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Pascal Pia (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070368556
256 pages
Gallimard (04/03/1977)
3.84/5   40 notes
Résumé :
Le plus tendre, le plus séduisant, le plus funambulesque des écrivains fin de siècle. Hamlet, Lohengrin, Pan, Persée, Salomé sont les héros des Moralités légendaires; dépouillés de leur défroque de mythologie ou d'histoire, ils évoluent dans un monde irréel dont l'invraisemblance et la fantaisie relèvent à la fois de la fable philosophique et de la loufoquerie d'un canular de potache. Contemporain de Jarry et de Verlaine, ami de Seurat et de Fénéon, Laforgue, mort p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Dans "Persée et Andromède", la dernière de ces moralités, Persée n'est plus qu'un "vilain héros d'opéra-comique" et Andromède finit même par regretter le monstre qui veillait sur elle sur une île désolée et que Persée vient de tuer dans un combat mythologique qui tourne à la parodie . Jules Laforgue prend donc beaucoup de libertés avec des personnages devenus légendaires : Hamlet, Lohengrin, Salomé, Pan, Persée et Andromède. Jules Laforgue les ridiculise souvent, les transforme selon une fantaisie débordante, mais peut-être qu'au bout de ce traitement il les rend plus véritables également, exprimant davantage ce qu'est notre condition. "L'angoisse métaphysique et le besoin d'amour, voilà, en vérité, les thèmes essentiels des Moralités légendaires." Poésie, ironie, tendresse, désespoir, mélancolie... le poète nous entraîne dans un véritable tourbillon.
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« A-t-il fallu qu'il adorât la Beauté (…) pour l'insulter avec tant de soin, pour s'ingénier, comme il le fait, tout le long de son livre, à en dénaturer les formules ! »

Cette réflexion de Léon Bloy sur Lautréamont m'est revenue au moment de songer à un autre poète français né à Montevideo. Je veux parler de Jules Laforgue, dont la démarche dans ces Moralités Légendaires me paraît comparable à celle que Bloy prête à son aîné dans Les chants de Maldoror. En effet, avec ce recueil, Laforgue s'évertue à défigurer les héros des chefs d'oeuvres d'antan : Hamlet, Persée et Andromède, Elsa et Lohengrin, Pan, Salomé, Saint Jean-Baptiste… ils perdent tous la tête, afin que notre poète leur substitue les traits de son visage facétieux.

L'image que ces personnages donnaient autrefois de l'amour et de la mort est ici raillée, parodiée, désacralisée, massacrée, « massacrilégée », pour reprendre le néologisme de la belle Elsa, qui aimerait bien se voir infliger ce sort par un Lohengrin regrettant, au pied d'un lit conjugal luxuriant, les hauteurs métaphysiques dont son cygne l'a fait descendre ! À l'inverse, Hamlet cherche en vain à échapper à l'attrait morbide des symboles évoquant Ophélie et sa tombe, sans que le cynisme et sa nouvelle amante ne lui soient d'aucun secours.

En somme, l'amour ne s'accomplit pas facilement : ce bel idéal est ankylosé par des symboles et des discours volontairement grotesques, qui oblitèrent la rencontre entre l'homme et la femme. La nouvelle sur Salomé pousse ce procédé à son paroxysme, car l'héroïne et Iokanaan ne communiquent pas, tandis que la danse iconique de Salomé se retrouve transposée dans la seule narration, qui fait perdre la voix au saint et entraîne le lecteur dans un ahurissant grand-huit d'exotisme baroque effréné, au rythme de loopings syntaxiques et de mots rares s'étageant jusqu'à des hauteurs lexicales suffocantes. En guise d'apogée, Salomé étouffe à son tour la parole du narrateur pour achever le pauvre lecteur d'une logorrhée crypto-érotico-bouddhiste pleine de fumisterie, où Laforgue n'est pas loin d'asphyxier sa propre philosophie.

Car oui, même la beauté de son oeuvre d'écrivain et de sa vie, Laforgue ne la respecte pas. Au point de se moquer inconsciemment de son avenir dans la plus courte histoire, le miracle des roses, où un amant suicidé envoie maladroitement des pétales rouges sang recouvrir la poitrine d'une phtisique, lui offrant le faux espoir d'une guérison. L'oeuvre de Laforgue est-elle semblable à ces pétales de roses pouvant encore faire croire à sa vie, même après que la maladie l'eût emporté à 27 ans ?

