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sur 1450 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ne connaissant toujours pas Amin Maalouf, j'ai donc jeté mon dévolu sur le Rocher de Tanios.
Et je ne le regrette absolument pas !
La construction du récit est originale, la plume de l'auteur est fluide et sans fioritures et le sujet ne pouvait qu'attiser ma curiosité.
Dès les premières pages, le lecteur mord à l'hameçon que lui tend Amin Maalouf : d'où vient donc cette étrange légende qui interdit à quiconque de s'asseoir sur le rocher de Tanios sous peine de disparaître ?
C'est ce que le narrateur va chercher à savoir. S'appuyant sur la mémoire d'un ancien du village et sur des documents historiques, il fera revivre l'histoire de son village au XIXème siècle. Attention car l'auteur précise bien que ces sources historiques et la légende en question sont purement fictives bien que le récit soit basé sur un fait réel. Mais pourtant, le talent de l'auteur fait que l'on y croit malgré tout.
J'ai donc été charmée par ce roman aux allures de conte avec en toile de fond le conflit entre l'empire ottoman et l'Egypte, conflit arbitré par les puissances européennes qui cherchent leur part de gâteau. L'influence britannique et sa concrétisation sur le terrain dont Amin Maalouf nous dévoile certains aspects est particulièrement intéressante. Les enjeux de pouvoir et la lutte entre les différentes hiérarchies de la politique locale sont expliquées de façon très simple et j'ai beaucoup apprécié cette imbrication du récit fictif dans un contexte historique réel. Sous ses allures de conte , c'est donc une parcelle de l'histoire du Liban qu'illustre ce roman.
Les personnages sont attachants et tous profondément humains, l'importance accordée à l'honneur est bien mise en évidence et sert de fil rouge tout au long du récit, chaque personnage cherchant à le défendre et à garder tête haute en toutes circonstances mais est contraint malgré lui de subir son destin et les épreuves qu'il lui impose. Quête d'identité, amour et exil attendent Tanios et bien d'autres personnages. C'est donc aussi toute la mentalité d'un peuple attaché à ses croyances, à ses traditions et à sa terre qui nous est montrée que ce soit dans ses travers ou dans sa grandeur.
Le roman est court et s'engloutit rapidement. Une fois en main, j'ai eu du mal à le reposer prolongeant ma lecture jusqu'aux petites heures du matin.
Bref c'est un très beau voyage auquel nous invite Amin Maalouf et je suis prête à repartir en sa compagnie à tout moment.
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"Dans le village où je suis né, les rochers ont un nom" nous confie le narrateur de cette histoire. L'un de ces rochers, en forme de siège ou de trône, porte le nom d'un homme : Tanios. La légende dit que celui qui s'assoit dans ce siège disparait, et la coutume interdit aux enfants de l'escalader.
Intrigué par cette légende et cette coutume, le narrateur demande au vieux Gebrayel de relater l'histoire associée à ce rocher, pour démêler ce qui a trait à la réalité et ce qui n'est que fiction.
Au Liban, au milieu du 19ème siècle, les seigneurs ont droit absolu sur leurs villages et leurs habitants. le Cheick de Kfaryabda s'éprend de la belle Lamia. Il faut dire qu'elle était à nulle autre pareille :
" - Elle se parfumait au jasmin, comme la plupart des filles du village. Mais son jasmin ne ressemblait à aucun autre.
- Pourquoi cela ? demandai-je naïvement.
- Parce que ce jasmin-là sentait la peau de Lamia.
Gébrayel ne souriait pas. Il regardait ailleurs. "
Quand le fils de Lamia nait, contre toutes les coutumes, le Cheick, en lieu et place du père, lui donne le nom sous lequel il sera à présent connu : Tanios.

