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EAN : 9782379330032
230 pages
Passes Composes (13/03/2019)
5/5   3 notes
Résumé :
Entre le XVIe siècle et le début du XXIe, la place, l'écriture, le statut et la réception de l'histoire n'ont cessé d'évoluer, pour aboutir aux formes que nous lui connaissons aujourd'hui. Didier Le Fur montre ainsi que, après la Renaissance, l'explication du passé et de l'histoire du monde par les églises chrétiennes décline, en même temps que naît l'idéologie du "progrès", qui donnera ensuite naissance à la "science" de l'histoire actuelle. Particulièrement origin... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Didier le Fur est historien. Il a déjà commis des biographies remarquées : Louis XII, Charles VIII, Henri II. Son François Ierfut acclamé par la critique, tandis que son livre consacré à Diane de Poitiers a reçu le Grand Prix de la biographie politique 2017. Avec son dernier opus, sous-titré Une brève histoire de l'histoire, il étudie avec sérieux et minutie la place, l'écriture, le statut et la réception de l'Histoire. Il démontre que l'Histoire a continuellement évolué pour aboutir aux formes connues actuellement.

Dès les premières pages, l'auteur écrit : « Je fis le constat que l'histoire était particulièrement mouvante, et donc finalement peu certaine puisqu'elle pouvait être réécrite régulièrement sans que les connaissances nouvelles puissent justifier ces modifications : elle était souvent le simple reflet des opinions des auteurs qui la rédigeaient, ou le témoin d'un regard collectif que l'on avait décidé de porter sur elle. » Cette phrase illustre bien la difficulté et la nécessité de distinguer l'Histoire du roman national, l'étude historique de la propagande officielle. Or, depuis les temps les plus reculés, l'Histoire a souvent été agitée par les puissants à des fins de domination politique, économique, culturelle et religieuse.

En partant de ce constat, que l'histoire pouvait être écrite et réécrite sans justification scientifique, le Fur pose une interrogation lourde de sens : « Comment prétendre alors que l'Histoire était une science qui, pour qu'elle le soit, devait être conduite par des règles communes à tous et applicables par tous ? » Il prolonge avec pertinence sa réflexion de la façon suivante : « Mais peut-être l'histoire n'avait-elle pas toujours été une science ? Dans ce cas, quand l'était-elle devenue ? Et pour quels motifs ? » de fait, l'auteur déclare sans ambages : « Parce qu'aucun livre ne répondait franchement à ces questions d'idiot, je me suis décidé à le faire. Il est ce qu'il est, mais il m'a finalement été utile. » Il ne s'agit cependant pas de questions idiotes, loin s'en faut. Son livre permet de lever le voile sur les sujets complexes précédemment évoqués.

En réalité, l'éminente qualité d'historien ne se résume pas à une question de diplômes ou à une éventuelle reconnaissance médiatique voire étatique. Être historien revient avant tout à agir en historien. Cela signifie donc étudier et confronter les sources. Ces dernières peuvent être très variées : tableaux, pièces, armes, timbres, cachets, mémoires, notes, lettres, correspondances, photographies, vidéos, etc.

Pourtant, durant une très longue période, l'Histoire et les hommes se sont passés d'historiens, et plus encore d'historiens critiques. Dieu suffisait car Il inspirait les esprits ; vivre suffisait, car la vie était vécue avec élan, sans introspection suspicieuse et nombriliste. Puis sont apparus les poètes, les hommes de lettres et les religieux. Ils ont raconté par diverses manières l'origine de l'humanité en partant tous du principe que Dieu avait tout créé. Les questions métaphysiques sur Dieu et la création de l'univers arrivent après. Et la boîte de Pandore du moifut ouverte. de légitimes interrogations laissèrent la place à la contestation, puis au rejet de Dieu, de l'ordre social, de la nature, de la réalité de l'homme. Descartes, Spinoza, Vico, Voltaire, Lessing, Condorcet rejetèrent l'histoire telle qu'elle fut acceptée à leur époque. Les découvertes scientifiques et les progrès techniques - notamment le mécanisme - accentuent cette idée d'une humanité affranchie de la création divine perçue comme un joug. Il existe ici un énorme paradoxe, car la très grande majorité de ces découvertes scientifiques sont l'oeuvre de clercs ou de laïcs croyants.

