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sur 9743 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un après-midi que je ne quittais pas le travail trop tard, je me suis installée sous un plaid, avec un thé, un chat et un livre. J'avais choisi Les gens heureux lisent et boivent du café, un livre qui était dans ma PAL depuis très longtemps, acheté en édition poche collector. Vu le succès que rencontrait ce roman en librairie, je ne pouvais pas ne pas l'acheter et je pouvais même carrément craquer pour la belle édition limitée. Avec un thème aussi fort qu'est le deuil, la perte d'êtres chers, de son mari et de sa fille, de sa famille toute entière, je m'attendais à un livre fort, intelligent, d'une grande délicatesse, fragile, poignant et d'une grande littérature. Hé bien c'est raté ! Les gens heureux lisent et boivent du café est tout le contraire ! (Attention, critique assassine en vue...) Ce matin, j'ai parcouru les critiques de ce roman sur Babelio. Avec tous les exemplaires vendus, la position qu'il a maintenu pendant des semaines et des semaines parmi les meilleures ventes, je ne comprenais pas pourquoi il avait remporté ce succès si peu mérité. Pourquoi n'aimais-je donc pas ce best-seller ? Serais-je la seule ? Hé bien non ; et j'ai secrètement été on ne peut plus soulagée de constater que les premières critiques qui apparaissaient étaient relativement négatives et les auteurs de celles-ci partageaient le même point de vue que moi : derrière son thème dur et grave se cache finalement une romance inconsistante.

Les premières pages m'ont pourtant rapidement touchée. Diane a perdu son mari et sa fille. le flash-back la montrant leur faire ses adieux à l'hôpital m'ont fait pleurer et m'ont fait me dire que Les gens heureux allaient être un roman très fort et extraordinaire. Diane ne parvient pas à remonter la pente. le deuil est difficile, voire, inenvisageable. Agnès Martin-Lugand s'attaquait alors à un gros morceau, à un personnage meurtri, à une reconstruction chaotique et à un sujet sacrément douloureux. Mais Agnès Martin-Lugand vire de bord et son roman prend très vite une toute autre allure.

Diane se rend en Irlande, uniquement parce que son mari, Colin, voulait s'y rendre. L'histoire se serait passée ailleurs, le roman n'en aurait pas été plus consistant. Je n'ai pas compris d'ailleurs pourquoi avoir choisi l'Irlande, si ce n'est pour nous servir alors au fil des pages les clichés que l'on connaît au pays : la bière à foison, les moutons nombreux, les hommes roux et la pluie, tout le temps. Finalement, on ne sent même pas en Irlande malgré tout ça ; les descriptions et la langue anglaise sont absentes constamment et l'auteure a cruellement manqué de se documenter pour nous amener ailleurs avec Diane. Les clichés, c'est monnaie courante dans Les gens heureux ; et c'est bien malheureux. Félix, le meilleur ami de l'héroïne, est gay et pour l'auteure, Félix couche, Félix fait la fête, Félix enchaîne les conquêtes, Félix prend des cuites.

Le roman perd très très rapidement, au bout du deuxième ou troisième chapitre seulement, toute sa crédibilité ; l'introduction ayant laissé supposer un deuil difficile à gérer laisse place de façon abrupte à une de ces romances que l'on trouve bien trop facilement aujourd'hui en librairie, celles classées de New Romances et qui mettent en scène des personnages creux à travers des dialogues plats dans des situations clichés et improbables (les scènes érotiques en moins). Diane et Edward se font la guerre dès leur première rencontre d'une façon des plus loufoques, violente, injustifiée, voire carrément ridicule, pour, soudainement, au détour d'une page, enterrer inopinément la hache de guerre et finalement échanger les premiers bisous. le tout est au final ponctué d'une compétitivité indigeste entre deux femmes qui est aussi brève qu'elle n'apporte pas grand chose à l'histoire.

