AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Le talisman des territoires tome 2 sur 3

Bernard Cohen (Traducteur)
EAN : 9782266130370
789 pages
Pocket (19/05/2004)
3.93/5   241 notes
Résumé :
Il y a vingt ans, Jack a survécu à l'enfer des Territoires. Aujourd'hui, pour l'amour d'une femme et la vie d'un enfant, il va franchir une nouvelle fois la frontière...

French Landing, paisible bourgade du Wisconsin, est terrorisée par un serial killer. Désemparé, le shérif local fait appel à son ami Jack Sawyer, un ancien flic de Hollywood.
L'enquête conduit Jack jusqu'à une maison que l'on dit hantée, nichée au fond des bois. L'endroit révei... >Voir plus
Que lire après Le talisman des territoires, tome 2 : TerritoiresVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
3,93

sur 241 notes
5
9 avis
4
6 avis
3
1 avis
2
2 avis
1
1 avis
J'ai abandonné. Pour être exacte, ce livre m'est tombé des mains ! Pleine d'espoir, je me suis attaquée à la suite des aventures de Jack Sawyer. Hélas, comme avec le Talisman, la sauce n'a pas vraiment pris. Décidément, je n'aime pas quand le King partage la plume avec un autre auteur, ami ou fils. Dans ce roman, une nouvelle fois, je n'ai pas retrouvé le unique et immédiatement identifiable du roi de l'épouvante. La narration me semble lourde, artificielle, pleine d'effets de manche. le texte commence comme nombre de romans de Stephen King, par une longue mise en place de la situation. Ce n'est pas pour me déplaire, mais seulement si c'est bien fait. King a le talent pour en solo, mais à quatre mains, il semble écrire avec ses pieds. Je n'ai rien lu de Peter Straub : je ne peux dire si on retrouve surtout son ou si la conjonction des deux talents s'annule. Je vais donc attendre la parution française du prochain roman de Stephen King !
Commenter  J’apprécie          171
20 ans se sont écoulés et Jack a tout oublié, ou plutôt, a tout rangé au plus profond de son esprit. Depuis, il est devenu inspecteur renommé pour sa dextérité, mais décide de prendre une retraite anticipée dans une formidable demeure a French Landing dans le Wisconsin. Habituellement très paisible, la région déplore depuis peu des disparitions d'enfants retrouvés morts et atrocement mutilés, on parle alors d'un nouveau serial killer : le pécheur. Ce monstre tue et mange certaines parties du corps de ses victimes et envoie aux parents, des lettres décrivant ses actions. Les territoires appellent Jack a se souvenir. Ils veulent que le "fliquicier" qu'il était, retrouve ses souvenirs afin de sauver un des enfants kidnappés : Tyler se trouve être le fils d'un de ses amis, et pourrait détruire le mal qui ronge les territoires. le pécheur est en fait, un être en relation avec le mal des territoires qui se cache à l'opopanax des territoires, "le Roi écarlate", Gorg, l'Abbalah ou Mr Moonshoon, plusieurs noms pour décrire un seul diable. Jack prend l'enquête en main, que celle-ci le conduit a une maison qui se cache aux plus profonds des bois et qui a le pouvoir de se "faire oublier" de l'esprit des habitants de la région. Quiconque la découvre, oubli sa localisation et même son existence : Black House. Elle semble être la porte de la partie "noire" des territoires. Aidé de son vieil ami Henry Leyden, un vieil homme aveugle mais qui voit beaucoup plus clair avec son coeur plutôt que avec ses yeux, Jack va partir à la recherche de l' identité de ce monstre...

Dans cette suite, le Maître et Peter Straub nous considèrent (nous lecteurs, lectrices) comme des témoins a part entière de l'histoire, que nous sommes "physiquement" présent dans chacune des scènes importantes de l'intrigue. Nous pouvons voir ce que les personnages de l'histoire ne voient pas, mais le suspense n'est pas réduit à zéro, car nous ne connaissons l'identité du tueur que peu de temps avant les doutes du fliquicier. Jack retourne dans l'enfer des territoires pour la vie d'un enfant mais aussi pour l'amour d'une femme. Jack tombe amoureux de la mère de Tyler, Judy, mais tombe raide dingue de sa gémeline des territoires Sophie qui communique avec Judy depuis son enfance et tente de la prévenir du destin tragique de son fils mais ne parvient qu'a la rendre folle.