Dès le XVIIèmesiècle - mais les prémices de cette révolte intellectuelle émergent en réalité au XVème - l'histoire classique ou ancienne se voit considérer comme une fable, un opiumà l'usage du bas-peuple. Les miracles sont, au mieux, vus comme des contes, au pire comme des énormes mensonges. Les philosophes tournent en ridicule l'idée de Dieu et la notion même de providence divine. Enfin, les textes bibliques perdent ce caractère sacré pour devenir des écrits comme les autres.

Didier le Fur montre que l'Eglise tente de résister à ces différents assauts. En effet, Spinoza et Voltaire mettent toute leur énergie à détruire les textes de l'Ancien Testament, pour attaquer les fondements intellectuels et moraux sur lesquels repose la monarchie chrétienne, ainsi que l'égalité du genre humain, hommes, femmes et enfants, de toutes races - doctrine à leurs yeux scandaleuse qui résulte pourtant de la lettre et de l'esprit de la Genèse. Bossuet contre-attaque en promouvant la vision de l'Eglise : « Comme le judaïsme dont il est issu, le christianisme est une religion historique, révélée dans le temps. Il enseigne que des événements, de la Création à l'Apocalypse, y sont advenus ou y surviendront. le cours du temps a donc un sens, une unité, et signe qu'il n'est pas illimité. le temps chrétien a un début, un milieu et une fin : soit la naissance du monde et la chute de l'homme, la venue du Fils et son sacrifice, l'attente du retour de celui-ci et la rédemption finale du péché humain. Au milieu se situe l'histoire de l'homme entièrement dépendante des volontés de Dieu. »

Les premiers contempteurs à démonter le discours catholique sur l'histoire sont les Philosophes. Avec de nombreux arguments et de pertinentes explications, l'auteur démontre que les opposants à cette vision théologique et historique critiquent, sans pour autant conceptualiser l'Histoire qui serait conforme à leurs vues. La démonstration se montre imparable. Depuis le XVIIèmejusqu'au XVIIIèmesiècle, cette histoire « divine » subit des attaques et des moqueries sans pour autant être remplacée dans la sphère intellectuelle : « La religion romaine traditionnelle était une nouvelle fois montrée du doigt, rendue responsable de l'aveuglement de l'homme, de sa persistance dans l'ignorance de son droit. Elle revêtait ainsi, pour toujours plus de gens, un caractère monstrueux. »

Il faut donc attendre le XIXèmepour que les historiens s'affranchissent radicalement de Dieu pour bâtir une nouvelle histoire. Or, si ces créateurschassent Dieu, ils le remplacent par des idoles : bonheur, progrès, science, technique. En définitive, l'histoire dépend encore et toujours de nouveaux maîtres. Par la suite, comme l'expose très bien l'auteur, l'Histoire reste au service des dominants à des fins politiciennes. Michelet incarne encore à ce jour le meilleur exemple de cette école de pensée. Il construit une histoire militante et partisane dans laquelle le Moyen-Age a malheureusement mauvaise presse. Il invente la « Renaissance » pour dévaloriser encore plus les Temps Féodaux. Guizot écrit et compose sur les civilisations : « Il était convaincu que le développement social et moral étaient intimement liés, même si parfois ils ne marchaient pas à la même cadence ». Ses travaux justifieront… le colonialisme ! En fin de compte, sans une authentique formation à l'histoire des idées, une profonde humilité et une honnêteté intellectuelle, on peut faire dire beaucoup de choses à l' « Histoire », le tout et son contraire.

La vraie question aujourd'hui, comme l'indique un des chapitres du livre est : Mais que faire du passé ? le passé doit-il expliquer le présent ? le justifier ? le passé représente-t-il un idéal à atteindre ou un modèle à dépasser ? de même, ce passé doit-il être organisé ou hiérarchisé ? Et surtout comment l'enseigner ? Ces questions ont hanté les penseurs, les intellectuels et les érudits des siècles passés. A bien y réfléchir, elles peuvent faire encore débat… N'oublions jamais que des gouvernements ont tenté, dans un passé très récent, de figer l'histoire par la force législative. Heureusement, certains historiens se sont levés contre cette forfaiture intellectuelle et morale.

