« L’homme n’invente l’éternité de son existence que dans les sentiments qu’il partage. »
- J'ai encore trop de défauts pour rencontrer la femme de ma vie, mais je voudrais changer tu sais.
- Tu voudrais changer quoi ?
- Cet égoïsme qui me fait parler de moi alors que je suis au chevet de ton lit d'hôpital, par exemple. Je voudrais être comme toi.
- Tu veux dire avec un turban sur la tête et une migraine de cachalot ?
- Réussir à m'abandonner sans avoir la trouille au ventre, à vivre les défauts de l'autre comme des fragilités sublimes.
- C'est d'aimer dont tu parles ?
- Quelque chose comme ça, oui.
Je n'imaginais pas pouvoir aimer comme je l'ai aimée.J'ai cru à elle comme on croit à un rêve.Quand il s'est évanoui,j'ai disparu avec lui.Je pensais agir par courage,par abnégation mais j'aurais pu refuser d'entendre tous ceux qui m'ordonnaient de ne pas la revoir.
Tu vas vieillir encore longtemps, mon crétin, je vais m’en occuper et quand tu seras pétri de rhumatismes, quand tu ne pourras même plus soulever ta canne pour me taper dessus, je te dirai que c’est à cause de moi que tu souffres, qu’un des poires soirs de ma vie j’aurais pu t’éviter tout ça. Mais tu n’avais qu’à pas commencer.
Si l'amour vit d'espoir, il périt avec lui !
La gravitation ne peut quand même être tenue responsable du fait que les gens tombent amoureux.
tu m'as donné ce que je ne souponnais pas, je n'imaginais pas avant de vivre pour toi que l'amour puisse apporter tant de choses aussi simples. Rien de ce que j'ai vécu avant toi valait une seule des secondes que nous avons passées ensemble.
À force de fermer les yeux sur ce qui les entoure, certains sont devenus aveugles sans même le savoir.
Comment imaginer se défaire de l'amour que nous portons à nos parents. On perd un temps fou à ne pas leur dire qu'on les aime, pour finir par se rendre compte, après leur mort, comme ils nous manquent.
L'amour est fait de tolérance, c'est ce qui lui donne sa force.