Le gardien de phare

J'enchaine avec les aventures de Patrick et Erika et ce tome m'a ravi. Les intrigues s'enchaînent et il y a une bonne dose d'action et de suspense. On voit venir certaines choses mais j'avoue avoir été très surprise par le final. Les aventures extérieures a l'enquête sont intéressantes mais parfois un peu trop prenantes notamment avec les enfants. Néanmoins je poursuivrai avec grand plaisir cette collection.

Encore une fois Patrick, Erica et leur entourage sont de retour. Et encore une fois, le gardien du phare est une très bonne lecture, très divertissante. Je dois toutefois dire que c'est la première moitié qui m'a le plus intéressée. A partir du moment ou Anna sort de son apathie mon intérêt s'est mise à décliner. Mais il faut dire que l'histoire de la femme du gardien de phare du titre m'a bien plu également. Un bon divertissement comme toujours même si j'avais préférée La sirène.

Une lecture dépaysante que ce polar suédois qui commence tambour battant lorsqu'Annie quitte le domicile conjugal les mains pleines de sang, avec son fils Sam. Elle trouve refuge sur l'île de Graskar, aussi nommée l'île aux esprits, dans l'archipel de Fjallbacka. Pendant ce temps, la famille d'Erica Falck vit des moments difficiles (que je tairai pour ceux qui suivent la série). Et tout à coup, bien que l'époux d'Erica, l'inspecteur Patrik Hedström, ait promis de lever le pied, il va être obligé de se pencher sur le meurtre de Mats Sverin, un citoyen apparemment irréprochable…

Je ne connaissais pas les personnages principaux de cette série puisque ce volume, le premier que je lis, est en réalité le septième. Mais j'ai découvert un couple attachant formé de la romancière Erica, également « enquêtrice » à ses heures et de Patrik. C'est moins l'intrigue qui m'a intéressée – parce que l'enquête piétine - que la découverte des différents personnages qui peuplent l'univers de Camilla Lackberg : Erica et Patrik bien sûr, mais aussi la soeur d'Erica, Anna, les collègues de Patrik... Des personnages dotés d'une certaine épaisseur, d'un passé, d'une vie mouvementée…

Et surtout, j'ai adoré les chapitres – trop peu fréquents et trop courts à mon goût ! – consacrés à Emelie et à la vie sur l'île de Graskar au XIXème siècle. Emelie est une figure attachante, sorte de double ancestral d'Annie dont le destin est lié au surnaturel ; l'île étant hantée, selon la légende, par des esprits qui y restent prisonniers. « La nuit, les morts chuchotaient un nom. »

La narration est éclatée, organisée en courtes séquences consacrées à un personnage, ce qui laisse planer le suspense et rend la lecture d'autant plus prenante. On se glisse facilement dans la peau des personnages et leurs préoccupations. L'intrigue est construite en crescendo, si bien qu'à la fin, les pages se tournent toutes seules !

Une lecture émouvante aussi, axée sur le thème des femmes battues, une problématique au coeur de l'intrigue.

Maintenant que je suis conquise, il ne me reste plus qu'à m'attaquer au premier tome de la série…

J'ai lu les précédents tomes de la série Erica Falck et Patrik Hedström il y a un moment. J'en avais un souvenir plutôt satisfait donc je me suis laissée tenter par ce 7e tome. Une vague histoire de meurtres et de fantômes.

Bon, le ressenti est vraiment moyen.
Enquête bâclée, trop de d'éparpillement dans les sujets, personnages ayant toujours les mêmes profils et avec des traits caricaturaux : on sent que l'autrice écrit des pages pour écrire des pages. On aurait pu abréger assez facilement cette enquête et le suspense est moyennement au rendez-vous. C'est d'autant plus frustrant que son équipe policière devrait être rodée aux meurtres maintenant et, pourtant, on a parfois l'impression d'avoir à faire à des amateurs/amatrices.

J'ai tout de même tenu jusqu'au bout pour savoir si certains d'entre eux s'en sortaient mais j'ai l'impression que l'autrice s'essouffle et se perd parfois dans la correspondance entre toutes les péripéties qu'elle dissémine à droite à gauche et qui ne sont pas toutes nécessaires à son histoire.

C'est le deuxième livre de cet auteur que je lis... comme je vais à la bibliothèque de mon village, je prends le livre disponible au moment de mon emprunt. À travers une enquête policière, sont abordés les thèmes des violences conjugales, de l'infanticide, du déni, la perte d'un enfant. J'ai passé un bon moment même si le départ était un peu long.

Une jolie découverte que cette auteure suédoise qui m'a séduite avec son thriller de 554 pages - une intrigue bien menée dans l'univers des pays nordiques dont l'issue n'était pas du tout celle que je croyais. Mais n'est-ce pas le but de l'oeuvre ? Vous entraîner sur une piste dans laquelle vous foncez tête baissée pour vous dire, à la fin du déroulement, « bon sang, mais oui c'est bien vrai » à la manière d'un Maigret.
Si vous ne connaissez pas, foncez chez votre libraire.