Un sort d'autant plus triste que la seule moralité où l'amour parvient à s'accomplir est la toute dernière, que Laforgue composa pendant sa brève existence d'homme marié : répugnée par la pseudo-beauté surfaite et hypocrite de Persée, Andromède s'abandonne au grotesque, au monstrueux, pour pousser cette logique jusqu'au bout et la faire éclater, retrouvant une forme originelle, une vérité simple et enfouie qui unifie le Tout : les mythes et les hommes. "Tout est dans tout", c'est la proto-moralité que Pan ne cesse de répéter comme un refrain, mis en musique par sa flûte pour lui redonner les "influx de vigueur et de tendresse réelle" chers à Rimbaud, car l'Adieu à la beauté peut permettre de mieux revenir à elle.
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Moralités Légendaires est composé de six textes courts, des "nouvelles qui ne sont ni du Villiers ni du Maupassant"selon le mot de l'auteur, presque autant de variations (très) libres autour de grands mythes occidentaux. de Salomé à Hamlet, Laforgue jongle avec d'immenses figures sans se départir un instant de sa désinvolture et de son ironie. En effet, ces fables qui paraissent pourtant bien insouciantes sont toutes traversées d'une ironie et d'un humour assez grinçants : cascades d'anachronismes, ridicules divers, décalages de ton habilement ménagés, l'auteur ne lésine pas sur les moyens. A l'époque où Laforgue écrit, la mode est à la parodie et les artistes se plaisent à maltraiter la mythologie ; sa démarche n'est donc pas vraiment novatrice. Mais il a une façon de le faire tout à fait plaisante : ces fables sont en effet imprégnées de légèreté et de poésie. D'une certaine mélancolie mais chez notre poète exclamatif, elle est toujours discrète, présente mais toujours à demi-mots, se cachant habilement derrière les rires. Ces illustres personnages resemblent à de grandes marionnettes un peu débiles, et on est amené à sourire de leur présomption, de leurs échecs, de leur faiblesse : Laforgue alors riait de lui-même, en prêtant à ses pantins des aspirations, des goûts et des jugements qui lui sont propres. Funambulesque. C'est au final un singulier objet littéraire que ces Moralités Légendaires qui, sous couvert de n'importe quoi, permettent d'entrer dans cet univers particulier aux divinités lunaires et aux clowns grimaçants, suscitant au final de vraies questions, entre deux invraisemblances. Une bien belle découverte !
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Oh! l'insoutenable légèreté de cette moralité légendaire! C'est Salomé à l'opéra -comique.
Laforgue aurait d'abord imaginé "la petite vocératrice jaune à pois funèbres" donnant sa langue -celle du Baptiste, cela va sans dire...- au chat!...
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Laforgue revisite avec ce livre des mythes et récits bien connus (Hamlet, Salomé...) avec un humour noir, tournant au ridicule les héros de ses récits.
C'est une lecture difficile, avec un style particulier mais très bien écrit. J'y ai pris beaucoup de plaisir, même s'il y a des passages que j'ai dû relire plusieurs fois afin de les comprendre vraiment.
C'est un classique à lire si on connait les récits dont il s'inspire, et si on aime les parodies !
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Elle s’assied, hébétée, regarde ses chairs piteuses et ruisselantes, épluche sa toison des brins d’algues que cette douche y a emmêlées.

Et puis elle se jette décidément à l’eau ; elle bat les flots comme d’un moulin, plonge, et remonte, et souffle, et fait la planche ; une nouvelle bordée de vagues arrive, et voilà la petite possédée qui, d’abord bousculée, fait des sauts de carpe, veut enfourcher ces crêtes ! Elle en attrape une par la crinière, et la chevauche, un instant, avec des abois cruels ; une autre accourt en traître qui la désarçonne, mais elle se raccroche à une autre. Et puis toutes se dérobent trop vite sous elle, ne sachant pas attendre. Mais, la mer qui se pique au jeu, devient intenable ; alors Andromède fait l’épave, elle se laisse échouer échevelée sur le sable, elle rampe hors d’atteinte du flot, et reste là, un peu enfoncée dans le sable mouvant, à plat-ventre.

Et voici une nouvelle nappe d’averses qui passe sur l’île. Andromède ne bouge pas ; et toute gémissante sous la grande rumeur diluvienne, elle reçoit l’averse, la glapissante averse, qui rigole dans la ravine de son dos et fait des bulles. Elle sent le sable détrempé céder peu à peu sous elle, et elle se tord pour enfoncer davantage. (Oh ! que je sois submergée, que je sois enterrée vivante !)

Mais les nuées de déluge s’en vont comme elles étaient venues, la rumeur s’éloigne, c’est la solitude atlantique de l’île.

