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EAN : 9782264061850
168 pages
10-18 (05/06/2014)
3.57/5   75 notes
Résumé :
Un village près de Livourne, en Toscane. En rentrant de discothèque, un jeune homme découvre dans une poubelle le cadavre d'une adolescente, Alina Costa. Il décide de se rendre dans l'endroit le plus proche pour appeler les secours et tombe sur le bar Lume, tenu par Massimo. Ce trentenaire fantasque, râleur et bon enfant, amoureux de la nourriture italienne, tient son bar avec beaucoup de personnalité. Les habitués du bar Lume, tous des amis du grand-père de Massimo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Pineta, un village imaginaire de la cote livournaise, devenu station balneaire a la mode. le cadavre d'une jeune fille y est decouvert dans une poubelle. Et ce sont ses amis qui sont suspects. Dans le bar de Massimo tout le monde en parle, surtout un petit groupe de vieux retraites qui s'y retrouvent tous les apres-midi pour une partie de cartes, une briscola. Chacun d'eux jette, outre les cartes, opinions, supputations, hypotheses, et tous finissent par pousser Massimo a se meler de l'enquete. Chaque conjecture de ce dernier est examinee et debattue par les vieux – pas gateux pour un sou – qui font en fait office de choeur grec, un choeur qui exprime la resistance tetue de vieux autochtones a l'invasion consumeriste, barbare de leur point de vue, de vacanciers saisonniers. Evidemment, avec leur aide, c'est Massimo qui resoudra l'enquete et demasquera le meurtrier.


C'est un polar sans policiers ni detectives prives emblematiques. Les heros sont des gens simples, un tenancier de bar et des retraites, qui se lancent par plaisir et avec quelques bonnes onces de sens commun dans l'enquete. Qui commencent par commenter les nouvelles et y reflechissent. le tout dans la bonne humeur, sans aucune forme de stress. Et cette bonne humeur, servie avec beaucoup d'humour, se communique au lecteur. Car il n'y a presque pas de suspense, ou plutot le peu qu'il y en a n'est pas vraiment important, le clou du livre c'est la bonhomie qui s'en degage, qui le rend amene et sympathique. Un livre souriant qui engendre un lecteur souriant. Quant a moi, il ne m'a pas fait que sourire, il m'a fait prendre une tres serieuse resolution: je vais apprendre a jouer la briscola. Qui me rejoint? On se retrouve chez Massimo apres la sieste.
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A Pineta, petit village toscan près de Pise, le BarLume est le QG d'une bande de petits vieux qui aiment y taper le carton tout en échangeant rumeurs et potins. Derrière le bar, le jeune Massimo, petit-fils d'un des papys, distribue cafés, thés glacés et cappucinos, selon son humeur, la température extérieure et son bon vouloir. Massimo aime s'occuper de ses affaires et ne se mêle pas de celles des autres. Pourtant, il va être entraîner malgré lui dans une enquête pour meurtre. Non loin de son bar, sur un parking, le corps de la jeune Alina est découvert dans une poubelle. Massimo est l'un des premiers sur les lieux et ne peut s'empêcher d'enquêter, conscient de l'incompétence du commissaire Fusco, surnommé ironiquement ''l'illustrissime commissaire''.

Le roman n'est pas épais, l'intrigue n'est pas palpitante et pourtant cette lecture est bien sympathique, un moment de détente à savourer au soleil qui vaut surtout pour l'ambiance typique d'un bar italien avec ses habitués, un quatuor de papys à la dent dure, et son propriétaire, sorte de croisement entre Sherlock Holmes et Hercule Poirot. Un petit polar sans prétentions donc, nonchalant comme une après-midi en toscane, qui joue sur le registre comique plutôt que sur le suspense. La lecture d'été par excellence.
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Quand on aime, on ne compte pas... Et c'est peu de dire comment ce livre pétillant comme un vin d' Asti et savoureux comme une belle part de pizza, m'a régalé.
Fruit d'une étagère de l'économique librairie d' Emmaüs, ce volume de l'excellente collection Grands Détectives de 10/18, a attiré mon oeil aussi curieux qu'aguerri.
Comme "grand détective", cette fois, il s'agit de Massimo. Massimo est patron de bar, et il fait le cinquième à la briscola du titre: Un jeu de carte italien qui ressemble au tarot. Les quatre autres joueurs du BarLume, sont de pittoresques papys râleurs et moralisateurs.
Sur fond de vacances écrasées sous la chaleur, l'enquête aligne un flic imbu et pas très futé, une lolita, le frangin de la lolita, un médecin légiste, un videur de boîte de nuit et un cadavre dans une poubelle (Alina).
L'ambiance est là, entre Fellini, calvino ou Marco Ferreri, et Massimo va devoir faire marcher son intelligence hors du commun pour résoudre sa première affaire de meurtre.
En tout cas, cette première enquête de Massimo m'affame déjà pour la deuxième!
À lire et déguster sans modération.
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C'est le premier des six romans de Marco Malvaldi qui se déroulent à Pineta, une petite ville imaginaire près de Livourne devenue une station balnéaire à la mode avec ses discothèques, ses salles de musculation, sa clientèle branchée. J'ai trouvé cette Briscola à cinq aussi légère mais moins drôle que le Tour de Passe-passe, second de la série. En revanche l'enquête policière est un peu mieux fagotée.
Un jeune bien torchonné rentre de discothèque. En voulant soulager sa vessie, il découvre près de la benne à ordures le cadavre d'une jeune fille. Sa batterie de portable est déchargée. Il se rend alors au barLume à proximité où il peut téléphoner au commissariat. Les policiers le prennent pour un farceur. Massimo Viviani, le patron, qui l'a écouté attentivement se rend sur les lieux du crime. Il enquêtera sur ce meurtre car il est persuadé, non sans raison, de la totale incompétence de « l'illustrissime commissaire Fusco ». Les habitués du bar, quatre fringants octogénaires amateurs de briscola l'épauleront grâce à leurs précieux commérages.
Et la briscola à cinq ? Il y a la règle du jeu dans le livre. Je voulais la recopier mais j'ai eu la flemme, la chaleur, tout ça. de toute façon je préfère la canasta .
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La briscola à cinq est un roman policier qui sort de l'ordinaire. Pas de flic charismatique qui enquête mais un patron de bar et ses quatre plus fidèles clients : 4 vieux papis qui tournent autour des quatre-vingt ans et qui viennent jouer aux cartes chaque après-midi. Rien que pour un scénario aussi original, le roman vaut le détour. Et je comprends l'engouement autour de cette intrigue chez nos voisins italiens qui l'on adapté à la télévision.

