Ce livre prouve s'il en etait besoin, que l'on peut écrire sur un sujet grave et sensible (la perte d'un conjoint et d'un enfant), et en faire une histoire plate, ennuyeuse, et de qualité littéraire médiocre.
L'art d'écrire ne réside pas tant dans l'importance du sujet traité, que dans le talent et le style de l'auteur. Or ici, un style d'une pauvreté affligeante, largement emprunté au langage de tous les jours.
L'histoire qui aurait pu être captivante, ne dégage au final ni émotion ni force, et s'avère même cousue de fil blanc. On se doute à l'avance que l'héroïne qui a quitté son pays pour fuir son malheur, tombera dans les bras d'Edward, l'Irlandais lourdaud et rustre, au coeur finalement tendre.
Bref, un livre insipide. Une pure perte de temps...!
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BOF ! Titre attirant mais c'est tout. Diane vient de perdre son mari et sa fille dans un accident de voiture et tente de faire son deuil et se reconstruire doucement. Pour cela, elle décide de quitter Paris pour aller s'installer en Irlande. le temps va faire son oeuvre ainsi que les rencontres qu'elle fera là-bas. Style et dialogues d'une grande platitude et banalité. Aucune surprise, on devine ce qui va se passer. Que de clichés, de personnages caricaturaux, aucune analyse psychologique. Aussitôt lu aussitôt oublié ! Surtout ne pas l'acheter, si possible, à emprunter !
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Je ne sais pas pourquoi on m'a conseillé ce livre. Je ne sais pas non plus pourquoi je suis allée au bout du livre, peut être parce qu'il se lisait vite et que jusqu'au bout j'ai cru que ça allait changer. Mais déjà à la 20eme ou 30 ème page, le beau brun torturé met son poing dans le mur car olallala je suis un homme qui ne sait pas maîtriser ses émotions je suis so dark. Stop romantiser les cons violents, vraiment, yen a suffisamment dans la vraie vie pour qu'en plus on se les farcisse dans les livres. Et ensuite vint "l'autre femme", dont l'apparition crée un triangle amoureux factice, juste bon à permettre de cracher un discours misogyne pendant de trop longues pages.
Les personnages sont donc tous caricaturaux, les sentiments sont creux, l'écriture trop simple pour réhausser ou complexifier le tout. Bref, à éviter.
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J'en reste pantoise. Ce qui me contrarie, c'est l'impression de m'être fait arnaquer.
Je venais de lire "L'Epopée du perroquet" dont la niaiserie m'avait agacée. Mais la fraîcheur de l'héroïne sauvait partiellement le reste et la première de couverture annonçait un peu la couleur.
Avec "Les gens heureux... ", jolie couverture, titre alléchant, résumé prometteur... C'est tromperie sur toute la ligne ! J'ai rarement lu une histoire aussi creuse.
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Je vais vous mettre tout de suite dans le bain de ce que m'inspire ce roman : d'un nullité affligeante ! Il est rare que je parle d'un roman en ces termes mais là, franchement, au secours... J'ai oscillé pendant la lecture du rire sarcastique à la colère. Parce que non seulement c'est niais, mais en plus c'est écrit sans aucune recherche.
C'est l'histoire de Diane, une Française qui a perdu mari et fille dans un accident de voiture. Après plusieurs mois de dépression, elle décide de partir en Irlande, pas parce que ce pays l'attire vraiment, mais parce que son défunt mari rêvait d'y aller. Elle met le doigt au hasard sur la carte du pays et paf, elle atterrit à Mulranny (village balnéaire du comté de Mayo). Elle loue un "cottage" (une maison, quoi !), tenu par Abby et Jack. Son voisin est un lugubre irlandais du nom d'Edward, neveu de des propriétaires. Mais en fait, nan, mieux que ça, il est quasi-orphelin et ce sont Abby et Jack qui l'ont élevé, avec sa soeur Judith, une nénétte aux cheveux auburn et qui s'habille en mni-kilt... Ah ! j'oubliais le chien (peut-être le personnage le plus intéressant du livre : Postman Pat, qu'il s'appelle !).
Selon Diane, les Irlandais ont comme facteur commun déterminant d'être des géants rugbymen, mangeurs de moutons et buveurs de whisky. Déjà, là, ça commençait à me chauffer un zeste : en Irlande il est pourtant bien connu qu'on ne boit pas du whisky mais du whiskey, avec un E ! Et puis pour le gigantisme au pays du leprechaun, je ne pense vraiment pas que ce soit ce qui frappe quand on descend de l'avion ! Et pour la viande de mouton (ok, le plat national est à base de mouton, mais cette viande est pour l'essentiel destinée à l'exportation...).
Ah oui, en plus, inutile de rappeler que dans ce bouquin, il fait un temps pourri sans arrêt dans l'île verte : on est toujours trempé et coiffé par le vent...
Reste l'histoire : OMG ! Une Française dépressive séduite par son acariâtre irlandais de voisin ! A la rigueur pourquoi pas, (même si en soi, ça sent déjà un peu trop l'eau de rose). Sauf que là, c'est d'un abracadabrant, que peut-être même les romans Harlequin ne font pas ça : Diane et Edward ne peuvent pas se sentir pendant des semaines, se sautent limite sur la gueule etc. Et puis, du jour au lendemain, paf ! l'Irlandais et la Française tombent amoureux. Naaan, is it possible ?
Mais je ne fus pas au bout de mes surprises quand, au moment M de l'instant I, tadam ! voilà que ça part en quenouille à cause de l'apparition (magique !) de Megan, la femme d'Edward ! Pétard, elle n'a pas de pot Diane ! Sauf que... ce n'est pas sa femme ! Re-tadam ! Franchement, j'ai failli mourir de rire... (c'est déjà ça, on se console comme on peut !).
Edward fait le girouette, ne sait plus où donner de la tête... Et quand il finit par choisir Diane, ben naannn, elle décide de s'en aller, elle ne peut pas l'aimer (mon dieu que c'est triste à pleurer de rire !).
La principale activité de Diane : fumer. On s'en prend plein les poumons à longueur de pages. Et boire. du café et de l'alcool. Mais elle ne tient pas l'alcool....
Et le titre là-dedans ? C'est le nom du café littéraire que tient Diane à Paris. Et le thème de la lecture annoncé par le titre là-dedans? Que nenni !
Une lecture qui n'apporte rien et qui énerve...
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