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sur 9739 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Diane a vécu un terrible drame, un de ce dont il est difficile de se remettre : la perte de son mari et de sa fille. Comment se reconstruire après une telle "épreuve", comment s'en relever et retrouver goût et espoir ? Comment ne pas rester prostré et replié sur soi ? Peut-être tout simplement en fuyant son meilleur ami exubérant et étouffant de bonnes attentions, des parents qui ne veulent pas admettre et comprendre votre douleur, faire vos valises et vous exiler dans un cottage perdu au bord de la mer dans un bled minuscule et inconnu de tous au coeur de l'Irlande. Tout simplement.
J'ai toujours un peu de mal en ce qui concerne les revirements de situations amoureuses... Un jour je te hais sans borne, le lendemain je tombe dans tes bras et ne peux plus me passer de toi. A un certain moment, j'ai eu bien "peur" que le récit ne bascule dans la mièvrerie, avec un happy end trop évident et sans doute espéré par certains... je ne lirai donc pas la suite. Je préfère rester sur ce qui aurait pu être, et le choix de Diane de rentrer à Paris se reconstruire par elle-même sans prince charmant.
En dehors de ça, le roman se lit rapidement, j'ai baigné dans une odeur de café, de tabac et de bière, dans une mélancolique léthargie secouée de spasmes colériques et de crises de larmes lorsque Diane sort de ses gonds pour un mot de travers, un geste trop dur... mais son caractère emporté et ses réactions démesurées apportent du relief à sa fragilité. Malgré tout le récit n'est pas bien profond et assez surfait.
Challenge ABC 2019-2020
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Un livre qui se lit très vite et sans grand intérêt...
Pourtant, tout avait bien commencé: Diane vient de perdre son mari et sa fille, elle est désespérée, elle s'enferme dans son deuil, elle se ferme à la vie. Puis, elle décide de partir en Irlande et là, l'histoire devient peu crédible. Diane a des rapports exécrables avec son voisin, le beau et taciturne Edward. Finalement, l'étincelle prend entre eux. L'arrivée de "l'ex" d'Edward, Meghan, va remettre les pendules à l'heure, et Diane fera un choix inattendu...
Je m'attendais à lire un roman sur le deuil, mais celui-ci est vite traité pour faire place à une histoire à laquelle on ne croit pas... Dommage...
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Diane vient de perdre Colin son mari et sa fille Clara dans un accident de voiture. Après avoir passé des mois confinée dans son appartement, en pleine dépression, elle tente de refaire surface en projetant un voyage que son mari aurait tant aimé faire en Irlande. Elle laisse derrière elle son café littéraire parisien, ses parents et son meilleur ami Félix. Ce dernier s'inquiète pour elle mais elle n'en a que faire : elle part seule, décidée à refaire sa vie. Une fois arrivée en Irlande, elle loue un petit cottage et sympathise très vite avec les propriétaires, un vieux couple sympathique. Ce n'est pas le cas de son voisin Edward, neveu des propriétaires, qui se montre nettement hostile et antipathique vis-à-vis de Diane...

De la grosse ficelle : le grand méchant Edward n'est pas là par hasard et, dès l'arrivée de ce type on devine que les deux personnages vont se rapprocher. Il y a bien l'Irlande, ses pubs, sa Guiness, son climat indomptable et sauvage, ses paysages d'une âpre beauté, mais cela ne suffit pas à faire de ce roman autre chose qu'un récit sentimental qu'on lit superficiellement avant de passer à autre chose.

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L'histoire en elle-même est plutôt intéressante, puisque l'on suit Diane une parisienne qui vit dans le passé ou plus exactement qui ne vit plus réellement. Elle vit en quelque sorte en exilé dans son appartement depuis qu'elle a perdu son mari et sa fille il y a de cela une année. Complètement désemparée, elle ne semble plus savoir comment vivre tout simplement.
Le postulat est tout à fait correct, l'histoire promet d'être riche en émotion. de prime abord j'ai pris le livre pour un mélange entre le drame et le développement personnel comme on en voit beaucoup pullulé depuis des années (comme avec Laurent Gounelle par exemple), mais en fait non, pas vraiment en tout cas.