Je crois que ce roman est plus roman que policier. Je me suis intéressée à la vie des personnages plus qu'à l'enquête un peu bidon.
J'ai trouvé le tableau un peu noirci entre la maladie de Patrick, l'accident d'Erica et l'état de choc d'Anna, n'est-ce pas un peu trop.
Il est vrai que malgré tout, on se laisse emporter par toutes ses petites histoires, bien que l'on se dise qu'il y a peu de personnages ordinaires dans cette histoire, qu'ils ont tous leurs fêlures ou leurs grandes maladresses. Est abordé aussi le sujet de la violence conjugale et aussi les légendes à travers l'île aux esprits.
Le fait que je vais bientôt aller en Suède m'a donné un intérêt nouveau pour Camilla Läckberg.

Dès les premières lignes du roman, nous sommes plongés dans un mystère : pourquoi Annie qui s'enfuit avec son fils a-t-elle du sang sur les mains ? Pourquoi se réfugie-t-elle sur l'île de Graskar où se dresse un phare et où personne ne vit ? Que craint-elle ? Quel danger fuit-elle ?
Pourquoi a-t-on assassiné Matts Sverin, cet homme tranquille à qui on ne connaissait aucun ennemi ?
Malgré ses nombreuses occupations, (sa fille, les jumeaux qui viennent de naître, sa soeur victime d'un accident de la route et qu'elle doit soutenir) Erica, qui fréquentait le même lycée que Matts et Annie, veut comprendre pourquoi Matts est mort. Elle trouve le temps de faire des recherches sur les activités de ses anciens camarades, ce qui n'est pas du tout du goût de son époux, Patrick qui coordonne cette enquête.
Parallèlement à cette affaire, comme dans les autres romans de Camilla, s'insère un récit du passé : l'histoire tragique de la famille du gardien de Phare qui débarqua sur l'île en 1871.
C'est toujours avec beaucoup de plaisir que j'aborde les romans de cet auteur, les personnages sont attachants et l'intérêt de la lecture maintenu jusqu'au bout, suspense, fausses pistes et rebondissements, rien ne manque !

Camilla Läckberg est l'auteure de plusieurs romans policiers remarqués, dont l'intrigue se situe à Fjällbacka, la petite ville de la côte suédoise où elle est née en 1974. La Princesse des glaces a reçu, en 2008, le Grand Prix de la Littérature policière et le Prix du Polar étranger au Festival de Cognac. Depuis le Prédicateur jusqu'à son dernier roman publié en mai dernier, le dompteur de lions, ses ouvrages connaissent un succès toujours croissant.
Dans ce septième volet de la série qui lui est consacrée, Erica est sur tous les fronts. Non contente de s'occuper de ses bébés jumeaux, elle enquête sur l'île de Gråskär dans l'archipel de Fjällbacka, et s'efforce de soutenir sa soeur Anna, victime, à la fin de la Sirène, d'un terrible accident de voiture aux conséquences dramatiques. Avec le Gardien du phare, Camilla Läckberg poursuit avec brio la série policière la plus attachante du moment.
Une fois n'est pas coutume, c'est encore un roman réussi que sert Camilla Läckberg à ses fidèles lecteurs ! On y retrouve avec un plaisir toujours renouvelé le couple Erica Falck et Patrik Hedström ainsi que tous les membres du commissariat de Tanumshede.
Cependant, dans ce septième tome, on a l'impression très nette que l'auteure s'éloigne de ses thèmes de prédilection. Exit les secrets de famille et les non-dits qui avaient fait le succès de ses tomes précédents, cette fois, dans le gardien de phare, Fjällbacka ne dissimule plus seulement des querelles de voisinages et des conflits familiaux et Camilla Läckberg ne mêle plus forcément l'intime et les secrets de famille à une enquête compliquée. Pour autant, les relations humaines qu'elle y développe sont toujours aussi sordides : meurtre d'un homme sans histoire, trafic de drogue, détournement de fonds, escroquerie et violences faites aux femmes sont au programme de ce septième volet des enquêtes de Patrik Hedström et Erika Falck et finalement c'est tout aussi passionnant !
Car entre informations finement distillées et plaisir de brouiller les pistes, on sent toujours chez Camilla Läckberg cette incroyable maîtrise et le plaisir qu'elle prend à souffler le chaud et le froid, à faire voler en éclat les certitudes d'un lecteur qui se perd en conjectures ! Certes, il faut aimer ce va-et-vient, cette impression de piétiner et de mariner sans fin ! Les fréquents allers-retours entre passé et présent contribuent également à mettre les nerfs du lecteur à rude épreuve, mais lorsque le tableau, lentement, se précise, et que les pièces du puzzle s'imbriquent, la lecture devient tout simplement impossible à lâcher !
Bien qu'un peu différent, le gardien de phare est un polar noir et sordide tout aussi abouti que les précédents opus. On se réjouit déjà de lire la suite !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..

intrigue honnête, mais sans grande originalité, sauf en ce qui concerne l'histoire d'Emelie qui, au XVIIIème siècle vient habiter sur l'île de Gråskär avec son mari gardien de phare et leur ouvrier.
Beaucoup trop de nourrissons et de mères aux destins tragiques dans ce roman ! J'en ai fait une overdose. En fait, l'auteur a une technique bien rodée, elle en abuse, et je me lasse. (je sais, ses innombrables fans vont me tomber dessus !).
Je lirai tout de même L'Enfant allemand, qui est aussi dans ma pal... mais ce sera le dernier.
Lien : http://mazel-pandore.blogspo..