AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Nécroscope tome 1 sur 5

Denis Labbé (Traducteur)
EAN : 9782265078604
476 pages
Fleuve Editions (16/01/2004)
4.13/5   89 notes
Résumé :
Harry Keogh a toujours eu ce pouvoir particulier qui lui
permet de parler avec les morts. Reconnaissants qu'il le
sorte de leur ennui éternel, ceux-ci lui confient leurs secrets. Sans qu'il le sache, il est un " nécroscope ". Mais nous sommes en 1971, c'est l'époque de la guerre froide, et sa spécialité va faire de Harry le personnage central de la lutte entre les services britanniques et le KGB. Car de l'autre côté du rideau de fer on s'intéresse auss... >Voir plus
Que lire après Nécroscope, Tome 1Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
4,13

sur 89 notes
5
8 avis
4
7 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Les vampires ? Trop young adulte…
Les médiums ? Trop tout et n'importe quoi…
Les espions et la guerre froide ? Trop démodé…

Écoute-moi, toi, lecteur de peu de foi, ne t'arrête pas à ces préjugés car tu as devant toi un bouquin drôlement immersif, sacrément prenant et vachement plaisant à lire ! Non, à dévorer ! Muhahaha.

Quelle ambiance, mes petits ! Ce froid, ces sombres forêts, ces tombes abandonnées, ces non-morts qui susurrent à nos oreilles, ce folklore qui prend corps et ces mythes qui n'en sont finalement pas… merci vieux Démon, merci Vlad l'empaleur, merci Wamphyr ! Cette partie du récit sera à jamais gravée dans ma mémoire, et je relirai volontiers ce bouquin juste pour retourner auprès de ta tombe secrète, au centre de ces collines en forme de croix.

Les médiums, me direz-vous. Et bien ils vont de paire avec les espions. Car dans cette guerre froide-ci, l'URSS a misé gros sur les techniques extra sensorielles, sur les gens dotés de pouvoirs hors du commun, ceux-là même qui peuvent voir l'avenir, communiquer à distance, provoquer des crises cardiaques d'un simple coup d'oeil, ou, plus noir encore, extorquer aux défunts tous leurs souvenirs et toutes leurs connaissances. Dragosani est de ce dernier type, lui, le nécromancien qui plie les morts à sa volonté. de l'autre côté, dans l'autre bloc, les Anglais ont aussi leurs médiums, mais ils ont surtout Keogh, le nécroscope, l'ami des morts, celui qui leur tient compagnie, leur parle et partage leurs connaissances.

