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EAN : 9782081503915
Flammarion (08/01/2020)
2.59/5   37 notes
Résumé :
« Vient un moment dans l’existence, que j’aimerais pouvoir situer précisément, où la vie adulte nous rattrape. On ne peut pas lutter éternellement pour la survie de l’insouciance. Les autres finissent par se douter de quelque chose. »

Depuis l’enfance, Camille n’a rien fait dans l’ordre et oppose aux conventions comme au travail un « je préférerais ne pas » gentiment féroce. À quinze jours de son mariage, elle se pose cette question : peut-on éternell... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je ne suis pas vraiment entrée dans ce roman et cette quête d'identité du personnage principal. Quel rôle joué : celui attendu par les proches ? Celui de la société ? et quelles sont nos attentes les plus profondes ? Bref, l'héroïne joue différent rôle jusqu'à trouver son bonheur à elle.
Quelques répétitions et le personnage ne m'a pas touché.
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Le pitch de ce roman me donnait envie: « peut-on éternellement rester soi-même ou faut-il un jour « jouer le jeu »? ». Mais (et oui il faut des mais de temps en temps), je suis passée totalement à côté de ce roman, de l'histoire, de l'héroïne… Dès le début de ma lecture, je sentais que ça prenait pas mais ayant déjà eu un abandon, je ne voulais pas que cela recommence. J'ai donc persévéré en me disant que j'allais accrocher dans les pages suivantes, puis les autres pages suivantes et encore les pages suivantes jusqu'à ce que j'arrive à la fin et que, ben fallait que je me rende à l'évidence, je n'avais pas accroché.

J'ai apprécié le style d'écriture de l'auteure, Pauline Klein. Sa plume est fluide, facile à appréhender mais je n'ai pas compris le pourquoi du comment de la vie de Camille, son personnage. J'y ai vu une jeune femme qui ne veut pas se battre, ne veut pas vraiment avancer dans la vie, qui se laisse faire au final. Malheureusement, je n'ai pas vu ses « armes de poing pour résister à tout ce que le monde attende de vous » comme le dit la 4ème de couv…

En refermant ce roman, je me suis dit que j'aurais mieux fait d'arrêter ma lecture au début, de le poser pour le reprendre un peu plus tard et peut-être aurais-je apprécié ce roman à sa juste valeur. Bon je ne serai pas… Dommage…
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J'ai été attirée par la couverture que j'ai trouvé amusante mais j'aurais dû me méfier car la jeune femme affalée sur le canapé manquait singulièrement d'allant, d'énergie à l'image de la narratrice de ce roman, Camille.
Camille est ce que les spécialistes appelleraient une adulescente, une adolescente qui a du mal à devenir adulte; elle laisse les évènements décider de sa vie et semble ne s'intéresser à rien même lorsqu'elle est stagiaire dans une galerie d'art à New-York. Son unique but est de "glander", d'en faire le moins possible En amour aussi, si on peut utiliser ce mot, elle est apathique; à New-York, elle a une relation platonique avec un employé de banque parce qu'elle n'a rien de mieux à faire et parce qu'elle va pouvoir profiter d'un découvert sans risque! Avec Elias, celui avec lequel elle va se marier, elle ne décide rien et anticipe même, après quelques semaines, ce qui, dans son physique, l'amènera à le mépriser. La seule décision qu'elle prend de façon résolue à quelques jours de son mariage, c'est de ne plus se marier.
Ce roman est déprimant et je me suis beaucoup ennuyée à suivre la vacuité de la vie de Camille, ses velléités même si le style est agréable, mâtiné d'un humour ironique bienvenu. J'ai persévéré jusqu'à la fin du livre par égard pour l'auteur, en espérant l'étincelle qui n'est pas venue.
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Camille, une jeune femme à la fin de la vingtaine, nous raconte sa vie. Elle revient sur sa jeunesse : son enfance auprès de sa mère, ses premiers émois, son orientation professionnelle, l'art. Mais elle nous fait aussi part du début de sa vie d'adulte : son départ pour New York, puis son retour à Paris, où elle est embauchée dans une galerie et où elle fait la connaissance d'Elias, un homme de bonne famille.

Depuis toute petite, Camille ne cesse de s'interroger sur son parcours. A-t-elle choisi cette route, qui la conduit aujourd'hui vers le mariage, de son plein gré ? Ou remplit-elle les attentes de la société ?

C'est la première fois je crois qu'un livre m'a autant déplu et agacé !

Il aborde les difficultés de la vie adulte, les rôles que la société nous impose de jouer (travailleuse, épouse, mère...). Les thèmes étaient prometteurs... Mais ça tombe à plat ! La vision de la vie proposée par l'autrice est navrante. Quant à l'héroïne, elle se veut être un modèle de lutte pour l'insouciance. Or sa passivité n'a d'égal que sa lâcheté. Une coquille vide.