Un pur régal pour passer un grand moment inoubliable. Une fois que l'on se lance dedans, on ne peut plus s'arrêter, ni faire machine arrière.
On y retrouve des traces de "Coeurs perdus en Atlantide", mais on apprend également des nouvelles de Roland et son Ka-tet, du cycle "La Tour sombre". Dans ce bouquin, on comprend mieux le danger qui guette la fameuse Tour, et on appréhende mieux les différents niveaux des différents mondes qui existent dans la théorie du Maître.
Quant au dénouement final, il est surprenant que nos deux loufoques talentueux de l'écriture nous préviennent et nous laissent le choix de la lire ou non. Il nous prédit même un troisième volet des plus croquant qui sera probablement en cours d'écriture pour février 2017.

"Le Talisman des Territoires" est, tout compte fait, un must dans la carrière de Stephen King, qu'il restera une des pièces maîtresses primordiaux de la littérature Kingienne. Hautement recommandé.
Commenter  J’apprécie          80
Après un premier tome nommé « le Talisman », Stephen King et Peter Straub nous reviennent avec le second tome des territoires : « Black House ». Autant le dire tout de suite, le premier tome m'a beaucoup marqué. J'ai vécu le voyage de Jack Sawyer en parallèle à mon road trip de Washington DC à Bangor. Cela a forcément laissé des traces et mon attente est énorme… Alors… Mieux ou moins bien ?

Ce qui frappe dans le début de ce roman, c'est ce choix de survoler la ville pour l'explorer. C'est assez déroutant et King ne nous avait jamais offert cette méthode pour découvrir une ville (pourtant il adore ça, nous faire découvrir une ville). Je dois dire que c'est assez efficace car, après avoir passé la barrière de la mémoire des personnages, on se sent tout de suite citoyen de cette petite bourgade de French Landing : j'adore ce genre de « King ».

On salive et on patiente puis nous retrouvons Jack Sawyer. Il est certain que ce n'est plus le gamin que nous avons connu. le personnage a perdu de son charme et de sa mémoire. On comprend bien vite qu'il ne faut pas s'attendre à un « Talisman 2, le retour » mais bien à un tout nouvel environnement littéraire.

Adieu le voyage, on s'installe comme je l'ai dit, en ville. Sur fond de polar et de tueur en série (L'outsider me parait maintenant bien fade), Jack Sawyer flirte avec les territoires et son environnement proche, aka la Tour Sombre.

Oui car ce roman est littéralement un tome de la Tour Sombre. Il s'ajoute à « insomnies » et « Coeurs perdus en Atlantide » en termes de proximité avec le cycle. On lorgne plus vers un tome 7 car on y retrouve les casseurs de rayons, le roi cramoisi et autres champs de rose. Ainsi, alors que le premier tome était assez ouvert, se second tome s'adressera davantage aux fans de King, aux initiés !

On tourne les pages avec plaisir mais on ne peut s'empêcher d'éprouver la nostalgie de la jeunesse… Ce road trip de Jack Sawyer, malgré les passages dans les territoires, ne sera jamais remplacé. Ici, on est davantage dans la vie réelle, en bordure de ce monde étrange, à deux doigts de la bascule. On a envie de loup garou, de prêtres sinistres, de combat titanesque mais non, bien que ce soit un très bon roman, il est différent et n'atteindra pas le niveau du premier tome.

