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Xavier Gorce (Illustrateur)
EAN : 9782874430046
85 pages
Estuaire (17/01/2005)
4.27/5   22 notes
Résumé :

Décidément se félicite Philippe, les baisers sont comme les cornichons du bocal. Quand on parvient à obtenir le premier, le reste vient tout seul.

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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Petit livre glané, récemment , à une bourse aux livres.

Un peu osé il est vrai, beaucoup peut être diront certains !

Je vais donc oser vous le présenter à ma façon en utilisant de ci de là des termes employés par des avis formulés par Jacques Drillon /Le Nouvel Observateur , Frédéric Pagès/Le Canard Enchaîné et Michel Polac/Charlie Hebdo.

Tout d'abord savez vous qu'il existe "cent mots en français pour désigner le sexe de la femme, et plus encore pour celui de l'homme. C'est peu, à considérer qu'il y en a 366 pour le fromage ".(p.14)

Qu'est ce que le sexe ?
Qu'est ce que l'amour ?
Qu'est ce que la vie ?
Voici 78 épisodes de plaisir partagé où l'important est de vivre et d'en jouir.

Ce petit livre peut être délicieusement excitant pour celui ou celle dont la libido - reste - est toujours - "demandeuse", où bien en réveiller d'autres.

Il peut être expédié en quelques minutes, où le faire durer un peu plus, pour en saisir toutes les impudeurs, les excitantes et marrantes séries instantanées, mais aussi et surtout la lumineuse ironie.

N'en attendez aucune espèce d'importance, laissez vous guider par la main réjouissante et allègre d' Hervé le Tellier, membre de l'Oulipo.

Et comme Michel Polac l'a dit dans Charlie Hebdo :
" Voici un petit livre à offrir, en espérant un juteux merci".
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Vu en adaptation théâtrale par Jeanne Béziers (également actrice dans sa pièce) avant d'en déguster les pages.
C'est un délice, d'érotisme bien sur, mais aussi de mise en situations particulières avec des dialogues et ... des finales exquises pour chacune de ces aventures du corps.
(A voir dans le prochain festival d'Avignon pour pouvoir dire j'y étais (sourire))
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A l'origine est la pièce d'Arthur Scnitzler, « La ronde », parue en 1903, censurée en 1904 et créée après près de vingt années de scandale, en 1920.
Hervé le Tellier a repris, en bon Oulipien qu'il est, le principe de cette pièce sous un titre qui ne cache rien du sujet. Oui, c'est de sexe dont il est question dans cette ronde. Pas question d'amour, juste du sexe. Des petites scènettes où n'a été conservé que l'essentiel.
L'originalité du schéma reprend le principe du Marabout, bout de…. 26 hommes et femmes, treize de chaque, vous entrer dans une ronde et, après chaque accouplement, l'un des deux passera au suivant pour passer le flambeau, le premier avec la seconde, la seconde avec le troisième, ainsi va la ronde pendant quatre cycles complets Chaque petite (quelques lignes) instantanées se terminent par un aparté décalé et drôle.
Il est intéressant également de se pencher sur la rosace des fils réunissant ces personnes et leurs unions. Il serait toutefois peut-être malvenu d'exposer cette rosace dans une nef d'église sachant ce qu’elle évoque.
Vous pensez que ce recueil n'est qu'une loufoquerie ? Je vous répondrais qu’Hervé Le Tellier est un digne successeur de Perec et de Queneau ; pour ne citer que les plus connus et que son art est des plus travaillés.
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Diabolique et enlevée, la ronde de Schnitzler revue et corrigée au sexe et à l'Oulipo.

Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2017/05/29/note-de-lecture-la-chapelle-sextine-herve-le-tellier/
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Niels et Yolande. C’est bien, la cicatrisation est presque totale, fait observer Yolande à Niels, tout en manipulant sa verge avec délicatesse et professionnalisme. L’heure est plus au médical qu’au divertissement, mais la situation aussi tendue que les seins lourds sous la blouse blanche fait gonfler l’organe en réparation. Niels respire vite. Yolande s’accorde quelques longues de palpation avant de suggérer à Niels de remonter son pantalon. Il range l’objet avec gêne et difficulté.
Son regard se pose sur le badge de Yolande. Elle dit en riant : « Je sais, la photo est si vieille que dessus, j’ai l’air jeune. » Il rougit.
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Anna et Ben. Ensuite, Ben ouvre les rideaux. Il fait déjà nuit. On est en janvier. La lumière rouge et bleue du néon de l’Holiday Inn de la place de la République fauvise le corps longiligne d’Anna, allongée nue sur le dos et le drap. Lui s’agenouille au bord du lit, embrasse ses pieds, écarte ses cuisses, saisit ses hanches et l’attire à lui. Anna ferme les yeux. Elle ne comprend pas un mot de ce que lui dit Ben alors qu’il la pénètre et commence son lent va-et-vient. Elle regrette d’avoir fait allemand-espagnol.
Tiens, si, elle comprend le mot darling. Il lui semble terriblement out.
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... le nez égaré dans la chatte de Qiu, démontre une nouvelle fois à la jeune femme que la langue, comme disait justement Boris Vian, est un organe sexuel dont on se sert occasionnellement pour parler.
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La peau à cet endroit, a, trouve-t-elle la douceur sèche d'un coussinet de chaton. Ben ne ronronne pas pour autant.
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Zach et Anna. Sous un porche de la rue des Francs-Bourgeois, Zach s’adosse au mur et attire Anna à lui. Par un entrebâillement des étoffes, il glisse la fraîcheur de ses vieilles paumes enseignantes sur la chaleur des jeunes fesses étudiantes. il murmure à l’oreille d’Anna une phrase de Georges Bataille : « L’acte sexuel est dans le temps ce que le tigre est dans l’espace », dont la signification lui a toujours quelque peu échappé. « À demain », lui répond Anna en s’éclipsant dans l’escalier.
C’est rageant : dans le caleçon de Zach, le sildénafil, molécule subrepticement avalée sous la forme d’un comprimé bleuté, fait peu à peu inutilement effet.
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Videos de Hervé Le Tellier (117) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hervé Le Tellier
Après "L'anomalie", prix Goncourt le plus vendu de ces trente dernières années, Hervé le Tellier revient avec un nouveau livre. le point de départ de son roman "Le nom sur le mur", un nom gravé sur la façade de sa propre maison dans la Drôme, André Chaix, qui l'amène à retracer la vie d'un jeune maquisard ainsi que la mémoire de la Résistance française durant l'Occupation. À l'approche de l'arrivée du centenaire de cet épisode historique, l'auteur a souhaité enquêter sur ce jeune homme engagé à 20 ans et mort sous les balles, voyant également un un parallèle avec l'Histoire actuelle où de jeunes hommes s'engagent pour défendre leurs pays. Grâce à l'association nationale des anciens combattants résistants (ANACR), association de mémoire de la Résistance, Hervé le Tellier a pu récupérer de nombreux effets personnels ayant appartenu à André Chaix. Face à ces informations précieuses, l'auteur s'est senti investi d'un devoir de mémoire afin de retranscrire la réalité de l'époque et de faire vivre l'Histoire à travers le portrait d'un jeune maquisard.

Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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