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3,92

sur 9836 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Depuis plusieurs années déjà, j'avais repéré ce livre sur les étals des librairies. le parcours de l'auteur force l'admiration et attise la curiosité (auto-édition sur Amazon, avant d'être signée par les éditions Michel Lafon). Je trouvais le titre superbe, mais le sujet de deuil me rebutait à chaque fois. Pas envie d'une lecture aussi émotionnelle quand on est jeune maman (merci les hormones !). Cet été, néanmoins, je franchis le cap.

D'emblée, ce livre a trouvé une résonnance en moi. Je me suis immédiatement attachée à Diane. Comment lui échapper ? Orpheline de mari et d'enfant, elle nous happe dans son deuil, ses souvenirs et malgré tout son besoin de vivre à nouveau.

Le style concis et pudique, soutenu par un rythme saccadé, va à l'essentiel, sans s'appesantir dans le pathos (ce qui est remarquable vue le thème du livre). Ca m'a plu. Ce qui me laisse sur ma faim, c'est une insuffisance de vérité dans les émotions : ça manque de profondeur et de finesse. Tout est dans l'explicite, dans la superficialité malgré le thème lourd.

Les autres personnages sont attachants, on suit la renaissance de Diane en Irlande, entourée de ces autochtones avec le coeur sur la main. Tous ? Sauf un, bien sûr… le ténébreux Irlandais qui déclenche des émotions bien contradictoires chez Diane.

Malheureusement, j'ai trouvé l'intrigue trop convenue, et les personnages, bien qu'attachants, très stéréotypés. On devine aisément les liens qui vont se nouer entre Diane et Edward. Et surtout, tout au long de cette lecture, cette impression de déjà-lu persistante. Ce livre, malgré ses qualités, reste très banal. Hormis son titre, il n'a rien pour le différencier d'autres romans pseudo-romantiques.

Heureusement, que l'auteur nous sauve de l'indigeste happy end final – qui m'aurait achevé. Enfin, une femme qui se trouve et s'en sort sans l'aide d'un homme. Merci. Reste à lire la suite pour voir si cela se vérifie réellement.
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Un voyage qui a si bien commencé mais qui dérivé dans les clichés, c'est vraiment dommage, car en arrivant à la fin je ne savais plus du tout quoi penser. Je reste partagé entre un certain attachement pour le personnage et une déception de la façon dont l'histoire a été tournée.

Comme je vous le disais, ce roman avait pourtant tout pour plaire. Nous suivons les traces de Diane totalement détruite par la perte de son mari et de fille. C'est une femme totalement fragile à laquelle je me suis très vite attachée. Son ami, Félix, est à ses côtés et fait tout ce qu'il peut pour lui venir en aide, j'ai beaucoup aimé son côté décalé. Puis Diane décide de partir en Irlande pour s'exiler, essayer d'oublier, essayer de faire quelque chose pour s'en sortir. Et c'est en arrivant en Irlande que tout dérape.

Diane va faire certaine rencontre en Irlande, dont un voisin très antipathique qui la prend vite en grippe... est-ce que voyez ce que j'ai vu en arrivant dans ce stade ? Je pense que je n'ai pas besoin d'en dire plus, j'ai vu la chose arriver gros comme un camion et l'auteur est rentré à fond dans les clichés, nous faisant presque oublier la fragilité du début de Diane. Diane aurait pu avoir plein façon de se reconstruire, pourquoi celle-ci ?

Si avec ces quelques lignes vous ne voyez pas ce que j'ai vu arrivé gros comme un camion, peut-être ce livre vous reversera une surprise, sinon vous aurez un petit goût amer en bouche, comme moi. Malgré tout c'est un roman qui se lit rapidement, c'est juste vraiment dommage qu'il ne renferme pas la petite pépite que j'attendais après en avoir tellement entendu parler.
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Sentiment plutôt mitigé pour ce livre dont on a beaucoup entendu parlé : une histoire assez convenue, avec des clichés, sans surprise et un peu à l'eau de rose.
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Un titre à la Gilmore Girls, il m'en fallait pas plus pour commencer ce livre.

Diane doit se remettre d'un double deuil. En effet, suite à un accident de voiture, elle a perdu son mari et sa fille. Elle décide pour se reconstruire de partir en Irlande.

Suite à mon coup de coeur pour La Datcha, je dois avouer que la lecture de ce roman fut une déception. le début semblait prometteur avec l'apparition du voisin Derek. Pourtant, je suis passé complètement à côté. Trop de clichés , trop d'événements prévisibles et les personnages sont un peu caricaturales. Par contre, le style est fluide donc ce court roman se lit facilement.

Je n'abandonne pas la découvert de cette auteure pour autant , des suggestions ?
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Longtemps attirée par le titre, je découvre que Les Gens heureux lisent et boivent du café est le nom du commerce que tient Diane avec son associé et meilleur ami Félix. Un café littéraire, sans que l'autrice n'en fait le thème de son premier roman (Déception !).

Après Tout sauf le grand amour, c'est un deuxième drame qui se penche sur l'épreuve imprévisible et dévastatrice qu'est le deuil. Diane expérimente le double deuil, en perdant dans un accident de voiture, Colin et Clara, son mari et sa fille.

Les trois premiers chapitres, nous plongent dans un univers sombre, désastreux, où le choc et le déni se mélangent pour arrêter le temps dans l'appartement familial, les scènes du passé prennent forme à chaque nuit et l'on refuse de survivre aux morts. Une ambiance émouvante, qui fait pleurer (attention, tout me fait pleurer !) et qui nécessite après plus d'une année de faire un « break » et quoi de mieux que partir en voyage pour franchir une période difficile qui n'a que trop duré et chercher à se reconstruire.