Tout ce petit monde va se rencontrer, se croiser, se mélanger, dans une histoire haletante où l'on appréciera l'évolution des deux protagonistes, où l'on suivra leurs cheminements, d'abord en ayant plus d'intérêt pour l'un (plus mystérieux) puis se prenant à le détester pour espérer sa chute.
Et malgré une fin qui m'a un peu moins convaincu, voire un peu déçu (un poil métaphysique, un poil rapide et bourrin), j'ai adoré ce bouquin !
Commenter  J’apprécie          3214
Passionnant, c'est le mot ! L'aspect terreur est, de mon point de vue, fortement exagéré, même s'il y a une ou deux scènes gore et une ou deux scènes de sexe mais là non plus rien de bien méchant ni choquant, du moins j'ai déjà lu pire !... (Comme je l'ai dit ailleurs, je précise ici que j'ai lu ce livre en parallèle avec "le livre des choses perdues" de Connolly, que j'ai trouvé infiniment plus dérangeant, du coup celui-ci m'a paru bien gentillet à côté. Mon avis aurait peut-être été différent si je l'avais lu "seul" !)
Le scénario, qui se passe pendant la guerre froide, est bien pensé, assez tordu et j'ai adoré la fin ! Je signale d'ailleurs que ce seul tome peut se suffire à lui-même, même si, pour ma part, je sais très bien que je vais lire le second que je me suis procuré d'occasion !
Harry Keogh est, certes, le personnage principal, il est très intéressant, mais il n'y a rien à faire, je lui préfère Dragosani, le "méchant" valache !
Ce personnage-là est fouillé, et on se demande tout le long du livre ce qu'il va faire ou ce qui va lui arriver.
Niveau écriture (et traduction), ça se laisse lire sans peine même si, je pense, cela aurait pu être mieux, il y a quelques répétitions et des tournures de phrases un peu lourdes parfois, mais rien de rédhibitoire.
Il ne faut rien spoiler de cette histoire car ce serait déflorer un excellent bouquin.
Ma note : 4,5 étoiles (5 sur Babelio)
Commenter  J’apprécie          265
La chose est enfermée… plus pour longtemps. Dans son pays – la Valachie – devenue la Roumanie, le démon ne rêve que de redevenir le maître. le monde est partagé en deux parties. À l'ouest, celui des occidentaux et à l'Est, celui des soviets. Car oui, nous sommes durant une période fascinante de notre histoire – celle de la guerre froide. Chacun essaye de devenir plus puissant que l'autre, ce fut d'abord la puissance nucléaire, puis la conquête spatiale, mais bientôt, ce sera celui des morts.
J'ai entendu dire que Hitler se passionnait pour les sciences occultes, il est tout à fait plausible que ce fut le cas de Staline. Dans ce roman ou le Fantastique ne peut que s'écrire qu'avec une lettre majuscule, les russes ont développé un réseau sur le paranormal. Développant au point de le perfectionner, les européens et les américains se sont également lancer dans ces expériences.
J'ai eu le coup de grâce dès le prélude. Mes poils se sont hérissés sur mes bras. J'ai reçu une claque, dès le début. Mon illusion est vite tombé lorsque le premier chapitre à prit le dessus. Mais cette sensation de manque s'est vite évaporé. Brian Lumley décrit une première strophe avec tant de force et d'horreur qu'il en ait même écoeurant.
Pour bien comprendre le roman, il est important de signaler que l'on suit trois histoires. La première est celle du prélude, que l'on suit en fil rouge par le biais de trois intervalle. Et puis, vînt les soviétiques avec Dragosani un agent d'origine roumaine. Ce personnage est un nécromancien. Il lit les pensées dans les entrailles des morts. Les informations, il les obtient en violent leur dépouille. En parallèle, nous avons un jeune garçon, rejeté par ses autres camarades. À contrario de Dragosani , il peut parler avec les morts à travers ses rêves ou ses pensées, il est un nécroscope.
Ah ! Nécroscope ! Je respire ce mot et j'adule Brian Lumley de l'avoir inventer, je me battrai pour qu'il rejoigne la langue française.
Grâce aux conversations avec les défunts, Harry peut faire revivre ces légendes et développer de nouveaux dons. Il manie l'art de la science des maths.
Nécroscope est un roman qui se savoure sur la longueur. Il devient envoûtant, à tel point qu'il en est difficile le lâcher. L'excellence donc qu'est ce titre.
Je regrette pour le coup de ne pas avoir acheter sa suite. Faudra que je patiente.
Commenter  J’apprécie          170
En retirant ce roman de ma pile à lire, j'étais ravie. Ça faisait déjà un moment que j'avais envie de le lire. Sa couverture très attrayante ainsi que le personnage mystique de Harry m'attiraient beaucoup, aux premiers abords. Pourtant, en le refermant, mon idée de départ n'est plus du tout la même. Cet aspect prometteur m'a finalement déçu. Sans que cela ne soit suffisant pour lui déléguer qu'une étoile, mais malgré tout, il m'a déçu. Peut-être en attendais-je trop, ou quelque chose de différent compte-tenu du résumé.
Dans un premier temps, j'ai été assez désarçonnée par le côté guerre froide. Je ne suis pas férue de ce type de lecture, et pourtant, lorsque c'est bien écrit j'arrive à me laisser transporter. Ici, ça n'a pas été le cas. L'écriture, bien que je pense que cela vienne davantage de la traduction, ne m'a pas convaincue. Les phrases des premiers paragraphes sont souvent alambiquées pour pas grand chose, ce qui alourdit le tout et bloque le lecteur. D'autant plus, lorsqu'il a déjà du mal à s'ancrer à l'histoire.
Dans un second temps, j'ai eu un problème avec le personnage d'Harry-enfant. À cause de son nom, peut-être. À cause de sa situation familiale, peut-être. À cause de son petit côté martyr, peut-être. À cause de ses facultés, peut-être … Peut-être que c'est simplement comme un certain Harry Potter, il vit chez un oncle et une tante, il est martyrisé par ses camarades … Alors oui, pendant toute son enfance, j'ai imaginé ce pauvre Harry Keogh comme un Harry Potter. Toutes ces ressemblances ont complètement bloqué mon imaginaire.
Dans un troisième temps, Dragosani m'a déçu. À mes yeux, il n'avait rien d'un vampire. Ces êtres doivent être hypnotiques, charismatiques, attirants, diablement beaux, intelligents et cruels. Sauf que Dragosani, malgré le fait qu'il dévore les entrailles des morts pour lire leurs histoires, n'a rien déclenché chez moi. Ni peur, ni inquiétude, ni attirance, ni intérêt. Je l'ai trouvé horriblement fade. Ces actes de cruauté ne me semblaient pas assez développées. Ce genre de passage restait dans le flou, comme si l'auteur lui-même décrivait un flou qu'il n'arrivait pas à matérialiser concrètement. Et du coup, il ne s'est pas matérialisé non plus pendant ma lecture. Après tout, il s'agit d'un roman du genre dark fantasy, donc je m'attendais à du très dark. Là, j'ai malheureusement l'impression de survoler le genre. Je rêvais d'un prince des ténèbres avec le charisme et l'intelligence d'un Dracula, et je me suis retrouvé avec un vampire digne des personnages de « L'école des vampires ». Et quand, enfin, on rencontre un vampire avec une trempe de vampire, et bien l'auteur le tue. Super ! le but de l'auteur était sûrement de rafraîchir le genre vampire, malheureusement, je trouve qu'il l'a tellement allégé qu'on a même plus envie de connaître le but de leur existence. C'est vraiment dommage ! 
Pourtant certains passages sont bien écrits et bien retranscrits, surtout lorsqu'il s'agit de Harry. Son histoire est souvent intéressante, presque addictive. C'est son histoire, en réalité, que j'aurais préféré lire du début à la fin. Ainsi, ma lecture n'aurait pas été en dent de scie. Et d'ailleurs, c'est son histoire qui m'a poussé à continuer ma lecture. Sans lui, j'aurais refermé ce roman au bout des premiers paragraphes. Pour moi, ce roman est, certes, l'installation de l'intrigue, mais le seul enjeu qui anime ce roman est la vengeance de Harry. Il veut venger sa mère et venger son patron … Oui, ok ! Mais sinon, il se passe quoi ? Rien de plus ! Ça manque vraiment d'enjeux, de conséquences, de gravité, de dangerosité, de peur, d'angoisse … Ça manque cruellement de dark fantasy, en bref ! Et évidemment, ça manque de suspens … On se doutait bien, en sachant qu'Harry était capable de communiquer avec les morts, que l'esprit qui discutait avec Alec Kyle ne pouvait être que lui. Pas de surprise, donc ! Par contre, belle surprise pour le ruban de Möbius, qui vient lier les éléments entre eux. C'est juste dommage que la fin du roman s'achève sur un boucle sans fin. J'ai trouvé ça un peu facile. Cela-dit, pour me rassurer, je me dit que le second tome sera sûrement plus achevé. Sauf qu'après celui-ci, je n'ai plus vraiment hâte de le lire.
Les critiques sur ce roman sont pourtant dithyrambiques et sa note moyenne, plutôt élevée. Pour ma part, je ne me suis pas amusée à lire ce roman. Si bien que ma lecture a été allongée. Alors qu'habituellement, je lis une oeuvre de cette taille en maximum trois jours, j'ai achevé celle-ci au bout de six longs jours. C'est vraiment dommage que le contenu ne soit pas à la hauteur du contenant … Vraiment dommage que le thème vampire n'ait pas été davantage rafraîchit … Il ne manquait plus que l'ail et nous avions tous les stéréotypes de base … Je ne dirais pas qu'il s'agit d'un navet, mais pour moi, il n'a rien d'un grand roman du type. On a eu accès à une surface, mais jamais nous n'avons atteint les profondeurs … En gros, je me suis un peu ennuyée dans ce roman prometteur qui n'était pas assez dynamique, à mon goût.
Commenter  J’apprécie          70
Résumé