Il va de soi que le Fur ne peut être considéré comme un candide. A le lire, nous comprenons parfaitement que l'histoire ne souffre jamais d'un excès de neutralité car elle reste, en tant que discipline, un outil de lutte politique et idéologique. Il n'hésite pas à écrire un propos démontrant sa grande lucidité : « Personne n'a trouvé les lois de cette histoire parfaite, définitive. Jamais, non plus, elle ne réussit à réaliser ce qui habitait l'imaginaire des philosophes de l'histoire (rassurer collectivement sur la raison de l'existence humaine et contribuer à apaiser la peur de la mort), par une vie sans Dieu. »

Ils ont mis Dieu à la retraite, mais comme l'avait dit le Curé d'Ars en son temps : « Laissez une paroisse vingt ans sans prêtre, on y adorera les bêtes. » L'explicitation de cet inextinguible besoin de paix intérieure chez l'Homme se trouve remarquablement net dans cette citation. A notre époque qui se dit (et se croit peut-être) aussi moderne, éclairée, démythologisée, scientifique, rationnelle et objective, les Hommes croient pourtant en tout et n'importe quoi, sans pour autant connaître la paix avec autrui ni la sérénité personnelle : le succès croissant des horoscopes, marabouts, et spirites - y compris dans l' « élite » intellectuelle ou sociale - le prouve assez. Etait-ce pour autant mieux ou pire avant ? L'Histoire nous aide à y avoir plus clair… à condition de ne pas vouloir y trouver ce qu'on veut.

Cette brève histoire de l'histoirepassionnante et dense sur le plan intellectuel ravira tous les passionnés d'histoire. Elle permet de comprendre les grands enjeux intellectuels et moraux que soulève l'Histoire, ainsi que les nombreux débats historiques qui en résultent. Depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, de nombreux historiens professionnels se sont transformés en de véritables ayatollahs, tout en revendiquant l'étiquette de scientifique. Loin de favoriser la science historique ou la philosophie de l'histoire, ils transforment l'Histoire en une nouvelle - fausse - religion légitimant les régimes ou les modes successifs. Nous nous retrouvons face à des nouveaux mais faux inquisiteurs, car ils ne sont pas animés par le souffle divin et la réelle transcendance. le solide et bon sens critique du peuple a ainsi été peu à peu gavé par le prêt-à-penser, et remplacé par le politiquement correct, cette fameuse doxa. Ceci sacralise - sous des protestations d'objectivité républicaine et laïque - la mise à mort de l'histoire : à la fois comme vie spirituelle et collective à travers les âges, et en tant que science. le Fur a parfaitement compris que le conformisme mine profondément l'intelligence. Et ils mirent Dieu à la retraite permet d'éviter de succomber à ce grossier et banal piège intellectuel.

Franck ABED


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Il s'agit de voir quels sont les ressorts de l'historiographie à différentes époques. Dieu ? La providence ? le progrès ?

On sait que Guizot avait la volonté de trouver et rassembler les faits vérifiés mais qu'il les mettait en relation dans une perspective de développement social et moral (page 164). Ce sont les historiens positivistes, tels Gabriel Monod ou Lavisse, qui allèrent le plus loin dans la volonté « de démontrer le progrès parcouru, par le biais d'un règne ou d'un temps précis, d'une ou de civilisations » (page 200).

« Cette autre histoire devait devenir une science, structurée par des lois qui la rendraient irréfutable, et conduire l'homme vers son avenir, après avoir éclairé son présent ». (page 212).
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Dans cet ouvrage Didier le Fur fait part de son étonnement concernant le déca­lage entre les ouvrages géné­raux qui trai­taient de la période de la Renaissance et le contenu des docu­ments datant de cette époque. Ces der­niers évo­quaient des pro­grès en tous genres alors que des auteurs récents évo­quaient prin­ci­pa­le­ment les guerres, conflits, expan­sions ter­ri­to­riales …sous le regard de Dieu.
L'auteur en tire le constat d'une his­toire mou­vante selon les opi­nions des his­to­riens qui contre­di­t le côté scien­ti­fique dont elle se pare. Ainsi Didier le Fur s'attache dans son ouvrage à l'évolution de l'his­toire selon un carac­tère rigou­reux.

