Les gens heureux lisent et boivent du café

Les gens heureux lisent des bons livres* et boivent du café. Tout est vide dans ce livre. Les personnages, l'histoire, les lieux… Aucune émotion n'en ressort, les moments clefs comme un double décès ou une tentative de suicide sont bâclés en moins d'une page. Rien n'est fait pour que l'on puisse s'attacher à quelque chose ou quelqu'un. L'histoire est vue et revue sans oublier les nombreux clichés qui l'a composent. Une fois de plus, le point positif du livre c'est sa taille.

Fossé des générations ? *

Page Facebook: Pascale Bookine
Blog: pascalebookine.eklablog.com

J'ai lu ce livre suite aux recommandations de mes élèves (âgés de 17/18 ans), à qui j'avais demandé de me citer des livres qui les avaient marqués d'une façon ou d'une autre ; celui-ci faisait partie de ceux qui revenaient de façon unanime (voir rubrique « jeunes adultes ») et figure donc dans leur « top 10 ». Les critiques externes étant de plus globalement positives, je me suis lancée dans la lecture avec un a priori favorable.
Mon regard d'adulte est hélas beaucoup moins indulgent que celui des adolescents interrogés. L'histoire pourrait être poignante : le récit d'un deuil impossible, celui d'un mari et d'un enfant tués dans un accident de voiture, et la tentative de la narratrice de survivre à cet épouvantable drame. Au risque de paraître monstrueuse, j'avoue ne pas avoir été touchée par le livre : pas la moindre larme, pas le moindre petit serrement de gorge à la lecture de la tragédie. Je suis pourtant aisément touchée par des émotions littéraires ou cinématographiques (je suis toujours sous le choc de « Tom est mort » de Marie Darrieussecq et le film « Une vie entre deux océans » m'a coûté un paquet de Kleenex) mais là, vraiment, la sauce n'a pas pris, et ce pour plusieurs raisons.
Le style littéraire est très basique (les faits sont relatés tels quels et le texte est composé de nombreux dialogues peu étoffés), les événements sont peu intéressants et peu crédibles et enfin, les personnages sont de vrais clichés sans nuance aucune et par conséquent plus agaçants les uns que les autres (la veuve inconsolable qui s'exile loin du monde, l'homosexuel à l'amitié indéfectible, la harpie de service, l'odieux personnage qui en même temps peut être si séduisant...). On se croirait dans un roman de la série Harlequin, à cette différence près que l'on sait à quoi s'attendre lorsque l'on achète un roman Harlequin tandis que celui-ci a été présenté comme un phénomène littéraire... Les gens heureux lisent bien sûr ce qu'ils veulent mais pour ma part, ce roman est à oublier au plus vite ;-)
Lien : http://pascalebookine.eklabl..

le Sentiment d'un grand vide en arrivant à la fin de ce livre qui ne m'a rien apporté.. L'impression d'avoir lu le scénario d'une mauvaise série télé. Tout est très convenu et me semble superficiel. J'ai lu un deuxième livre du même auteur avec le même sentiment. Bref, je ne recommanderai pas. Fait partie des livres que je vais vite oublier. L'ouvrage étant court je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer, c'est une consolation.

c'est le titre qui m'avait attirée, avant le phénomène éditorial. on peut dire que j'ai été déçue... creux, plat, sans saveur. je comprends mieux pourquoi aucun éditeur sérieux n'avait répondu.

Très vite lu, très vite oublié, voilà en effet ce qui caractérise le plus justement cette "bluette" comme l'ont qualifiée certains. Moi aussi je suis déçue, j'attendais vraiment plus de ce roman dont on parle tant et qui semblait prometteur. Pas d'émotions, pas d'empathie... une lecture qui n'apporte pas grand chose au lecteur.

le titre m'a attiré..c'est comme les hommes ça,faut faire attention à l'enveloppe...
j'ai pas fini...je me suis arretée quand elle prépare son voyage"je sais plus ou déjà"...
désolée pour ceux qu'ils l'ont aimè..
pour ma part...je pouvais plus me forcer...du coup je l'ai donné..
j'ai essayé!!promis...mais non pas possible...
mon cerveau en a eu vite très marre...
et je n'étais pas touché....
pourquoi,je n'en sais rien ,ça ne s'explique pas...
c'est comme les musique de "bach" je peux pas,ça ménerve...

Les gens heureux lisent et boivent du café / Agnès Martin-Lugand
Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. C'est la sidération totale et la dévastation face à la douleur, le souvenir et la solitude. Diane décide alors de partir sous d‘autres cieux : elle choisit l'Irlande que son mari affectionnait particulièrement pour se reconstruire.
Si on ne le savait pas, l'Irlande est un pays de pluie, de vent et de brume, donc un choix discutable pour évacuer la morosité et la douleur, mais les descriptions sont si ténues que l'on ne parvient pas à ressentir l'ambiance et le climat de la verte Erin. Les rencontres que fait Diane ne sont pas hélas valorisées par la guiness !
Sur le fond on affaire à une histoire banale, pleine de clichés, et l'intrigue, si tant est qu'il y en ait une, est si mal menée que dès le second chapitre on devine la suite.
Sur la forme, j'ai déploré la pauvreté consternante d'un style qui n'en est pas un. Un roman, une bluette plutôt, d'une niaiserie et d'une vacuité rares. Les dialogues sont convenus et sans consistance, et les répétitions agaçantes. La psychologie de personnages tout à fait stéréotypés est totalement laissée de côté.
Heureusement, le récit est court et cette brièveté donne le courage d'aller jusqu'au terme. La seule bonne idée est celle du café littéraire. Et j'apprends qu'il y a une suite ! Je ne la lirai pas, car ce premier livret terminé, j'ai l'impression de n'avoir rien lu. Je reste ébaubi devant le succès étrange qu'a connu ce navet absolument inane.

Diane, trentenaire, se retrouve seule après avoir tragiquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. du jour au lendemain, elle va devoir continuer de vivre sans ceux qu'elle aimait plus que tout.

Sont évoqués ici le deuil et la reconstruction. C'est un récit qui se promet riche en émotions et touchant .. mais pas à la hauteur de mes attentes. le côté psychologique n'est, selon moi, qu'à peine évoqué et me laisse sur ma faim.

Certes, j'ai trouvé le personnage de Diane touchant et combatif : décidé de tout plaquer pour aller vivre en Irlande, après une telle épreuve, c'est audacieux. Mais le roman dérive rapidement en romance a l'eau de rose, de manière peu compréhensible. le passage de la haine a l'amour est incongru, mal mené et les clichés beaucoup trop présents.

Première rencontre avec AML et... Bof 🙂 J'ai été touchée à certains moments, j'ai apprécié le personnage bourru (et pas si caricatural) d'Edward et la fin qui ne rejoint pas les canons du genre (heureusement!). Pour le reste, c'est cousu de fil blanc et l'attitude de la narratrice change du tout au tout dans le dernier tiers du récit de manière assez peu crédible. Et le tout avec quasiment aucune description de l'Irlande: l'histoire aurait tout aussi bien pu se passer dans n'importe quel autre petit village en bord de mer que cela aurait été pareil! Dommage pour le dépaysement...

Beaucoup de bruit médiatique pour pas grand chose. Décevant, sans aucun intérêt littéraire. Roman de gare ( de banlieue ). Très très déçu.