Prix Goncourt 1993, le rocher de Tanios évoque, à la façon d'un conte dans lequel se mêlent légende et réalité, une période trouble du Liban, dans lequel tournoient les Cheick locaux, qui s'affrontent entre eux, la montée en puissance des autres religions, des pays annexes, notamment l'Egypte de Mehemet Ali et ses soifs de conquêtes, et les puissances européennes. Au milieu de ces courants contraires, il y a un jeune homme aux cheveux blancs lui aussi en quête d'identité, d'amour, voire de haine, qui sert de catalyseur aux évènements rapportés : partout où ses pas le mènent, le changement arrive, les coutumes tombent, le pouvoir change de main, et l'histoire, celle du village ou celle de ses habitants, prend un autre tournant.

Qu'il est beau, ce texte d'Amin Maalouf : l'écriture est évocatrice, poétique, sensitive, et je me suis reprise à lire plusieurs fois un même paragraphe juste pour la beauté des sons, des images et des associations qu'il propose. Je me suis laissée portée en douceur par cette histoire belle et triste. J'ai été séduite par Lamia la belle, j'ai mis mes pas dans ceux de Tanios, et je garde de cette lecture la certitude qu'il y a un rocher, dans le village de Kfaryabda, qui porte le nom d'un homme. Et qu'importe si c'est une légende, c'est le vieux Gébrayel qui le dit : « Les faits sont périssables, crois-moi, seule la légende reste, comme l'âme après le corps, ou comme le parfum dans le sillage d'une femme »
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Un chef d'oeuvre, pour moi !
Problématique possible : Pourquoi un gentil, un jeune homme éthique comme Tanios Maalouf resterait dans un pays où tout le monde se prend la tête ? Monter sur un rocher permet de voir plus loin !
« Thamar avait placé son trésor et sa vie entre les mains de Tanios, un inconnu. Il était sûr que jamais encore, elle n'avait agi de la sorte avec un homme. »
.
Drames, changements de pouvoir, amour, gloire et beauté, tout y est dans ce conte oriental qui situe le village de Tanios, Kfaryabda, au coeur de la Grande Histoire.
Amin Maalouf est tellement doué que le lecteur vit les événement de Kfaryabda au rythme du coeur de Tanios !
Tanios était le fils de la belle Lamia, d'après les ancêtres de ce village de Kfaryabda.
Le narrateur trouve le livre d'un moine qui parle de la disparition de Tanios en 1840.
Mais revenons au début.
Vers 1820, Lamia a 16 ans, elle est mariée à Gérios, l'intendant du cheikh du village, Francis, lui-même marié, mais « qui saute sur tout ce qui bouge ». Les femmes trouvent divers subterfuges pour ne pas se retrouver seules avec lui. Mais parfois c'est impossible. C'est ce qui arrive à Lamia. Quelques mois plus tard, son fils naît. Qui est le père ? Gérios ou Francis ?
.
A cette époque, le Liban, broyé entre deux grandes puissances, le Sultan ottoman d'une part, et le pouvoir égyptien. Il va subir la pression de ce dernier en la personne du Pacha Méhétmet Ali et ses sbires, dont certains investissent Kfaryabda. Et là, on passe de la légende de Tanios à la Grande Histoire.
Méhémet Ali a connu une immense popularité de son vivant en France et dans le reste de l'Europe.
Soldat ottoman d'origine albanaise, il devient le maître de l'Égypte après le fiasco de l'expédition de Bonaparte et modernise le pays autant que faire se peut, avec le concours de nombreux experts européens et en particulier français.

