Cyanure

J'adore les huis-clos mais celui-ci n'a pas pris...

Déjà Martin que j'apprécie dans les romans de Camilla m'a parue ici trop "plan-plan", ce qui fait son charme dans les autres ici lui fait défaut...
Le huis-clos est pas suffisamment exploité à mon goût, dommage.

Le livre ce lit vite car il est très court mais je n'est pas réussi à me mettre dans l'histoire...😑

En revanche le dénouement j'ai adoré, je ne pensais pas du tout à cela... Surtout que bien entendu tout le monde cache un secret 😊
Ce ne sera pas un livre qui me laissera un super souvenir.

Huit clos sur une ile... impression de déjà vu, peut être.
On remplace des inconnus par une famille, aux personnages forts peu sympathiques et on rajoute beaucoup de neige, nous sommes en Suéde, tout de même. Vous obtenez cyanure.
Petit bouquin fort sympathique, lui, divertissant, et dont la fin m'a agréablement suprise.

C'était avec plaisir que je voulais retrouver Camilla Lackberg mais mon plaisir fut vain.
Ici, Martin Molin, le collègue de Patrick, devient l'enquêteur.
C'est un petit livre qui permet de nous occuper deux heures, c'est tout. Camilla Lackberg a voulu nous enfermer sur cette île, croyant nous faire frissonner. Malheureusement, je n'y ai pas cru.
J'attends le prochain.

Un "polar" bref mais au rythme bien enlevé... et très incisif.
L'action se passe quelques jours avant Noël et le jeune Martin Molin, officier de police, accompagne son amie Lisette à une réunion de famille sur une île au large de Fjällbacka, le lieu habituel où se situent les intrigues policières des romans de la célèbre auteure suédoise Camilla Läckberg.

Très vite, il va regretter d'avoir accompagné sa petite amie!!!

La famille de Lisette ne lui plaît pas du tout et l'atmosphère devient vite très pesante et chargée de conflits familiaux plus ou moins latents.. Dans cette famille de riches industriels, la lutte est dure pour accaparer le plus possible les richesses et les postes de responsabilité dans l'entreprise créée par le patriarche Ruben..

Au cours du repas, le grand-père Ruben meurt dans des circonstances très douteuses.

Très vite, Martin Molin soupçonne un empoisonnement..
Il va falloir tirer l'affaire au clair, ce qui ne va guère être facile compte tenu du manque d'expérience de Martin et des circonstances particulières: l'île est complètement coupée du reste du monde suite à une tempête : pas de réseau, plus de contacts.. voilà un huis-clos bien oppressant..
Un très bon "polar" comme je les aime: du suspens, de l'atmosphère: mi Simenon, mi Mauriac.. des personnages bien campés même si pas toujours sympathiques..
A recommander pour ces jours qui précèdent Noël..

Honnêtement, même aux inconditionnels de Camilla Lackberg, je ne conseillerais pas ce roman.

Le pitch est certes digne d'un bon huis-clos : Martin un jeune policier va rejoindre la famille de sa petite amie pour passer un week-end sur une île au large de la côte. Mais bientôt une tempête de neige isole complètement l'île et un malheur n'arrivant jamais seul, le grand-père est brutalement assassiné.

Sur le papier, c'est prometteur. Mais en réalité, le roman ne trouve jamais son rythme pour la bonne raison qu'il ne se passe pas grand-chose.
Bloqué par la neige, Martin va devoir enquêter seul sans assistance. Et donc que fait-il : il va passer son temps à boire du café (beaucoup), monter et descendre des étages, brasser beaucoup d'air, tout cela sans avancer d'un pas.

Martin ce n'est pas Hercule Poirot, soyons clair, il est un brin goujat et manque complètement de peps.

Quant à la famille, ce n'est pas plus brillant : elle est détestable, les personnages sont presque tous imbuvables et caricaturaux.

Pour moi un excellent final peut racheter certains défauts d'un récit imparfait : j'ai donc attendu jusqu'à la fin la lumière, le retournement qui justifierait un tel vide dans ce roman. Il y a bien un twist mais je l'ai trouvé poussif et bien marqué de flèches rouges que l'enquêteur a mis du temps à voir.

Que faut-il sauver dans cette lecture alors ? Et bien c'est un petit roman qui a l'avantage de ce lire vite (158 pages) et de ne pas demander une concentration particulière. Parfait pour la plage ou les transports en commun (et encore…).

Face à l'engouement à l'égard de cette auteure suédoise, j'avais lu le 1er tome de "La cage dorée" peu après sa sortie; je n'avais été ni emballée, ni convaincue. Pour confirmer ou infirmer cette évaluation, j'ai voulu lire un autre opus et mon choix s'est porté sur "Cyanure" dont je n'avais lu aucune critique avant de l'ouvrir et qui me faisait de l'oeil depuis longtemps dans ma PAL.
Quelle déception et quel ennui, heureusement uniquement sur 156 pages!
J'ai eu l'impression de lire une très mauvaise imitation d'Agatha Christie : une île coupée du monde à cause de la tempête de neige du siècle, plus de téléphone, plus de bateau, une famille aux secrets inavouables et aux relations tendues dans un huis-clos étouffant, deux cadavres.
Heureusement, un policier, Martin, (comme l'âne!) fait partie des invités et s'empare sans enthousiasme de l'affaire; il est largué, passe son temps à boire du café (épisodes abondamment et répétitivement décrits) et à faire des siestes postprandiales. Il aura une lueur de génie improbable juste avant que tout le monde quitte l'île en bateau, tempête terminée.
C'est plat, convenu, vu et revu. Les personnages manquent de profondeur, ils sont sans consistance. le style est aussi plat que l'intrigue.
Vous l'aurez compris, j'éviterai, à l'avenir, Camilla Lackberg ce qui ne devrait poser aucun problème vu le nombre talentueux d'auteurs de polars et thrillers, en particulier français.