Vous l'aurez compris, je suis partagé entre la déception de la nostalgie et la réjouissance de la tour sombre. Heureux d'avoir pu lire le prénom de Roland et des pistoleros. Une nostalgie ravivée, une nostalgie mélancolique, un roman tout de même excellent.
Commenter  J’apprécie          50
20 ans après les aventures de Jack Sawyer dans le premier tome, on le retrouve maintenant retraité. Oui, un jeune retraite certes : il a décidé de quitter sa carrière d'inspecteur de la police criminelle en Californie et s'est mis au vert à French Landing, petite ville du Wisconsin.
La découverte de la ville et de ses habitants est très sympathique : le narrateur, qui semble être un oiseau, vole au-dessus des différents quartiers et nous fait rencontrer les protagonistes de l'histoire.
Puis arrivent les premiers soucis : cette ville si tranquille est en fait la cible d'un tueur en série, un homme surnommé le Pêcheur, qui tue et mange des enfants.
Quand le corps de la troisième victime est retrouvé et qu'un quatrième enfant est enlevé, Dale Gilbertson, chef de la police locale, et Henry Leyden, animateur radio, les deux seuls amis du retraité solitaire, convainquent Jack de participer à l'enquête. Jack commence alors à comprendre que tout est lié aux Territoires, un monde parallèle que l'on a découvert dans le tome 1. Ainsi, s'il veut retrouver Tyler, il va devoir enquêter à la fois dans la réalité et dans les Territoires.
J'ai bien accroché à cette enquête et à cet univers angoissant et fantastique mais un peu moins à la narration. Les styles des deux romanciers semblent se télescoper ce qui donne un résultat peu fluide et peu cohérent.
Commenter  J’apprécie          91
La manière dont j'ai reçu ce livre est particulière en soi, puisqu'il m'a été envoyé par un ami texan qui connaît bien mon amour de la lecture : il m'avait déjà envoyé, quelques mois plus tôt, Billy Straight de Jonathan Kellerman qui a fait partie de mes lectures d'octobre 2017.
Avec ça et les StoryBundles, je suis plutôt rompue à la lecture en anglais, mais j'avoue que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le roman qui a une manière assez bizarre d'introduire la ville et sa situation. Certes, ça fait sentir que la situation elle-même est bizarre, mais il m'a fallu, du coup, d'assez nombreux chapitres pour accrocher pleinement à l'histoire.
Une histoire dotée de nombreuses ramifications, mais qui tourne (même si ce n'est pas évident au début) autour de Jack Sawyer, ex-inspecteur de la police criminelle californienne, fils d'une célèbre actrice de westerns de série B, et désormais retiré de la police pour s'enterrer dans une petite ville perdue du Wisconsin nommée French Landing. Jack est un solitaire, et parmi ses rares amis, on trouve Dale Gilbertson, chef de la police locale, et l'oncle de ce dernier, Henry Leyden, DJ et animateur radio aveugle mais doté d'une ouïe et d'un sixième sens exceptionnels.
Le héros étant présenté, vient le tour du méchant, dont les exploits sont en réalité rapportés avant que le héros n'apparaisse : il s'agit d'un tueur en série nommé "The Fisherman", responsable de la mort atroce de plusieurs enfants. Quand le corps de la troisième victime est retrouvé et qu'un quatrième enfant est enlevé, Dale Gilbertson et Henry Leyden font tout pour convaincre Jack de participer à l'enquête, et alors qu'un journaliste fureteur nommé Wendell Green leur pose quelques problèmes, Jack commence à comprendre que tout est lié aux "Territories", un monde parallèle qu'il a le pouvoir d'atteindre et qui n'est pas étranger à sa nature de solitaire. Autrement dit, s'il veut avoir une chance de retrouver la dernière victime vivante, il va devoir enquêter à la fois dans la "réalité" et dans les "Territories", et franchir une porte vers les mondes les plus sombres, matérialisée par une maison nommée "Black House" qui semble dotée d'une volonté propre pour repousser les visiteurs indésirables.
C'est d'ailleurs là la grande subtilité de Black House, où les auteurs prennent parfois un malin plaisir à semer le doute dans l'esprit du lecteur et à le faire se demander si on est toujours dans la réalité ou déjà ailleurs ; ils mettent d'ailleurs continuellement en garde contre le "slippage", ou le fait de glisser d'un monde à l'autre, un risque omniprésent à French Landing. Cependant, cela donne aussi un peu de "flou" au personnage de Jack Sawyer, qui s'est déplacé et se déplace toujours entre les mondes (d'où le surnom de "Travelin' Jack" que lui donnent certains personnages au courant de ses capacités). Il apparaît avant tout comme un écorché vif qui a toujours du mal à admettre la mort de sa mère et qui craint de retourner vers les "Territories" dont il n'a pas que de bons souvenirs.
Mais Jack a beau être un solitaire, il n'est pas seul. C'est même toute une galerie de personnages souvent hauts en couleurs qui l'entourent. Dale Gilbertson, le chef de la police, désire faire triompher la justice à French Landing en commençant par arrêter le "Fisherman", mais il déplore d'être entouré d'une équipe de bras plus ou moins cassés et d'avoir sur le dos les agents Brown et Black, véritables caricatures de G-Men. Parmi les soutiens de Jack, on compte aussi Armand "Beezer" St. Pierre, père d'une des premières victimes, et son gang de bikers-brasseurs au grand coeur, à la fois impressionnants et attachants, les "Thunder Five".
