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sur 2418 notes
Annie quitte sa maison en pleine nuit, les mains pleines de sang, avec son petit garçon, et court se réfugier dans la maison familiale, sur une île isolée au pied d'un phare. Quelques jours plus tard, un homme du voisinage est assassiné. L'inspecteur Patrik Lindström, qui se remet d'une angine de poitrine, mène l'enquête, secondé comme toujours par sa femme Erica, quand leurs jumeaux leur en laissent le loisir...

C'est toujours un peu comme ça, avec les polars de Camilla Läckberg. On se dit "C'est toujours la même chose, il serait temps qu'elle se renouvelle un peu" et puis on se retrouve à refermer les 400 pages qu'on a dévoré d'une seule traite ou presque et on a déjà envie de retrouver ses personnages ! Et pourtant, le volume précédent nous laissait augurer le pire, les laissant tous en très mauvaise posture ! Comme toujours, donc, l'auteure nous entraîne dans une histoire touchante mêlant le passé et le présent et personnellement, je ne m'en lasse pas (encore).
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Suite de la série policière à succès qui met en scène le sympathique Patrick, enquêteur à qui rien ne résiste, et sa douce moitié Erica, coincée dans cet épisode entre les couches et les biberons de leurs jumeaux nouveau-nés.
On retrouve tous les éléments qui ont fait le sel des précédentes aventures. Les protagonistes habituels sont au rendez-vous, réunis dans les mêmes décors autour d'un crime inexpliqué. Pas de surprise, que du confortable, du bien connu, mené non pas sur des chapeaux de roues mais plutôt en charentaise. du coup, mon attention s'est reportée sur le sort réservé aux femmes. Pas de quoi se réjouir, elles sont, au choix, victimes ou renvoyées à leurs foyers. Notons par ailleurs une place croissante donnée à la maternité comme valeur salvatrice. Erica cristallise pleinement cette évolution. de journaliste intrépide et pétillante, la voici réduite à la condition de personnage secondaire au profit de son Patrick chéri qui devient le pivot central de la série.
Läckberg, version pilotage automatique ? Läckberg, gestionnaire de sa petite entreprise avec une livraison aussi régulière qu'un métronome ? Läckberg, financée par le comité de tourisme suédois qui nous « offre » un marque-page publicitaire (très joli d'ailleurs) ?
Malgré tous ces défauts, à l'instar d'une certaine pâte chocolatée à tartiner, une fois la première bouchée avalée, on se surprend à en dévorer le pot en cinq secs. le mystère de l'addiction, certainement.
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Peut-être un petit coup de fatigue (de l'auteur ou de moi ?) mais il m'a semblé que ce 7ème tome des enquêtes d'Erica Falck était plus long, plus lent, plus difficile à lire. Trop de personnages, trop d'aller-retours historiques, je me suis un peu lassée et je vois dans les critiques que je ne suis pas la seule ! Ce tome est un surtout centré sur la violence faites aux femmes par les hommes (époux, père, amant...) et même s'il y a un peu de joie avec la naissance des jumeaux d'Erica et Patrick, les malheurs d'Anna et toutes les autres histoires font de ce tome un roman très noir et plombant qui m'incitent à faire une petite pause d'Erica.
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Patrik et son équipe se retrouvent à enquêter sur la mort de Matte, expert-comptable à la mairie que ses parents ont découvert chez lui, une balle dans la tête... qui était Matte? Pourquoi est-il revenu vivre dans sa ville natale, sa mort a-t-elle un rapport avec son passage à tabac qqs mois plus tôt ? Et pour quelle raison Annie, son premier amour, est-elle revenue s'exiler sur son île (aux esprits selon les légendes !) avec son fils ?
Que de questions auxquelles il faudra répondre pour empêcher d'autres morts...
Toujours un plaisir de retrouver notre auteure préférée, Erica et sa famille surtout après la fin Wtf du tome précédent 🤭
J'ai bien aimé ce tome, les thèmes abordés sont très intéressants. Par contre j'ai deviné très rapidement 3 des intrigues et j'ai trouvé ça bien dommage !!!
La suite dans qqs mois 😛

Et vous, fan d'Erica Falck et sa tribu ???