Diane loue un cottage à Mulranny, en Irlande (Je m'imaginais plongée dans l'étendue verdoyante de Ps : I love You), où la chaleur et la gentillesse humaines autant que le contact avec la nature la déstabilise ; elle qui est habituée à sa vie parisienne, bruyante, morne et étouffante.

Le handicap du deuil est vite oublié, le ton, les dialogues et la description sont peu étincelants et d'une légèreté qui fait que ce roman (qualifié par certains à l'eau de rose), qui ne traite ni de littérature, ni des relations familiales conflictuelles ni de reconstruction, laisse le lecteur complètement sur sa faim.

Lu, en version ebook, d'une seule traite parce qu'on a quand même envie de savoir ce qui va se passer et comment ça va finir (même si on s'y attend un peu, avec la présence d'un voisin brutal et grossier).

Publié en 2013, l'autrice sort une suite en 2015: La vie est facile, ne t'inquiète pas.


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Le début de ce livre était prometteur et jusqu'à la moitié de l'ouvrage j'ai été conquise. Puis patatras, on rentre dans les clichés et je n'ai pas compris certaines décisions qu'a prises l'auteure pour ses personages. Si on rajoute à cela un manque de description (c'est dommage de ne pas exploiter les paysages magnifiques de l'Irlande) et une répétitivité des phrases (sur moins de 200 pages ça passe mal), je n'ai pas terminé sur une bonne impression.

Le seul avantage de ce livre est qu'il m'a réconcilié avec les textes courts, grâce à sa première partie.
Lien : http://leslivresdenoemie.blo..
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Beaucoup de critiques positives sur cet ouvrage relativement court. de ce fait, je trouve que le lecteur n'a pas vraiment le temps de s'investir dans les personnages et leurs émotions. Il en ressort une histoire de ce fait banale, une nouvelle histoire d'amour difficile à débuter après un deuil... dommage
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LES GENS HEUREUX LISENT ET BOIVENT DU CAFE de AGNES MARTIN-LUGAND chez pocket
Diane perd brusquement son mari Colin et sa fille Clara, tous les deux morts dans un accident de la circulation. C'est la descente aux enfers, elle est incapable de remonter la pente et se laisse aller, ne fait plus rien, ne bouge plus, n'a envie de rien, pas même de se laver ou de s'habiller. Seul Félix, ami de toujours, continue à prendre soin d'elle. Diane finit par prendre la décision de s'éloigner, elle part pour l'Irlande, seule et contre l'avis de tous, pour tenter de retrouver un tant soit peu l'envie de vivre.
Elle y rencontre des gens chaleureux et aimants puis croise Edward, homme solitaire, imbuvable, ours mal léché.
C'est un lent retour vers la vie sur toile de tempête et d'îles glaciales.
Le Parisien qualifie de poignante cette histoire de résilience, ce n'est pas ce qui me vient à l'esprit pour en parler. J'ai trouvé ce roman banal et rempli de clichés. Les dialogues, nombreux, sont parfois niais. L'histoire, assez courte est centrée uniquement sur le personnage de Diane, on aurait aimé voir l'Irlande et ces paysages à couper le souffle, on la devine à peine. Les personnages peu fouillés, l'ami homo et serviable, la soeur d'Edward qui résout les problèmes des autres mais dont on ignore tout, la rivale perverse et méchante, l'ours mal dans sa peau au coeur d'artichaut. C'est le premier roman de cet auteur que je lis et j'avoue ne pas avoir été emballée. Bref, je ne conseille pas cette lecture.
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Depuis le temps je me suis enfin décider à le lire compte tenu qu'il apparaissait dans le classement des livres préférés des français et alors là aussi quelle déception. Je pourrai faire exactement la même critique que je viens de faire pour Viorginie Grimaldi avec "il est grand temps de rallumer les étoiles". Je ne vibre pas, une belle histoire à l'américaine. Un beau film en perspective c'est certain mais pas un chef d'oeuvre. C'est de la retrouver dans les livres préférés des français qui m'interroge mais je ne sais pas quels étaient les critères de sélection en fait. Que Orwell et Suskind se retrouvent au même niveau que Martin-Lugand dans la liste préféré des français je me dis qu'il y a quelque chose qui cloche. On ne peut pas comparer de tels auteurs mais en fait peut-être que ce n'est pas comparable et qu'il fallait juste fouiller dans sa mémoire pour citer un livre alors ceci peut expliquer cela puisque ce type de livres est en tête des ventes.
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La fille et le mari de Diane meurent dans un accident de voiture. Diane est dévastée et ne remonte pas la pente. Rien n'arrive à la raccrocher à la vie, même pas son meilleur ami, Félix avec qui elle a ouvert un café littéraire.
Elle décide alors de s'exiler en Irlande (pour mieux végéter ? Pour repartir à zéro ? Pour mieux supporter la douleur loin de ce qui lui rappelle son passé ?). Elle s'installe donc chez Abby et Jack et fait la connaissance de son irascible voisin, Edward.

J'avais déjà lu cette auteure que j'avais apprécié et ai choisi ce titre parce qu'on en a beaucoup parlé mais aussi pour ce titre plutôt sympa. le roman est court et se lit très vite. L'écriture est agréable, facile à lire. le sujet est plutôt triste et appelle à l'empathie. J'ai regretté que l'auteure ne développe pas assez ce sujet de la mort d'êtres chers.

L'histoire est intéressante sinon mais on assiste à un revirement incompréhensible vers le milieu du livre. C'est assez déstabilisant. Je me suis demandée s'il ne manquait pas quelques pages à mon livre. Mais non, il était complet.
Bref, vous l'aurez compris, c'est un livre sympa qui se lit bien mais qui n'est pas un coup de coeur et loin d'être mon préféré d'Agnès Matin-Lugand.
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