Persée et Andromède
OU LE PLUS HEUREUX DES TROIS
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Ah ! que je m’ennuie donc supérieurement ! – Eh bien, qu’est-ce que j’attends ici ? – La mort ! La mort ! Ah ! est-ce qu’on a le temps d’y penser, si bien doué que l’on soit ? Moi, mourir ! Allons donc ! Nous en recauserons plus tard, nous avons le temps. – Mourir ! C’est entendu, on meurt sans s’en apercevoir comme chaque soir on entre en sommeil. On n’a pas conscience du passage de la dernière pensée lucide au sommeil, à la syncope, à la Mort. C’est entendu. Mais ne plus être, ne plus y être, ne plus en être ! Ne plus pouvoir seulement presser contre son cœur humain, par une après-midi quelconque, la séculaire tristesse qui tient dans un tout petit accord au piano ! – Mon père est mort, cette chair dont je suis un prolongement n’est plus. Il gît par-là, étendu sur le dos les mains jointes ! Qu’y puis-je, que passer un jour à mon tour par-là ? Et on me verra aussi, dignement étendu, les mains jointes, sans rire ! Et l’on se dira : « Quoi c’est donc là, là, ce jeune Hamlet si gâté, si plein d’une verve amère ? C’est lui, là, devenu si sérieux, comme les autres ; il a accepté sans révolte et de ce grand air si digne cette criante injustice d’être là ?

Hamlet
OU LES SUITES DE LA PIÉTÉ FILIALE
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Au cinquième taureau, une bordée de quolibets s’était abattue sur le trop faible signor presidente. Deux chevaux gisaient râlant tendrement dans les pattes l’un de l’autre attendant qu’on les achevât ; on en ramenait deux autres perdant des paquets de boyaux. Enfin, sur un signe, les lourds picadores vêtus de jaune s’étaient retirés, laissant le taureau seul, dans un silence prêt, en face du banderillero qui l’attendait avec ses deux enrubannées javelines en arrêt. Il saignait, le pauvre taureau, de maintes éraflures très réussies (c’est-à-dire à fleur de chair pour exaspérer sans affaiblir). Il bondit, puis tourna court, revenant flairer et retourner de ses petites cornes les masses flasques des deux chevaux gisants, et se campant devant eux, le front bas, en sentinelle fraternelle, et comme cherchant à comprendre. En vain, le banderillero, posant, l’appelait, le gouaillait, lui lança même son bonnet à grappes de soie noire dans les pattes, le taureau s’obstinait à chercher, fouillant le sable d’un sabot colère, tout hébété de ce champ clos aux clameurs multicolores où il n’éventrait que des rosses aux yeux bandés ou de rouges flottantes loques.

