Naruto, tome 2 : Un client embarrassant

Un second tome qui commence plus rapidement que ce que j'aurais cru. Je m'attendais à voir le trio s'entraîner et accomplir des petites missions, mais le mangaka en a décidé autrement et nous voilà plongé dans une mission des plus périlleuse. Une très bonne occasion pour voir de quel bois sont faits nos trois apprentis ninjas.

Ce n'est pas plus mal, même si, on se rend bien compte que ce n'est pas non plus une mission qui sera un arc principal. Cependant, en plus de nous en apprendre plus sur l'univers de Masashi Kishimoto, cela nous permet d'appréhender aussi le niveau des trois héros. Sans grande surprise, Sasuke semble être un élève très doué. Il n'hésite pas à aller au contact et réagit assez bien. Il n'a pas encore tout à fait ce mental « travail d'équipe » bien que cela ne le dérange pas. Ce n'est pas un réflexe pour lui. Ce n'est pas non plus une surprise. On ne le connait que depuis deux tomes, mais il est facile de voir que l'enfant n'a pas eu une enfance facile et qu'il est très solitaire. Même si certain y verront un personnage assez peu original, je trouve qu'il a déjà beaucoup de potentiel.

Sakura est malheureusement le point qui fâche… Je n'y arrive vraiment pas. Entre ses réflexions et son attitude, elle fait plus adolescente puérile et gnangnante. C'est assez dingue. Même si nous sommes dans un shonen, les femmes puissantes ne sont pas des éléments qui manquent. Mais là, c'est assez la déception. Pour moi, elle est clairement le maillon faible. C'est dommage. Naruto, par contre, ne cesse de m'étonner. Il a envie de faire ses preuves. Il a envie d'aller plus loin, de leur prouver qu'il n'est pas qu'un gamin insignifiant. Et même ici, il nous prouve qu'il peut mettre en place une stratégie qui fonctionne. Alors oui, notre héros a ses défauts qui contrebalancent bien ce côté : il est fort ce gamin malgré les apparences, mais encore une fois, il se montre touchant et pas du tout « tu m'as vu ».

Un autre point que j'ai apprécié, concerne Kakashi. On le voit combattre et sans surprise, c'est assez impressionnant. Mais il ne vole pas la vedette à ses élèves, et ne prend pas du tout ombrage qu'ils arrivent à le sortir d'une mauvaise passe. J'aime ce respect.

"Naruto" c’est vraiment le manga de la génération 2000 (bien plus que "One Piece" car on peut difficilement s’identifier à un homme caoutchouc à chapeau de paille), mais il est autant acclamé comme héritier de "Dragon Ball" que décrié comme manga pour kikoos. Et au final, tout le monde a raison…

Masashi Kishimoto rafraîchit, modernise et améliore le mythe du ninja en piochant dans la boîte à outil léguée aux mangakas shonens par Akira Toriyama, mais avec un style graphique propre plutôt plaisant pas très éloigné de celui de Yoshihiro Togashi. Et je crois même que plus on connaît sa culture ninja, et plus on apprécie le côté rafraichissant de Naruto qui puise plus dans les grands romans de Fūtarō Yamada et les grands gekida des années 60/70 que dans "Le Collège des ninjas" (remember Nicolas, le ninja adolescent ayant des problèmes de surpoids)… Mieux, Naruto ce héros auquel personne ne croit, marche dans les pas de Kamui, le ninja aïnou d’Hokkaido qui bien que haï par les siens s’était fait le défenseur de le veuve et de l’orphelin (et des oubliés du Japon du boom Izanagi, le miracle économique japonais, mais ceci est une autre histoire).
Je n’ai jamais eu de problème avec les furyos et les bozokus des années 80, les voyous et les racailles des années 90, mais les branlous je-m'en-foutistes des années 2000, appelés yankees au Japon, m’ont toujours prodigieusement gonflé… Et là aucun souci avec Naruto le cancre de la classe qui cherche à attirer l’attention sur lui avec ses pitreries : il est parfait pour le public ciblé, car le héros grandit en même temps que ses lecteurs ce qui fait de Naruto un chouette émule d’Harry Potter (sauf que la saga "Harry Potter" s’étend sur 10 ans et que la saga "Naruto" s’étend sur 15 ans… 5 ans de différence c’est beaucoup quand on a 18 ans). D’autant plus qu’on nous refait le coup du Héros aux mille et un visages avec un adolescent orphelin qui se bat pour les forces du Bien ! Et puis on prend plaisir à faire connaissances avec les personnages et leurs pouvoirs, et à les voir évoluer. Pour ne rien gâcher, l’apparition de chaque méchant est un petit événement…

