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3,59

sur 332 notes
1er chapitre : Janvier, par une froide nuit d'hiver un cheminot qui travaille sur les voies de chemin de fer est attaqué et tué par une créature terrifiante. 2ème chapitre : Février, c'est la nuit de la Saint-Valentin, une vieille fille qui rêve d'amour est attaquée et tuée par une créature terrifiante. 3ème chapitre : Mars, un type est attaqué et tué par… Oh dis donc Stephen, il va peut-être falloir commencer à écrire ton roman là ! Malgré mon agacement, ça ne va pas être pour tout de suite. Il faut attendre le mois de juillet, donc le 7ème chapitre, pour qu'un semblant d'intrigue se mette en place avec des personnages un minimum caractérisé. Si King excelle sur la forme longue, il n'est jamais aussi bon que lorsqu'il écrit des romans fleuves avec plein de personnages et un décor exploité dans ses moindres possibilités, il est très bon aussi sur le format court de la nouvelle, certaines de ces nouvelles sont des modèles du genre. Par contre, j'ai l'impression que l'entre-deux de la novella n'est pas ce qui sied le mieux à King. On ne retrouve pas la concision incisive et tranchante redoutablement efficace de ces nouvelles. On ressent même parfois des longueurs, embêtant pour un récit d'à peine 120 pages. Et pourtant, il y a des choses réussies dans « l'année du loup-garou » mais je trouve qu'elles restent à l'état de promesses. On se prend à rêver de ce que cette histoire aurait donné sur un vrai roman qui aurait pris le temps de développer les personnages et la ville de Tarker Mills. En l'état, les personnages peinent à exister, manquent d'épaisseur, de vie tout simplement. Ils avaient pourtant du potentiel… Quant au décor, il n'est qu'esquissé. C'est ce manque de profondeur dans la peinture de la communauté qui provoque ce sentiment de longueurs. C'est vraiment dommage parce que l'argument de départ et séduisant, il y a de très bonnes idées au cours du récit et certains passages sont vraiment chouettes. de plus, le bouquin est agrémenté des très bonnes illustrations de Bernie Wrightson.

« L'année du loup-garou » se laisse lire mais c'est loin d'être une lecture indispensable. C'est vite lu donc on ne perd pas trop de temps mais ça reste quand même un peu léger.

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Dimanche soir c'était la pleine lune, une nuit sans vent. Les loups chantaient pour saluer la lune et les hurlements portaient au loin dans la campagne.

C'est alors que se lève aussi la peur, une terreur ancienne : sous l'emprise de la lune, des hommes se changent en loup-garou.

S'inspirant de cette légende, Stephen King raconte l'histoire d'une petite ville du Maine où un loup-garou fait son apparition une fois par mois, durant toute une année.

Un livre tout mince, joliment illustré, une parution en livre de poche d'une oeuvre des années 80. Pas une oeuvre marquante de King, plutôt un interlude dont on ne peut pas dire qu'il manque de mordant!
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Alors, laissez-moi d'abord vous situer cet ouvrage : En 1979, un éditeur commande à Stephen King une série de vignettes ayant pour thème la lycanthropie. Chaque histoire était illustrée par Berni Wrightson. Au final, cela a donné une sorte de calendrier de l'horreur, chaque mois étant une histoire, et un meurtre. le mois de décembre voyant l'affrontement final, et l'abattage de la Bête.
Pour finir, vu la richesse de l'histoire, elle devient une nouvelle qui sort en 1986 en français chez Albin Michel, mais sans illustrations.
En 1985, sort au cinéma Peur Bleue, l'adaptation de cette nouvelle. En 1990 sort chez J'Ai Lu le script de ce film.
Maintenant, en 2012, Albin Michel a l'excellente initiative de nous offrir la version de cette histoire avec ses superbes illustrations.
C'est bon, vous avez suivis ? Alors on peut maintenant parler de cette Année du loup-garou !

Je dois bien avouer qu'au début, j'ai été un peu déstabilisée par la narration.
On commence donc par janvier, on nous présente vaguement un homme, et il se fait tuer par un loup-garou quelques paragraphes plus tard. Fin du mois de janvier.
Ha.
Mais au fond, une fois que j'ai laissé sa chance au livre, je me suis vite rendue compte que j'étais prise au jeu de ces mini-histoires avec ce fil conducteur terrifiant.
Je ne savais pas que je pouvais encore être surprise par Stephen King, et pourtant ce fut le cas ici. Réussir à instaurer un climat, à nous présenter des personnages, nous les faire aimer, nous terrifier avec une menace que l'on ne voit que quelques lignes par mois, j'appelle ça de l'art, tout simplement. Et King est un artiste.
Nous sommes dans une petite ville qui, doucement mais sûrement, se retrouve emplie de terreur par le danger qui rôde en son sein. C'est d'abord assez ténu, ce ne sont que des traces dans la neige, mais la rumeur enfle, les grondements retentissent dans la nuit, et ce que l'on refusait d'admettre ne fait bientôt plus aucun doute : la Bête est parmi eux.
La véritable question étant : qui est-elle ?

