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Le Cycle des épées tome 6 sur 7
EAN : 9782266036108
252 pages
Pocket (01/12/1990)
3.82/5   56 notes
Résumé :
"Morne atmosphère, soupira Fafhrd. Il me faudrait un exploit...
– O naïf ! gloussa le Souricier. Trouve-toi donc une fille.
– Bah ! Celles que j'ai connues sont maintenant chez la Mort:'
La porte s'ouvrit et deux femmes entrèrent. Il y eut un flottement, puis l'on se rassit. Elles venaient de l'Ile de Givre, cette terre légendaire dont les marins rêvaient.
"L'Ile de Givre est menacée, dit la brune. Pour Neh¬won, c'est le commencement de l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Cette fois Fafhrd et le Souricier Gris ont tout gagné !
Ils se sont mis à dos des entités puissantes.
Genre des Dieux quoi.
Et la Mort elle-même !
Fallait bien que ça arrive ! Les deux zigues paient leur comportement désinvolte vis-à-vis des puissances.
Enfin quoi ! Un humain, même un héros, ça doit prier les dieux, s'agenouiller devant leurs statues, ou au minimum balancer une interjection, un « par Mog » ou « par Issek » de temps en temps.
Plus que tout, un héros, surtout un humain, ça doit savoir quand son temps est terminé et laisser la Grande Faucheuse le récolter avec amour.
Mais noooon ! Fafhrd et Souricier n'en font qu'à leur tête en haussant les épaules ! Ils sont mieux que tout le monde hein, Fafhrd et Souricier ! Ils ne prient pas les dieux. Ils s'acharnent à éviter la Faucheuse.
Bref, ils énervent des êtres qu'il vaut mieux ne pas énerver.

Et ça fait de bonnes histoires, me demanderez-vous ?
Pas mal ! Amusantes mais pas transcendantes. Celles ou la Mort s'acharne en vain à perdre les deux héros sont courtes, parfois moins de cinq pages, genre blague de Charlie Brown. Celle ou les dieux donnent une leçon aux deux zigotos est plutôt drôle mais demande qu'on se souvienne des récits passés et surtout de toutes les drôlesses qui ont pu partager leur couche ou leur coeur. Ça sent la nostalgie, le self-hommage.
Et puis il y a le récit de l'île du Givre, publié en deux parties à l'origine. Fritz Leiber ose un rapprochement entre Fafhrd /Souricier et Odin/Loki, deux dieux venus d'ailleurs et paumés sur le monde de Nehwon. On y retrouve aussi d'anciens personnages apparus dans le livre IV du cycle des Épées. C'est un peu long, mais assez étonnant aussi.

Au final nonobstant les années passées – une vingtaine depuis le début quand même – les récits conservent l'esprit moqueur et dégagé qui est la marque du cycle. On est là pour s'amuser avec la fantasy foutraque. Faut pas en demander plus.
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Dans ce sixième tome du cycle des épées, nos deux compères, Fafhrd le géant nordique et le souricier gris aux yeux remplis de malice sont en quête de leurs anciennes conquêtes.
L'ile de Givre est menacée, dit une brune, il nous faudrait deux héros.
Evidemment amoureux de belles aventures, de femmes, d'alcool, de trésors, dès qu'ils entendent un appel au secours leur sang ne fait qu'un tour : toujours prêt à foncer tête la première parmi le danger, même s'il s'agit de la Mort elle-même.
Cette aventure terrible les entraîne au bout du bout des terres de Newhon, là où règne le sorcier des glaces et les terribles Mingols.
C'est un recueil de très courts chapitres, exception faite du dernier qui fait la moitié du bouquin. Malheureusement c'est avec celui-ci que j'ai eu le plus de mal. Si les premiers sont pétillants, plein d'énergie et vous emmène tout doucement dans le monde de Newhon, ce dernier tourne et retourne sans réellement trouver le chemin qui aurait fait de ce livre un incontournable.
Il en reste un pour clore ce cycle, vais attendre un peu que repose mon neurone pour s'y atteler.
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Un grand barbare nordique et un petit gus tout sec, des aventures pleines de monstres, de magie et de trésors… et tu te dis que cette liste a un air de déjà vu. Ah oui, ça… la recette du binome que tout oppose et l'univers de la sword and sorcery ont trouvé preneur. Sauf qu'ici on revient aux sources – l'ami Fritz fait partie des fondateurs du genre – avec des textes pas tout jeunes. Lovecraft en a lu certains, c'est dire si ça remonte ! A l'époque, Conan pointe à peine le bout de son nez, la sword and sorcery est encore balbutiante, le terme n'existe même pas. Aujourd'hui, Leiber n'a pas pris une ride (enfin, lui si, vu qu'il est mort à 82 ans, mais son oeuvre non), ses textes restent une base dans laquelle j'aime à me replonger.
La qualité du Cycle des Epées tient à deux choses. Dune… ah non, ça c'est Herbert… D'une, le monde de Newhon, avec la célèbre cité de Lankhmar appelée à devenir le modèle de bien des villes de fantasy. Si Leiber n'a pas inventé le concept de guilde des voleurs, c'est lui qui l'a popularisé. Pas sûr qu'il y ait des masses de cités à pouvoir rivaliser dans le genre, à part l'Ankh-Morpork de Pratchett.
De deux, Fafhrd et le Souricier Gris, ses héros pas manichéens pour deux sous. Ils ont plutôt un bon fond mais ne s'encombrent pas de principes moraux, de beaux discours et de valeurs classieuses. Un jour ils se vendent comme mercenaires, le lendemain ils cambriolent un temple, entre deux ils claquent leur blé en ripailles, godets et nénettes à la cuisse légère. On est donc loin des personnages propres sur eux d'un Tolkien, des preux chevaliers en blanc contre les vilains bandits en noir. Pas pour rien si le Souricier s'habille en gris. Pour faire un parallèle avec le cinéma, la sword and sorcery est à la high fantasy ce que le western spaghetti est au western à la papa avec ses cow-boys immaculés. Moins net, moins vertueux, moins moral… donc plus intéressant.
Lien : https://unkapart.fr/lectures..
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Superbe plongée dans de la fantasy pure et dure.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Lithquill n'avait pas fini de s'écrouler, l'esclave commençait à crier et le plus costaud des guerriers nordiques, le regard brillant d'une rage guerrière que rien n'éteindrait à part un épuisement total, venait de décapiter la goule responsable de la fin prématurée du duc.
Injustice flagrante – et fabuleuse démonstration d'idiotie –, une volée de flèches transpercerait bientôt l'héroïque vengeur de Lithquill. Un sort immérité, mais tout à fait dans les manières habituelles du destin, qui aimait envelopper d'absurdité ses basses manœuvres.
("La tristesse du bourreau")
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Quand trop de fantômes rôdent quelque part, ça incite à s'intéresser uniquement à ce qui est concret et mesurable. L'argent et le poisson, par exemple.
("L'île du givre")
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Vous insinuez qu'il existe un autre homme tel que moi dans Newhon, et même une douzaine ? demanda le Souricier d'un ton incrédule.
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