Les tomes sont initialement bien remplis, bien rythmés et bien dosés. Là je redécouvre les premiers tomes et j’ai vraiment envie de me sentir narutard, mais je sais comment se termine la saga : en eau de boudin avec des ninjas zombies, un grande guerre ninjas qui se résume à 3 personnages, et un combat final de 14 tomes avec le méchant le plus débilement compliqué de l’histoire du manga et le pire boss à tiroir de l’histoire du manga… VDM
Du coup je ne pas m’empêcher qu’avec un tel désastre le ver était dans le fruit dès le départ, et effectivement dès le tome 1, Masashi Kishimoto vend la mèche : il est influençable donc se laisse dicter son histoire par ses éditeurs... Donc dès le tome 1 on adjoint au héros Naruto deux compagnons d’armes qui comme ils ne viennent pas de son imaginaire peut difficilement échapper aux stéréotypes :
- Sasuke… Le beau gosse ténébreux et mystérieux au lourd passé, OK c’est un cliché. Il n’est pas raté mais on ne peut pas aller bien loin avec ça. Pour rattraper le coup, Masashi Kishimoto a voulu en faire un Végéta inversé et l’idée était bonne (allié puis ennemi au lieu d’ennemi puis allié), mais force est de constater que c’est complètement raté, Sasuke geignant comme un ado en crise et changeant d’avis comme de chemise aux moments critiques.
- Sakura… J’ai pitié pour elle parce que malgré tout elle est sympathique, et puis elle rencontre son petit moment de gloire dans la forêt de la mort. Son rêve : emballer le BG de la promo, juste parce qu’il est BG… (soupirs) Elle suit un régime parce qu’elle se trouve trop grosse, mais déplore de ne pas avoir ce qu’il faut là où il faut et fait de la dysmorphophobie au sujet de son front. (soupirs) Elle passe son temps en retrait à encourager ses compagnons, et marche à fond dedans à chaque fois qu’ils lui disent qu’elle douée et indispensable. C’est festival de clichés shonens sur les filles présentées comme fragiles et puériles : il y a du boulot pour en faire un personnage intéressant, et la comparaison avec ses paires dans les autres séries mangas fait vraiment très mal !
Après je ne suis pas fan des univers achroniques, ici des ninjas en survêtement Adidas qui écoutent de la musique sur leur lecteur mp3 avant de prendre une bière au frigo ou de réchauffer un ramen au four micro-onde… Pour être efficace ou tu fais du ninja classique ou tu fais du ninja moderne (comme les action movies des années 80/90, mais en mieux s’il vous plait). Le mangaka essaie de faire un parallèle entre le monde des ninjas et celui du terrorisme / contre-terrorisme en faisant de ses personnages les membres de commandos d’élite au service des grandes puissances. Mais tout cela est hors-sol tellement l’univers développé tient sur un post-it. Ce n’est pas gênant en soi mais cela limite grandement le potentiel d’évolution d’un manga de 72 tomes !

Univers de Potemkine, héros archétypal, personnages stéréotypés puis clonés… On n’aurait pas dû aller très loin avec cette formule, pourtant le miracle eut lieu puisque le manga est cool est fun pendant une tripotée de tomes, mais il aurait vraiment dû s’arrêter sur la confrontation finale entre Naruto et Nagato (comme "Dragon Ball" aurait dû s’arrêter sur la confrontation finale entre Gohan et Cell).