Je ne peux pas m'étaler trop longtemps sur ce titre, je n'ai vraiment pas envie de trop vous en dévoiler. Mais sachez que vous allez trouver des personnes attendrissantes, d'autres que vous allez détester, vous allez spéculer sur l'identité du loup-garou, et sûrement être étonné par celle-ci, et vous allez rencontrer un jeune garçon très courageux.
Mais surtout, le personnage principal, ici, c'est l'ambiance. Plombante et froide, elle vous donnera des frissons d'angoisse. J'ai vraiment été abasourdie par celle-ci, installée en si peu de pages.

J'avais déjà vu le film, ainsi que lu le script, par le passé, donc je savais comment le scénario se déroulait, et comment l'histoire se termine.
Il n'empêche que la narration, additionnée aux terrifiantes illustrations, donnent une autre dimension au récit, et j'ai pris beaucoup de plaisir à reparcourir cette histoire avec un oeil nouveau.
J'ai adoré le concept en tout cas, et je pense que ça peut être une très agréable entrée en matière pour ceux qui ne connaissent pas bien la plume de l'auteur (pour véritablement saisir l'ampleur de sont talent de conteur), mais je crois surtout que c'est une pièce de choix que tout fan se doit de posséder dans sa bibliothèque.
C'est un très bel objet, de belle facture, et on sent qu'Albin Michel a vraiment mis du coeur à l'ouvrage pour nous offrir une oeuvre de qualité à chérir et à feuilleter sans modération.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Court roman illustré du Maître. L'histoire se déroule sur une année complète et raconte la terreur que cause la présence d'un loup-garou. Alors, tous les mois, lors de la pleine lune, cette créature fait son apparition et tue. Il faudra Marty, jeune garçon handicapé, pour enfin stopper cette année d'horreur. Ce roman se lit très rapidement, de par le nombre de pages, mais également par l'ambiance glauque, stressante et captivante que King a su mettre en place.
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Dans une petite ville du Maine, des crimes se produisent chaque nuit de pleine lune durant un an, souvent lors de date symbolique (même si elle ne correspondent pas au cycle lunaire réel !). Rien ne s'oppose au meurtrier, dont la rumeur affirme qu'il est un loup-garou jusqu'au 4 juillet où un garçon handicapé parvient à le blesser avec ses feux d'artifice. Les jours du monstre sont désormais comptés.

J'ai choisi ce court roman de Stephen King dans le cadre du défi abécédaire du challenge mauvais genres où je privilégie l'audio ou les livres pas trop longs, même si j'ai plusieurs pavés de l'auteur dans ma pal. Je me suis rendu compte que je l'avais déjà lu à sa sortie dans les années 1980 et étonnement je m'en souvenais assez bien, pas dans les détails, mais l'intrigue générale. Je me rappelais en particulier le jeune garçon qui courageux qui finira par vaincre le monstre.