Côté village, Asma, fille de l'ancien intendant du cheikh Francis, l'ambitieux Roukoz, devient l'enjeu d'une lutte de conquête entre le brutal Raad, fils du cheikh qui vise l'argent de Roukoz, et Tanios qui a déjà tissé de sérieux liens amoureux avec Asma. Qui va l'emporter ? Raad ou Tanios ? Asma n'aura-t-elle pas son mot à dire ?
Finalement, le cheikh du village a un côté humain, ce n'est pas le cas du puissant émir de la ville voisine.
Quel salopard, cet émir !
.
J'ai préféré ce livre à « Léon l'Africain ». Très émouvant par le sang versé, ce chef d'oeuvre nous laisse la langue pendante, dans l'expectative par ses nombreux rebondissements jusqu'au bout !
«  Et Alors ? Et alors ?
– Eh ! Eh !...
Druzes, chrétiens, musulmans : le Liban est un melting-pot.
Amin Maalouf ne parle pas de la guerre civile de 1975, mais de celle qui opposa le Pacha d'Egypte au Sultan ottoman, et dans laquelle son pays fut engagé.... guerre arbitrée par l'Angleterre.
Comme Mouawad, Amin Maalouf quitte le Liban à cause de cette guerre civile.
.
« Pour tous les autres, tu es l'absent, mais je suis l'ami qui sait.
A leur insu, tu as couru sur le chemin du père meurtrier, vers la côte.
Elle t'attend, la fille au trésor, dans son île ; et ses cheveux ont toujours la couleur du soleil d'occident. »
Peut importe que Nader ait dit cela à Tanios près de son Rocher, ou Gébrayel l'ait évoqué au narrateur sur ce même Rocher, …
« Et là-bas, au loin, je voyais la mer, mon étroite parcelle de mer, étroite et longue vers l'horizon, comme une route. »
Comme Tanios sur son Rocher, lassé du conflit égypto-turc, comme le narrateur grimpé malgré l'interdit, sur le Rocher de Tanios, Amin Maalouf, lassé d'une guerre civile stupide, a sans-doute escaladé le Rocher de Tanios, et a suivi la mer, étroite parcelle de mer, étroite et longue vers l'horizon, comme une route …
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Coup de coeur !
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Un beau roman prenant pour cadre le village libanais de Kfaryabda dirigé par un cheikh amateur de femmes…il demande régulièrement aux femmes de son village de lui apporter quelques fruits ou quelques douceurs au moment de la sieste, et tout le monde sait qu'il est père de nombreux enfants dans le village. Et un jour il demande à la belle Lamia, épouse de son intendant Gérios de lui apporter des fruits pendant sa sieste.
Quelques mois après naît un garçon, qu'il prénomme comme si c'était son propre fils Abbas. Heureusement les parents arrivent à donner à cet enfant le prénom de Tanios…Il n'en fallait pas plus pour semer un doute jamais éclairci dans l'esprit de chacun: qui est le vrai père de Tanios ?
Le lecteur va suivre la vie de ce gamin et son adolescence, racontée par un ancien du village le vieux Gebrayel, Tanios gamin sage et studieux, reconnaissable entre mille, ses cheveux blanchirent très tôt, s'accordant ainsi très bien avec sa sagesse naturelle.

En suivant la vie et les aventures de ce personnage principal du roman, le lecteur assistera à l'arrivée des anglais qui prennent pied dans ce Liban catholique en créant des écoles, sans doute pour y implanter la religion anglicane, un Liban où s'exercent tour à tour les pouvoirs de l'émir, du patriarche catholique, du curé du village…et de sa femme, des idées révolutionnaires venant de France….un Liban féodal sous influences turques et égyptiennes, un Liban d'amour et de violences, de meurtres, d'intrigues, de trahisons et de guerres, d'alliances, de mésalliances et de ruse, un Liban communautaire où druzes et catholiques cohabitent mais peuvent d'affronter
Et dans les dernières pages nous apprendrons pourquoi tous les rochers ayant un nom, il est interdit de s'asseoir sur le Rocher de Tanios
S'appuyant un fait historique qu'Amin Maalouf nous dévoile à la fin du livre, il précise « ..tout le reste n'est qu'impure fiction »
Pour le vieux Gébrayel narrateur : « Les faits sont périssables, crois-moi, seule la légende reste, comme l'âme après le corps, ou comme le parfum dans le sillage d'une femme », alors suivez le parfum de cette « impure fiction », prix Goncourt 1993, le talent de conteur d'Amin Maalouf qui étourdit le lecteur, le séduit, lui donne de belles heures de lectures.
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Goncourt 1993, ce roman historique a bien mérité sa récompense! le Liban du 19ème prend vie sous la plume, alors que les puissances cherchent à étendre leurs influences, jouant avec le destin des montagnards, que les amours sont contrariés, que le féodalisme se heurte au désir de liberté, et au milieu de tout cela, que se débat Tanios, notre personnage principal, qui lutte pour se défaire de l'ombre que sa naissance, à la paternité remise en question , a étendu sur lui. Une des choses que j'ai aimée dans ce roman, et il y en a beaucoup, c'est la subtilité des personnages. Même ceux qu'on classe au début dans les horribles, comme le père officiel de Tanios, vraiment horrible lorsque son patron s'intéresse à sa femme, en arrive à montrer un autre visage, et c'est bien plus subtil que chez certains auteurs où les personnages sont taillés à la serpe.
Un roman historique à conseiller!
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le Rocher de Tanios d'Amin Maalouf (Le Grand livre du mois - 277 pages)