Ayant réussi l’épreuve du professeur Kakashi, Naruto, Sasuke et Sakura sont désormais aspirants ninjas et accomplissent des missions palpitantes comme retrouver des chats perdus… A force de rouspéter, on leur confie une mission de niveau de classe C : escorter l’architecte Tazuna jusqu’à son chantier du pont reliant le pays des vagues au continent.

Masashi Kishimoto nous fait ensuite une bonne dose de foreshadowing avec les 5 grands clans de ninjas :
- le village caché de Konoha no kuni, le pays des feuilles, dirigé par le maître Kokage
- le village caché de Kiri no kuni, le pays du brouillard, dirigé la maître Mizukage
- le village caché de Kumo no kuni, le pays des nuages, dirigé par le maître Raikage
- le village caché de Suna no kuni, le pays du sable, dirigé par le maître Kazekage
- le village caché d’Iwa no kuni, le pays des roches, dirigé par le maître Tsuchikage

La team Naruto est confrontée aux ninjas mercenaires employés par le patron voyou Gatô, et après un tour de chauffe maître Kakashi est confronté au terrible Zabusa Momochi, dit le Démon de Kiri no kuni, seul survivant de la bataille royale qui oppose les aspirants ninja du village caché du pays du brouillard… Et Libéré de sa prison d’eau par Naruto, Kakashi utilise son Sharingan pour copier les puissantes techniques liées à la magie de l’eau à son redoutable adversaire. Un super combat dès le tome 2, ça c’est super cool !

Mais au final Zabusa est sauvé par son jeune apprenti Haku, déguisé en membre de la brigade des chasseurs de ninjas déserteurs. Kakashi n’est pas dupe de la situation et anticipant le pire, tandis qu’il guérit de ses blessures il entraîne ses élèves au malaxage de shakras (pas terrible comme dénomination)...

Je n'ai jamais trop accroché aux couvertures de Naruto.
Le tome 2 ne fait pas exception mais on dit qu'on ne juge pas un livre sur ça et c'est tant mieux !
On raterait la suite des aventures de ce petit bonhomme qui rêve de devenir Hokage.

Pour l'instant, difficile de le prendre au sérieux.
Gaffeur, impulsif et colérique, il ne semble pas avoir l'étoffe d'un héros contrairement à son co-équipier Sasuke.
Il le prouve encore moins en essayant de chiper les plateaux repas au lieu des clochettes qui lui assure de devenir aspirant ninja.
Néanmoins, des petits indices interpellent sur ses véritables possibilités.

Un tome encore très dynamique avec pleins d'informations sur le monde Ninja et pleins d'humours grâce aux pitreries de Naruto.
Nous avons aussi le droit à des moments émotions avec la "séquence morale" mais pour ma part, je trouve ça mimi.
Un peu de douceur dans ce monde de shurikens.

Suite de ma redécouverte de Naruto.
Nos jeunes ninjas entreprennent leurs premières missions. Après quelques corvées, ils sont chargés d'escorter un constructeur de ponts...cette tache va se révéler plus ardue que prévue et va donner beaucoup de fil à retordre à toute l'équipe.
Les personnages s'affinent mais ne sont pas encore très profonds...on a juste hâte d'en apprendre plus.

Deuxième tome des aventures de notre apprenti ninja et déjà l'histoire et les personnages gagnent en épaisseur. Naruto en si peu de temps a déjà l'étoffe d'un grand ninja, le garçon fait preuve de courage face à leur premier adversaire et sa relation avec Sasuke s'améliore, et Sakura n'est déjà plus la Sakura du début.

Nous découvrons également des nouvelles facettes de maitre Kakashi, très mystérieux jusque là. Un nouveau personnage fait aussi son apparition qui nous révèlera bien des secret pour la suite des évènements.