Harry Keogh a toujours eu ce pouvoir particulier qui lu permet de parler avec les morts. Reconnaissants qu'il le sorte de leur ennui éternel, ceux-ci lui confient leurs secrets. Sans qu'il le sache, il est un " nécroscope ". Mais nous sommes en 1971, c'est l'époque de la guerre froide, et sa spécialité va faire de Harry le personnage central de la lutte entre les services britanniques et le KGB. Car de l'autre côté du rideau de fer on s'intéresse aussi beaucoup aux pouvoirs paranormaux et l'on s'apprête à nouer une alliance avec une créature maléfique enterrée dans les montagnes de Roumanie, patrie d'un certain Vlad Dracul... le décor est posé pour l'affrontement surnaturel le plus violent et le plus terrifiant qui soit.

J'ai beaucoup aimé ce livre. Tout est très sombre, glauque et sordide. Il y a beaucoup de scène gore, c'est vraiment un style de livre pour lecteur averti.
On est partagé tout le temps entre Nécroscope, qui parle aux morts et nécromancien qui parle aux morts aussi mais d'une façon beaucoup plus barbare et violente car contrairement au Necroscope il doit extirper les informations directement des cadavres en les brisant en les sentant et même en les goûtant tout en arrivant à faire ressouffrir ses victimes encore plus que lorsqu'il les tue.

