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Stockholm Noir tome 1 sur 3

Maximilien Stadler (Traducteur)Lucile Clauss (Traducteur)
EAN : 9782259208352
540 pages
Plon (02/10/2008)
3.79/5   55 notes
Résumé :
C'est une ville qui n'a rien du circuit touristique, une ville occulte, la face cachée du rêve nordique. Prostitution, narcotrafic, crime organisé : sous les eaux calmes de la capitale suédoise, les gros poissons mangent les petits, prêts à tout pour s'imposer. Le nerf de la guerre ? La cocaïne. Voici Stockholm la noire, où la Blanche règne en maître... Dans la faune cosmopolite qui peuple ces bas-fonds, Jorge, dealer en cavale, fait figure de fretin. Et sa spectacu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Et une chouette découverte, une ! Voilà un bouquin bien foutu, totalement différent des autres policiers scandinaves divers et variés, mais bien agréable à lire.


Déjà, le procédé plutôt atypique, qui consiste à voir les choses du coté des criminels est ici très bien utilisé, cela change et les méchants, ne sont pas tous des vrais méchants, ils sont avant tout humains, dumoins JW et Jorge...
La police suédoise n'est présente pratiquement qu'en tant qu'entité et sous forme de rapports écrits. Il y a juste un flic infiltré qui apparaît de-ci delà, mais sans véritable importance en tant que personnage. le sujet central est bien la pègre suédoise, et les trafics en tout genre. C'est efficace, on est vite pris au jeu de ces trois personnages qui chacun de leur côté veulent se faire une place au soleil. Je ne sais pas pourquoi, mais dès le début JW, jeune dealer arriviste a pris dans mon esprit l'apparence du kéké Michael Vendetta.

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À l'annonce d'une trilogie tout droit débarquée de Suède, on peut frémir et craindre le phénomène commercial initié par la série Millénium de Stieg Larsson. de l'auteur de Stockholm Noir, qui n'a de nordique que la géographie, je ne sais pas beaucoup de choses : Jens Lapidus est un ancien avocat qui présente bien, et se retrouve en couverture d'une flopée de magazines suédois dont le sens m'échappe. Qu'importe, jugeons plutôt l'ouvrage…

Dans un Stockholm divisé par les gangs mafieux, où chacun règne en maître sur son secteur et son domaine d'activité, se retrouvent trois personnages qui vont, inévitablement, être amenés à se rencontrer. Mrado est une armoire à glace qui entretien son corps dans sa salle de musculation avec ses camarades yougoslaves, et est chargé du secteur des vestiaires, l'une des branches d'activité du gang dirigé par Radovan. Avec ses hommes de main, il s'occupe de vendre la protection de sa mafia aux patrons des bars et des boîtes, mais également de donner des corrections à ceux qui ne respectent pas les règles.

La nuit, JW conduit un taxi au black. La journée, il est un jeune étudiant en économie, qui tente de réussir ses études. Mais JW mène une double vie. Pour ce fils de gens simple, venu du fin fond de la campagne suédoise, s'intégrer à l'élite de Stockholm impose de se créer une nouvelle identité : il est ainsi devenu, au yeux de la jeunesse dorée du Stureplan, celui qu'il rêvait d'être. Un mec cool, de bonne famille, bien fringué, et digne de faire partie de leur jet-set privée.

Enfin, Jorge est un gangster latino abandonné par le gang de Radovan lors de son procès, qui croupit en prison, se comporte en prisonnier modèle et prépare déjà son évasion, afin de se venger de Mrado et Radovan…

Tous trois seront emportés dans les spirales de la criminalité, celle qui fait que l'on perd rapidement le contrôle, et qu'on doit s'adapter pour survivre. Mrado tâchera de garder sa place auprès de Radovan, tout en essayant d'être un père modèle pour sa petite fille. JW ne résistera pas à l'appel de l'argent facile et de la poudre blanche. Jorge devra réviser ses plans, conclure des pactes et se transformer pour survivre.

Véritable polar à l'occidentale, comme on en lit des plus grand auteurs américains du genre, ce premier tome –sur trois– de Stockholm Noir vous plonge dans un récit passionnant et saisissant de réalisme, au coeur de la criminalité d'une métropole européenne, sur les traces de trois personnages aux aventures tumultueuses. Si l'idée de vous attaquer à de la littérature suédoise vous effraie un peu, soyez rassuré : il suffirait de changer les noms des localités pour que vous n'y voyez que du feu. Dans un style fluide et maîtrisé, Jens Lapidus nous offre là un excellent roman, le début d'une trilogie qui s'annonce prometteuse.
Lien : https://www.hql.fr/stockholm..
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Lapidus Jens - "Stockholm noir : l'argent facile" – Plon, 2008 (ISBN 978-2259208352) (copyright de l'original suédois daté de 2006).

D'après l'éditeur, cet auteur serait un avocat pénaliste de 34 ans, et il aurait écrit ce roman noir, très noir, directement à partir des témoignages recueillis auprès des gangsters qu'il a été amené à défendre. Si tel est bien le cas, alors la criminalité d'aujourd'hui dans les métropoles prend des proportions effarantes et ce roman serait un véritable témoignage sur la pègre. de quoi avoir froid dans le dos...

L'intrigue se passe dans la capitale suédoise, de nos jours, et met en scène le trafic de drogue aussi bien que la prostitution contrainte, observés par l'oeil des truands serbes, suédois, turcs ou arabes, depuis les couches supérieures de la société jusque dans les banlieues. Avec des personnages bien campés, depuis l'ancien milicien serbe jusqu'au jeune grand bourgeois suédois "pure souche". Seule différence avec la France : la facilité avec laquelle il semble possible en Suède d'obtenir n'importe quel renseignement sur n'importe qui auprès des instances administratives, policières et judiciaires les plus variées.

