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EAN : 9782845820524
86 pages
National Geographic (31/05/2002)
3.5/5   8 notes
Résumé :

La Loire est toujours près de moi. Je la contemple l'hiver quand elle s'ébroue dans ses draps de brume; j'y patauge l'été dès l'aube; je pressens ses humeurs, ses fatigues ; je la respire, je la scrute, je lui parle : je l'aime.

Elle nous entoure, elle nous avale, elle nous dépasse, elle nous échappe.

Farouche, imprévisible, tour à tour sombre et lucide, cavaleuse, langoureuse, agressive, resserrée dans un corset de gorges ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
C'est en regardant sur le site Babelio, ce que d'autres ont lu ou possèdent dans leurs bibliothèques, que je suis tombé récemment sur ce livre. La photo de couverture m'a fascinée. J'ai pu emprunter le livre en bibliothèque.

L'auteur m'a emmené en voyage depuis les gorges surmontées de falaises, jusqu'à l'estuaire où l'eau est lourde, malade, boueuse, ce n'est plus la Loire, précise-t-il avec déception.

L'auteur nous décrit son parcours d'amont en aval. Il parle des vignobles, des spécialités gastronomiques des terroirs, d'églises, du tuffeau de Touraine, de la réserve naturelle du Val de Loire, de pêche, de récupération de gravier et de sable de la Loire pour la construction qui met à mal le lit du fleuve, des richesses du patrimoine naturel, comme la loutre, le castor, le balbuzard pêcheur et le saumon, sans oublier des écrivains qui y ont vécu : Balzac, Sand, Gracq, … et même un philosophe, Descartes.

Pour les amoureux de la nature, comme moi, le voyage est tentant. Mais, il y a un âge où les voyages ne sont plus envisageables, alors il nous reste à voyager par le livre, les films documentaires, les conférences.

J'ai passé quelques jours le long de la Loire et visité des châteaux, un chai situé dans des galeries taillées dans le tuffeau, mangé des spécialités locales. Notre point départs journaliers était la ville de Tours. C'était mon dernier voyage de quelques jours à l'étranger en 1997.

En tant que belge, avant de lire le livre et me documenter à sa suite, mes connaissances de la vallée de la Loire se limitaient grosso modo aux grandes villes qui la bordent, aux vins et à certains châteaux. Excusez du peu.

Quant au livre, j'aurais aimé qu'il comporte des photos, une ou plusieurs cartes du parcours de la Loire et des villes qui la bordent en guise de repères. Un index en fin de livre aurait pu être utile.

Chaque chapitre comprenait un texte en continu ce que je n'apprécie pas. le contenu est noyé dans un amoncellement de mots et de phrases. Sans paragraphe, il est difficile de trouver un temps de respiration. Il n'y avait pas de table des matières alors que les chapitres étaient titrés. La table des matières est utile pour avoir un survol du contenu et l'épine dorsale des points abordés. Pour ces raisons, j'ai eu difficile d'entrer dans le texte. Appréciation donc mitigée.

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Ligérienne de naissance, lorsque j'ai lu la quatrième de couverture du joli petit volume des éditions NATIONAL GEOGRAPHIC, je l'ai tout de suite ajouté à ma liste de lectures, persuadée que j'allais me régaler. Je suis malheureusement restée sur ma faim. Jean-Marie Laclavetine aborde pourtant le sujet autant d'un point de vue géographique, historique, économique et social, sans omettre la richesse de la faune et de la flore attachée au fleuve.
L'ouverture du récit est plutôt réussie. Je partage l'attachement de l'auteur à la Loire. Il exprime bien son aspect changeant et imprévisible, son humeur presque humaine. Mais ma Loire à moi n'est pas celle du Berry, elle s'inscrit dans les paysages de Touraine jusqu'à son estuaire. Or sur 86 pages, près de 40 sont consacrées à cette tranche qui me touche moins. Jean-Marie Laclavetine effleure ensuite des thèmes propres à la Loire, comme par exemple ses écrivains ( il oublie Hervé Bazin ), le français "parfait" de la Touraine, l'architecture et ses matériaux. Dommage qu'il n'aie pas creusé plus ces thématiques. Nouvelle déception à Liré où l'auteur cite à peine le nom de Joachim du Bellay. Mon attente était-elle trop grande? L'ouvrage de Jean-Marie Laclavetine a malgré tout un réel intérêt pour qui entreprend de longer le fleuve. En outre son format permet de le glisser facilement dans la poche, et de l'avoir à portée de main pour le consulter au gré des haltes.
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Bon récit, bien écrit, par un vrai écrivain, au ton personnel. Et c'est la Loire
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Edité par National Géographique dans la collection « France vagabonde », ce petit recueil d'impressions et de descriptions ‘hautes en crayon de couleur', nous fait découvrir la Loire et les régions qu'elle traverse.

