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Le Trône de fer tome 13 sur 15
EAN : 9782756407838
477 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (14/03/2012)
4.22/5   684 notes
Résumé :
Le destin des Sept Royaumes est sur le point de basculer.
À l'est, Daenerys, dernière descendante de la Maison Targaryen, secondée par ses terrifiants dragons arrivés à maturité, règne sur une cité de mort et de poussière, entourée d'ennemis. Mais alors que certains voudraient la voir passer de vie à trépas, d'autres entendent rallier sa cause, tel Tyrion Lannister, dont la tête vaut de l'or depuis qu'il s'est rendu coupable de parricide.
Au nord, Jo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
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Qu'il est doux de retrouver Westeros (et Essos bien sûr aussi) après plusieurs années d'interruption ! Pas pour nos personnages favoris, toujours susceptibles de trépasser, mais pour nous, pauvres lecteurs, qui quémandons encore un peu de ces sombres aventures au style alerte et à la profondeur inouïe.

Après un quatrième tome original (des tomes 10 à 12 en publication française, mais j'y reviendrai) où l'action se concentrait sur Port-Réal, Dorne, Les Eyrié et Braavos, George R. R. Martin nous fait retrouver avec plaisir Jon, Tyrion et Daenerys notamment à Meereen, le Mur et certaines autres contrées perdues du Nord ou d'Essos.
Si nous devions retenir un grand aspect de cette première partie du cinquième tome original (merci la publication française !!!), il faudrait s'appesantir sur l'extension à profusion du background de cette série à succès. En effet, nous pouvons vanter, encore un peu, l'immense enrichissement de l'univers de Westeros et d'Essos avec quantité de généalogies et de livres anciens : Jon et Tyrion, notamment, passent beaucoup de leur temps à lire et à tenter de se souvenir de ce qu'on leur a appris dans leurs jeunes années. Nous pouvons, là, sentir combien George R. R. Martin pousse très loin la construction de son monde et c'est d'autant plus enthousiasmant. C'est d'ailleurs tellement important dans ce tome-ci qu'une des répliques les plus souvent utilisées ici est « Les mots ne sont que du vent » ; tout un symbole que de déblatérer longuement sur des vieux livres à peine conservés et qui pourtant renseignent mieux que personne sur l'histoire des deux continents adjacents.
Nous pouvons, encore une fois et de plus en plus, soupeser l'amour de l'auteur pour ses personnages et notamment pour un Tyrion des grands jours, plus vivant que jamais, même s'il vit des aventures au-delà de ses espérances, ou de ses cauchemars c'est selon. George R. R. Martin écrit avec une telle dextérité les chapitres qui le concernent que son histoire personnelle prend un tournant des plus naturels : chacun de ses mots pourrait alors être cité pour illustrer le talent de cet auteur expérimenté. Une progression qu'il convient toujours de replacer dans le cadre du cinquième tome originale, c'est-à-dire les tomes 13, 14 et 15.
Enfin, comme à son habitude, l'auteur nous fait sombrer un peu plus dans le mystère des intrigues en tous genres en incorporant déjà quelques chapitres sur des personnages inconnus ou méconnaissables, comme il en avait pris l'habitude précédemment. C'est évidemment encore un peu lent à se mettre en place, et nous ne pouvons en attendre que davantage par la suite.

Une bonne mise en jambe qui ravit tout fan tout en le plongeant alternativement dans le doute, puis dans le confort, ce qui donne immanquablement à la fin de chaque tome une saveur particulièrement rageante !

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A vous, je peux bien l'avouer, je n'ai pas boudé mon plaisir à retrouver certains protagonistes volontairement "mis de côté" par l'auteur dans les derniers tomes, ceux-là même qui m'ont parfois semblé bien longuets.

"Le bûcher d'un roi" sonne notamment le rappel de Jon, devenue Lord Commandant de la Garde de Nuit, de Bran, de la belle et impétueuse Danaerys et de ce cher Tyrion.

G. R. R. Martin nous a déjà exercés à sa gymnastique personnelle qui consiste à revenir en arrière sur la frise chronologique pour raccrocher les wagons de la saga via d'autres personnages. J'avoue que j'ai parfois dû faire un effort pour m'y prêter surtout quand Cersei ou les Fers-nés étaient évoqués. On se trouve alors dans la position d'en savoir davantage en tant que lecteur que les personnages en action. Et si j'avais un seul petit reproche à faire sur ce choix narratif, je dirais qu'il ne me fut pas particulièrement agréable de relire l'entretien de Jon et de Sam avant que ce dernier parte pour Villevieille. Ok, je pinaille.