Brian Lumley quitte enfin l'ombre de Lovecraft où on l'a trop longtemps cantonné. Sur fond de pouvoirs psy, Lumley nous fait partager sa propre vision du mythe des vampires.
Ce cycle (dont seuls les trois premiers volumes sont à ce jour traduits en français) nous offre une vision originale du mythe du vampire, tout en plaçant l'histoire pendant la période de la Guerre Froide, une Guerre Froide dans laquelle les pouvoirs psychiques existent et sont utilisés par de nouveaux types d'espions, dont l'arme maîtresse est leur don. Un roman d'horreur de trait haut niveau. L'auteur réussit parfaitement à créer des ambiances obscures , à être très original avec ses idées sur l'espace temps . et ses personnages sont inoubliables. Il est évident que son séjour dans les forces armées de son pays a influencé l'écrivain lorsqu'il a traité le sujet comme une confrontation entre l'Est et l'ouest. tout un réseau d'histoires qui convergent habilement jusqu'à ce que les événements se déroulent ensemble. Les personnages sont très bien définis, les vivants, les morts et ceux dans un état intermédiaire. Ici le vampire est le mal à l'état pur avec une intelligence raffinée et infernale. Dans un corps qui vit éternellement et avec des capacités qui dépassent de loin tout humain même ceux qui s'affrontent ici avec leurs pouvoirs paranormaux autrement plus impressionnants que ceux des X men. L'écriture est sombre comme si la lumière du soleil n'éclairait pas complètement le récit et l'atmosphère est aussi oppressante que fascinante.
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Kyle s'assit derrière le bureau. Drôle de monde, pensa-t-il. Et drôle d'équipe. Robots et romantiques. Superscience et surnaturel. Télémétrie et télépathie. Calculs de probabilités informatisés et prescience. Gadgets et fantômes.
Il cherchait dans sa poche ses cigarettes et son briquet, puis les sortit ainsi que les clés du classeur sécurisé de Gormley. Machinalement, il jeta celles-ci vers un coin vide de la table de travail. Puis il s'immobilisa et les regarda, posées là et formant un motif - le motif de cette vision de l'avenir qu'il avait eue le matin même.
Très bien, commençons par là.
Commenter  J’apprécie          80
J'ai vu une de mes sœurs, la tête tranchée, un pieu planté dans la poitrine et les yeux pendant sur ses joues, et je n'ai pas pleuré. Non, au contraire, j'ai poursuivi les meurtriers, je les ai écorchés et je leur ai fait manger leur peau. Puis, je les ai violés avec des fers chauds et avant qu'ils ne meurent, je les ai badigeonnés d'huile, je les ai allumés comme des torches et je les ai jetés du haut des falaises de Brasov ! Seulement, après, j'ai pleuré... des larmes de joie !
Commenter  J’apprécie          80
Dans mon sommeil, je l'ai attendu, ce puissant mage, et des rumeurs disaient qu'il allait me réveiller. Les morts l'appellent leur ami et certains, parmi les vivants, le craignent beaucoup. Oui-da, et je désirai lui parler, parler avec celui qui est déjà une légende parmi les légions des tombes. Et voyez ! Je l'ai appelé et il est venu vers moi. Et son nom est Harry Keogh.
Commenter  J’apprécie          90
Boris s’assit, scruta l’obscurité autour de lui, apeuré, ses yeux regardant d’un coté et de l’autre, la tête lui tournant. Il se trouvait à un peu plus de la moitié de la pente, sur une sorte d’affleurement rocheux plat, sous les arbres. Il n’était jamais venu ici auparavant, ne s’était jamais douté que cet endroit existait. Puis, tandis que ses yeux s’habituaient à la pénombre et qu’il retrouvait ses sens, il se rendit compte qu’en réalité il était assis sur des dalles de pierre couvertes de lichen devant ce qui ne pouvait être qu’un… mausolée !
Commenter  J’apprécie          50
Dragosani avait toujours été arrogant, insubordonné même, et Borowitz avait accepté cela et l'avait même encouragé - mais quelque chose d'autre l'inquiétait. Borowitz le suspectait d'être ambitieux ; ce qui était bien, aussi longtemps que le nécromant ne devenait pas trop ambitieux.
Commenter  J’apprécie          70

autres livres classés : vampiresVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (262) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
966 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}