Bien évidemment tout le roman va tourner autour de Diane, la protagoniste du roman qui est tout aussi énervante qu'épuisante, mais pas tout le temps ! Enfin si, mais c'est surtout que ça fonctionne à l'usure. Au début on comprend pourquoi elle est aussi mal, pourquoi elle se plaint toutes les pages et tout et puis, voilà qu'elle prend la décision de partir en Irlande et on se dit alors : ça y est l'apprentissage de la guérison va commencer, on ne va pas la supporter pendant tout le bouquin dans son appart dégueulasse de Paris.

J'ai vraiment aimé le moment où elle décide de prendre sa vie en main avec ce voyage, de se prouver à elle-même qu'elle en est capable, qu'elle peut le faire seule. Sur certains aspects, je me suis retrouvée dans la psychologie du personnage ce qui n'était pas désagréable, mais sur d'autres j'ai plus eu l'impression d'avoir affaire à une fille de 16 ans qu'à une femme qui, certes a perdu son mari et sa fille, mais qui a quand même des choses auxquelles se raccrocher, comme son meilleur ami Felix ou son café-librairie quoi. Fin je suis désolée, mais c'est un peu capricieux de sa part de tout abandonner comme ça, surtout quand on sait que des gens tueraient pour avoir la chance de faire la même chose, mais bref.

Voilà donc que Diane part en Irlande histoire de guérir seule, histoire d'être recluse dans un pays étranger et d'avoir enfin la solitude dont elle a besoin - c'est en tout cas comme ça que je l'ai perçu. À ce moment là, ça allait un peu mieux, je la trouvais un peu moins pitoyable à toujours se plaindre et tout.
Finalement, ça a été de courte durée parce qu'elle repart à la fin du bouquin et alors une grosse interrogation s'est posée : à quoi bon partir ? en quoi ce voyage en Irlande est-il légitime pour l'histoire puisqu'au final, retour à la case départ, Diane revient à Paris et décide de reprendre en main "Les gens", mais ce n'est pas comme s'il n'était pas là avant qu'elle parte, elle n'avait peut-être pas besoin de partir faire ce qu'elle a fait pour s'en rendre compte quoi.

Lors de la dernière page du livre je me suis demandée à quoi ça a servi, à quoi ça l'a avancé de partir en Irlande si ce n'est faire n'importe quoi, si ce n'est briser le coeur du pauvre Edward qui était prêt à sauter le pas pour elle. Définitivement, ça a été une déception parce que le personnage est bien trop creux et pitoyable pour moi.

J'ai surtout eu l'impression que l'auteure voulait mettre le paquet sur le pathos afin de combler certaines lacunes comme le fait de ne peut-être pas réellement savoir ce que cela fait de perdre des êtres aussi proches. Oui, c'est ça, j'ai eu le sentiment que l'auteure n'a peut-être pas suffisamment creusé dans son personnage en tant que telle et l'a surtout utilisé comme généralité.
Je m'explique : Diane = représentation d'une femme qui a perdu sa famille donc elle est la figure de proue de tous ceux qui ont perdu un jour leur conjoint ou un enfant, mais au-delà de cela, où est l'individu en tant que tel ? où se trouve le personnage que l'on suit ? D'un point de vue psychologique je n'ai pas eu le sentiment de suivre un personnage à part entière, plus une vague image d'une femme qui a perdu sa famille mais qui n'a pas d'identité propre, qui se définit toujours par le biais des autres : d'abord sa famille, Felix, puis Edward et enfin son café/librairie, mais le personnage de Diane, je n'ai jamais eu le sentiment de le découvrir.