Je décerne une mention spéciale à Henry Leyden, alias George Rathbun, alias Henry Shake, alias Wisconsin Rat, alias Symphonic Stan, les multiples personnalités (toutes sympathiques à leur manière) qu'il est capable d'adopter pour les radios qu'il anime. Aveugle de naissance, il ne voit rien mais devine tout, comme l'illustre sa réplique favorite : "Even a blind man can see that", "même un aveugle peut voir ça". L'autre paradoxe à son sujet est que son auditoire est également aveugle à sa manière : tout le monde l'entend à la radio, mais peu de gens savent mettre un visage sur ces voix. Henry préfère garder pour ses amis proches sa vraie personnalité, celle d'un gentleman à l'élégance surannée, dégageant un charme discret et une grande gentillesse, et une envie de justice aussi grande que celle de son neveu Dale, qui lui vaudra malheureusement d'attirer sur lui l'attention du "Fisherman".
Tout n'est en effet pas rose à French Landing, mais il ne fait pas bon non plus y être méchant "à moitié", comme peuvent en témoigner Wendell Green, reporter en mal de scoop qui accuse Jack et la police de protéger le tueur, ou "Chipper" Maxton, directeur de maison de retraite qui arnaque à la fois ses résidents et les assurances vieillesse : tous deux découvriront très douloureusement que contrairement à ce qu'ils croyaient, ils ne contrôlent pas tout et il y a vraiment des choses qui les dépassent. le lecteur lui-même se laisse facilement dérouter par un mystérieux narrateur pas tout à fait neutre, qui prétend toujours nous ménager pour mieux nous faire retomber dans l'horreur.
Black House, c'est un grand festival du roman horrifique à l'américaine comme Stephen King sait si bien en faire, avec l'aide de son confrère et ami Peter Straub. A lire absolument si vous aimez vous égarer dans les petites villes perdues des États-Unis qui cachent de lourds secrets.
Lien : https://clairebillaud.blogsp..
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Brown saisit brutalement Potter par l'épaule et le pousse dans le couloir au point de lui faire perdre l'équilibre .Quand le vieil homme se redresse , son visage émacié exprime souffrance et dignité .
- Messieurs , lance Jack d'une voix contenue , mais qui suffit à faire pivoter les deux policiers , maltraitez ce prisonnier encore une fois en ma présence et je contacte vos grands chefs à Madison . Vous avez un comportement arrogant et contre-productif à la bonne marche de cette enquête .
Vous ignorez le b.a.-ba de la coopération entre services , votre attitude est antiprofessionnelle et donne une piètre image des forces de l'ordre de cet Etat . Vous avez intérêt à vous ressaisir , ou je vous garantis que la semaine prochaine vous ferez les agences de gardiennage à la recherche d'un emploi .
Commenter  J’apprécie          32
S'il y a bien une chose qu'un inspecteur de la criminelle, et notamment un lieutenant, ne peut jamais se permettre, c'est de gerber devant un Macchabée. Jack a lutté de toutes ses forces pour rester du côté tolérable de l'Interdit numéro un. La bile s'est amassée au fond de sa gorge. Il a fermé les yeux. Une constellation d'étincelles lui est apparue tandis que, telle une eau nauséabonde, la créature continuait à battre contre les parois de sa poitrine.
Commenter  J’apprécie          20
Son père lui demande parfois pourquoi il règle son réveil si tôt, puisqu’il est en vacances, non ? Et Tyler n’arrive pas à lui faire comprendre que chaque journée est importante, surtout lorsqu’elles sont pleines de chaleur, de soleil et de relative irresponsabilité. C’est comme si une voix discrète dans sa tête le conjurait de ne pas perdre une seule minute, une seule, parce que le temps passe si vite.
Commenter  J’apprécie          10
En réalité, il achète des œufs pour répondre au sentiment de responsabilité que lui inspirent les trous aménagés dans le compartiment situé en haut de la porte de son frigo. Si les gens ne devaient pas en manger, pourquoi les réfrigérateurs seraient toujours équipés d’un compartiment à œufs ?
Commenter  J’apprécie          10
- "Nos traditions de bon voisinage et de confiance, notre hospitalité légendaire se délitent toujours plus chaque jour sous les effets corrosifs de l'angoisse. Peur, désespoir et soupçon sont de puissants poisons pour l'âme de toute l'humanité, vaste ou modeste, parce qu'ils dressent le citoyen contre son voisin et narguent l'esprit civique."
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Stephen King (200) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stephen King
« Holly » de Stephen King, traduit par Jean Esch, lu par Colette Sodoyez l Livre audio
autres livres classés : fantastiqueVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (869) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1720 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..