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EAN : 9782368483138
252 pages
Tertium (24/02/2022)
2.8/5   5 notes
Résumé :
L’orphelin Tristan aurait volontiers passé sa vie à se faire entretenir par des femmes plus âgées que lui. Mais voilà qu’on essayait de lui mettre sur le dos un crime qu’il n’avait pas commis. Il y a urgence pour l’étudiant cossard à se transformer en privé efficace s’il veut se sortir de ce guêpier.Un « polar » qui, entre humour et nostalgie, promène son lecteur dans le Toulouse de la fin du siècle dernier, dans les milieux du militantisme anti-franquiste de la déc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Pierre le COZ. le tueur de Garonne.

Merci beaucoup à Babelio de m'avoir sélectionnée lors de la masse critique de mars, dans le genre mauvais genre.

Tristan, étudiant en maîtrise de philosophie, à Toulouse n'est pas très sérieux. c'est un cossard et dans le quotidien, il est entretenur par Emma Lesueur, épouse du PDG de Kraftwerk. Cette dernière loue une garçonnière pour abriter leurs rencontres amoureuses. Cette situation « d'escort boy » convient parfaitement au jeune homme. Mais lors de sa dernière visite à sa belle, Tristan se trouve face au macchabée de cette dernière. Qui a donc assassiné Emma ? Malheureusement pour le jeune homme, la police débarque et le trouve sur les lieux. Il est donc incarcéré, accusé du meurtre de sa maîtresse.

Sa directrice de maîtrise, Hélène Rosario, en lui confiant un ouvrage de philosophie va lui permettre de s'évader et de fuir . Il va devenir un véritable limier, allant de cafés en cafés et bars en bars, à la recherche du meurtrier d'Emma. C'est lui qui va mener l'enquête et elle se corse avec l'homicide d'un tueur à gages et le suicide du mari d'Emma, Edouard Lesueur, véritable commanditaire du meurtre de son épouse (L'entreprise Kraftwerk est sa propriété), Mais quel imbroglio ? Les cadavres abondent... Qui a donc tué Emma. Il faut se plonger dans la lutte contre le franquisme avec la réapparition de l'époux d'Hélène, Henri Rosario, plus de trente ans après cette sombre période.Les fils se mêlent et je ne parviens pas à démêler l'écheveau.

Je demeure sur ma faim. Ce roman policier ne m'a pas séduite. L'intrigue est oiseuse. Les allusions à la philosophie ne peuvent que nous noyer dans les relations humaines. Il y a trop d'invraisemblances. Aussi je ne peux me permettre de conseiller ou non la lecture de ce livre. Nous traversons la ville rose. Mais il aurait pu être implanté dans n'importe quelle ville de France. C'est le premier ouvrage de cette auteur et je ne pense pas me pencher sur d'autres récits de cet écrivain. Bonne journée et belles lectures à tous. ( 20/03/2022).

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Livre découvert dans le cadre de l'opération Masse Critique Mauvais genre.

Je suis très mitigée à la sortie de cette lecture. Ce roman policier, teinté de de philosophie m'a parfois fait tourner les pages bien vite, parfois complètement perdue.

Le récit d'abord : très enlevé, assez haletant avec une intrigue ramassée sur quelques jours à peine. C'est prenant, c'est bourré d'invraisemblances (mais n'est-ce pas aussi ce qu'on aime dans le genre), c'est pas mal ficelé et même si on devine assez vite où l'on va, le chemin est intéressant. Mais à trop vouloir introduire de personnages, on en perd l'essentiel : les caractériser assez pour que l'on s'attache à eux. Là, ils sont trop nombreux et la plupart traversent l'intrigue comme des étoiles filantes, on n'a pas le temps de s'attacher et au final... leur sort m'a peu importé. Et puis des thèmes comme l'homosexualité ou le sida au tournant des années 2000 mériterait bien plus que les quelques pages et allusions qui leurs sont accordés. J'avoue ne pas avoir compris ce que ce cadre particulier apportait au récit, c'est une manière d'amener du pathos à certains moments mais elle est très artificielle.

Le style ensuite : là aussi je suis confuse.
La langue de l'auteur est belle, souvent agile et inspirée mais j'ai eu l'impression de lire deux livres combinés en un. de long passages pleins de concepts philosophiques, de phrases infinies et de citations savantes sont suivies de dialogues ou de description très brutes, dans un langage bien moins soutenu, presque vulgaire par endroit. ça en fait un texte avec un rythme très haché qui rend a lecture compliquée par moment et qui ralentit l'action au point que parfois, on se demande à l'issue de 2 pages de philo où en était le héros... Dommage.

Voilà où j'en suis à la fin de cette lecture, pas conquise mais pas horrifiée non plus, avec ce sentiment d'avoir lu deux livres à la fois, et que c'est bien dommage car le roman policier aux accents toulousains et hispaniques aurait pu être bien mieux.
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Je remercie Babelio et les éditions Tertium pour l'envoi du roman « le tueur de Garonne » de Pierre le Coz. J'ai reçu un exemplaire à gros caractères. C'était un peu déroutant. Mon avis est mitigé après cette lecture.

Si dans le cadre de Masse Critique j'ai été attirée par ce livre, c'est parce que le titre et le résumé indiquaient précisément qu'il s'agissait d'un polar qui se déroulait à Toulouse. Ce roman explore le milieu homosexuel de l'époque touché par le sida ainsi que celui du militantisme anti-franquiste. C'est l'histoire de Tristan, gigolo, pseudo étudiant en philosophie. Accusé du meurtre de sa maitresse il va mener sa propre enquête pour prouver son innocence. le point de départ avec le meurtre est assez classique, on entre rapidement dans le vif du sujet dès le premier chapitre. Il y a pas mal de rebondissements, de tension pour que l'histoire soit facile à lire. L'auteur nous balade dans « la ville rose » et les alentours en compagnie de personnages hauts en couleurs. On trouve pourtant de ci de là des références philosophiques qui peuvent être intéressantes mais qui ralentissement le rythme. Elles donnent surtout le sentiment que l'auteur se fait plaisir en jonglant avec les mots, les phrases et les concepts. de plus il use d'un langage familier qui ne sert pas vraiment la forme. Des clichés et peut-être pas assez d'originalité. Veut-il mélanger les styles ? Pour ma part je suis passée à côté, je n'ai pas adhéré au récit initiatique annoncé dans la quatrième de couverture. Un roman que je n'ai ni aimé ni détesté et que j'aurais du mal à recommander.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
On dit qu'on "tombe" amoureux, mais en réalité c'est plutôt l'amour qui vous "tombe" dessus.
page 202.
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Les riches aiment bien régenter la vie des autres, c'est-à-dire en l'occurrence celle des pauvres - je n'allais pas m'en plaindre puisque c'était aussi cela que j'appréciais de notre relation : me faire prendre entièrement en charge ( toujours, je suppose, ce foutu syndrome de l'"orphelin").
page 13
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Les filles mettent une heure à choisir au millimètre près la longueur de leur jupe et passent le reste de la journée à tirer dessus.
page 84.
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Dans le monde normal ça ne se fait pas de laisser les fosses ouvertes :ça peut donner des idées à ceux qui sont pas disposés. (p. 71)
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C'est le regard qui fait la vie - pas le cœur ou le cerveau. la vie s'arrête quand les yeux se ferment.
page 184.
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