Mais revenons à l'intrigue, le corps d'une jeune fille est découvert dans une poubelle sur un parking par un jeune homme complètement saoul qui rentre d'une soirée. Les policiers pensent alors à un canular mais quand le patron du bar les appelle pour confirmer la présence du cadavre, l'enquête peut commencer. En étant derrière le bar, notre héros entend tout et surtout connait tout le monde alors il décide de se jouer les détectives pour notre plus grand plaisir.

C'était la première fois que je lisais Marco Malvaldi et j'ai adoré son écriture. le roman est prenant, plein d'humour et l'on passe un excellent moment. « Heureusement que le café existe. Qui est le petit malin qui a inventé le café? Sans doute le cousin du petit génie qui a inventé le lit. Ils méritent tous deux le prix Nobel, je vous en donnerais du Dario Fo... Prix Nobel aussi à l'inventeur du nutella.
On devrait les mettre à l'église, à la place de la statue de San Gaspare. Au moins, on verrait un peu plus de dévotion sincère. »

Un seul bémol, c'est que cette enquête est bien trop courte : seulement 165 pages. Tout va très vite et j'aurais aimé qu'elle se prolonge un peu. L'ambiance italienne, la chaleur, les glaces, le bar et nos quatre papis m'ont fait beaucoup rire et il me tarde de les retrouver dans Un tour de passe-passe. J'espère également que les autres romans de la saga du Bar Lume seront traduits.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Chaque fois que j'élabore un système, je dois obligatoirement admettre des affirmations qui ne peuvent en cas être prouvées. Cela vaut pour les mathématiques. Dans la vraie vie, en revanche, on se fonde en général, inconsciemment ou pas, sur des axiomes qu'on ne songe même pas à vérifier. Un de ces axiomes, par exemple, assure que le journal télévisé, le curé, ou encore le Parti disent toujours la vérité. (Page 157)
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Massimo éclata de rire. Pilade avait raison : le brainstorming des petites vieilles était redoutable, et pas un seul villageois n'échapperait dans les jours à venir aux élucubrations de prétendues Miss Marple occupées à téléphoner à toutes leurs connaissances.
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... Toi, par exemple, je suis sûr que t'aurais paniqué si une gonzesse t'avait annoncé de but en blanc, quand t'étais jeune, que tu l'avais engrossée. Alors imagine le Pousseur, avec la vie qu'il mène...
- Mouais... Pour moi, engrosser une fille, c'est pas un bon motif pour la tuer. Qu'est-ce qu tu en penses, Tiziana ?
Sans cesser de couper des sandwichs, Tiziana répondit d'une voix acide :
"Je pense qu'on comprend tout aussi bien quand on emploie l'expression "mettre enceinte". Alors si l'un d'entre vous s'obstine à employer des synonymes de ce goût-là, je lui empoisonne sa liqueur.
- Misère, ce qu'elle peut être bornée...grommela Ampelio.
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Les journaux locaux écrivent, et écrivent ce que les gens veulent savoir. Nous avons des journaux qui parlent presque exclusivement de malheurs et qui ne sont pas objectifs même quand ils parlent du temps, figurez-vous quelle déontologie ils peuvent montrer dans ce cas. Les personnes lisent les journaux, les commentent et concluent.
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Certainement, déclara Massimo qui ne pouvait s'empêcher d'admirer l'habileté avec laquelle le commissaire avait transformé sa déclaration simple et linéaire en un enchevêtrement baroque , capable de satisfaire aux critères immuables de la langue judiciaire.
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Video de Marco Malvaldi (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marco Malvaldi
Bande annonce de la série italienne "I delitti del BarLume", adaptation de la série de roman "Massimo, barista du BarLume" dont les tome 1 et 2 ont été traduits en francais : "La briscola à cinq" et "Un tour de passe-passe"
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