Le lecteur va à la rencontre des petits villages et de leurs particularités comme le Foire à tout, à Hérolles le 29 de chaque mois.

Comme son titre l'indique, c'est du bonheur… rustique.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le dernier fleuve sauvage d’Europe est aussi le plus atteint par les égarements de l’activité humaine.
La première cause est sans doute la ponction continue et irréfléchie de sable et de graviers pour les besoins de la construction. Cette ponction progressivement réglementée, n’en reste pas moins préoccupante. Elle a été multipliée par douze depuis 1960 : douze millions de tonnes prélevées annuellement, alors que l’apport naturel de sable venant de l’amont n’est que de 0,5 million. Conséquence : le niveau baisse, la végétation gagne partout sur les zones asséchées, les frayères disparaissent, les fondations des ponts sont fragilisé ― témoin, la spectaculaire chute du pont Wilson à Tours en 1978.
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J’ai le souvenir d’une aube magique à Chérine, en Brenne, dans les roselières de l’étang de Montmélier : j’y ai observé pour la première fois un butor étoilé ― son chant de trompe comme d’une péniche ― et des rousseroles, fauvettes, busards des roseaux, guifettes, hérons pourprés comme s’il en pleuvait, ainsi que la merveille orange et bleu d’un martin-pêcheur cisaillant un drap de brouillard … . J’étais à Chérine avec mon frère, atteint dès son jeune âge de fièvre ornithologique.
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Depuis quelques années, sous l’impulsion de société de pêche et sous prétexte de réintroduire durablement le saumon dans la Loire, d’où il a été chassé par les barrages non équipé d’échelle de remontée et par la pollution, l’idée d’une privatisation partielle se fait jour. Il s’agit ni plus ni moins de prendre modèle sur ce qui se pratique dans de nombreux pays et de concéder à des société privées certains tronçons. La pêche aux salmonidés y serait organisée selon les principes du tourisme de luxe, comme c’est parfois le cas en Irlande et en Ecosse.
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La Loire est toujours près de moi. Je la contemple l’hiver, quand elle s’ébroue dans ses draps de brume ; j’y patauge l’été dès l’aube ; je pressens ses humeurs, ses fatigues ; je la respire, je la scrute, je lui parle : je l’aime.
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Il serait tout de même plus simple d’indiquer à l’entrée des quelques bourgs non concernés : ceci n’est pas un des plus beaux villages de France.
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Videos de Jean-Marie Laclavetine (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Marie Laclavetine
Carte Blanche à Sciences Humaines
Intervenants: Vinciane DESPRET, philosophe, professeure à l'université de Liège, Jean-Marie LACLAVETINE, éditeur et écrivain, Héloïse LHÉRÉTÉ, directrice générale du magazine Sciences Humaines, Adèle VAN REETH, directrice de France Inter Les morts hantent les vivants. Ils leur parlent, les inspirent, s'installent en douceur dans leur vie intérieure et travaillent leur existence. Les trois auteurs que nous proposons de rassembler ont enquêté, chacun à leur manière, sur "la vie des morts". A mille lieues des théories du deuil, qui enjoignent à l'oubli et à la reconstruction, Jean-Marie Laclavetine (écrivain et éditeur), Adèle van Reth (journaliste, philosophe et écrivaine) et Vinciane Déprêt (anthropologue) racontent cette conversation secrète et quotidienne que beaucoup d'entre nous entretenons avec nos chers disparus. Ces hommes, femmes, enfants que nous avons aimés ne laissent pas seulement un manque. Ils sont aussi une présence, réelle, à la fois triste et réconfortante. Ils imprègnent en profondeur les vivants et guident leurs pas.
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