Camilla Läckberg est l'autrice de romans policiers que je préfère. J'adore la série Erika Falck et Patrick Hedström. "Cyanure" est un roman indépendant de la saga. Il met en scène Martin Molin, collègue de Patrick Hedström à Fjällbacka. La seule différence dans ce livre est qu'il est seul à mener l'enquête, sans aide extérieure, face à ses doutes.

Au cours de l'intrigue, nous faisons la connaissance de Lisette (la petite-amie), de Harald et Britten (les parents de Lisette), de Matte (le frère), de Bernard et Miranda (les cousins), de Gustav et Vivi (l'oncle et la tante) et de Ruben (le grand-père).
Sur place, Martin est vite dans le bain. Dans la famille, il y a beaucoup d'animosités et de rancoeurs. le grand-père a fait fortune et a distribué des millions à tous les membres présents pour que chacun fasse fructifier son affaire. Or, les résultats ne sont pas ceux espérés. Ruben a travaillé dur toute sa vie pour gagner sa vie et n'hésite pas à faire part de ses reproches au cours de la soirée. Il fait le choix de léguer tout son argent à des associations. Il l'annonce à tout le monde avant de boire son dernier verre, celui qui le tuera. L'arme du crime : le cyanure.
[...]
L'assassin se trouve forcément dans la pièce et il faut le démasquer. Martin prend les choses en main. Il n'a aucune idée du coupable mais compte bien le trouver. Il relève les indices et convoque tout le monde à tour de rôle dans la bibliothèque pour recueillir les témoignages. Les interrogatoires commencent. Il faut coopérer. Tout tourne autour de l'héritage de Ruben. On ressent beaucoup de jalousie entre les personnages. Les personnalités sont complexes. C'est le moment des règlements de comptes. A qui profite le crime ?

Avec sang-froid et intelligence, Martin procède par ordre et mène rondement bien son enquête. le dénouement est glacial. L'écriture de Camilla Läckberg est toujours aussi fluide et entraînante. Un vrai page-turner. Elle a l'art de poser le décor parfaitement bien. Elle nous embarque dans ses intrigues superbement construites dans ce huis-clos proche des enquêtes d'Agatha Christie.
Un livre que j'ai terriblement aimé. Parfait à l'approche des fêtes de fin d'année.
Lien : http://labibliothequedemarjo..

Petit polar de 150 pages, traduit du suédois donc difficile d'en apprécier l'écriture. Quant à l'intrigue c'est du déjà vu. Je me suis retrouvée plongée dans l'ambiance "8 femmes" de Robert Thomas, ou 10 petits nègres d'Agatha Christie. La scène se passe à huit clos. L'enquête de Martin m'a laissée sur ma faim, ça manquait de tonus. C'est bof !

Cyanure de Camilla Läckberg

Joli format, jolie reliure, séduisant Acte Sud, mais quelle déception pour qui aime Camilla Lâckberg, l'athmosphère suédoise de ses polars et la psychologie généralement fouillée de ses personnages !
C'est du mauvais Agatha Christie et il serait dommage que , quand on découvre cet auteur, on commence par ce mince livre alors que "La Princesse des glaces" ou "L'Oiseau de Mauvais Augure" sont des réussites.

Martin Molin est invité à passer les fêtes de Noël sur l'île de Valö avec la famille de Lisette, sa petite amie. L'ambiance tourne vite à l'aigre : le grand-père handicapé, richissime, ambitieux, sermonne tous ses descendants à tour de rôle - des incapables, des profiteurs. Jusqu'à ce que... couic, l'un des convives s'écroule, empoisonné au cyanure. Martin mène l'enquête seul, regrettant amèrement l'expérience et les conseils avisés de son collègue Patriiiik (Hedström, pas Bru3l), la joyeuse compagnie étant coupée du reste du monde, en pleine tempête de neige.

Une petite intrigue ultra-classique en huis-clos qui rappelle certains Agatha Christie, le Lieu du crime de Elizabeth George, et n'est pas avare de clichés. C'est plutôt rapide, théâtral, outré, bâclé même. Je n'ai pas retrouvé ce que j'aime chez cette auteur (ses cadres historiques et/ou sociologiques, son sens du détail, la famille Hedström). J'ai quand même dévoré ce court polar, pas pour le suspense - totalement absent, à mes yeux - mais parce que ça coule tout seul.

Un moment de lecture sympathique pour un lendemain de Noël sous la couette, sans plus. Un format et une reliure rigide fort agréables pour le lecteur.