Un coup coeur ! J'admire cet écrivain.
Je savais en commençant ma lecture qu'elle serait un ravissement.
Il nous transmet des messages à travers ce roman ... à vous de les découvrir.
J'imaginais ce rocher mais à la place de Tanios , je voyais Victor Hugo (voir photo sur internet)
Celui qui raconte, nous apprend que dans son village montagnard au Liban, les rochers possèdent des noms et l'un d'entre eux se nomme le rocher de Tanios.
Nous nous trouvons à Kfaryabda au début du 19 ème siècle, un château le domine, habité par le Cheikh Françis.
Son intendant, Gérios a une épouse, Lamia d'une exceptionnelle beauté. Elle a un fils, Tanios.
Des rumeurs courent que Tanios serait le fils du Cheikh.
Déjà à cette époque le Liban était déchiré par les convoitises de l'Egypte, l'Empire Ottoman, l'Angleterre.
Je vous laisse lire cette belle histoire orientale inspirée par un fait réel.
Merci Marie pour le prêt de ce livre.
Mireine
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"Ce livre s'inspire très librement d'une histoire vraie [...]. le reste — le narrateur, son village, ses sources, ses personnages —, tout le reste n'est qu'impure fiction."

Ainsi s'achève ce très bel ouvrage et pourtant... Pourtant, on y croit tout le long !

L'auteur nous conte cette histoire comme s'il s'agissait d'une légende dont il voulait démêler la fiction de la réalité et pour ce faire, il utilise un personnage, ancien instituteur ayant vécu dans un petit village des montagnes libanaises et âgé de plus de 90 ans. Ce village fut le théâtre de cette légende ou plutôt de ces légendes dont Tanios, fils de Lamia, est le principal acteur et qui se déroulent dans la première moitié du XIXè siècle.

Plusieurs aspects de ce livre ont fait que je l'ai beaucoup apprécié :
- L'histoire, à mi-chemin entre la légende et l'Histoire, dont le point de départ est issu de faits réels. Tout y est parfaitement amené et crédible, y compris les questions qui restent, logiquement dans le contexte, sans réponse !
- Pendant toute ma lecture, je pouvais imaginer le narrateur comme un conteur, dans la plus pure tradition orale, ce qui renforçait le côté légendaire de l'histoire. Tradition qui se perd de nos jours et pourtant, comme il est agréable et envoûtant d'écouter un conteur nous énoncer, comme s'il les avait vécues personnellement, les légendes de sa région, de son pays...
- La plume de l'auteur, sans être extra-ordinaire, est très agréable.

Comme beaucoup des livres que je lis, j'avais commencé celui-ci sans trop savoir de quoi il parlait, juste attirée par la curiosité d'un prix Goncourt et il m'a ravie. En conclusion : livre à lire !
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Ce qui est triste dans une histoire d'Amin Maalouf, c'est qu'elle finit.

