste sa signature.
Certains ingrédients sont plus prégnants que d'autres mais je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler ..
La griffe du King, c'est de savoir s'appesantir sur certaines saveurs pour rendre encore plus humains ces personnages.
Stephen King reprend le personnage de Holly qui depuis M. Mercedes est devenu incontournable.
Il y a quelques références qui pour être comprises demandent à se rappeler les deux précédents romans, ce n'est pas indispensable mais juste un peu déstabilisant..
Pour rentrer dans le vif du sujet, ce n'est pas une enquête qui démarre à cent à l'heure, mais l'auteur prend son temps pour placer les indices qui vont aider Holly à avancer (même si l'on connaît les coupables depuis le début..)
Peu à peu, un thriller classique cède la place à un registre horrifique pour aboutir à un final dont seul Stephen King connaît le secret..
À noter aussi certains partis pris qui pourront gêner certains lecteurs, en effet Stephen King à travers son personnage ne cache pas son côté pro vaccin Covid et également ses opinions politiques..mais c'est aussi typiquement américain
Pour terminer ce roman si il n'est pas pour moi dans le domaine de prédilection où le King excelle, à savoir le fantastique, Holly reste un superbe thriller.
Un roman dans lequel le King a soixante seize ans garde intact tout son talent et nous renvoie aux démons de la vieillesse…
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Quel plaisir de découvrir le dernier King en retrouvant Holly, notre chère détective privée un peu perchée qui mérite bien un roman éponyme! Cela tombe bien car celui-ci lui est (presque) entièrement consacré! Un roman ancré dans son époque, celui de la crise Covid et du gouverment Trump, un roman dénué de fantastique, pleinement ancré dans le réel, mais un réel bien ensanglanté qui dégouline… Accrochez-vous!

Cela commence gentiment… Jorge Castro est professeur de littérature américaine au Bell College. Un soir, il part tranquillement faire un jogging dans sa résidence lorsqu'il rencontre un couple de retraité qu'il connait assez bien, ce sont d'anciens collègues de travail : Rodney Harris et son épouse Emily sont en effet d'ex-professeurs renommés, l'un passionné de sciences et l'autre férue de lettres et de poésie. Pour l'heure, ils tentent de résoudre un problème de taille: Emily ne parvient pas à hisser le fauteuil roulant en panne de son mari dans leur van, il lui faudrait un peu d'aide… Jorge se précipite… On ne le reverra plus.

Appelée à enquêter sur la disparition d'une jeune bibliothécaire, Holly Gibney n'est pas au mieux de sa forme. En pleine épidémie de Covid, elle assiste sur Zoom aux obsèques de sa maman Charlotte, décédée des suites d'une épidémie qu'elle croyait inoffensive, à l'instar de Donald Trump, dont elle était une fervente admiratrice. le collègue et ami d'Holly, Pete Huntley est cloué au lit par le virus, Jérôme Robinson quant à lui est en pleine tournée promotionnelle pour le roman qu'il vient d'écrire, Holly se retrouve seule à gérer l'agence Finders Keepers. Elle est contactée par la mère de la jeune femme disparue depuis plusieurs semaines. le vélo de Bonnie Dahl a été retrouvé abandonné, un message laconique sur le guidon laissant supposer une fugue ou un suicide. Ce qui n'est absolument pas le caractère de la jeune femme… Holly se lance seule sur les traces de la bibliothécaire et va découvrir que d'autres disparitions ont eu lieu dans la même zone depuis plusieurs années…

Je ne vais pas vous raconter ce qu'il se passe dans ce livre juteux… Simplement que pour certains tout est bon pour tenter de remédier à la vieillesse… le mythe du vampire est revisité par Stephen King sans une once de fantastique. C'est ce qui m'a particulièrement plu dans ce livre. Non pas que tout soit du plus grand réalisme mais un couple de retraités tueurs en série, pourquoi pas? le récit se base sur des faits très sérieux puisqu'il est question de la gestion du covid par le gouvernement Trump et bien évidemment King s'en donne à coeur joie. Rien de tel qu'écrire un roman pour régler ses comptes : à quel point cela devait lui démanger d'écrire ce livre!! Ce n'est pas le seul sujet réactionnaire qu'aborde le maitre : le racisme envers les noirs est également évoqué. J'ai beaucoup aimé les passages consacrés à Barbara Robinson pour qui King écrit de belles pages sur le mystére de la création littéraire.

