AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782226021274
127 pages
Albin Michel (04/03/1986)
3.59/5   334 notes
Résumé :
Quand arrive la pleine lune, une peur sans nom s'empare des habitants de Tarker Mills, petite bourgade tranquille nichée au creux des profondes forêts du Maine.

Tous entendent, derrière la plainte du vent, des grondements de fauve auxquels se mêlent encore les échos d'une voix humaine. Le monstre est là. Qui tuera-t-il ? L'horreur commença en janvier sous la lueur glacée de la pleine lune. Un premier hurlement insoutenable déchira la nuit. C'était le ... >Voir plus
Que lire après L'année du loup-garouVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (66) Voir plus Ajouter une critique
3,59

sur 334 notes
1er chapitre : Janvier, par une froide nuit d'hiver un cheminot qui travaille sur les voies de chemin de fer est attaqué et tué par une créature terrifiante. 2ème chapitre : Février, c'est la nuit de la Saint-Valentin, une vieille fille qui rêve d'amour est attaquée et tuée par une créature terrifiante. 3ème chapitre : Mars, un type est attaqué et tué par… Oh dis donc Stephen, il va peut-être falloir commencer à écrire ton roman là ! Malgré mon agacement, ça ne va pas être pour tout de suite. Il faut attendre le mois de juillet, donc le 7ème chapitre, pour qu'un semblant d'intrigue se mette en place avec des personnages un minimum caractérisé. Si King excelle sur la forme longue, il n'est jamais aussi bon que lorsqu'il écrit des romans fleuves avec plein de personnages et un décor exploité dans ses moindres possibilités, il est très bon aussi sur le format court de la nouvelle, certaines de ces nouvelles sont des modèles du genre. Par contre, j'ai l'impression que l'entre-deux de la novella n'est pas ce qui sied le mieux à King. On ne retrouve pas la concision incisive et tranchante redoutablement efficace de ces nouvelles. On ressent même parfois des longueurs, embêtant pour un récit d'à peine 120 pages. Et pourtant, il y a des choses réussies dans « l'année du loup-garou » mais je trouve qu'elles restent à l'état de promesses. On se prend à rêver de ce que cette histoire aurait donné sur un vrai roman qui aurait pris le temps de développer les personnages et la ville de Tarker Mills. En l'état, les personnages peinent à exister, manquent d'épaisseur, de vie tout simplement. Ils avaient pourtant du potentiel… Quant au décor, il n'est qu'esquissé. C'est ce manque de profondeur dans la peinture de la communauté qui provoque ce sentiment de longueurs. C'est vraiment dommage parce que l'argument de départ et séduisant, il y a de très bonnes idées au cours du récit et certains passages sont vraiment chouettes. de plus, le bouquin est agrémenté des très bonnes illustrations de Bernie Wrightson.

« L'année du loup-garou » se laisse lire mais c'est loin d'être une lecture indispensable. C'est vite lu donc on ne perd pas trop de temps mais ça reste quand même un peu léger.

Commenter  J’apprécie          450
Dimanche soir c'était la pleine lune, une nuit sans vent. Les loups chantaient pour saluer la lune et les hurlements portaient au loin dans la campagne.

C'est alors que se lève aussi la peur, une terreur ancienne : sous l'emprise de la lune, des hommes se changent en loup-garou.

S'inspirant de cette légende, Stephen King raconte l'histoire d'une petite ville du Maine où un loup-garou fait son apparition une fois par mois, durant toute une année.

Un livre tout mince, joliment illustré, une parution en livre de poche d'une oeuvre des années 80. Pas une oeuvre marquante de King, plutôt un interlude dont on ne peut pas dire qu'il manque de mordant!
Commenter  J’apprécie          350
Alors, laissez-moi d'abord vous situer cet ouvrage : En 1979, un éditeur commande à Stephen King une série de vignettes ayant pour thème la lycanthropie. Chaque histoire était illustrée par Berni Wrightson. Au final, cela a donné une sorte de calendrier de l'horreur, chaque mois étant une histoire, et un meurtre. le mois de décembre voyant l'affrontement final, et l'abattage de la Bête.
Pour finir, vu la richesse de l'histoire, elle devient une nouvelle qui sort en 1986 en français chez Albin Michel, mais sans illustrations.
En 1985, sort au cinéma Peur Bleue, l'adaptation de cette nouvelle. En 1990 sort chez J'Ai Lu le script de ce film.
Maintenant, en 2012, Albin Michel a l'excellente initiative de nous offrir la version de cette histoire avec ses superbes illustrations.
C'est bon, vous avez suivis ? Alors on peut maintenant parler de cette Année du loup-garou !