LE MIRACLE DES ROSES
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Enfin, Salomé se secoua en personne raisonnable, remontant son fichu; puis dénicha sur elle l'opale trouble et sablée d'or gris d'Orion, la déposa dans la bouche de Jean, comme une hostie, baisa cette bouche miséricordieusement et hermétiquement, et scella cette bouche de son cachet corrosif (procédé instantané).
Elle attendit, une minute!...rien par la nuit ne faisait signe!... avec un "allons" mutin et agacé, elle empoigna la géniale caboche en ses petites mains de femme...
Comme elle voulait que la tête tombât en plein dans la mer sans se fracasser d'abord aux rochers des assises, elle prit quelque élan. L'épave décrivit une phosphorescente parabole suffisante. Oh! la noble parabole! -Mais la malheureuse petite astronome avait terriblement mal calculé son écart! et, chavirant par-dessus le parapet, avec un cri enfin humain! elle alla, dégringolant de roc en roc, râler, dans une pittoresque anfractuosité que lavait le flot, loin des rumeurs de la fête nationale, lacérée à nu, ses diamants sidéraux lui entrant dans les chairs, le crâne défoncé, paralysée de vertige, en somme mise à mal, agoniser une heure durant.
Et elle n'eut, pas même, le viatique d'apercevoir la phosphorescente étoile flottante de la tête de Jean sur la mer...
Quant aux lointains du ciel, ils étaient loin...
Ainsi connut le trépas, Salomé, du moins celle des Iles Blanches Esotériques; moins victime des hasards illettrés que d'avoir voulu vivre dans le factice et non à la bonne franquette, à l'instar de chacun de nous.
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Le prince Hamlet en a comme ça long sur le cœur, plus long qu'il n'en tient en cinq actes, plus long que notre philosophie n'en surveille entre ciel et terre ; mais il est en ce moment particulièrement agacé par l'attente de ces comédiens qui n'arrivent pas et sur lesquels il compte si tragiquement ; outre qu'il vient de réduire en morceaux les lettres d'Ophélie disparue depuis la veille, lettres écrites, par une manie de petite parvenue, sur du papier de Hollande bis si récalcitrant à déchirer que les doigts de Hamlet lui cuisent encore furieusement. Ah ! Misère, et petits faits !...
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Vidéo de Jules Laforgue
« Toutes les pensées et maximes qui ont quelque valeur sont fortement pessimistes. Quand on étudie ses semblables et soi-même avec quelque sincérité, on en rapporte rarement des observations avantageuses. »
Henry Maret (1837-1917)
« […] L'art des maximes est vieux comme l'homme. de tout temps […], l'homme aima ces formules, concises, abstraites peu ou prou, dans lesquelles il porte un jugement sur lui-même, sur ses semblables ou sur le monde. […] […] les Français, parmi les autres peuples, se sont signalés dès le XVIe siècle, par un goût très prononcé pour cette manière spéciale de s'exprimer qui, par ailleurs, trouvait sa formule naturelle dans les proverbes, manifestation générale de la pensée humaine qui est de toutes les époques, de tous les climats, de toutes les races. […] la profondeur, l'originalité De La Rochefoucauld, de Pascal ou… de l'Ecclésiaste ne seront vraisemblablement jamais dépassés ni même égalées. Mais, ce que ces penseurs de génie ont dit autrefois peut-être redit sous une forme nouvelle, à la mesure du temps présent. […] […] nous avons recueilli une grande quantité d'ouvrages de maximes, nous les avons lus attentivement et sans parti-pris et nous avons constaté […] qu'il en était très peu qui fussent absolument médiocres. Pas un où le lecteur ne pût découvrir une valeur, une note sérieuse, quelque observation typique. Pas un, surtout, qui ne décelât de la sincérité et quelque sensibilité. […] Près des héros, dans leur ombre parfois, se pressent des hommes qui les valent, qui valent mieux, souvent, et qui, cependant, par quelque défaut de caractère ou, simplement, par quelque cruauté des événements, demeurent voués aux seconds rôles. Philosophes par goût naturel ou par dépit, joyeux ou bien amers selon leur tempérament, ils se consolent de ne point agir en pensant ou en jouant au penseur : ainsi sont nées, naissent et naîtront encore bien des maximes ! [...] « L'homme est toujours le même ! » Tant qu'il sera nécessaire de proclamer cet axiome, le genre des maximes ne sera pas épuisé ! [...] »
0:00 - Remy de Gourmont 0:15 - Courteline 0:26 - Jules Laforgue 0:52 - Albert Guinon 1:08 - Louis Dumur 1:21 - Paul Brulat 1:34 - Princesse Karadja 1:44 - Aurel 1:54 - Georges Faillet 2:05 - Marcel-Lenoir 2:14 - Jeanne Landre 2:29 - Natalie Clifford Barney 2:42 - Charles Régismanset 2:51 - Étienne Rey 3:01 - Albert de Bersaucourt 3:10 - Henry Asselin 3:23 - Alain Chauvilliers 3:33 - Jean Ythier 3:45 - Lucie Paul-Margueritte 3:54 - Jeanne Broussan-Gaubert 4:12 - Pierre Aguétant 4:33 - Générique
Images d'illustration : Remy de Gourmont : https://leseditionsdeparis.com/collection/litterature/le-chateau-singulier-et-autres-textes-rares Georges Moinaux, dit Courteline : https://www.edition-originale.com/fr/litterature/envois-autographes-dauteurs-manuscrits/courteline-photographie-originale-dedicacee-de-1925-60004 Jules Laforgue : https://www.babelio.com/auteur/Jules-Laforgue/2537/photos Albert Guinon : https://www.abebooks.com/LILLUSTRATION-SUPPLEMENT-3119-SAMEDI-DECEMBRE-1902/30869087159/bd#&gid=1&pid=1 Louis Dumur : https://www.tdg.ch/societe/histoire/geneve-redecouvre-louis-dumur/story/25740549 Paul Brulat : https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Brulat#/media/Fichier:Paul_Brulat,_1918.jpg Princesse Mary Louise Smith Karadja : https://sv.wikipedia.org/wiki/Mary_Karadja#/media/Fil:Princesse_karadja_1899.png Aurélie Octavie Gabrielle Antoinette de Faucamberge, dit Aurel : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/35/Aurel_writer_photo.png Georges Faillet : https://www.youtube.com/watch?v=J2IrgM3yyms Jules Oury, dit Marcel-Lenoir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel-Lenoir#/media/Fichier:Mrs._Julian_
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