Qui ne connaît pas le légendaire film de Spielberg ? Un botaniste extra-terrestre pataud et court sur pattes atterrit dans une forêt sur Terre dans l'espoir d'y prélever quelques végétaux. La petite expédition tourne court lorsque les militaires du coin surprennent les aliens en train d'arpenter les buissons, précipitant le décollage du vaisseau-mère et laissant le petit E.T. seul sur Terre, abandonné à son sort. Il va trouver refuge chez des enfants qui l'hébergent en secret de leur mère, mais la tâche ne sera pas aisée pour E.T. de retourner à ses pénates sans encombre.
Je me souviens encore, il y a quelques années, d'avoir eu le coeur serré en suivant l'histoire de cet alien terriblement attachant sur petit écran. William Kotzwinkle parvient très facilement à retranscrire ici le scénario romancé du film, sans y apporter aucune modification majeure - ma critique sera donc courte. Cet ouvrage m'a rafraîchi la mémoire sur cette histoire, et me donne envie de revoir une nouvelle fois le chef-d'oeuvre cinématographique qui en est à l'origine ! Kotzwinkle apporte également quelques touches d'humour à sa narration, notamment dans le cheminement des pensées des personnages, ce qui peut donner plus d'une fois des situations cocasses. Malheureusement, une écriture légèrement trop alambiquée m'a un peu gêné par moments, ce qui reste un détail.
Bonnes lectures !
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Reprend l'histoire racontée par le film de Spielberg : la rencontre d'un garçon de dix ans, Elliott, et d'un Extraterrestre oublié sur la Terre par une soucoupe volante en mission d'exploration botanique.
Lorsque son vaisseau spatial quitte précipitament la Terre, E.T se retouve seul, abandonné dans la fôret. Mais un jene garçon, Elliott, va le sauver et devenir son ami.
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Il resta couché là pendant des heures et des heures, en proie à des forces auxquelles il ne pouvait résister, des forces qu'il était censé n'avoir jamais rencontrées, et son secret, personne sur terre ne devait le partager.
Elliott frissonna, non pas de froid, mais sous l'emprise des sentiments qui l'envahissaient. La solitude cosmique le pénétrait maintenant jusqu'à la moelle des os.
Attention, voici un album poilant ! Alain Kokor adapte avec brio le roman culte de William Kotzwinkle. Quand un ours se rend à New York avec le manuscrit abandonné d?un roman, il ne faut pas longtemps pour que le plantigrade devienne la coqueluche du monde des lettres. Et vous, on vous a déjà dit que vous ressembliez à Hemingway ?