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Natalia Zaremba-Huzsvai (Traducteur)Charles Zaremba (Traducteur)
EAN : 9782916589145
203 pages
Cambourakis (10/04/2008)
4.33/5   3 notes
Résumé :

J'ignore quelle sorte d'énergumène est le lecteur français d'aujourd'hui, et comment [...] il peut juger un écrivain hongrois tel que Gyula Krudy. Parmi les mille romans qui paraissent chaque année en France, le livre d'un auteur hongrois fait figure d'une goutte d'eau dans la mer. Même si cette goutte est en réalité un océan. Quand il entend le nom de Krudy, le lecteur hongrois ressent une drôle d'impress... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Des nouvelles, le fil conducteur n'est pas un personnage unique, mais les liens, les relations, les sentiments ou sensations que l'on nomme parfois l'amour. Des variations subtiles autour d'un thème, d'une série de situations. Gyula Krudy a un ton, un univers bien à lui. Les couleurs n'y sont pas éclatantes, plutôt pastels, ou des dégradés subtils, qui ne donnent vraiment leur pleine mesure que l'une à côté de l'autre.

L'attirance, la passion semblent inévitables, mais en même temps il ne s'agit pas non plus de les prendre complètement au premier degré, une élégante distance s'établit entre les apparences et le monde le plus intime. Une passion n'est qu'un des possibles, et d'autres subsistent, en potentialité qui peut très vite devenir tangible. Aimer peut mener à la souffrance, au sacrifice ou à la mort, mais aussi peut se transformer en un éclat de rire. Ou en une trahison. Impossible de dire où s'arrête le jeu, qui est sincère, et qui ment. Qui meuble sa solitude, son manque dans un semblant d'abandon, et qui donne tout en faisant semblant de se moquer.

Une seule chose est sûre, impossible de se passer de ces moments, de ces sensations, de ces rencontres, sans lesquels la vie serait bien terne et bien ennuyeuse. Cela vaut la peine de souffrir parfois.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Naturellement, après cet incident, Séraphine quitta Nagybotos pour toujours et la ligue contre les femmes fut bientôt fondée à Buda, dans le restaurant de La Grenouille d'or où les associations gardaient d'ordinaire leurs coffres-forts. (...) Mais Nagybotos, le fondateur de la société, se prélassait sous un arbre, dans une petite ville du nord de la Hongrie, et réfléchissait au moyen d'entrer par la fenêtre.
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Les oies sauvages volaient la nuit au-dessus du Danube et leurs cris descendaient des hauteurs vers la terre, comme si des âmes errantes de passage près de Budapest s'enquéraient les unes auprès des autres des curiosités de la ville.
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