Ce second tome entre dans le vif du sujet et fait place à l'action mais aussi a des grands moments de bravoure et on s'attache de plus en plus à chaques personnages.

Au fil de l'histoire nous en apprenons un peu plus sur le mode de fonctionnement et l'apprentissage des techniques corporelles et spirituelles d'un shinobi.

Ce n'est pas pour rien que Naruto fait parti des mangas les plus cultes de ces dernières décennies.

Très bon tome de la série phare des éditions kana : "Naruto" prend de l'ampleur avec ce tome intéressant où l'épreuve de survie prend fin et un nouveau chapitre commence.

Ce tome joue beaucoup sur l'humour et les émotions des personnages, comme par exemple la jalousie de Naruto par rapport à Sasuke, l'humour est bien présent dans ce tome mais pas par rapport à ce que font ou disent les personnages, mais plutôt grâce au dessin, l'auteur fait superbement bien les mimiques des personnages et cela est assez plaisant.

On a le tout premier combat de la série, Zabuza contre l'équipe Kakashi, ce combat est très bien fait, l'auteur a beaucoup d'idées en ce qui concerne les techniques et les coups, ce combat est très beau, le style très fluide et l'on s'aperçoit du niveau des professeurs par rapport à nos jeunes héros.

On apprend beaucoup de choses dans ce tome, mais aussi beaucoup de mystères apparaissent, laissant déjà ce sentiment d'en vouloir plus. L'auteur sait donner envie, il captive habilement son public et c'est exactement ce qu'on lui demande.