Et puis ce roman est un bel hommage à un personnage devenu récurrent : Holly Gibney que l'on voit s'épanouir, elle est assurément l'un des personnages les plus aboutis de Stephen King, à la fois entière et toute en nuances, elle nous surprend toujours, et ce jusqu'à l'ultime scène ! La présence bienveillante de Bill Hodges plane encore sur les personnages et fait aussi de ce roman l'apothéose d'une série prodigieuse! Holly est un très bon cru, vous en reprendrez bien un peu? Justement, j'ai un peu mal au dos, alors je me demande si…🤣🤣🤣
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Je n'aurai jamais imaginé abandonner un Stephen King et pourtant… le côté ultra moralisateur par rapport au Covid ça m'a lassé à la centième page. Apparement c'est comme ça tout le long du roman. Un tel est décédé parce qu'il n'était pas vacciné, les rappels aux gestes barrières sont constamment là quand l'auteur écrit sur cette période.
Non vraiment je n'en pouvais plus, j'ai préféré abandonner ma lecture qui, je pense, fera le bonheur d'une autre personne.

Il nous a tout fait mais celle ci pas encore ! J'ai beaucoup aimée l'inventivité et le choix de l'âge de nos personnages. Plutôt satisfaite de ce dernier King … la couverture et une pure réussite également. Ça fait bizarre de voir la période covid mentionné quand nous on lit a la fin de toute cette pandémie. "Dommage" ça fait un léger décalage. On sent qu'il profite de cette nouvelle enquête d'Holly pour dénoncer des injustices en Amérique, en parlant de fait d'actualités, (autre que le covid…) notamment sur le racisme et l'homophobie. C'est la première fois que je le ressent autant sur un de ses livres, mais peut être est-ce déjà le cas sur d'autres et je ne m'en était jamais aperçue ? Je trouve cela plutôt encourageant et porteur en sachant qu'il est lu par tant de gens. Très bon livre. Hâte du prochain !!

Pour mon anniversaire, j'ai lu le dernier roman de Stephen King. Mon dragon a savouré chaque page, chaque phrase de ce grand cru.

Holly Gibney est un personnage récurrent de l'auteur. On fait sa connaissance en tant que protagoniste secondaire dans la trilogie composée de “Mr Mercedes”, de “Carnets noirs”,“Fin de ronde”. Elle apparaît aussi dans le roman “L'outsider” et dans la nouvelle “Si ça saigne”. J'ai lu ces cinq romans dans l'ordre de parution. Je te conseille de faire la même chose afin d'éviter de gâcher l'effet de surprise et le plaisir de la découverte. On retrouve quelques noms connus de la saga mettant en scène Bill Hodges.

J'attendais un roman centré sur Holly depuis longtemps ! le caractère, l'intelligence de cette femme m'ont toujours donné envie d'en savoir plus sur elle. Cette lecture confirme mon attachement envers l'intrépide détective.

Dans ce polar horrifique, il y n'y a pas d'élément surnaturel. L'enquêtrice est engagée par la mère de Bonnie Dahl, une victime portée disparue… D'emblée, nous connaissons l'identité de ceux qui enlèvent et qui tuent des individus dans la fleur de l'âge.

Avec les yeux d'Holly, on voit que les restrictions, les mesures sanitaires de confinement, de quarantaine et de tests pendant la pandémie de Covid 19, ont été une source d'inspiration pour Stephen King. Il exprime librement son opinion politique utilisant à tort ou à raison, des stéréotypes jugés néfastes. Il met en lumière des euphémismes, des tabous.

Personnellement, j'ai aimé ce récit sur la vieillesse qui nous fait nous demander quel est le prédateur de l'homme. Je ne verrai plus jamais le sorbet au citron de la même façon… Des lecteurs trouveront cette histoire trop longue à démarrer, excessive ou moralisatrice mais tous les fans du maître de l'horreur seront heureux d'avoir revu Holly !

Holly de Stephen King, présentation
17 octobre 2012, soirée dans une petite ville. Jorge Castro, 40 ans, veut entretenir sa santé. Il part faire son jogging et se fait enlever. Il se réveille dans une cage et il sait qu'il va mourir.

22 juillet 2021, Holly Gibney assiste à un enterrement via Zoom. Elle est toujours secrète mais plus solide mentalement.

Avis Holly de Stephen King
Un très bon thriller noir de Stephen King avec la suite des aventures d'Holly qui est devenue, depuis quelques temps déjà, détective. On retrouve, également, ses fidèles acolytes et amis, Jerome et Barbara.