Vous l'aurez donc compris, je n'ai pas trouvé Diane particulièrement attachante, évidemment on ressent de la compassion pour ce qu'elle a vécu, pour ce qu'elle subit au quotidien, mais c'est aussi difficile d'apprécier un personnage quand l'on ne perçoit pas réellement ses contours et quand celui-ci pleure la moitié - les trois-quarts ? - du temps.
Ce problème de psychologie des personnages n'est pas applicable à tous puisque j'ai beaucoup aimé les personnages seconds comme Felix même si je l'ai trouvé trop stéréotypé dans le genre "coureur de jupons gay" ce qui est dommage parce qu'il a un potentiel vraiment intéressant.
Non, c'est surtout Edward que j'ai aimé, j'ai trouvé qu'il était le personnage le plus élaboré, le plus abouti avec une réelle construction du personnage. Oui c'est vrai, son histoire peut paraître tirer par les cheveux, mais il n'empêche que ses réactions paraissent sincères et qu'il a l'air d'avoir été travaillé par l'auteure. En tout cas, j'ai cru sentir un réel cheminement dans la façon d'écrire ce personnage que ce soit dans son histoire passée et même dans celle que l'on suit avec sa femme, avec son métier de photographe.

Sans être un fiasco total quand même, je m'attendais à mieux - beaucoup mieux - si bien que je ne comprends pas l'engouement qu'il y a eu pour ce livre, mais je suis contente de l'avoir lu, de m'être fait mon propre avis. Je tiens enfin à dire que ce n'est pas parce que je n'ai pas aimé que ça signifie que je ne le conseille pas, si je ne l'ai pas aimé, quelqu'un d'autre l'aimera, c'est évident. Il n'empêche également, malgré mon appréciation, que je salue le travail de l'auteure, comme toujours parce qu'il n'est jamais facile d'écrire un livre, parce qu'un auteur met une part de lui-même dans ses écrits et je ne veux pas donner l'impression de penser que c'est un travail aisé et rapide, parce que ce n'est pas le cas.

Mon avis en intégralité :
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Pas convaincue... J'ai un goût de trop peu, de trop, et de trop rapide... Difficile à conciler hein! Trop peu d'explication, trop de rebondissements dignes d'un téléfilm du dimanche après-après-midi, et trop vite dans tout! Ah bon, on est 1 an plus tard déjà... Mais il n'y avait que 50 pages. Les personnages sont caricaturaux. Et ils fument, mais à un point, et c'est tellement répété que je suis quasi sûre de subir du tabagisme passif rien qu'à la lecture! Bon, allez, quand même une note positive, quelques petits moments un peu plus émotifs, quand l'auteure nous laisse le temps et prend la peine de se poser 2 minutes dans sa narration (sans meme allumer une clope peut-être!), mais ils sont peu nombreux. Même pas envie de découvrir vraiment la suite, enfin, c'est surtout que je la devine assez aisément... Je suppose. Si je me trompe, dites-moi et je la lis, promis! 😊
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Le début du roman m'a beaucoup intéressée : comment survivre à un double deuil : son mari et son enfant !
Puis j'ai continué...
J'ai senti la modification de style comme si une autre personne que la première poursuivait l'écriture ...
un joli roman sans rien d'original.
style facile et sans grand intérêt....
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Voilà, j'ai enfin lu ce roman dont j'avais tant entendu parlé.
Le thème sur la reconstruction après la mort d'êtres chers, m'effrayait mais ma collègue de travail ne tarissait pas d'éloges sur ce roman, et me précisait qu'il n'y avait ni voyeurisme, ni apitoiement sur la situation dramatique que vivait l'héroïne.

Pour résumé, Diane ne réussit pas à reprendre sa vie en main suite au décès de son mari et de sa petite fille dans un accident de voiture. Sous l'impulsion d'un ami haut en couleur, elle décide de s'exiler en Irlande dans l'esprit de retrouver un nouveau souffle.
Et ce qui doit arriver, arriva. Elle réapprend à vivre doucement, grâce à la chaleur des autochtones mais aussi grâce à un ténébreux photographe.
Je trouvais qu'il y avait déjà beaucoup de clichés, mais le beau ténébreux fût le coup de grâce à cette lecture.