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#Spoilers#



On reprend là où on en était resté dans le tout premier tome: Naruto, Sasuke et Sakura ont terminé l'épreuve de survie imposée par leur sensei Kakashi et quel est le verdict? Nos trois héros se sont fait une fausse joie, leur maître leur annonce qu'ils ont tout simplement échoué, qu'ils ne pourront jamais être des ninjas. Aïe! ça fait mal! J'ai adoré ce retournement de situation, il les a bien eu! Et le pire, c'est qu'il est très sérieux (quand il le veut bien!) et on ne plaisante pas avec lui, il leur explique qu'ils n'ont pas travaillé en équipe et c'est ce qui est important dans le monde des ninjas: ne pas penser qu'à soi-même, protèger ses coéquipiers, avoir l'esprit d'équipe tout simplement. Il leur énonce leurs impairs lors de cette épreuve: Sakura trop occupée à penser à Sasuke n'a pas fait attention à Naruto; Naruto a affronté directement le sensei sans réfléchir; Sasuke, lui, a voulu la jouer solo. Finalement, il leur laisse une seconde chance mais Naruto récoltera une punition, lui qui est attaché au poteau: Sakura et Sasuke ont interdiction de lui donner à manger. En douce, les deux vont quand même lui proposer leurs plats, signe qu'ils ont bien compris la leçon. le truc, c'est que Kakashi n'en perd pas une miette depuis sa cachette. Il leur fout la frousse mais en fait, il les félicite. Nos trois héros ont réussi le test sans le savoir cette fois. Ils ont donc réussi et vont pouvoir, grâce à leur sensei, apprendre à devenir de vrais ninjas et ils pourront débuter leurs toutes premières missions. Naruto se montre insatisfait des petites missions qui lui sont données. le Hokage lui explique alors la hiérarchie des ninjas ainsi que les classements des missions (cette petite leçon ne m'a pas vraiment intéressée). Naruto fait toujours ses petits caprices et le pire, c'est que le Hokage change d'avis. Première vraie mission pour notre quatuor: protéger le charpentier Tazuna pendant son trajet et jusqu'à la fin de la construction du pont au pays des Vagues. Kakashi leur fait un petit cours de géographie et d'histoire (là, c'est une leçon enrichissante) jusqu'à ce qu'ils tombent dans une embuscade. Gros moment de frayeur pour nos apprentis, qui se retrouvent tout à coup seuls face à deux ninjas adultes mais bien vite sauvé par Kakashi. Naruto nous aura montré sa paralysie, sa trouille alors que Sasuke et Sakura ont tout deux bien réagis. C'est ainsi que ce cher Naruto prend conscience qu'un fossé le sépare de son rival. Kakashi se rencontre que Tazuna leur a menti, que c'est un peu plus compliqué que ça et donc que la mission est dangereuse, d'un niveau bien trop supérieure pour des apprentis ninjas. Mais Naruto refuse d'abandonner la mission à cause de sa blessure et se montrera très courageux... ou stupide. Il se fait une promesse à lui-même: de surpasser Sasuke, de ne plus avoir besoin d'être protégé. Tazuna raconte alors que le pays des Vagues est soumis à un mafieux de la pire espèce, Gâto, qui voit d'un très mauvais oeil la construction du pont. Notre quatuor n'a donc pas le choix, ils doivent régler ce problème. Un ennemi plus redoutable fait son apparition: Zabuza Momochi. Et face à lui, Kakashi va dévoiler ce qui se cache sous son bandeau. C'est vrai, ça... pourquoi cache-t-il son oeil gauche sous son bandeau de ninja? Sakura et Naruto ne savent pas ce qu'est un Sharingan, Sasuke, lui, a l'air de savoir et en est le premier surpris (car ce serait un attribut réservé à la famille Uchiwa, celle de Sasuke). Kakashi a un drôle d'oeil: une iris rouge, aux liserés noirs et des sortes de semi spirales noires au nombre de 3. Apparemment, la possession de cet oeil est un luxe, d'une rareté et c'est d'autant renommé et dangereux. En avoir un et savoir le contrôler (même si, comme le dit Kakashi, il ne sait pas le maîtriser à la perfection), l'utiliser fait de Kakashi un ninja puissant, qui peut anticiper, décrypter les attaques de ses adversaires et même copier leurs techniques d'où les surnoms de Kakashi: "Kakashi l'homme au sharingan" ou encore "Kakashi le ninja copieur". Zabuza a beaucoup de techniques de camouflage, spécialiste des attaques silencieuses. Sasuke ne sent pas bien, à cause de l'ambiance, de la tension qui règne dans l'air mais Kakashi le rassure qu'il ne les laissera pas tomber et ce quoiqu'il arrive. Kakashi nous montre alors toute l'étendue du sharingan, ainsi que son ingéniosité sans borgne et je peux dire qu'il ne me déçoit pas (il est génial, je l'adore, je ne changerai pas d'avis, nyah!) Voilà ce qu'est un vrai ninja! Un combat palpitant et très intense entre deux ninjas redoutables jusqu'à ce que Kakashi tombe dans le piège de Zabusa, enfermé dans une prison aqueuse. Il a alors le champ libre pour s'occuper de Naruto et des autres. Ils doivent fuir, ils ne sont pas de taille face à un tel adversaire... mais c'était sans compter la promesse que s'est faite Naruto de ne jamais abandonner, de ne plus avoir peur face au danger. Il surprend tout le monde en affrontant Zabusa en face à face, aidé quand même de Sasuke. Même si je les trouve stupides de se battre sur ce coup-là, j'admire leur courage. La leçon sur le travail d'équipe du sensei porte ses fruits. Ils assurent tous les deux, libérant Kakashi, lui seul pouvant se débarrasser du "démon". Il est fier d'eux (mais je me demande toujours à quoi peut bien servir Sakura... :/) Kakashi qui m'impressionne avec sa technique de copie, de quoi nous en mettre plein la vue, imitant les gestes de l'autre à la perfection, en même temps. Zabuza est vaincu. Mort même. Et un autre personnage fait son apparition, un jeune garçon masqué. Naruto ne comprend pas qu'un jeune de son âge soit aussi fort, à un niveau et à un grade supérieur. Il disparaît avec le corps. Kakasi, lui, accuse le coup de son combat et de la trop grande utilisation de son sharingan qui lui pompe trop d'énergie. Ils se reposent tous chez Tazuna. le soucis: c'est que le garçon, Haku (qui ressemble beaucoup trop à une fille, ce qui me perturbe...), était de mèche avec Zabuza, ce qui veut dire que ce dernier n'est pas mort. le pressentiment de Kakashi se révéle être vrai: Zabuza est bel et bien en vie. Rencontre avec le petit Inari, petit-fils de Tazuna, qui leur dit qu'il vaudrait mieux abandonner, qu'ils n'ont aucune chance de gagner. Nouvelle leçon de Kakashi, assistée par Sakura, cette fois sur le chakra, la source d'énergie du corps des ninjas (c'est assez complexe mais très intéressant). Nouvel entraînement pour notre trio: grimper aux arbres en s'aidant de leur chakra. Réussiront-ils cet exploit qui semble irréalisable? Suite au prochain numéro.