L'héroïne est agaçante au possible et je n'ai pas réussi une seule seconde à la prendre en pitié malgré le gros malheur qui la touchait et brisait sa vie. Parfois hystérique, parfois cloîtrée sous la couette, répétitive à souhait, son comportement brouillon serait justifié par le deuil et les émotions fortes et malheureuses que lui procure la perte de ses proches. Difficile d'en savoir plus également sur les personnages qui l'entourent. Les gens heureux lisent et boivent du café survole constamment les choses avec une écriture pas bien folichonne, répétitive et pauvre, qui n'a de bon que la vitesse à laquelle on engloutit le récit jusqu'à un final qu'on voit venir gros comme une maison.

J'accorde ★ ☆ ☆ ☆ ☆ à Les gens heureux lisent et boivent du café. Contrairement à ce que j'ai pu lire dans certains commentaires répondant aux critiques négatives du livre publiées sur Babelio, on a le droit de ne pas du tout aimer un livre qui rencontre un franc succès et on a le droit de le dire, n'en déplaise aux admirateurs du roman. Les gens heureux a ce goût fade des New Romances qui se ressemblent toutes, pleines de clichés, écrites avec quasi médiocrité, remplies de rebondissements improbables et dont l'histoire d'amour ne fait finalement même pas battre nos coeurs. Les gens heureux me laisse la même impression que Mémé dans les orties : le succès est basé sur les ventes d'un roman et même si beaucoup d'acheteurs ne l'ont pas apprécié, ça ne l'empêchera pas de finir numéro un du top... J'ai dans ma PAL un autre roman de l'auteure ; je ne pense même pas lui laisser sa chance tellement je suis déçue par celui-ci.
Lien : https://lirecestboireetmange..
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Ca comment plutôt très bien : en 2 paragraphes, l'auteure fait passer du rire aux larmes et invite à se demander comment ça va se passer.
Passée cette première page, je n'ai pas aimé du tout. Intrigue cousue d'avance, on se doute de tout ce qui va se passer (la fuite, l'amour, la rechute, le retour, ...). le rythme du récit n'aide pas à s'accrocher, ça va parfois trop vite, c'est suivi de passages qui traînent en longueur. Les personnages et leurs interactions sonnent faux, surjoués, mièvres.
Un livre que j'ai été curieux de commencer, et heureux de vite le terminer et le ranger sur étagère.

La première page était pourtant bien :
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Lu après avoir vu de bonnes critiques dans un groupe de lecture que je fréquentais. Grosse erreur, j'aurais du venir sur Babelio avant!
Si le roman démarre bien, la suite n'est qu'une succession de clichés. Son succès reste un mystère entier pour moi. J'ai eu le malheur de dire que c'était "mauvais" dans ce fameux groupe.... 2e erreur (j'accumule), je me suis fait tailler en pièce par des admiratrices énervées!
Oui c'est un mauvais roman pour moi: on a le droit de l'aime OU de le trouver médiocre et de le dire!
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Les gens heureux fument (énormément) et boivent (trop) de café mais ne lisent vraiment pas beaucoup, si vous voulez mon avis.
Voilà la première chose que j'ai pensé en refermant ce roman. Autant vous dire que j'ai été très déçue, parce que je pensais vraiment entrer dans la peau d'une jeune femme passionnée de bouquins, avec des références littéraires à tous les coins de pages.
Au lieu de quoi, j'ai eu droit aux états d'âme niaiseux d'une héroïne de Chick-lit. Et Dieu sait que j'aime ce genre littéraire, mais seulement quand il ne se prend pas au sérieux, ce qui n'est pas le cas des Gens Heureux...
J'ai d'ailleurs envie de hurler quand je vois que chez Babélio (résumé ci-dessus) on compare ce roman sans substance à une perle de beauté et de profondeur comme Love Story de Erich Segal! Pardon, mais non, je m'insurge!