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Ce roman est le septième de la série qui met en scène Erica, la romancière mêle-tout, et son mari Patrick, le flic un peu lunaire du commissariat de Tanumshede, et leurs collègues,  proches, familles dont on suit  l'évolution d'un tome à l'autre. L'histoire imbrique plusieurs personnages, qu'on croise tour à tour, et se met en place comme un puzzle.
Une femme fuyant son mari, trouve refuge avec son jeune fils sur l'île familiale, réputée pour abriter de nombreux fantômes. Erica aide sa soeur Anna à faire son deuil, et gère sa famille, devenue nombreuse.
La mairie est en effervescence avec la restauration d'un bâtiment thermal,  qui redonnera son lustre à la petite cité de Fjällbacka. le directeur financier du projet , sans histoires, revenu récemment dans sa ville natale, est assassiné chez lui.  Et l'équipe policière de la ville devra donc mener l'enquête.
En fait Camilla Lackberg utilise la même trame d'un roman à l'autre, en alternance avec une histoire en flash-back. C'est lent, les personnages ont chacun une personnalité trop caricaturale,  Erica a un côté fouineur un peu insupportable,  on vit avec elle au rythme des biberons et couches...et ça devient un peu trop récurrent pour moi...de plus j'avais deviné pas mal de trucs à un tiers du roman...
Un Camilla Läckberg,  pour moi, c'est comme enfiler un pantalon moche mais  confortable  et des vieilles pantoufles...donc je sais que j'y reviendrai parce que ça se laisse lire, et que j'aurai envie de voir ce qu'ils deviennent.
Lien : https://instagram.com/danygi..
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La grande nouveauté dans cet opus de la série “Erica Falck” est l'entrée en scène de l'imaginaire avec une assez grande importance accordée aux fantômes de l'île aux esprit. Et la façon dont ils sont utilisés m'a plu; ils ajoutent nettement un plus à ce livre. Comme à l'habitude deux histoires complexes s'entrecroisent et donnent lieu à de multiples suppositions. Leurs dénouements est totalement prévisible dans un cas, beaucoup moins dans l'autre... Les cons sont toujours aussi cons, que ce soit le directeur de police ou celui de la ville. le thème de la violence faite aux femmes est omniprésent, autant dans l'histoire se déroulant de nos jours que dans celle remontant au XIXe siècle. Quant au coté plus familial, Anna se sort très difficilement de son accident alors que les jumeaux nouveaux-nés d'Erica accaparent son existence. Tout cela compose un univers diversifié et divertissant que j'ai encore ici plaisir à retrouver, surtout avec la touche de nouveauté que l'auteure lui a apporté.
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J'ai terminé ce livre hier et j'ai préféré attendre un peu pour poster ma critique après avoir mûrement réfléchi. J'hésite en effet à me montrer acerbe envers les auteurs mais je souhaite néanmoins partager avec d'autres lecteurs.
J'avais beaucoup aimé le premier opus de la série "la princesse des glaces" et j'ai voulu connaître la suite des aventures d'Erika Falck. Mal m'en a pris . Je n'ai cessé d'être déçue au fil des romans successifs paraissant annuellement avec une régularité d'horloge suisse. Je me suis d'ailleurs aperçue que j'avais totalement oublié les intrigues (ce qui est rare pour moi)
Pour qu'un roman policier puisse vraiment trouver son lectorat et le fidéliser,il ne faut pas seulement une bonne intrigue qui peut même être considérée comme secondaire, mais surtout des personnages attachants, des enquêteurs pugnaces et une bonne immersion dans le contexte social où l'intrigue trouve sa place.
Chez Camilla Lackberg, les intrigues sont cousues de fil blanc et les flash back d'evenements antérieurs mis en parallèle, n'apportent vraiment rien. Ici ce sont les tristes vies des occupants de l'île de Graskar qui continuent à hanter les lieux après leur mort (un petit côté irrationnel mis en avant pour satisfaire à la mode ?)
Les enquêteurs sont particulièrement peu performants et plus préoccupés de leur vie privée que de la résolution des enquêtes.
Heureusement qu'Henning Mankell nous a présenté une autre vision de la police suédoise sinon on hésiterait à mettre un pied dans ce pays où les policiers se comportent comme des bisounours.
Que dire de ce passage particulièrement incongru où l'incompétence du chef de poste Melberg conduit le père de la victime à se suicider. Mais après tout Melberg reste le gentil papy Bertil du petit Leo , comme le souligne sa compagne, alors rien de grave ! On croit rêver !