PS: Un petit dictionnaire des techniques, des termes ninjas à la fin qui en vaut la peine pour bien tous les comprendre.



En bref
Un très bon tome plein d'humour, de combat entre ninjas, de leçons enrichissantes. Les personnages, les décors, l'ambiance ninja se mettent en place petit à petit.
La suite des aventures de Naruto et de ses amis s'annoncent encore plus palpitante.

On assiste ici au deuxième tome des aventures de Naruto. Celui est enfin diplômé ( au bout de la troisième fois !) et va officiellement se lancer dans les missions du village, pour le bien de tous. Après maintes et maintes missions basiques, telles que sauver un chat, transmettre un message, effectuer des corvées, Naruto va s'énerver... Oui c'est trop simple pour lui les missions de catégorie D, et il va donc exiger une mission de catégorie C. Toujours accompagné de Sasuke et Sakura, ils vont se voir confier l'escorte d'un fabricant de ponts qui semble menacé...

J'ai trouvé ce deuxième opus toujours aussi riche en rebondissements. Les trois héros se fortifient et doivent bien se plier à l'esprit d'équipe pour s'en sortir... Naruto est toujours amoureux de Sakura et jaloux maladif de Sasuke. Il ne peut s'empêcher d'entrer en compétition avec ce dernier... Naruto est toujours aussi énervant dans son comportement mais semble grandir et gagner en force, ce qui est appréciable.

Une série de mangas qui démarre sur les chapeaux de roues et qui est encore toujours autant accrocheuse. Je continue la suite !

En refermant le premier tome de Naruto j'avais été contente de découvrir l'humour de ce manga si populaire. Je finissais même ma critique en parlant de mon envie de faire plus ample connaissance avec le maître Kakashi.

En refermant ce second tome je suis certaine que je n'ouvrirai pas le troisième. Je n'ai rien retrouvé de l'humour qui m'avait conquise. le maître Kakashi, si prometteur, est juste un maître ninja... à la personnalité plate...
Du coup j'ai suivi la première mission périlleuse de Naruto avec ennui.
Evidemment, les images me plaisent toujours autant esthétiquement parlant. Mais pour une vieille comme moi, ce n'est pas suffisant...

J'ai longuement hésité entre un 4,5 et un 5/5 mais au final la question elle est vite répondue !

Même si on est pas encore au sommet de ce que sera Naruto, ce tome 2 est parfait.

Masashi Kishimoto continue de nous présenter les personnages principaux, tout en donnant du fond à son univers en nous offrant quelques schémas pour nous expliquer de manière simple les rangs des différents ninjas, les différents pays ou encore l'utilisation du chakra.

Son dessin est très propre et les scène de combats sont très lisibles (ce qui n'est pas toujours le cas dans certains mangas).

Enfin, côté scénario, dès le tome 2 on nous offre un méchant badass à souhait en la personne de Zabuza, (pour comparer dans le tome 2 de One Piece on a Baggy le Clown...).

Rien à dire, ce tome 2 nous plonge efficacement dans l'univers du ninja blond et nous laisse imaginer que la suite sera grandiose.