Je dois bien avouer qu'au début, j'ai été un peu déstabilisée par la narration.
On commence donc par janvier, on nous présente vaguement un homme, et il se fait tuer par un loup-garou quelques paragraphes plus tard. Fin du mois de janvier.
Ha.
Mais au fond, une fois que j'ai laissé sa chance au livre, je me suis vite rendue compte que j'étais prise au jeu de ces mini-histoires avec ce fil conducteur terrifiant.
Je ne savais pas que je pouvais encore être surprise par Stephen King, et pourtant ce fut le cas ici. Réussir à instaurer un climat, à nous présenter des personnages, nous les faire aimer, nous terrifier avec une menace que l'on ne voit que quelques lignes par mois, j'appelle ça de l'art, tout simplement. Et King est un artiste.
Nous sommes dans une petite ville qui, doucement mais sûrement, se retrouve emplie de terreur par le danger qui rôde en son sein. C'est d'abord assez ténu, ce ne sont que des traces dans la neige, mais la rumeur enfle, les grondements retentissent dans la nuit, et ce que l'on refusait d'admettre ne fait bientôt plus aucun doute : la Bête est parmi eux.
La véritable question étant : qui est-elle ?

Je ne peux pas m'étaler trop longtemps sur ce titre, je n'ai vraiment pas envie de trop vous en dévoiler. Mais sachez que vous allez trouver des personnes attendrissantes, d'autres que vous allez détester, vous allez spéculer sur l'identité du loup-garou, et sûrement être étonné par celle-ci, et vous allez rencontrer un jeune garçon très courageux.
Mais surtout, le personnage principal, ici, c'est l'ambiance. Plombante et froide, elle vous donnera des frissons d'angoisse. J'ai vraiment été abasourdie par celle-ci, installée en si peu de pages.

J'avais déjà vu le film, ainsi que lu le script, par le passé, donc je savais comment le scénario se déroulait, et comment l'histoire se termine.
Il n'empêche que la narration, additionnée aux terrifiantes illustrations, donnent une autre dimension au récit, et j'ai pris beaucoup de plaisir à reparcourir cette histoire avec un oeil nouveau.
J'ai adoré le concept en tout cas, et je pense que ça peut être une très agréable entrée en matière pour ceux qui ne connaissent pas bien la plume de l'auteur (pour véritablement saisir l'ampleur de sont talent de conteur), mais je crois surtout que c'est une pièce de choix que tout fan se doit de posséder dans sa bibliothèque.
C'est un très bel objet, de belle facture, et on sent qu'Albin Michel a vraiment mis du coeur à l'ouvrage pour nous offrir une oeuvre de qualité à chérir et à feuilleter sans modération.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          170
Amatrice de Stephen King, et appréciant les histoires de loup-garou, je me suis offert "L'année du loup-garou".
Il s'agit d'une très jolie édition sortie dernièrement chez le Livre de poche, avec l'histoire originale, publiée en 1983 aux Etats-Unis, et les illustrations originales de Berni Wrightson.
J'ai aimé l'histoire, découpée en douze parties : un chapitre correspond à un mois de l'année. le livre commence en janvier, et fini en décembre, logique ;)
J'ai été un peu surprise par l'écriture, je pense que ça vient de la traduction. On ne reconnait pas vraiment le style de l'auteur, mais ce n'est pas désagréable à lire, loin de là.
Les illustrations sont très réussies et apportent un vrai plus à ce livre.
J'ai apprécié l'histoire, simple mais bien trouvée, avec des surprises comme celles que peut nous inventer Stephen King :)
L'ensemble m'a beaucoup plu, et j'ai déjà prévu de l'offrir car je trouve que c'est une très bonne idée de cadeau, et ce petit roman m'a conquise :) il est vrai que j'adore cet auteur depuis des années, et que c'est toujours un plaisir de le lire.
Je mets cinq étoiles avec plaisir et je suis très contente qu'il ai été réédité.
Commenter  J’apprécie          150
Dans une petite ville du Maine, des crimes se produisent chaque nuit de pleine lune durant un an, souvent lors de date symbolique (même si elle ne correspondent pas au cycle lunaire réel !). Rien ne s'oppose au meurtrier, dont la rumeur affirme qu'il est un loup-garou jusqu'au 4 juillet où un garçon handicapé parvient à le blesser avec ses feux d'artifice. Les jours du monstre sont désormais comptés.

J'ai choisi ce court roman de Stephen King dans le cadre du défi abécédaire du challenge mauvais genres où je privilégie l'audio ou les livres pas trop longs, même si j'ai plusieurs pavés de l'auteur dans ma pal. Je me suis rendu compte que je l'avais déjà lu à sa sortie dans les années 1980 et étonnement je m'en souvenais assez bien, pas dans les détails, mais l'intrigue générale. Je me rappelais en particulier le jeune garçon qui courageux qui finira par vaincre le monstre.