Pour moi ce livre n'est que la complainte d'une milléniale, qui se glorifie d'avoir déjoué la grande supercherie de la société. Mais pour la lutte, on repassera...
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Brillante réflexion sur le masque que la vie exige que nous prenions. Plongés dans son intimité, le narrateur nous livre le cheminement qui le conduit à sa perte. Vrai, brut, ce livre devrait être lu pour l'intérêt général et pour questionner les routes qu'on aurait tendance à prendre, machinalement.
Une très belle plume et une thématique essentielle amenée avec beaucoup de subtilité.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
En descendant du train qui m'avait emmenée jusqu'ici, j'avais pris conscience que je n'aurais plus jamais peur de moi-même. La décision que je prenais à cet instant de ne pas abdiquer, de ne plus me contraindre à ce qu'on attendait, me procura la sensation d'un humble bonheur.
Un jour, quand j'en aurais la patience et le courage, je réussirais à restituer l'humilité de ce bonheur. Un idéal d'écriture qui dirait cette promesse, dans laquelle tout est invariablement acceptable; le vacillement, la confusion, la solitude et l'abandon des idéaux.
Contre laquelle je n'aurais jamais honte de trébucher, de me perdre. Le sentiment de n'être rien d'autre que ma propre quête.
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Je suis née jolie, j’étais, dit-on, un beau bébé. Mais mon physique s’est peu à peu transformé, jusqu’à se muer en une inexplicable fadeur étant donné d’où je partais, étant donné les promesses de beauté qui régnèrent autour de moi durant une bonne partie de ma petite enfance. À l’adolescence, je devins comme beaucoup d’autres une fille un peu transparente dont seul le nez grossissait, laissant le reste de mon visage dans un état d’immobilité totale comparé à cette partie qui ne cessait de croître mais qui, Dieu soit loué, s’arrêta à temps avant qu’on ne puisse me définir comme une fille avec un grand nez. J’ai la peau blanche de mon enfance, des yeux marron, des cheveux châtains et un visage qui atteignit son aspect définitif vers vingt ans. Je n’ai pas fait mon âge jusque relativement tard, c’est ce qui me sauva. Pendant plus de quinze ans, ma peau ne s’est pas abîmée, l’ovale de mon visage avait hérité d’une bonne plasticité, quant à mes cheveux, ils gardèrent le plus longtemps possible une texture douce et brillante au toucher soyeux.
J’eus peu à peu en grandissant une certaine affection pour cette fadeur que je trouvais réconfortante.
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Elle et lui sont les deux seuls de leur groupe à être réveillés. Les autres dorment, entrelacés, visage posé sur une épaule, jambes enroulées les unes autour des autres, on ne saurait très bien dire qui est amoureux de qui, s’il s’agit de couples ou d’êtres dont le sommeil n’est qu’un prétexte pour se toucher.
Elle et lui ressemblent à deux rescapés d’une mission, deux survivants contraints de voyager ensemble. Peut-être ont-ils passé les jours qui précèdent sans véritablement s’adresser la parole, et sans doute ont-ils choisi d’attendre la toute fin du voyage pour le faire, le moment ne s’était sûrement pas présenté, cette fois ils sont enfin seuls. Ils auraient pu feindre d’avoir sommeil eux aussi, mais non.
C’est là qu’ils décident d’évoquer leur jeunesse, c’est-à-dire la période de leur vie où ils avaient douze ou treize ans. Le garçon voudrait bien voir une photo d’elle à l’époque, elle cherche dans son téléphone avant de le lui tendre. Le garçon fixe la photo, la fixe elle, puis de nouveau la photo. Il plonge dans l’image, l’agrandit entre son pouce et son index et finit par lancer à la fille : « T’es canon en fait. »
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Faire une vie. Et n’être finalement pas grand-chose de plus que soi. Avec peut-être quelques écarts que nous élaborons comme on peut pour nous rendre plus reluisants. Tenter de faire de son existence une bonne histoire. Notre vie consiste en une succession d’attentes au bureau de tabac et à la caisse de supermarchés, des moments pendant lesquels nous nous ennuyons au point d’imaginer une autre vie. Un décollement du réel.
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Les définitions du monde sont une chose et la vie que l’on mène concrètement en est une autre. L’on ne peut pas se permettre – que ce soit pour soi, sa famille, ses proches ou ceux qu’on aime – de vivre selon les définitions du monde ; l’on doit trouver une façon, perpétuellement, d’être plus fort et meilleur que cela.
James Baldwin
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Pauline Klein - La figurante Rencontre animée par Camille Thomine
« Vient un moment dans l'existence, que j'aimerais pouvoir situer précisément, où la vie adulte nous rattrape. On ne peut pas lutter éternellement pour la survie de l'insouciance. Les autres finissent par se douter de quelque chose. »
Depuis l'enfance, Camille n'a rien fait dans l'ordre et répond aux conventions comme au travail un « je préférerais ne pas » gentiment féroce. À quinze jours de son mariage, elle se pose cette question : peut-on éternellement rester soi-même ou faut-il un jour « jouer le jeu » ?
Dans un roman aussi piquant que drôle, Pauline Klein raconte l'histoire d'une jeune fille dont l'apparente désinvolture et l'insolente paresse sont en réalité des armes de poing pour résister à tout ce que le monde, la famille, la société attendent de nous.
À lire – Pauline Klein, La Figurante, Flammarion, 2020.
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