Étant un amateur et un amoureux du monde et de l'écriture de
Robertson Davies, j'ai retrouvé toute cette sensibilité particulière, une qualité de la langue (la traduction est extraordinaire) et un style d'écriture tout en douceur, en nuances et en subtilités.
Le deuil que j'ai vécu à la lecture du dernier roman de monsieur Davies vient d'être grandement atténué par la perspective de la parution de la suite de cette saga.
Et quel personnage que cette Hagar Shipley. On l'aime et on la déteste, d'une page à l'autre, sans préavis. Elle est ignoble et aussi tellement humaine. Tout au long du roman, on sent cette bataille entre le bon et le mauvais, entre ce que je suis et ce que je deviens, entre ce que je dis et ce que j'aurais du dire, etc.
L'histoire : Elle est toute simple. Une vieille dame de 90 ans jette un regard sur sa vie, son entourage, son passé. On veut la voir comme « la vieille dame indigne », elle regarde le monde avec tant de dignité, tant de saveurs souvent remplis d'amertume, avec un regard critique aussi exigeant pour elle que pour les membres de sa famille.
Et en plus, quelles belles pages sur l'art de "mal vieillir".
Bref, comme vous pouvez le voir, j'ai adoré !!!
Margaret Laurence est l'auteure canadienne anglaise la plus lue …et elle a influencé grandement toute la littérature anglophone à l'ouest du Québec. Peu connu dans le milieu francophone, ce livre est le premier qui est traduit, même si elle est morte depuis plus de 20 ans.
Margaret Laurence était un secret bien gardé … !!!!
Et j'attends la suite avec impatience. Car «
L'ange de pierre » est le premier roman d'une suite romanesque (cinq livres, au total). La suite vient de sortir : «
Une divine plaisanterie ».
Et avec de la suite dans les idées….
Un roman sur les relations inter-générationnelles ….