Depuis l'aube de l'humanité, un dieu a gou­verné la vie des hommes, écrit leur his­toire. En Europe, la reli­gion catho­lique romaine impo­sait l'idée d'un Dieu qui déci­dait du sort des hommes tant indi­vi­duel­le­ment que col­lec­ti­ve­ment. Cepen­dant, dès le XVIe siècle, cer­tains catho­liques évo­luaient et admet­taient de nou­veaux rap­ports avec leur Créa­teur.
C'est avec l'éveil d'une idéo­lo­gie de pro­grès que l'Histoire de l'Homme com­mence à naître. Aupa­ra­vant, elle était tou­jours rehaus­sée de reli­gion, de rap­ports et d'interventions divines. La vision catho­lique du monde avait déjà été bat­tue en brèche avec la décou­verte du conti­nent amé­ri­cain. Puis les philosophes et savants tels Coper­nic, Gali­lée, Condor­cet, Des­cartes, Bacon et Vol­taire vont amener une nou­velle approche du monde. La Terre n'est plus le centre de l'univers.

Les savants prônent un pro­grès, rete­nant de ce terme le sens d'avancer en y ajou­tant l'espoir du mieux. L‘Homme avait enfin un des­tin, il n'était plus gou­verné par une force tuté­laire. Peu à peu a émergé une his­toire sans divi­ni­tés, celle de l'humain et du pro­grès.
Mais, ouvrir une autre vision du monde inter­ro­geait quant à la place de Dieu dans cette nou­velle confi­gu­ra­tion, d'autant que la reli­gion romaine subis­sait des frac­tures avec le Protestantisme.

Didier le Fur explore ainsi, l'évolution de l'histoire, de son trai­te­ment par les hommes, fai­sant d'eux les prin­ci­paux acteurs de celle-ci. En quinze cha­pitres, l'historien aborde et expli­cite les ques­tion­ne­ments de ces pro­gres­sistes. Que faire de Dieu, du passé ? Puis l'histoire est confron­tée à la cri­tique, la phi­lo­so­phie, la rai­son. Quelles consé­quences cette trans­for­ma­tion impliquent-elles dans les formes de gou­ver­ne­ment, dans la société, la civi­li­sa­tion… ? Il retrace, ainsi, l'histoire de l'Histoire telle qu'on la connaît aujourd'hui, deve­nue une science.

Didier le Fur signe un essai brillant, éru­dit qui donne à com­prendre cette évo­lu­tion prag­ma­tique et donne à l'Homme sa réelle dimension.

Je remercie Babelio et les éditions Passés Composés pour m'avoir offert ce livre lors de l'opération Masse Critique.
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Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et les éditions Passés Composés pour l'envoi de ce livre, reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.

Didier le Fur est un historien moderniste connu, et reconnu, notamment pour sa biographie de François Ier. le livre qui nous intéresse aujourd'hui, "Et ils mirent Dieu à la retraite. Une brève histoire de l'histoire", est un livre d'historiographie. Dans le jargon, cela veut dire un livre qui parle de la manière dont les historiens et les intellectuels ont pensé l'histoire au fil du temps.

Ce livre fait 233 pages et il est donc plutôt court. Il se découpe en 15 chapitres. Dans la version que j'ai, de nombreuses coquilles se sont glissés et c'est un peu dommage.

De manière générale, en proposer une recension est pour moi un défi, car l'ouvrage ne s'y prête pas bien. D'une part, le résumer n'aurait pas grand sens. En tirer les grandes idées ? Pourquoi pas... mais le propos est philosophique, parfois ardu (avec un peu de théologie), même pour ancien étudiant en histoire.