J'ai beaucoup aimé ce roman, même si je préfère les pavés de l'auteur où les personnages et l'environnement sont nettement plus développés. Il a su moderniser le mythe du loup garou tout en y intégrant les éléments traditionnels comme la pleine lune, la balle en argent etc. Finalement c'est un enfant handicapé et non un policier ou un super héros qui viendra à bout de l'assassin. J'ai particulièrement aimé ce point, car les personnes handicapées sont rarement mises à l'honneur dans les romans. La construction du livre en douze courts chapitres est agréable, mais il y aurait eu matière à écrire un livre beaucoup plus long. J'ai regretté que ce voyage dans les forêts américaines ne dure pas plus longtemps. L'ambiance est très bien décrite, glauque à souhait avec neige, brouillard et peur sur la ville. Il paraît que les illustrations sont superbes, je n'en ai pas profité l'ayant lu sous forme numérique, mais je vais voir si je trouve l'édition en livre de poche pour ma collection. Une lecture vraiment très plaisante.
Lien : https://patpolar.com/
Commenter  J’apprécie          152


critiques presse (1)
Sceneario
21 mars 2017
Une oeuvre à découvrir pour voir le King jouer avec le mythe du loup-garou et aussi pour admirer les superbes illustrations de Berni Whrightson.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Le rugissement tonitruant l’assourdit, il sent un flot d’haleine jaune contre sa nuque, puis une terrible douleur rouge au moment où les crocs de la Bête s’enfoncent dans ses deltoïdes et remontent vers l’épaule avec une force inouïe.

(Livre de poche, p. 43)
Commenter  J’apprécie          140
Une stupeur incrédule balaye la suite de ses pensées, et il reste bouche bée, complètement ahuri. Comme tout le reste de l'établissement, le percolateur est d'une propreté immaculée et dans son flanc rebondi dont l'acier chromé reflète tout avec l'exactitude d'un miroir, Alfie assiste à un spectacle aussi incroyable qu'affreux. Son client, cet homme qu'il voit tous les jours, que l'entière population de Tarker’s Mills voit tous les jours, subit une hideuse métamorphose. Les traits de son visage changent de forme, ils s'élargissent, épaississent comme sous l'effet de quelque monstrueuse fusion. Sa chemise de toile gonfle, gonfle... Soudain, les coutures de la chemise craquent, et absurdement les images d'un feuilleton télé que son neveu Ray aimait par-dessus tout lorsqu'il était gamin se bousculent dans l'esprit hagard d'Alfie Knopfler. Le feuilleton s'appelait L'incroyable Hulk.
Commenter  J’apprécie          30
Ce qui se produit un peu plus tard ce soir-là pourrait tenir de la punition divine, à moins qu'il ne s'agisse d'un de ces pieds de nez dont étaient coutumiers les dieux antiques que les hommes adoraient à l'abri de cercles de roches géantes par les nuits de pleine lune. Oui vraiment, c'est d'un drôle, c'est même absolument tordant, parce que si le révérend Lowe s'est déplacé jusqu'à Portland pour pouvoir se muer en Bête sans être dérangé, l'individu qu'il dépècera par cette nuit neigeuse de novembre ne sera autre que Milt Sturmfuller, qui a vécu toute sa vie à Tarker’s Mills. Et peut-être qu'il y a vraiment une justice céleste après tout, parce que s'il existe une crapule de première grandeur à Tarker’s Mills, c'est bien ce sale con de Milt Sturmfuller. Il est venu passer la nuit à Portland après avoir raconté à Donna Lee, la malheureuse épouse qui lui tient lieu de punching-ball, qu'il allait en ville "pour affaires". L'"affaire" en question est une entraîneuse de bas étage du nom de Rita Tennison ; ladite Rita lui a filé un petit herpès des familles dont Milt a d'ores et déjà infecté cette pauvre Donna Lee, qui n'a jamais accordé ne serait-ce qu'un regard à un autre homme au cours de ses longues années de malheur conjugal.
Commenter  J’apprécie          10
Le contestable Neary, qui trône dans le fauteuil central, celui où Stan Pelsky officie en personne, parcours son auditoire des yeux avant de renouer le fil de son discours. Il parle avec importance, du ton docte et sentencieux d'un homme qui a poussé l'instruction jusqu'au brevet de fin d'études secondaires, même s'il le doit plus à la carrure imposante qui lui a permis de réaliser un nombre respectable de touchés au sol pour le compte de l'équipe de football du lycée qu'à ses performances scolaires proprement dites (il restait généralement cantonné dans les "D", avec quelques "C" de-ci, de-là). (p. 77)
Commenter  J’apprécie          30
En rêve, Lester Lowe prêchait avec une conviction et une ferveur qui lui font tristement défaut dans la réalité (son débit monocorde n'est sans doute pas pour rien dans la spectaculaire hémorragie de fidèles que sa paroisse a subie ces dix dernières années). Ce dimanche matin, on dirait que la flamme qui anime les prédicateurs fanatiques des églises baptistes du Sud s'est communiquée à lui, et il sent bien que ce prêche-là sera le plus beau de sa vie. Le thème en est : "La Bête est parmi nous". (p. 45)
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Stephen King (200) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stephen King
« Holly » de Stephen King, traduit par Jean Esch, lu par Colette Sodoyez l Livre audio
autres livres classés : horreurVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (906) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1720 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..