L'univers romanesque de l'écrivain nous accueille si chaleureusement qu'un sentiment de perte parvient à s'insinuer en refermant le livre. Nous sommes transportés à chaque fois vers de nouveaux horizons et de curieux contextes géographiques et temporels.

Après l'Andalousie et le Maghreb de Léon l'Africain, la Perse musulmane médiévale de Samarcande, la rencontre de l'Orient et l'Occident au XVIIe dans le Périple de Baldassare ou le liban du XXème siècle dans Les Echelles du Levant, le 5ème roman nous révèle un Orient chrétien objet de conflit ottomano-égyptien au début du 19ème siècle.

Le Rocher de Tanios est une histoire villageoise de la Montagne libanaise dont Amin Maalouf a été tout le temps nostalgique et qu'il lui a fallu autant d'années avant de pouvoir écrire sur son pays et mériter le sentiment de se libérer de quelque chose. L'écrivain, nostalgique à une époque de naïveté, d'ingénuité, de sagesse et de poésie (Propos recueillis en 1993), nous présente le Rocher comme un personnage en soi. Il est en effet témoin inlassé d'une légende, d'une superstition, d'un crime.

Le personnage dont il porte le nom, fut un enfant que tout destinait à être heureux, s'ils n'y avaient pas ces doutes planant autour de sa bâtardise. La rumeur qu'il soit le fils du Cheikh de Kfaryabda, un tyran séducteur, pousse Tanios à nourrir des ressentiments qui l'entrainent, lui, sa famille et le village entier dans des engrenages auxquels il était impossible de s'échapper. le meurtre d'un patriarche contraint père et fils à l'exil.

Mêlant légende et histoire, Amin Maalouf se sert à sa manière de plusieurs voix, directes et indirectes pour raconter de telles aventures chargées de légendes. Mais c'est clairement lui qu'on reconnait dans le « je » réussissant à imbriquer, avec harmonie et précision les fragments de récits divers pour nous offrir un chef d'oeuvre, lui valant en 1993 le Prix Goncourt.
Lien : http://myworldtoyou.com/wp/l..
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Un roman sous forme de conte, l'auteur part sur les traces d'une légende de son village natal dans les montagnes libanaises, sièges des conflits qui opposeront ottomans et égyptiens, anglais et français.

A travers ce récit, tout en finesse et poésie, nous sommes témoins du rôle des histoires de vie individuelles dans les conflits internationaux (de façon parfois incroyable!)
Et à l'inverse, du rôle des grandes puissances dans la vie des villageois, qui n'ont eux-mêmes aucune idée des enjeux réels du conflit. Nous le voyons à la fin, lorsque Tanios est accueilli en héro, comme si c'était lui qui avait vaincu l'émir et non les négociations et jeux de pouvoir politico-economiques des grandes puissances mondiales, qui refont leurs guerres aux 4 coins du monde..

C'est aussi un récit de loyauté, d'amour et de pardon. L'auteur nous fait régulièrement changer de point de vue et réussi à nous surprendre en découvrant que chacun essaie finalement toujours de faire de son mieux.. jusqu'à l'émir..

Et enfin c'est aussi un véritable roman d'amour pour sa terre natale, qui explore les raisons qui peuvent mener à la quitter.

Bref c'était mon premier roman d'Amin Maalouf, je vais poursuivre mes découvertes !
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J'aime bien Amin Maalouf dont j'ai lu plusieurs livres qui sont tantôt des romans, tantôt des livres d'histoire.
Le rocher de Tanios est un mélange de récit historique et de légende auquel l'auteur a ajouté son style et son romantisme.
En dehors des aventures du héros, on y découvre un Liban apaisé où les différentes communautés vivent côte à côte en harmonie. Chacun son village, mais sans heurts et sans rancunes.
C'est ce qu'on appelle actuellement le "vivre ensemble" et qui se nomme en fait tout simplement la tolérance et l'empathie.
Comme aujourd'hui, ce sont des guerres qui n'ont rien à voir avec ce territoire qui vont bouleverser cet équilibre.
Rien ne change sur la terre.

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