Un sentiment plus fort que la peur

Une belle déception que ce dernier livre de Marc Lévy ! Et cela m'agace car cet auteur m'est sympathique mais je voudrais tant qu'il m'étonne et me charme comme au temps de « Et si c'était vrai ? ».
Suzie Walker fut une petite fille élevée par sa mère alcoolique dans le souvenir de sa grand-mère accusée de haute trahison envers les USA en 1966. Ce drame familial nourrira Suzie dans sa volonté de réhabiliter son aïeule. Andrew Stilman est journaliste d'investigation au New York Times, il a un penchant pour l'alcool qui l'aide à supporter l'échec de son mariage ainsi que les conséquences physiques et morales d'une agression où il fut poignardé par la fille d'un trafiquant révélé lors de sa dernière enquête.
Deux personnages aux caractères bien trempés, marqués au fer rouge par la vie, des secrets d'état, on se dit qu'il y a matière à nous embarquer dans une belle aventure. Et bien, je suis restée sur le quai ! Je ne suis pas entrée dans cet univers d'espionnage qui n'est qu'une cacophonie stéréotypée, n'est pas John le Carré qui veut. Seule la vérité dévoilée, comme il se doit à la fin, est digne d'intérêt et crédible.
Il faut attendre les pages 399 et 400 (sur 420 !!) pour lire quelques réflexions qui interpellent : « L'or noir, nous en sommes devenus esclaves. », « Et il nous en faut encore plus, toujours plus. L'énergie est devenue le ciment de la cohésion sociale, et sa maîtrise le plus puissant des pouvoirs. », «Sur quelles terres sommes-nous allés guerroyer ces dernières années au nom de la démocratie ? Là où le pétrole coule à flots, là où doivent passer les oléoducs pour l'acheminer, là où se trouvent les terminaux pétroliers. », «Les grands argentiers financent les campagnes électorales et les politiciens qu'ils font élire leur doivent allégeance. Les postes clés sont distribués à leurs hommes. Banques centrales, Trésor, Cour suprême, Sénat, Parlement, commissions, tous obéissent à une même chose : le pouvoir qui leur est confié et qu'ils veulent conserver. Ils ont tout corrompu. », « Quoi de mieux qu'une bonne crise économique pour mettre peuples et gouvernements à genoux. », « le plus libre des entrepreneurs n'est jamais que l'obligé de son banquier quand il lui doit de l'argent et nos belle démocraties sont endettées jusqu'au cou alors que les multinationales accumulent plus de liquidités que nos Etats n'en auront jamais. », « Les populations se serrent la ceinture, sont soumises à des politiques de plus en plus rigoristes, tandis que les multinationales échappent à toutes règles. ».
Suzie et Andrew, les héros de ce roman, ne sont pas crédibles parce qu'ils sont creux. Marc Lévy les a drapés d'un vécu comme on fixe des autocollants sur sa valise pour montrer qu'on voyage. Mais il ne nous livre pas leur ressenti, le moi profond… et il y aurait de quoi faire ! Pas d'histoire d'amour non plus, des actes plaqués sur des attitudes arrêtées, pas de sentiments et d'émotions qui font évoluer les relations à l'autre : c'est un comble pour du Marc Lévy ! Pour moi, c'est raté et je suis en colère car il y avait matière à nous faire vivre une belle aventure. A vouloir faire compliqué, on rate l'essentiel… Même le titre ne convient pas : dans la lignée des titres à rallonge, j'aurais bien vu « Dans les poches de la belle Demoiselle des Neiges ».

Je rejoindrai pas mal de lecteurs et de lectrices de Marc Lévy. Dans le fond, on ne passe pas vraiment un mauvais moment. Ce n'est pas non plus un moment transcendant. J'ai eu l'impression de me trouver face à un téléfilm sur une chaîne du câble.

Au final, cela ne se lit pas si vite que cela... simplement parce je finissais par ne PAS avoir envie d'ouvrir le livre... Rien de moins. Sinon le "style" Marc Lévy est fait de 70-75% de dialogues. Cela accélère la lecture. Et en général, ces dialogues sont assez téléphonés, donc l'oeil parcourt la page et hop! on passe à la suivante, ni vu ni connu je t'embrouille... Dès qu'on arrive aux pavés de texte (il y en a, surtout vers la fin), on n'a plus cette légèreté. C'est un peu plus indigeste.

Que contient ce roman en fait?

Un peu de suspense. Un peu de romance. Quelques lignes de sexe. du complotisme. Des services secrets. La raison d'état. Des mensonges en pagaille. Un couple photogénique (j'imagine). On saupoudre de sentimentalisme. Juste un peu. On met le lecteur dans la confidence, comme ça il en sait plus que les protagonistes. du dépaysement. Des poursuites et des filatures. Des méchants très très méchants (en tout cas, ils n'hésitent pas à tuer... mais ils le font avec regret et sentiment...). Et une bonne dose de climat et de réchauffement climatique par-dessus.

