Comme tous ces livres ayant été des best-seller et ayant par conséquent reçus de maintes, de moultes, que dis-je d'innombrables critiques, je sais toujours que la mienne ne sera qu'une pièce davantage qui sera perdue dans cet océan d'avis et qui ne rivalisera pas avec les plus excellentes et les plus précises, celles qui ont déjà disséquée avec brio l'ouvrage. En revanche, s'il y a une chose que je sais de mon propre analyse sur ce roman, c'est qu'il est comme l'opinion de Karadoc sur le pain de Guethenoc : c'est tout moisie, pour être polie (remarque, cet avis peut s'appliquer sur d'autres ouvrages que j'ai pas du tout appréciée non plus comme les ouvrages de psychanalyses, les romances Harlequins ou bien les 'tranches de vie' des
Marc Lévy et autre Musso mais celui-ci m'a bien irritée au possible).
Diane avait tout pour être heureuse, une adorable fille et un tendre époux. Hélas, tous deux trouvent la mort dans un accident de voiture, la laissant inconsolable. Elle sombre dans le deuil total et s'abandonne à la dépression. Finalement c'est les conseils de son meilleur ami Félix qui la tire de sa léthargie et elle part alors en Irlande pour se ressourcer...
Le pitch m'avait bien accrochée : il peut être intriguant d'écrire une histoire sur le thème douloureux du deuil et de la perte d'un être cher. Et il est vrai que les première pages m'avaient bien accrochée, sur le chagrin bien retranscrit il faut le dire, couplé d'hébétude à une femme comblée qui a tout perdue, se retrouve dans un néant des plus déchirants et a des manifestations de son déni ; notamment quand elle utilise à outrance le parfum de son mari décédé ou se lave avec le shampoing à la mûre de sa fille pour se souvenir d'eux... j'étais prêt à être embarquée, outrepassant l'écriture médiocre de l'autrice. Hélas, dés l'arrivée de Félix et du voyage en Irlande, tout est tombé à l'eau (de rose).
Le récit devient d'une platitude insupportable : même l'Irlande n'est guère visité à vrai dire, on se concentre sur les émois pathétiques de Diane et son ambition de reprendre son café. Pire encore toutes les étapes du deuil, des réflexions sur la vie et la mort tout ça, au revoir et bonjour les éveils d'un amour très niais digne des comédies amoureuses américaines.
Et ces personnages atrocement clichés, entre Félix qui incarne à la perfection le stéréotype du meilleur ami gay, le voisin séduisant irlandais icone à la personnalité creuse et bien sûr notre héroine Diane la parisienne bourgeoise par excellence.
Et je vais parler du style, bien... moche. Il y a rien de palpitant, pas une belle métaphore, rien, du vide. Alors je veux bien qu'il soit le premier roman de cette auteure mais quand même c'est pitoyable cette absence totale de charme et de grâce. Beaucoup trop simple pour moi.
Alors désolé
Agnés-Martin-Lugand mais le roman est mauvais. Je suis quelqu'un d'heureux, lisant et buvant du café mais pas en l'occurence à la lecture. Faudra faire de meilleurs efforts et ne pas copier le gnangnan
Marc Lévyla prochaine fois !