Une jeune femme anéantie par un terrible deuil, propriétaire d'un café littéraire à Paris, qui tente de se reconstruire, y'avait de quoi envoyer du pâté (si vous permettez ce genre d'expression).
Mais non. On a tout juste eu droit aux pérégrinations d'une cruche au fond du gouffre qui laisse son café littéraire mourir en plein Paname (ce qui doit lui causer un déficit financier énorme!!!!) et se paye le luxe de s'exiler en Irlande, pour s'enticher du premier connard venu, sous prétexte qu'il est un peu écorché aussi.
Franchement quelle propriétaire d'un commerce en plein Paris, pourrait se permettre de laisser son affaire couler pendant 2 ans, et se barrer à Tataouine sans se préoccuper de son compte en banque? Même en ayant touché un bel héritage, cela me paraît peu crédible.

C'est un roman sans intérêt et qui m'a vraiment laissée dubitative quant au succès qu'il a pu rencontrer.
Les chapitres irlandais sont bourrés de clichés en tous genres, et n'apportent rien au récit sinon un cadre idyllique. Les personnages sont inintéressants et sans relief.
Si je m'étais dit avant d'entamer ce roman, tiens si je me faisais un petit téléfilm culcul sur M6, je n'aurais pas été déçue, mais je ne m'attendais pas du tout à cela en attaquant ma lecture, et la chute a été douloureuse.

Je terminerais cependant sur une note positive, car comme je l'avais remarqué dans Entre mes mains le bonheur se faufile, Agnès Martin-Lugand a une très belle écriture fluide et aérienne, mais que j'aimerais découvrir dans un roman profond et original,
Lien : http://www.sakalivres.com/20..
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Roman commercial ou roman-savon (comme disent nos amis québécois) : titre accrocheur, couverture ressemblante à celle de De Vigan. Et à l'intérieur ? fade, insipide, libraire qui ne parle même pas des livres ! ? Temps perdu.
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Alors... pour où commencer ?
ça faisait très longtemps que j'avais envie de lire ce livre. D'une part car je l''avais repéré en librairie juste pour sa première de couverture qui me plaisait bien, et ensuite car j'ai entendu de "bonnes critiques". Heureuse de l'avoir enfin dans les mains (merci la médiathèque), je le commence très vite...

J'avoue que le début m'a plutôt bien convaincue malgré la tristesse de l'histoire. J'en ai même pleuré ! Mais en fait, à mesure que j'avançais dans l'histoire, j'étais de moins en moins convaincue : l'écriture ne me plaisait pas, les phrases mal construites et trop faciles puis l'histoire en elle-même ne me donnait plus du tout envie.

En fait l'idée était bonne, quoi que revue et revue... Mais vers le milieu du livre, on sait déjà ce qu'il va se passer. ça me fait un peu penser aux films The Holidays en fait, vous ne trouvez pas ? Enfin d'une certaine manière.

En fait, après à mesure que je rentrais dans l'histoire, je rigolais tellement je trouvais ça ridicule. Bateau. Un roman de plage remarquez.

Quoi de plus banal finalement ?
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Je ne suis même pas gênée de ne mettre qu'une étoile tellement ce livre est…..comment dire.Commençons par le positif, vite lu. Pour le reste, le style est lourd à souhait, les dialogues lourdingues ou pire irréalistes. Je ne suis sans doute pas faite pour ce genre de littérature mais j'ai eu l'impression d'être dans une série Harlequin. Diane tente de se reconstruire suite au décès de son mari et de sa fille et part en Irlande. L'idée de départ n'est pas mauvaise mais le traitement affligeant. On voit tout venir à des kilomètres. Les personnages ne sont pas mieux, Edward est tellement hors sol que son attitude du début est dérangeante. Félix l'ami homosexuel est une caricature. Franchement rien ne va vite lu et déjà oublié. Je ne lis les critiques qu'après lecture, mais là je regrette de ne l'avoir pas fait avant.