Y'en a un peu plus, je vous le laisse? dixit mon boucher quand je lui demande 400 grammes de haché et que les tractations commencent à 584 grammes...

C'est un peu ça aussi, Marc Lévy.

On retirera de ce bilan peu positif quelques pages en toute fin de roman sur les plans de plusieurs pays pour explorer les réserves pétrolières planquées sous la banquise du Pôle Nord. Dixit l'auteur, tout est vrai. Et c'est glaçant (sans mauvais jeu de mot sur la banquise).

C'est le 3è livre de l'auteur que je lis avec les mêmes impressions. Il y a un mystère Marc Lévy en ce qui me concerne. Quand je l'entends en interview, il me plaît. Il dit plein de choses sensées. Des trucs un peu gauchisants avec lesquels je suis globalement d'accord. C'est clairement un humaniste. Avec de solides préoccupations pour l'autre, pour l'Homme et la Terre. Musicalement, nous avons plein de points communs. Littérairement aussi, si j'en juge par les auteurs qu'il cite comme influences.

Et bardaf ! c'est l'embardée quand je lis un de ses romans. Bon, on finira bien par en trouver un qui passe mieux...

Je pensais que la plume de Marc Lévy réussirait à me faire apprécier un roman ayant pour toile de fond les enjeux politiques et l'avidité du pouvoir. Raté ! Je suis restée totalement hermétique à l'histoire, mais la faute m'en incombe totalement : dès que l'on me parle de services secrets, je fais une réaction allergique et je me referme comme une huitre. Je suis tellement consciente des magouilles de ceux qui gouvernent, et cela quels que soient les états, que je n'ai pas envie de les retrouver dans mes livres.
L'aventure commençait pourtant bien avec l'expédition de Suzie Baker sous les glaces du Mont Blanc. J'avais même été séduite par l'humour de Stilman (notamment lors de son enterrement suivi d'une résurrection assez farfelue) et j'étais prête à lui pardonner son penchant alcoolique.
Tout s'est gâché lorsque ces deux-là ont fait équipe et qu'ils m'ont distancée dans leur course éperdue. J'ai lâchée prise, me suis retrouvée sur le bord de la route, me demandant qui menait la danse dans cette affaire. Je n'ai toujours pas compris qui tentait d'aider notre duo et qui leur mettait des "bâtons dans les roues".
Finalement, je préfère que Marc Lévy nous entraine dans des histoires sorties des dédales de son imagination plutôt que basées sur des rapports véridiques comme c'est le cas ici.

Un sentiment plus fort que la peur…. L'exaspération peut-être ???

J'ai écouté en entier cet audiolib mais son côté hyper rocambolesque - la partie Mont Blanc au démarrage est juste irréaliste au possible par exemple – m'a laissé circonspecte. J'étais prête à fermer les yeux, car l'hyper réalisme pour se détendre n'est pas forcément ce que je recherche.

Mais tout de même … les personnages sont trop mal croqués et trop peu crédibles pour avoir envie de les suivre. On ne comprend vraiment pas qui ils sont, leurs réactions, ils sont caricaturaux et antipathiques à bien des égards, tous autant qu'ils sont.

Après de nombreuses années sans avoir lu un Lévy, je me rappelle maintenant pourquoi j'avais été arrêté de le lire. Son dernier opus, Une Fille Comme Elle, me tentait bien - une belle couverture, et le liftier dans un immeuble ancien de New York me semblait une idée séduisante – Il se peut finalement que je passe mon tour. Les nombreuses scènes à New York de celui-ci n'ont pas suffi.

Malgré un début prometteur, écriture fluide, je suis déçu par ce livre, je n'ai pas été captivé par l'histoire mi-espionnage mi-policier sans relief, décousue, sans intérêt, détails inutiles. Pour les inconditionnels

Ps j'ai corrigé les fautes de frappes ,désolé mais sur l'IPad pas toujours évident

Bof bof
Déçue
Avec tous le bien q'on a dit sur ce livre je suis déçus
L'histoire est plate elle traine trop en longueur
Aucune cohérence entre les chapitres
La fin n'est pas plausible
Dommage

On reste un peu sur sa fin !
je m'efforce de ne jamais suivre la tendance et le calendrier des sorties, littéraires ni de lire les nombreux avis (très avisés) de tous les "connaisseurs" de l'auteur, qui préfèrent suivre un auteur plutôt que des ouvrages. et qui ne savent juger un livre que par rapport aux précédents.

Je répugne à me retrouver dans le flot des lecteurs assidus qui se précipitent des la sortie annoncée pour lire un ouvrage.
Pour moi, un livre doit rester intemporel et à quelques exceptions près, ne doit pas suivre ces rythmes imposés:
" des sa sortie je veux être dans les premiers à lire"
ceci étant dit, ce livre peut se lire a tous moments donc bien après sa sortie sa fonctionne aussi.

