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sur 1450 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
♫Peut-être je vais rencontrer une dame
Quand j'irai accrocher mon âme
Sur les arêtes des rochers

Les hommes politiques l'ont bien compris
Ils promettent de beaux lendemains
Une fois au pouvoir, ils nous oublient,
ils disent "laisse faire, t'occupe de rien"
Et on attend toujours le génie,
celui qui sauve, loyal et bon
On peut faire une croix sur ce Messie,
y'a qu'un Jésus digne de ce nom
On veut des légendes, des légendes
On est en manque, on en redemande
Quitte à entrer en religion
Les sectes nourrissent nos illusions

Comme à un rocher comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatigué je suis épuisé
De faire semblant d'être heureux
quand ils sont là ♫
Dans l'ordre, Extrait de :
Je rêve - Francis Cabrel - 1979
On veut des légendes - Eddy Mitchell & Johnny - 2006
Je suis malade - Serge Lama - 1973

Méga confusion
Paroles d'une vieille tête, un sage fou !?
Personnage de légende
chevelure blanchie
prématurement
depuis l'aube du temps
Prendre pour acquis
ce qui n'a pas encore été accordé
Présomption
que le Ciel n'apprécie guère...
L'année ou les figues mûriront en janvier
Pouvoir, puissances européennes
1840 - les faits se passent au Liban
Alliance, Druze et Chrétien
contre Empire Ottoman
Abolition des privilèges
Exécrable féodal est à terre
et le cheik est en bois
Passer des journées devant la tawlé
ou faire tric trac dans un lupanar
Tanios a teint Thamar
en jaune et l'a laissée au milieu d'un rond point
encore beaucoup de bruit pour rien...
"Toutes les voluptés se paient,
ne méprise pas celles qui disent leur prix."
p196
Aujourd'hui ton destin est clos, ta vie enfin commence
Inspirée d'une histoire vraie
meurtre d'un patriarche commis par un certain Abou-Kich Maalouf,
réfugié à Chypre avec son fils
ramené au pays par ruse d'un agent espion de l'Emir
Le reste n'est qu'impure -fiction....
Comme pour "le juif errant", se lit comme une romance
comme une pluie d'étoiles tombées du ciel,
je t'en retiens cinq et c'est mon essentiel ...





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"Le destin passe et repasse à travers nous, comme l'aiguille du cordonnier à travers le cuir qu'il façonne".

Le destin de Tanios commence par le mystère qui entoure sa naissance.

Sa rivalité enfantine avec Raad , Fils du Cheikh qui gouverne le village perdurera à l'âge adulte.

Ses premiers émois avec Asma, fille de Roukoz le félon.

Tout se mêle et s'emmêle L Histoire et la Légende, ai eu du mal à démêler tout cela.

Je me suis un perdu dans les conflits entre puissances, les disputes et les déchirements des pays Ottomans avec l'Egypte et l'Angleterre.

Je n'ai donc retenu que la vie de Tanios.
Tanios dont les cheveux prématurément blanchis lui sauveront la vie.
Tanios qui jettera sa gourme auprès de la belle Thamar dans l'épisode des oranges en page 189.
Tanios qui se postera sur le rocher pour "voir plus loin".

Il faut toujours dans un village qu'il y ai de façon inopinée un fou et un mécréant.

Société où la politesse suprême à l'égard des femmes consiste à les ignorer .

(p.136) Pourquoi, devrais-je fuir comme le chacal qui a peur de son ombre .

L'Orient et toutes ses contradictions et ses traditions si loin des nôtres.

J'ai adhéré, moyen, pourtant bien écrit mais l'esprit n'y était pas ; il s'était égaré quelque part dans un endroit inconnu n'ayant aucun rapport avec le Pays du Soleil .
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En ce 19ème siècle, le sultan de l'empire ottoman et le pacha d'Égypte s'affrontent pour l'hégémonie de la région, soutenus et favorisés par de grandes puissances occidentales. Coincé entre ces deux blocs, un petit village de montagne va devoir lutter pour ne pas se faire broyer et conserver tant bien que mal son identité.

Dans cette situation déjà complexe, la naissance de Tanios va servir de catalyseur : l'identité de son père est suspecte, le cheick du village ayant poursuivi de ses assiduités sa mère, ce qui ne plaît ni à la famille puissante de la femme du cheick, ni au patriarche qui a organisé le mariage. Un cycle de représailles se déclenche, dans un coin du monde où personne n'oublie jamais une offense.