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Une lecture agréable, facile...l'effet est plat...plouf ! Un peu déçue depuis le temps qu'il me faisait de l'oeil. le titre et la couverture avaient attisé ma curiosité alors bien sûr je m'attendais à bien plus. Je suis donc restée sur ma faim 🤔 et je ne suis donc pas tentée pour lire la suite...
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Dernier livre acheté à l'aéroport en quittant la Suisse, je me suis laissée tenter par la photo de couverture dans laquelle je voyais un petit côté Doisneau et par le titre que je trouvais sympathique.

Mal m'en a pris ! Quel ennui !

Outre une écriture pauvre au-delà de tout, ce "roman" n'est qu'une longue série de poncifs, d'idées toutes faites, sans aucune originalité ni lueur d'esprit !

Wikipedia m'apprend qu'Agnès Martin-Lugand a pratiqué la psychologie clinique pendant six petites années. Il faut croire que sa patientèle n'avait pas de trop gros problèmes si tout ce que son expérience de l'âme humaine lui a suggéré est cette histoire minable.

Une jeune libraire perd son mari et sa fille dans un accident de voiture et ne s'en remet pas. La seule personne qu'elle supporte est son meilleur ami, forcément homo, forcément ! Au bout d'une année elle décide de se "reprendre en mains" et va s'installer dans un petit village en Irlande. Et là, allons-y : son voisin est taillé comme un rugbyman, le pub semble sorti d'une pub pour Guiness, l'herbe est verte et la mer grise !!!! S'ensuit une histoire d'amour digne des éditions Harlequin, avec une rivale tout droit sortie de la téléréalité.


"En revenant dans le pub, je découvris qu'Edward était arrivé. Megan et lui étaient prêts à partir. Elle passa un bras autour de sa taille, il se laissa faire, je serrai les poings. Elle me remarqua la première.
- Ce n'est pas Diane là-bas ? lui demanda-t-elle.
- Si, lui répondit-il en me regardant.
Elle l'entraîna vers moi. Lui et moi ne nous quittions pas des yeux."

Je n'ai pas besoin de continuer, vous avez déjà compris...

Pas étonnant que cette Diane ne soit pas heureuse, elle n'ouvre pas un seul livre de tout le roman !

Lien : http://meslecturesintantanee..
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Diane, depuis un an et la perte de son mari et son enfant ne quitte plus son appartement et son lit. Poussée par son meilleur ami, avec qui elle a créé la librairie-salon de thé qui donne son nom à l'ouvrage et qu'elle a abandonnée après ke drame, elle quitte tout et part se refugier en Irlande. Elle y rencontrera son voisin, bourru mais bel homme.


Autant le dire tout de suite, je n'ai absolument pas accroché à ce livre, heureusement court car je n'aurais pas pu en supporter une centaine de pages de plus.

Je m'attendais à une histoire sur la reconstruction de l'héroïne après une telle épreuve. Il ne s'agit en réalité que d'une bluette remplie de clichés.

Ma première question à la lecture des premières pages est : de quoi vit l'héroïne ? Elle semble disposer de fonds inépuisables alors que son entreprise prend l'eau. Des fonds suffisants pour son bel appartement à Paris ou pour changer de vie radicalement en louant un cottage en Irlande pendant plusieurs mois sans le moindre revenu.

Les personnages ? Creux. de Diane, qui après avoir touché le fond tombe quelques pages plus tard dans les bras de son voisin, à celui-ci, désagréable-mais- tu-comprends -c'est-pas-sa-faute-il-a-un-chagrin-d-amour, sans compter son meilleur ami gay, bourré de clichés, bref rien de consistant.

Quand à l'histoire... rien de transcendant. On sent arriver l'histoire d'amour très vite. Et pourtant le personnage masculin est tellement désagréable que je n'y ai rien compris. Et l'arrivée de l'ex-fiancée, elle aussi un cliché ambulant n'y change rien, au contraire. Il m'a tellement agacé dans son indécision.... et comment deux femmes peuvent se battre pour lui.... incompréhensible.

Bref, peu de choses pour moi dans ce livre. J'ai beau lire des feel-good, il me faut quelque chose de plus consistant malgré tout. Un coup dans l'eau.


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