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EAN : 9782896955695
159 pages
Les éditions de la courte échelle (16/01/2013)
3.21/5   7 notes
Résumé :
Québec, 2039. Une épidémie se répand dans la population : la grure, une maladie qui efface la mémoire. Lolla, quatorze ans, est l'Aînée de la nouvelle génération des Québécois. Sa renommée lui impose de donner l'exemple. Mais elle ira à l'encontre de la société pour sauver un hors-la-loi récemment contaminé. Et découvrira une sinistre réalité ?
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce qui m'avait motivée à choisir ce livre pour la Masse critique Québec était d'abord qu'il s'agissait d'une dystopie, un genre que j'affectionne beaucoup, et ensuite qu'il s'agissait d'une dystopie québécoise se déroulant dans le futur du Québec. Alors j'étais emballée, parce qu'ayant lu les classiques du genre, ainsi que d'autres oeuvres moins connues, mais non dénuées d'intérêt, je n'avais jamais lu de dystopie purement québécoise.

Je ne mentirai pas en disant que je n'ai pas été déçue, mais attention, la principale raison de cette déception tient du fait que je me trouve à être un peu trop vieille pour le lectorat cible de ce roman que je conseillerais à la branche des 12 à 16 ans. Au-delà de cet âge, un lecteur aguerri trouvera l'aventure un peu ennuyante. Mais comme il ne serait pas juste de rejeter ce roman uniquement parce que la lectrice ne correspondait pas au bon âge, je vais tenter d'en faire une critique en tenant compte des goûts et des habiletés de lecture du lectorat cible.

André Marois nous entraîne dans un futur relativement proche (2039) au coeur d'un Québec qui a bien changé. En effet, notre grand pays d'eau ressemble dorénavant au Sahara et les compagnies de climatiseurs doivent s'en mettre plein les poches. Lolla, 14 ans, est l'Aînée de la nouvelle génération des Québécois après qu'une grande épidémie de stérilité ai été déjouée, des années auparavant, par son grand frère Hugo (à voir dans le premier tome : Les voleurs d'espoir). Cependant, à l'ère de Lolla, de nouvelles maladies inquiétantes viennent ternir le paysage et la devise tant aimée du Québec « Je me souviens ». La grure est un virus foudroyant qui frappe au hasard les gens d'une amnésie instantanée, les faisant oublier jusqu'aux plus simples gestes de leur quotidien. Ces malades, dont les fonctions motrices sont toujours optimales, sont enfermés dans des centres de quarantaine à l'abri de la population car aucun remède n'existe. Enfin, c'est la réalité jusqu'à ce que Lolla ne soit amenée à venir en aide à un hors-la-loi frappé par la grure…

Ce roman est une bonne introduction au style dystopique pour les jeunes lecteurs néophytes. On y expose une société où le gouvernement cache bien des choses à son peuple sans toutefois verser dans le style chaotique ou très contrôlant de certains autres univers du même genre. le style d'écriture s'adresse sans conteste à des gens qui préfèrent la simplicité et l'action. Il n'y a pas de détours, on va droit au fait. Ce qui peut représenter un point fort pour les uns et un point faibles pour les autres. En ce qui me concerne, je préfère les dystopies versant plutôt dans la philosophie que dans la simple projection futuriste, auquel cas, on risque de se retrouver dans un simple roman de science-fiction. Ici, la matière ne manquait pas pour donner ce ton philosophique concernant la mémoire qu'on efface et connaissant la devise du Québec, qui est d'ailleurs rappelée au début du roman. Mais il semble que l'auteur ai finalement préféré laisser la place à l'action et à la résolution du problème, et laisser le lecteur se questionner seul sur la merveilleuse métaphore qu'il aurait pu pousser un peu plus loin.

Pour un public de 12 à 16 ans, si vous avez envie de vous introduire à la science-fiction dystopique dans un univers qui vous est connu (le Québec) ou non, et que vous êtes un lecteur débutant, ce roman pourrait vous plaire. Dans la même tranche d'âge, si vous avez déjà lu d'autres dystopies dans le genre Hunger Games et la trilogie Uglies, vous pourriez vous ennuyer. Et sans doute, si vous voulez le lire, que vous devriez commencer par «Les voleurs d'espoir», qui est le tome 1. Vous pourrez aisément comprendre l'histoire de «Les voleurs de mémoire» sans avoir lu le premier (comme c'est mon cas), mais si vous le faites, vous aurez l'avantage de ne pas vous poser de questions quant aux allusions sur les exploits passés d'Hugo.
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Je viens de terminer ce roman reçu dans le cadre de masse critique Québec! J'ai été attiré par le livre étant une fan des dystopies et en plus on est au Québec, je me suis dis génial! Bien que non nécessaire pour comprendre l'histoire, j'ai préférer lire les voleurs d'espoir et ce deuxième tome est bien meilleur a mon avis. L'histoire est mieux écrit et plus profonde aussi! Cette dystopie se situe au Québec des années 2030 où une étrange maladie frappe la population en lui faisant oublier qui elle est tout en les laissant apte. On y retrouve Hugo du précédent roman ainsi que sa jeune soeur, une héroïne que j'ai trouver intéressante mais pas assez explorée, mais bon il ne faut pas oublier que c'est un roman jeunesse donc c'est plus rapide et un peu moins profond que ce que je lis habituellement mais j'ai tout de même aimé. C'est léger mais c'est accrocheur, bien mieux écrit que le premier et moins rapide sur l'action donc on arrive moins vite sur la fin en se demandant ce qui vient d'arriver! Une bonne histoire qui s'installe très bien dans un futur Québécois qui n'est pas impossible!
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Ce roman est meilleur que "Les voleurs d'espoir", le tome précédent, sans être un très bon roman pour autant. C'est encore une fois une uchronie, constituée des mêmes faiblesses que l'on retrouvait dans le premier tome.

Les personnages sont peu attachants, on n'arrive ni à s'identifier à eux ni à les aimer, probablement car, bien qu'étant adolescents et jeunes adultes, ils n'ont pas des caractéristiques propres à l'adolescence (insécurité, non confiance en soi, peur, trouble, indécision, etc.). Ils n'ont que du courage et de l'audace, mais sans le questionnement qui vient avec, sans peur, sans hésitation. Jamais on ne craint pour eux ou on ne doute avec eux.

Ce qui fait que ce tome est meilleur que le tome précédent, c'est qu'il y a un peu plus de contacts humains, moins de cyber-réseau (quoi qu'on en dise, même dans la science-fiction, il est nécessaire qu'il y ait des contacts humains pour que le lecteur (humain!) soit un tant soit peu intéressé par ce qui se passe.
L'intrigue est moins compliquée dans ce deuxième tome et la résolution du problème est aussi plus crédible et moins rapide (moins bâclée?).

Ici encore, il y a quelques bonnes idées intéressantes concernant un Québec souverain et ses conséquences possibles : Québécola, motosable, nouvelle devise, etc.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La grure se comportait comme un virus furtif, un drone microscopique qu'on ne parvenait pas à identifier.
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