Ce tome porte aussi avec lui tous les parfums d'Orient et, de ce fait, il est assez dépaysant. La descente de la Rhoyne par Tyrion et consorts ménage par exemple l'heureuse découverte de nouvelles contrées jusqu'alors seulement évoquées par l'auteur. A cet égard, je ne peux que saluer la fécondité de son imagination. Il semble vraiment prendre plaisir à construire patiemment son puzzle 10 000 pièces.

M'étant attelée à lire le "Trône de Fer" selon le découpage "J'ai Lu" et achevant ce 13ème tome (le dernier édité à ce jour), je vais par conséquent devoir m'armer de patience et quitter pour quelques semaines voire quelques mois l'univers de Westeros. Ce sera sans doute pour le retrouver avec un grand plaisir dès que les tomes 14 et 15 seront publiés en poche.
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Six ans, c'est le temps qu'il aura fallu à G. R. R. Martin pour enfin nous offrir « A dance with dragons », suite de la série « Le Trône de fer » qui connaît aujourd'hui un immense succès suite à la diffusion de son excellente adaptation télévisée par la chaîne HBO. Que le temps fut long et qu'il est bon de retrouver Westeros et ses habitants ! Comme toujours les éditions Pygmalion, qui semblent prendre un malin plaisir à détruire la cohérence des oeuvres qu'ils publient (les séries de Robin Hobb en ont elles aussi fait les frais), y sont allés de leur découpage, scindant ce tome (le cinquième en version original) en trois volumes (les treizième, quatorzième et quinzième en version française). « Le bûcher d'un roi » constitue donc seulement une petite partie du nouveau roman de G. R. R. Martin, aussi est-il difficile de proposer une critique très constructive sur ce qui constitue en réalité guère plus que l'introduction de ce cinquième volume. Ce bref aperçu laisse en tout cas présager ce dont presque personne ne doutait : l'auteur et la série ne risquent pas de nous décevoir de sitôt !

On retrouve avec ce cinquième volume des lieux et des personnages que l'on avait peu, voire pas du tout, vu depuis un bon moment, G. R. R. Martin ayant fait le choix de situer son intrigue simultanément à celle du précédent tome. Après Port-Réal, les îles de fer et Dorne, c'est au tour du Nord et des villes d'au-delà du détroit d'occuper le devant de la scène. On retrouve ainsi avec plaisir des protagonistes tels que Tyrion, Jon, Davos ou encore Daenerys, tandis que de nouveaux venus font une apparition prometteuse, qu'il s'agisse des intriguant compagnons de route du nain ou des habitants de Meereen gravitant autour de la mère des dragons. G. R. R. Martin n'a pas son pareil pour créer une intrigue à la fois cohérente et complexe, et surtout captivante de bout en bout. Rien n'est acquis (leçon rudement apprise par le passé...), aussi le lecteur s'attend-il a tout, et pourtant l'auteur parvient encore et toujours à surprendre. Si tous les personnages se suivent avec intérêt, il me faut toutefois admettre ma préférence pour les scènes mettant en scène Daenerys et les difficultés rencontrées par la jeune souveraine pour asseoir son autorité dans la baie des Serfs.

Même s'il ne s'agit là que d'un fragment du cinquième tome de la série, « Le bûcher d'un roi » tient toutes ses promesses et c'est avec une déconcertante rapidité, malgré les années écoulées depuis la lecture du volume précédent, que l'on se refamiliarise avec le monde de G. R. R. Martin. Un conseil, ayez le quatorzième tome directement sous la main afin d'enchaîner dès la dernière page tournée !
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Comme toujours, je ne suis pas déçue par G.R.R Martin même si c'est un tome relativement calme que nous avons là !
Après deux ans d'interruption dans son monde du trône de fer, j'ai replongé avec grand bonheur et de manière naturelle sans me poser mille et une questions.
Des rebondissements et du suspense dans ce tome, de nouveaux personnages et les anciens qui tentent de continuer leur quête respective avec plus ou moins de facilité.

Mention spéciale à mon nain préféré qui est fabuleux dans ce tome !
Il a toujours été exceptionnel mais là, j'ai du me retenir pour ne pas le citer à chaque fois qu'il ouvrait la bouche.
Ce personnage est une pure merveille !
Certains personnages se retrouvaient du coup ternes quand ils passaient après Tyrion.