Le roman se déroule en plein période covid. La mère d'Holly, non vaccinée, vient de mourir et tous assistent au déroulement de ses funérailles par visio. Holly est très en colère, contre sa mère, surtout qu'elle vient d'apprendre qu'elle est sa seule héritière et que l'héritage se monte à des millions de dollars. Que s'est-il passé ? Pourquoi y a-t-il tant d'argent alors que sa mère et son oncle ont déclaré qu'ils avaient tout perdu à cause de la faute d'un homme ? Ce sera des questions tout le long du roman pour Holly qui se défait de plus en plus de l'emprise de sa mère. D'ailleurs, on en apprend un peu plus sur son enfance, sur son père, comment elle a été élevée, d'où viennent ses soucis psychologiques et tous les efforts qu'elle a entrepris pour s'en sortir.

Avec le covid, l'hospitalisation de son associé, l'agence d'Holly est fermée. Toutefois, elle prend un appel, c'est celui d'une mère désespérée car sa fille a disparu. La police n'a rien trouvé et son dernier espoir réside en Holly. Cette dernière va mener l'enquête, pratiquement seule. Mais elle fera appel à Jerome dont le livre doit bien sortir et lui assurer le succès. Au fur et à mesure de l'enquête, Holly se rend compte que d'autres personnes ont disparu, au fil des années, et toutes pratiquement dans le même périmètre. Est-ce que ces disparitions sont liées ? Son instinct lui dit que oui, mais les faits pas forcément. Mais elle suivra ses idées, les travaillant, n'en dormant pas. Avant d'appeler la police, elle doit être sûre de son fait. le peu d'indices l'amène à cette maison, de professeurs à la retraire. Mais des personnes âgées ne peuvent pas avoir réalisé de tels actes. Pour qui travaillent-elles ? Des éléments qui restent dans l'esprit de chacun et qui se révéleront aux moments cruciaux.

Dans ce roman, le lecteur peut se rendre compte de l'évolution d'Holly. Elle était renfermée sur elle-même, était en proie à de gros soucis psychologiques, ne souriait pas. Mais travailler avec Bill Hodges lui a permis de prendre confiance en elle, même si elle sait qu'elle a encore beaucoup de travail. Elle doit se défaire de l'emprise de sa mère et même si cette dernière est morte, les souvenirs restent. J'ai adoré ce personnage, cette femme. Elle est très minutieuse, n'abandonne pas, suit toutes les pistes, une véritable détective privée des temps modernes. Son cercle est très restreint mais elle sait sur qui elle peut compter.

J'ai adoré toutes les pages de ce livre, notamment le final. Comme tout un chacun, il est difficile de soupçonner un couple de personnes âgées, de plus de 80 ans, surtout professeurs émérites et qui ont une bonne place dans la communauté. Mais leurs voisins, leurs collègues peuvent être de bonnes sources, comme cette poétesse qui travaille avec Barbara. Certains peuvent être très forts à prendre des positions sans passer à l'action. Mais dans un couple, ce n'est pas forcément l'homme qui a le dessus. Et ici, on peut s'en rendre compte. Sous couvert de discours sur la viande, les méfaits de ce couple font froid dans le dos. Repousser les limites de la vieillesse, de la déchéance du cerveau, de la maladie, en consommant les tissus humains et pas n'importe lesquels. Pour certains lecteurs, cela peut faire froid dans le dos, mais bon, on se trouve dans un roman de Stephen King.


Un roman de Stephen King ne serait pas un roman sans une bonne critique de l'Amérique. Ici, ce sont tous ceux qui ne croient pas au Covid, aux gestes barrières et à la vaccination. A cause du Covid, les services hospitaliers sont surchargés par le manque de personnel, tout comme les services de police et ils doivent faire face à tout pour faire tourner leurs services. Mais que c'est difficile. Stephen King utilise donc les actualités pour cadrer son livre. Mais le lecteur retrouve toujours le racisme, l‘homophobie, cette jeunesse qui attire ceux qui sont sur la fin et pas pour les bonnes raisons.

J'ai passé un très bon moment de lecture et c'est un coup de coeur du mois de mars. Un roman comme toujours profondément détaillé avec les touches d'ironie propres à l'auteur. Il nous fait remonter le temps et commence par 2012 pour arriver jusqu'à juillet 2021. Entre certains chapitres consacrés à 2021, Stephen King nous replonge dans ce qui s'est passé pour toutes ces personnes disparues.