Donner envie de le lire sans en parler réellement, que voilà le pire moment d'un chroniqueur. Toutefois, il est rafraîchissant. Tout étudiant ayant eu des cours d'historiographie à l'université, de manière classique, sera surpris par ce livre. En fait, pour le Fur, l'originalité des historiens d'avant la Révolution n'est pas dans la méthode, ni même souvent dans le résultat finale, mais dans la pensée qu'il y a derrière. C'est la façon dont les intellectuels pensaient qui l'histoire qui a permis à la discipline de finir par se constituer en science.

Il y a un paradoxe avec ce livre, car le Fur est original sans l'être. Pour lui, l'histoire devient une science dans le seconde moitié du XIXe siècle avec Langlois et Seignobos, puis les Annales de Bloch et Febvre. C'est un fait établit.

Au fil de la lecture, nous croisons Descartes, Malebranche, Bernard du Haillan, Bodin ou Pasquier, mais encore, plus proche de nous Voltaire, Turgot, Michelet ou Guizot. Pour appuyer son propos, et c'est fort intéressant pour ça, le Fur s'appuie aussi sur des auteurs moins connus (voire inconnus pour certains me concernant). Encore plus original peut-être, son intérêt pour des penseurs européens, comme Ferguson pour l'Écosse et Herder pour l'Allemagne. Herder est un philosophe allemand, plutôt connu des philosophes que des historiens, qui a écrit "Une nouvelle philosophie de l'histoire" en 1774.

Pour bien en dégager les idées-force, je devrais sans doute relire ce livre. Toutefois, le Fur montre que l'histoire comme science, même au début du XIXe siècle, et tout au long du XXe siècle, cela n'a jamais été une évidence. Je dirais, même si le Fur n'en parle pas, que prolonger son propos avec le début du XXIe, montrerait que nombreux sont les écrivains, ayant des contacts avec des historiens professionnels, qui ne sont pas exempt d'erreurs et d'approximations, voir d'idéologie (je pense ici à Jean-Christian Petitfils et son "Histoire de la France"). le Fur, à la toute fin de son dernier chapitre, constate que le grand manque des successeurs de Bloch et Febvre c'est l'histoire politique.

Finalement pour résumer à gros traits, l'histoire s'est d'abord détachée de Dieu, puis elle a dû se détacher du contrôle de l'État sur elle (le fameux roman national). Pour tout citoyen, ce livre montrera sans doute l'importance d'une histoire scientifique.
Lien : http://le-cours-du-temps.ove..
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critiques presse (1)
LeMonde
17 juin 2019
Dans Et ils mirent Dieu à la retraite, l’historien Didier Le Fur privilégie le méconnu et le surprenant pour appréhender la notion de progrès. Un essai audacieux.
Lire la critique sur le site : LeMonde

Videos de Didier Le Fur (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Didier Le Fur
Avec Roberto BIOLZI, Didier LE FUR, Guy LE THIEC, Fabien LÉVY
Carte blanche au ministère des Armées et aux éditions Passés Composés
Au cours des XVe et XVIe siècles, la péninsule Italienne fut le théâtre de onze guerres, toutes parmi les plus violentes du temps. Souvent présenté comme un affrontement voulu par des souverains français aux ambitions chimériques, de Charles VIII à Henri II, ce cycle de guerre a pourtant une réalité européenne. Toutes les grandes puissances du moment étant impliquées, qu'il s'agisse de l'Espagne et des Pays-Bas, du Saint Empire allemand, de la Suisse ou encore de l'Empire ottoman. Par ailleurs, toutes les entités politiques italiennes furent des acteurs majeurs de ces conflits, Naples, Rome, Florence, Venise ou Gênes menant des actions autonomes et tentant de survivre face aux léviathans des XVe et XVIe siècles. L'objet de cette table ronde est ainsi de comprendre ce que furent les guerres d'Italie en sortant d'une perception francocentrée et en donnant à lire toute l'originalité de ce qui fut bien l'un des tout premiers conflits européens. Ce faisant, les auteurs invitent à repenser bien des événements – la bataille de Marignan, le sac de Rome…- ou des parcours – Machiavel, Charles Quint, le pape Jules II…
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