La présence obsédante des enfants tout au long du roman m'a gênée par les poncifs véhiculés et la toute puissance qui leur est attribuée (traduction suédoise de la doctrine de l'enfant roi?)
Mais oui, Erica, on peut continuer à faire l'amour avec son mari même avec des enfants en bas âge et on peut (on doit ) poursuivre une activité professionnelle gratifiante. de nombreuses femmes le font au quotidien et n'en sont pas pour autant des mères dénaturées :
Mais oui, Anna , il est anormal de se murer dans sa douleur quand on a perdu un enfant à naître et qu'on abandonne ses deux autres enfants et son gentil mari qui ne comprend pas , et il a bien raison, ce comportement qui relève du soin psychiatrique.
J'ai été agacée tout au long de ma lecture par ce déluge de bons sentiments et de poncifs. les méchants sont très méchants, les bons très bons.
Peut être faudrait il en arrêter là et ne pas suivre le chemin de Mary Higgins Clarck qui a écrit (elle-même ) quelques très bons polars au début de sa carrière pour ensuite sombrer dans une activité industrielle et lucrative qui n'a plus rien à voir avec la littérature.
J'observe que dans sa postface , Camilla Lackberg remercie sa "rédactrice Mathilda Lund" ce qui me conforte dans l'idée que le parallèle que j'avais établi est bien justifié.
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Ce roman, basé sur le même schéma que les précédents, est vraiment captivant. Et si plusieurs enquêtes/événements se superposent sans lien évident, tout devient limpide dans les trente dernières pages même si quelques unes des réponses sont évidentes et trop faciles à deviner. Deux histoires se superposent à cent ans de décalage et nous permet de mesurer notre incompétence face aux femmes battues. Pour avoir travaillée dans une telle association, je ne peux, malheureusement, que confirmer les propos de Camilla Lackberg sur ce sujet.
Au final, c'est donc une lecture très agréable, subtile mais qui laisse sur sa fin. le thème principal de ce livre est plus le sort des femmes battues et leur lutte que l'enquête en elle même : une fois tous les personnages posés, on démêle très rapidement l'intrigue.
Lien : http://jelisquoi.blogspot.fr..
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Le dernier Läckberg se lit sans déplaisir mais n'a pas suscité chez moi un fol enthousiasme. Si je suivais jusqu'ici les aventures policières et familiales d'Érica et Patrick avec intérêt, là j'ai un peu peiné à finir le gardien de phare. Trop d'histoires à la fois : Anna, la soeur qui déprime ; l'enquête sur le meurtre ; Viviane et son frère dont on ne sait pas vraiment ce qu'il fabrique (et rien de bien passionnant, en fait !) et, enfin, - ce qui a surement le plus retenu mon attention - la sombre histoire d'Emelie sur l'île aux esprits, même si elle est sans trop de suspense. Trop d'intrigues tue l'intrigue ! Puis, je me demande où est l'Erika des premiers romans, celle qui fouinait, qui menait en parallèle ses propres enquêtes, qui agaçait son policier de mari ? Elle est un peu reléguée à la maison, en gentille mère au foyer (j'ai rien contre, mais bon, au départ c'était quand même elle la détective, non ? ).
Bref, c'est longuet et pas vraiment le meilleur de la série.
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J'ai lu "Le gardien de phare" de Camilla Läckberg, et j'ai été moins déçue que je ne l'aurais cru. Nous reprenons là où "La sirène" nous avait laissé: Erica et sa soeur, enceintes toutes deux, se remettent de leur terrible accident de voiture, l'une avec ses bébés, l'autre sans. Et voilà t'y pas que le directeur financier de Fjällbacka, un ancien copain du lycée, se fait assassiné, lui qui avait tout de l'homme sans problème, mais maintenant avec une balle dans le crane. Alors ni une ni deux, c'est reparti pour une enquête à rallonge de Patrick Hedström, pleine de rebondissements, de fausses pistes, de "je sens que j'ai oublié quelque chose", ou de "il manque une pièce au puzzle"... Bref, les mêmes ficelles que d'habitude, mais un peu mieux tressées quand même que dans le roman précédent. Avec une histoire très poétique autour de ce gardien de phare justement. En résumé, simple, efficace, suédois quoi.
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