Le ton du roman est assez mélancolique : le héros est obligé de subir son destin, dépassé par le cours des événements qu'il a provoqué. On assiste également à la fin d'un mode de vie et de privilèges séculaires, imposé à une population qui n'avait pourtant rien demandé. Bien écrit assurément, mais aussi un brin déprimant.
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L'actualité m'a amené à sortir de ma PAL le Goncourt 1993, premier livre sur le Liban d'Amin Maalouf nouveau secrétaire perpétuel de l'Académie française. C'est la première fois que je lis l'auteur franco-libanais et je pense poursuivre pour ne pas rester sur un avis mitigé car je dois admettre que les talents de conteur d'Amin Maalouf sont indéniables.

"Le rocher de Tanios" est un roman d'aventure qui se déroule au début 19eme siècle dans un village de la montagne libanaise où se trouve ce mystérieux rocher. Ce lieu chargé de légende est raconté comme un conte mêlé d'un vrai faux témoignage.
Le livre est construit en passages plutôt qu'en chapitres pour entretenir le côté mystérieux comme la naissance de Tanios dont le narrateur cherche à reconstituer l'histoire.
Au village de Kfaryabda, le cheikh est un homme de pouvoir qui exerce le droit de cuissage ce qui ne va pas l'empêcher de tomber amoureux de la belle Lamia, jeune épouse de son nouvel intendant Gérios. Elle va donner naissance à Tanios sans que l'on sache avec certitude qui est son père biologique (Amin Maalouf entretien le doute jusqu'au bout).
Tanios considéré comme bâtard devient rebelle en grandissant et, involontairement, le déclencheur de conflits familiaux et tribaux.
Alors qu'il souhaitait se marier, le jeune homme va devoir s'exiler avec son père qui a tué le patriarche qui l'a trompé, pour ne pas perdre la face.
Et à partir de là, je me suis un peu perdue.

J'ai bien vu que l'auteur met en jeu la complexité du Liban de l'époque où s'affrontent les cheikhs et les émirs locaux, les druzes et les chrétiens, l'empire Ottoman et l'Egypte, les français et les anglais. Malheureusement je suis loin d'avoir tout compris et j'ai dû souvent revenir en arrière au cours de ma lecture.
J'avoue que j'ai beaucoup de mal à saisir la géopolitique du Moyen-Orient que je trouve très compliquée. Pour autant, on sent qu'Amin Maalouf évoque un univers perdu qu'il ponctue de nostalgie avec sa plume poétique. S'il ne m'a pas vraiment touchée je ne manquerai pas de lire d'autres romans que l'on m'a conseillé notamment "Léon l'Africain".


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Un avis un peu mitigé pour ce roman. Si je suis toujours aussi ravie de lire Amin Maalouf pour la délicatesse de sa plume, j'ai été moins séduite par le contenu, l'histoire en elle-même. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux protagonistes et je me suis souvent ennuyée au fil de ma lecture. le style reste sympa, avec un narrateur extérieur qui raconte la légende de son village suivant les informations qu'il a pu glaner, les textes ou les témoignages. J'ai également apprécié la chute.
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Primo , ce livre avait commencé sous de mauvais auspices.
Sur un malheureux stand de promotion livre de poche en supermarché ( je me demande encore comment j'ai atterri là ) , j'ai acheté des livres . La vendeuse m'a alors proposé, puisque j'avais déjà acheté deux livres, de choisir un troisième livre gratuit. Des livres fourgués comme des barils de lessive beurk.
So, la bavure était faite et je me décide pour Amin Maalouf , une valeur sûre qui ne m'avait jamais déçu.

Deuxio , j'ai passé mon temps à lire Tainos au lieu de Tanios, avouez que ça perturbe . Vous vous croyez aux Antilles avec des Indiens en plein 15ème siècle et vous vous retrouvez au 19ème siècle, dans la bande littorale libanaise à suivre la vie d'un enfant étrange dans un environnement semi-féodal.

Rien ne m'a accroché : mi le lieu, ni l'histoire ni les différents protagonistes, ni le style .
En temps normal, j'aurai posé le livre mais, parce que c'était Amin Maalouf , auteur qui m'as si souvent ravi, je suis allé au bout. La dernière partie est d'ailleurs celle que je trouve la plus intéressante.