Un récit bien mené, un livre lut d'un bout à l'autre sans le lâcher malgré ses 725 pages. Il y aurait un tome deux…
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Très bon polar noir. Très fouillés, dense dans les descriptions des trafics, du monde des "bobos", de la mafia serbe. Trois personnages jalonnent ce livre, Johan, jeune arriviste, Mrado, tueur serbe et bras droit du responsable de la mafia serbe, et Jorge un chilien, dealer en prison. le tout dans un Stockholm bien sombre, où sexe, drogue, violence sont omniprésents.
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J'avais dit que je lirais un roman scandinave pour le deuxième tour du défi Littérature policière sur les 5 continents. le voici enfin !

L'argent facile, premier roman de Jens Lapidus, est paru aux éditions Plon dans la collection Thriller en octobre 2008 (537 pages, 23 €, ISBN 978-2-259-20835-2 ; Pocket thriller, juin 2009, 724 pages, 978-2-266-19372-6). Ce roman est le premier tome de la trilogie Stockholm noir. Snabba cash : Hatet drivet jakt (2006) est traduit du suédois par Maximilien Stadler et Lucille Clauss.

JensLapidus Jens Lapidus est né le 24 mai 1974 à Hägersten. Il vit à Stockholm avec son épouse et leur fils, et travaille dans un cabinet d'avocats, ce qui a été bien utile pour ses romans.

D'un côté, les gangs qui sont rivaux, les Latinos, les Noirs, les Arabes, les Yougoslaves. Celui que le lecteur suit plus particulièrement est le gang des Serbes. Parmi eux le big boss, Radovan et ses gars Mrado, Goran, Nenad, Stefanovic (du moins les principaux). Des durs qui ont connu la guerre et qui n'ont peur de rien, en un mot des bêtes sauvages. Mrado qui veut voir sa fille après son divorce paraît parfois un peu plus humain que les autres.

D'un autre côté, les riches et la jeunesse dorée du Stureplan (quartier branché de Stockholm) qui ont besoin d'être fournis pour faire la fête (jolies filles, substances illicites). Parmi eux Jet-set Carl, Niklas alias Nippe, Fredrick, Putte, et Johann Westlund alias JW, un étudiant pauvre qui veut faire partie de la Haute et surtout découvrir pourquoi sa soeur Camilla a disparu quatre ans plus tôt.

[...]
Lien : http://laculturesepartage.ov..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
J.W. détestait les gens qui marchaient en chaussettes. Pis, en chaussettes trouées. Pour lui, la solution était simple: une balle dans la nuque. Les orteils nus le dégoûtaient. Si typiquement suédois. Lourd. Un authentique signe de médiocrité. Synthèse des règles du monde des chaussettes: garder ses chaussures, ne jamais porter de chaussettes en laine, et faire attention à ce qu'il n'y ait jamais d'espace entre le pantalon et les chaussettes! L couleur, noir, ou peut-être des chaussettes bien criardes: pour contraster avec un style plutôt sobre. Par sécurité, J.W. portait des chaussettes montantes. Noires, Burlington, toujours! Sa devise: si toutes les chaussettes sont pareilles, elles sont beaucoup plus faciles à trier après le lavage.
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Ils croyaient qu’ils pouvaient se servir d’elle à leur guise. Mais c’était elle qui se servait d’eux. Cette manière de penser la protégeait. Elle déterminait elle-même ce qu’elle faisait, ce qu’elle ressentait. Au grand jour, c’étaient des hommes riches et puissants, de ceux qui ont réussi. Leurs noms s’affichaient à la une des suppléments économiques, dans les dépêches boursières, et aux premières places de la liste de l’impôt sur la fortune. En réalité, ils n’étaient qu’un ramassis d’irrémédiables et pathétiques perdants. Des hommes à qui il manquait quelque chose. Qui avaient un besoin tangible d’elle.
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Madonna à fond dans les oreilles. C’était sa façon d’oublier : courir en écoutant de la musique, et sentir les tensions s’envoler. Qu’elle brûle de la graisse en même temps était bien sûr un effet secondaire formidable.
Elle se laissait porter par le rythme. Courait presque en mesure. Levait le bras gauche pour jeter un œil sur son temps intermédiaire. Chaque fois, elle tentait de battre son record. Retenait le temps effectué pour le noter plus tard, avec l’obsession d’un coureur professionnel.
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Au cours des cinq dernières années, nous nous sommes spécialisés dans cinq domaines. […] on s'octroie quelques autres gourmandises, vol à la roulotte, détournement de fonds, et autres. […] Ajoutons à cela les rendements de vos fonds propres ainsi que nos activités communes. Le Clara's, le Diamond et le O-court. L'entreprise de démolition et les vidéoclubs, entre autres. […] Le business des putes fait un carton. La clope est acceptable. La coke bat tous les records. (page 276)
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Tu sais, la pâte a que des avantages par rapport à la poudre. C’est comme une sorte de produit intermédiaire, pas fini. On atterrit plus haut dans l’échelle. Plus obligé de dealer dans la rue. J’ai pas raison ? Tu fais des affaires avec des gens chic. Avec des gars qu’ont pas la police au cul chaque fois qu’ils font un pas. En plus, c’est beaucoup plus facile à transporter. Pas de poussière. Ça se cache plus facilement.
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