Dans le Nord :



Daenerys and Co:


Autre personnage que j'espère voir évoluer dans les prochains volumes et pas voir décapiter, c'est Schlingue !
J'ai beaucoup aimé ses chapitres... Je n'aimerais pas croiser la route de ce Lord Ramsay, un psychopathe en puissance comme on les aime !

Un tome 13 qui pose les bases, les personnages... Martin a disposé ses pièces sur son échiquier du trône de fer. J'attends de voir maintenant ses différents mouvements en espérant que mes pièces préférées ne se feront pas prendre !
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Si j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver les anciens personnages (et notamment Theon alias Schlingue), j'ai parfois trouvé le temps long et la machine grippée. Cela est surtout dû au faible intérêt que j'ai pu porter aux terres de l'Est, qui sont pourtant devenues centrales dans l'intrigue mais qui, je trouve, ont été mal présentées par l'auteur. On nous balance deux cartes, on nous balance quatre ou cinq noms de nations, et basta così, débrouillez-vous pour comprendre qui est allié, qui est ami, qui est un traitre en puissance ou digne de parole. Ce sont des orientaux, donc on ne développe pas, on se fout des subtilités, seul importe de savoir qui veut assassiner la Mère de dragons et qui veut l'aider. C'est assez repoussant, alors j'attends avec impatience qu'elle se barre de là et qu'on n'en parle plus.
Il n'empêche que l'intrigue générale reste intéressante et que je continuerai sans faute (en espérant ne pas abandonner certains personnages trop longtemps !).
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
02 mai 2012
On constate encore une fois la fantastique cohérence de cette saga qui, de par sa complexité de son réseau d’intrigues et la solidité de sa structure, se pose comme l’une des plus grandes œuvres de fantasy jamais écrite.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (95) Voir plus Ajouter une citation
-Il n'y a pas de paix, à Westeros, pas de justice, pas de foi.... Et bientôt plus de nourriture. Quand les hommes crèvent de faim et de peur, ils se cherchent un sauveur.
-Qu'ils cherchent, mais s'ils ne trouvent que Stannis...
-Pas Stannis. Ni Myrcella. Un autre sauveur. Plus robuste que Tommen, plus doux que Stannis, avec des droits plus directs que votre Myrcella. Un sauveur venu d'au-delà de la mer, panser les blessures de Westeros ensanglantée.
-Belles paroles. Les mots sont du vent. Qui est votre foutu sauveur ?
-Un dragon. Un dragon à trois têtes.
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Un carreau dans le ventre, messire, rien que pour vous. Si seulement j’étais plus habile avec une arbalète, je vous l’aurais planté dans cette queue avec laquelle vous m’avez fait, espèce d’ordure.

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- On l'appelle Korra la Cruelle. Son navire emploie un équipage d'accortes jeunes garces qui castrent tous les mâles qu'elles capturent.
- Terrifiant. Je suis à deux doigts de me pisser aux chausses
- Vaudrait mieux pas, le mit en garde Canard d'un ton noir.
- Comme tu dis. Si nous rencontrons cette dame Korra, j'enfilerai un jupon et je me ferai passer pour Cersei, la célèbre beauté barbue de Port-Réal, répliqua Tyrion.
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[.... ] ...en supposant que notre belle Daenerys vous prenne pour consort.
-Elle le fera. Elle le doit.
-Le doit?" Tyrion fit un petit bruit de reproche. "Ce n'est point un mot que les reines aiment à entendre. Vous êtes son prince idéal, certes, intelligent, hardi et avenant, autant qu'une pucelle pourrait le désirer. Cependant, Daenerys Targaryen n'est point une pucelle. C'est la veuve d'un khal dothraki, la mère des dragons et une pilleuse de villes, Aegon le Conquérant avec des nichons. Elle pourrait se révéler pas aussi complaisante que vous le souhaiteriez.
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Le peuple libre ne suit ni un nom, ni de petits animaux en tissu, cousus sur une tunique. Ils n'iront pas danser pour menue monnaie, se fichent bien des titres dont vous vous parez, de la signification de telle chaîne de fonction, ou de l'identité de votre aïeul. Ils suivent la force. Ils suivent l'homme.
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George RR Martin à la librairie Grangier le 3 juillet 2014
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