Des fois , on se dit que ce n'est pas l'auteur le problème mais le lecteur . Quand même , un prix Goncourt là, je dubite.

Allez Amin ,à une prochaine fois. C'est juré, je te traiterai mieux. Quand je repense au bonheur de lecture de Leon l'Africain ou des Désorientés, je n'ai aucun doute.
Cette histoire d'amour ne finira pas mal.
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Un roman qui se balance entre la fiction et l'histoire sans jamais trouver d'équilibre entre le vrai et la légende. J'ai du mal à me placer aussi avec la méthode de narration qui le fait présenter le livre comme à la fois une redécouverte par les écrits d'autres, par des histoires contées par des membres du village où il est né et par des souvenirs qui lui sont propres.

Intéressant cependant dans la visée politique et historique du livre, et on sent la tendresse de Maalouf pour cet endroit où il est né.
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Joli conte sur le Liban, sur fond de guerre, d'histoire.
Ne connaissant que très peu de choses sur ce pays je n'ai pas réellement apprécié ce livre.
De plus, les contes ne font pas non plus partie des récits que je préfère.
Pourtant, c'est un livre à lire d'un grand écrivain ; il y a de l'exotisme et c'est parfaitement écrit.
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L'instant Tanios

C'est au village de Kfaryabda, dans les montagnes du Liban que se trouve le rocher de Tanios.
Il porte le nom d'un jeune homme disparu mystérieusement au XIXe siècle, sans laisser de trace.

L'auteur va partir à sa recherche au travers des rares témoignages dont il dispose et principalement le récit oral de Gebrayel, un vieux cousin de son grand-père et les écrits d'un moine nommé Elias.

S'appuyant sur ces sources, il va faire revivre les personnages et les histoires qui ont fait de ces montagnes un passage stratégique entre l'empire Ottoman et l'Egypte et le terrain d'influence des grandes puissances occidentales.

Autant j'ai adoré "Les désorientés", autant ce roman précédent d'Amin Maalouf, m'a un peu déçu.
On retrouve bien les thématiques chères à l'écrivain : la position face à L Histoire, les responsabilités individuelles et collectives, le poids du destin, la difficulté de rester neutre..et la forme retenue, proche d'un conte oriental est agréable à lire.

Et pourtant je n'ai pas été accroché par ce récit autant que j'aurais voulu l'être, faute sans doute d'empathie envers le héros, Tanios et d'adhésion au côté assez artificiel de l'ensemble constitué par ce faux conte, en dépit de rebondissements, pourtant intéressants.

Certains passages m'ont également fait tiquer. Par exemple, juste avant une belle réflexion ("...toutes les voluptés se paient, ne méprise pas celles qui disent leur prix"), on trouve une phrase aussi "harlequineste" que "avant d'entraîner son visiteur vers sa couche, pour le guider du bout des doigts sur le chemin tiède du désir".

Donc, un roman intéressant, assez bien construit, mais qui pour moi, manque de corps.
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Un petit caillou dans l'engrenage
Troublante lecture que celle proposée par Amin Maalouf à travers un récit qui prend l'apparence d'un conte et nous fait voyager dans le Liban de la première moitié du dix-neuvième siècle. A partir d'un fait réel totalement romancé, l'auteur mélange avec délectation L Histoire et la fiction. Nous suivons alors le destin et l'itinéraire entremêlés de personnages appartenant à des rangs et à des systèmes de valeurs différents.
Si le style littéraire est fluide, il est pourtant difficile de rentrer dans la narration. Pour "se mettre dedans", plusieurs paliers successifs sont à franchir, jusqu'à une immersion totale aux alentours de la cent-quatre-vingtième page sur trois-cents, ce qui est bien tardif… Faut-il avoir de l'endurance pour ne pas se laisser décourager plus tôt ! La récompense est cependant un parcours à travers une époque, ses convictions politiques et religieuses, ses croyances, mais aussi ses failles.
Ultime déstabilisation : l'unité de temps. Entre accélérations et ralentissements, il est assez surprenant de constater que l'écrivain s'attarde parfois sur de longs passages descriptifs tandis qu'il passe à la vitesse supérieure à des moments fatidiques pour lesquels le lecteur avait retenu son souffle… Mais l'apnée est courte. Trop.
Pour un peu, on conseillerait presque de débuter le livre dans son milieu. de quoi inventer le "Demi-profil d'une oeuvre", pour d'abord gagner du temps puis profiter pleinement du dénouement...
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