Je dis que j'ai le sentiment de rester un peu sur ma faim, a la fin de se livre car c'est beaucoup de lignes d'aventure pour pas grand chose, peut être parce que on attend plus, la fin retombe un peu comme un joli soufflé qui avait bien gonflé et qui redevient tout plat dans les dernières pages.

Tout d'abord je me permets une critique, que l'on peut faire à tous ces auteurs vivants aux USA, l'utilisation de la 2em personne du singulier n'existe plus, elle est confondue par celle du pluriel, et c'est bien regrettable car dans la langue française justement lorsque un gars finit par coucher avec une jolie fille, il y a peu de chance qu'il la vouvoie encore.

On accroche de suite à l'intrigue, et l'ambiance générale de ce roman, est plutôt agréable, et puis au fil des pages, trop d'invraisemblances et pas assez d'originalité, Un journaliste marginal et alcoolique ( du déjà vu) qui semble pouvoir faire ce qu'il veut, sans avoir de compte à rendre, plaqué par sa femme, épaulé par un bon ami qu'il délaisse sans oublier de lui emprunter avant des fortes sommes d'argent, une riche héritière en quête de vérité et de ses sources originelles, une ambiance particulière entre les 2 protagonistes qui jouent a chien et chat alors que la mort rode autour d'eux!
bref pendant tout ce roman une quête a la vérité qui pourrait bouleverser le monde géopolitique, et qui sera finalement délaissée.
Des puissants très puissants qui n'arrivent pas malgré l'ampleur de leur moyens et ramifications mondiales, à leurs fins ....
Une grand mère annoncée morte, qui finalement est miraculeusement bien vivante.
l'invraisemblance est à son comble, lorsque le protecteur poignardé et laissé pour mort, aura tout le loisir et le temps alors qu'il se vide de son sang, de compter sa longue histoire ( sans souffrance, ni hésitation) avant de fermer les yeux définitivement.
l'écriture est belle mais on n'y croit pas, dommage.

Cela faisait un long moment que je n'avais pas lu de Marc Levy, et j'étais resté sur une bonne impression. Ma belle-mère m'ayant prêté le livre, l'occasion était là.

Quelle déception ! L'histoire est incroyablement tirée par les cheveux, on se force à y croire mais on y arrive pas...les personnages sont creux, presque sans aucun sentiment. Une belle histoire d'amour aurait pu saupoudrer ce roman afin de nous faire vibrer un peu, car la traque et les péripéties de Suzie et Andrew m'ont laissé de marbre, mais non, et quel ennui !

Je pense que le sujet que Marc Levy a voulu exploiter (les enjeux de l'exploitation des ressources pétrolières en Alaska) peut être particulièrement casse-figure si l'intrigue est mal ficelée. C'est ce qui s'est passé. Au final, ce roman pourrait être une base de scénario pour un film.

Bref, je prévois de lire prochainement un autre Marc Levy car je ne veux pas rester sur une si mauvaise impression, l'auteur ne m'ayant pas habitué à cela.

Je me suis lancée dans cette lecture sans savoir qu'il s'agissait d'une « suite » de « Et si c'était à refaire ». J'ai donc commencé par la fin, ce qui a présenté 3 avantages non négligeables à mon égard:
1) Ce n'est pas à proprement parler une suite et donc ça ne nuit en aucun cas à la lecture.
2) Vu que j'ai moins accroché au livre « Si c'était à refaire »… à dire vrai, au risque de me faire dilapider sur la place publique par les lecteurs Babeliotes tenaces, j'ai carrément abandonné ma lecture en cours de route (suite à une scène atroce de torture, intenable pour moi). Je n'aurais donc pas eu l'idée d'entamer ce roman-ci (dont j'ai cette fois,- promis !-, fini la lecture.)
3) Je serais donc passée à côté d'une merveilleuse intrigue familiale et sociétale, d'une jolie histoire d'amour d'aujourd'hui et du passé mais surtout d'une belle amitié partagée entre 2 personnages si abîmés de leur passé. le tout en découvrant le monde fascinant et risqué de l'alpinisme. Ce qui m'a touché dans ces personnages c'est que c'est leur entêtement et leur ténacité qui les fait à la fois sombrer mais aussi remonter à la surface.

Dans ce roman, on retrouve Andrew Stilman, le héros de Si c'était à refaire, bien vivant.Le style est agréable et j'ai passé un bon moment, mais j'en ai passé de meilleurs avec d'autres romans de Marc Lévy. La théorie du complot, les courses poursuites, les espions, contre-espions et contre-contre-espions, ça fait trop moi : je n'ai pas réussi à vraiment entrer dans le récit. Et à la fin, le suspense monte, monte, monte et s'écroule comme un soufflé, ce qui m'a beaucoup déçue.Je suis sûre que ceux qui aiment les romans d'aventure, apprécieront celui-ci, mais je crois que je préfère définitivement les livres "plus romantiques" de Marc Lévy.