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Faites péter les cahouettes !
Après avoir retrouvé sur Babelio les J'ai Lu L'Aventure Mystérieuse de ma djeunesse, ces petits livres rouges qui engendreront, entre autres, l' ésocomploplo bcbg je plonge dans le dernier King
Amis cyclistes, skaters, bowlingers, et poètes de et en tous genres ce livre est fait pour vous.
Pas une once de surnaturel ou de fantastique, juste la dure réalité quotidienne de boomers naufragés dans leur quête du saint Graal
L'entamer c'est le lire, boulimiquement
Holly Graal

Un roman à couper le souffle, fortement addictif, qui se dévore littéralement.

Nous suivons ici Holly Gibney, la cinquantaine, détective privée, en pleine épidémie de Covid, celle de 2021.
Une jeune fille de 24 ans disparaît, Bonnie Dhal, sa Maman étant très inquiète, elle l'interpelle pour la retrouver, la police étant visiblement débordée pour s'en occuper.
Holly, venant de perdre sa mère, hésite, mais seulement quelques minutes, seule à travailler au cabinet, son associé malade, en quarantaine.

En parallèle nous suivons aussi un curieux couple de personnes âgées, Emily et Rodney Harris, semblant kidnapper des personnes qu'ils ont déjà croisé dans leur vie, pour une sombre raison.
Nous commençons avec eux en 2012, pour remonter les années au fur et à mesure de l'histoire.

Et on y suit également Barbara Robinson, poétesse talentueuse, jeune amie de Holly.
Un peu de douceurs dans ce récit !

Ce qui est sûr, c'est que Monsieur King n'est pas fan du tout de l'ex-président Trump, nous l'avons bien compris ! Ce côté politique m'a un peu déplu. Pour moi, cela n'a rien à faire dans un roman pareil.
Le côté coronavirus m'a un peu gonflé aussi, je n'aime pas du tout revenir sur cette période dans mes lectures, surtout que l'avis est bien tranché : là encore on sait tout de suite King du côté des « pro-vaccins » !
Hormis ces deux points négatifs, j'ai adoré ce roman noir où nous rentrons totalement dans le côté obscur de l'âme.
Nous avons du mal à ne lire qu'un chapitre, la curiosité du dénouement étant trop forte.
Quelques longueurs vers la moitié du livre cependant, avec cette impression de répétitions, surtout dû aux masques, noms de vaccins, coude-coude etc, clairement, personnellement, cela a un peu ébranlé l'histoire, la gâchant à un certain point, trop de Covid, c'est bien dommage.

Je pense que ceux ayant lu les romans où apparaît Holly auront plus de facilités à comprendre certains passages, qui sont sûrement des clins d'oeil du passé.
Je me suis promise de me pencher dessus !
Quoi qu'il en soit, un très bon livre que l'on prend plaisir à lire, si je puis dire !!

Des avis que j'ai lus sur ce livre, je m'attendais à lire quelque chose de gore, d'angoissant... du coup j'avais un peu hâte de lire ce dernier roman de Stephen King.

Au début, j'aime beaucoup le style d'écriture : c'est visuel, on entre facilement dans le récit.
Puis très vite, l'attrait pour l'histoire s'essouffle.. on est dans une intrigue policière mais en même temps on connaît déjà les coupables. Donc on essaie juste de suivre l'enquête un peu brouillon de Holly, une enquêtrice privée.

King a placé son histoire au coeur du Covid. Ok même si ça rappelle des trucs chiants. Mais tout au long de l'histoire, il prend clairement partie politique, le covid prend presque plus de place que l'histoire. Trop c'est trop..

Ensuite les personnages : Holly passe son temps à divaguer sur son passé, sur sa mère ect.. franchement inutile ! Et creux..
Les autres personnages comme Barbara, pourquoi autant d'intérêt à cette histoire parallèle ? Ça n'apporte rien du tout !

Donc pour moi, il y a beaucoup trop de choses inutiles, qui gâchent l'histoire de base. Ensuite il n'y a aucune ambiance angoissante, rien de gore, pas vraiment de suspense.. donc au bout d'un moment on n'a plus envie de retourner sur cette histoire. J'ai clairement du me forcer pour le finir.
Autant j'ai aimé les 150 premières pages, autant après c'est long, long, long...