J'ai beaucoup aimé ce roman, même si je préfère les pavés de l'auteur où les personnages et l'environnement sont nettement plus développés. Il a su moderniser le mythe du loup garou tout en y intégrant les éléments traditionnels comme la pleine lune, la balle en argent etc. Finalement c'est un enfant handicapé et non un policier ou un super héros qui viendra à bout de l'assassin. J'ai particulièrement aimé ce point, car les personnes handicapées sont rarement mises à l'honneur dans les romans. La construction du livre en douze courts chapitres est agréable, mais il y aurait eu matière à écrire un livre beaucoup plus long. J'ai regretté que ce voyage dans les forêts américaines ne dure pas plus longtemps. L'ambiance est très bien décrite, glauque à souhait avec neige, brouillard et peur sur la ville. Il paraît que les illustrations sont superbes, je n'en ai pas profité l'ayant lu sous forme numérique, mais je vais voir si je trouve l'édition en livre de poche pour ma collection. Une lecture vraiment très plaisante.
Lien : https://patpolar.com/
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Amatrice de Stephen King, et appréciant les histoires de loup-garou, je me suis offert "L'année du loup-garou".
Il s'agit d'une très jolie édition sortie dernièrement chez le Livre de poche, avec l'histoire originale, publiée en 1983 aux Etats-Unis, et les illustrations originales de Berni Wrightson.
J'ai aimé l'histoire, découpée en douze parties : un chapitre correspond à un mois de l'année. le livre commence en janvier, et fini en décembre, logique ;)
J'ai été un peu surprise par l'écriture, je pense que ça vient de la traduction. On ne reconnait pas vraiment le style de l'auteur, mais ce n'est pas désagréable à lire, loin de là.
Les illustrations sont très réussies et apportent un vrai plus à ce livre.
J'ai apprécié l'histoire, simple mais bien trouvée, avec des surprises comme celles que peut nous inventer Stephen King :)
L'ensemble m'a beaucoup plu, et j'ai déjà prévu de l'offrir car je trouve que c'est une très bonne idée de cadeau, et ce petit roman m'a conquise :) il est vrai que j'adore cet auteur depuis des années, et que c'est toujours un plaisir de le lire.
Je mets cinq étoiles avec plaisir et je suis très contente qu'il ai été réédité.
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Après les vampires dans "Salem", place au loup-garou ! Intéressant de voir ce qu'un auteur connu pour maîtriser à la perfection l'art d'effrayer ses lecteurs peut faire d'une figure mythique.
Comme il est conçu comme un recueil de 12 nouvelles, une pour chaque mois de "L'année du Loup-garou", on pourrait penser que ce roman graphique peut se picorer à l'occasion, un mois par-ci, un mois par-là.
Mais c'est sans compter sur le talent de conteur de Stephen King, qui, comme le pitbull, ne lâche jamais sa proie. Il commence par installer une tension qui sommeille tout au long du mois, mais devient de plus en plus présente pour les pauvres habitants de Takers Mills. Puis, s'il n'adopte pas le point de vue du loup-garou, King ne raconte que les évènements ayant lieu à la pleine lune, et évidemment les cadavres s'accumulent. Et enfin, il sème des indices permettant au lecteur de mener sa propre enquête.
Les illustrations de Berni Wrightson sont parfaitement adaptées au texte. Je regrette juste qu'elles en dévoilent trop sur l'intrigue qui se déroule parfois sur la page suivante. C'est dommage !
À mon avis pas le chef d'oeuvre de cet auteur, mais une lecture bien agréable.
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Un roman très bien construit, avec un chapitre par mois, une victime par chapitre.
- Janvier : un cheminot
- Février : la pauvre vieille fille en mal d'amour (qui en plus se fait trucidée le jour de la Saint Valentin)
- Mars : un autre cheminot
- Avril : la ville commence à s'inquiéter, tandis qu'un gamin jouant au cerf-volant en est tellement passionné qu'il oublie l'heure....et la pleine lune
- Mai : l'homme à tout faire de l'église
- Juin : le gérant d'un café
- Juillet : L'horreur s'est installée sur la ville en ce jour de l'indépendance. Pas de victime, mais ce n'est pas passé loin. L'enfant paraplégique, meilleur ami du gamin au cerf-volant s'en sort, et réussit même à blesser le monstre
- Août : c'est un constable (un policier) qui est victime du monstre
- Septembre : Porcinet et ses camarades sont massacrés...c'en est trop. La ville s'indigne...non c'est vrai quoi, un cochon c'est quand même mignon
- Octobre : cette fois ce sont quatre mignons petits daims qui se font égorgés...tandis que le garçon paraplégique, victime en juillet, découvre l'identité du meurtrier
- Novembre : Une battue est enfin organisée...bien entendue les habitants ont choisi le meilleur moment, là où il fait froid et où le brouillard est de rigueur (évidemment, où est le fun sinon)...mais le loup s'est taillé ailleurs et déguste un homme infidèle et violent
- Décembre : c'est là que le destin du loup-garou se joue et la boucle et bouclée.

Après avoir dépoussiéré le mythe du vampire dans Salem, Stephen King s'attaque à un autre pensionnaire du bestiaire surnaturel, le loup-garou. Une fois de plus, tous les classiques y sont (la balle en argent, unique moyen de tuer le loup, la pleine lune, et bien sûr le traditionnel "blesse un loup-garou pour le retrouver une fois qu'il est redevenu humain").

Pas le roman du siècle, et pas du tout à la hauteur de Salem question terreur, mais il se laisse lire. J'ai surtout apprécié l'originalité du découpage de chapitre.
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Un roman aussi mauvais qu'il est court.
Et il est très, très court.
Un récit insipide de loup-garou, hyper classique, mal dégrossi et pas bien folichon. le truc alimentaire torché sur un coin de table… Pour paraphraser Karadoc de Vannes : moi, on me sert ça dans une librairie, l'auteur, il se prend une quiche dans sa tête !
(Chronique complète sur le blog, lien ci-dessous.)
Lien : https://unkapart.fr/peur-ble..
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En attendant la lecture du dernier King, on se plonge dans un ancien roman au format atypique : L'année du loup-garou. Atypique car celui-ci est un roman illustré par Berni Wrightson en noir et blanc.

On suit l'histoire d'un village du Maine, Tarker Mills, durant une année complète, au fil des saisons, de janvier à décembre. Cette ville abrite un monstre, un loup garou, qui sème l'horreur une fois par mois. Alors nous sautons de personnages en personnages, qui s'entrecroisent ou meurent rapidement.

On ne dirait pas comme ça, mais le roman est en réalité beaucoup trop court. On s'attache toutefois à certains personnages comme le jeune Marty et le talent de King fait qu'on devient rapidement un habitant bien accueilli de la ville mais il demeure un gout de "trop peu". A vrai dire, Stephen a déjà été plus subtile dans l'épouvante et je préfère quand il prend son temps, voilà tout.

Cela n'empêche pas d'apprécier ce roman illustré. Il se lit vite et est un beau clin d'oeil aux romans d'horreur sur les loups garous!
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