Nous rencontrons une femme perdue qui cherche à se reconstruire et à faire son deuil et dérapons vers une romance.

C'est le 2d roman d'Agnès Martin-Lugand que je lis ; je constate qu'elle a tendance à infantiliser ces héroïnes et cette vision de la femme m'agace.

Pour faire court, c'est un livre léger, sans prétention, au style fluide, à l'écriture simple et aux chapitres courts. Bref un roman sans prise de tête.

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Après avoir longtemps vu cette histoire contemporaine au titre bien curieux en librairie, j'ai fini par m'y plonger !

Dès le début, on est plongé dans le thème difficile du deuil car on revit l'hospitalisation et la mort des proches de Diane. Celle-ci va devoir progressivement se reconstruire, et pour cela, elle se rend en Irlande. Changer d'environnement lui permet de mieux se retrouver et de voir que le monde existe encore autour d'elle.

J'ai apprécié suivre l'évolution de Diane qui est un personnage attachant. Elle va faire de nouvelles rencontres et se lancer dans une amourette prévisible. Je n'ai pas particulièrement accroché à cet homme désagréable. de plus, leur relation frôle les clichés !

Même si le thème abordé est intéressant, j'ai ressenti un goût d'inachevé. de fait, les personnages secondaires sont malheureusement trop peu exploités et la fin est beaucoup trop rapide. Néanmoins, elle a un côté quelque peu réaliste et elle échappe au cliché : ouf !

Heureusement, l'écriture de l'auteure est agréable. C'est un livre qui se dévore en quelques heures ! Par contre, je n'ai pas trop compris le titre du livre, je trouve que c'est un peu tiré par les cheveux. On pourrait facilement s'attendre à autre chose, telle une action qui tourne autour d'un café littéraire, et ainsi être déçu…

En bref, ce livre m'a permis de passer un bon moment de lecture, simple et sans prétention, mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable. le thème du deuil est bien traité, le style est touchant, mais il y a de trop nombreux clichés et de niaiseries entre les deux personnages principaux.
Lien : http://phebusa.fr/les-gens-h..
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J'avais un a priori sur ce livre dont la couverture ressemblait étrangement au roman de Delphine de Vigan. Finalement aucun rapport, sûrement un choix marketing de l'éditeur.
Je termine ce livre avec un sentiment mitigé. C'était une lecture rapide et plaisante. J'ai en effet passé un bon moment en le lisant mais j'en attendais certainement plus.

Le sujet semblait intéressant - comment surmonter un deuil ? - mais rien ne se passe, ou du moins Diane ne cesse de se morfondre que ce soit à Paris ou dans son cottage irlandais, jusqu'à la rencontre avec son voisin Edward. Malgré une rencontre fracassante, l'histoire d'amour est très prévisible (bon, il y aura tout de même un petit rebondissement à la fin).
Je pensais que le titre aurait plus d'importance dans l'intrigue et que l'histoire aurait un lien avec la lecture. Pas du tout ! Ce n'est que le nom du café littéraire délaissé par Diane et aussi par son meilleur ami, censé s'en occuper.
Diane choisit de partir en Irlande pour surmonter son épreuve. Chouette, me dis-je, je vais lire de belles descriptions et m'évader. Et là encore, rien si ce n'est le passage au pub et la Guiness. Même aux îles Aran, pas de description et une simple évocation des falaises.
J'aurais apprécié que le personnage de Judith, la soeur d'Edward, soit plus développé. Elle aurait pu jouer un vrai rôle dans la "guérison" de Diane.
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"Les gens heureux lisent et boivent du café" d'Agnès Martin-Lugand est un roman qui m'a profondément déçu. Malgré la popularité et les éloges qui l'entourent, j'ai trouvé cette oeuvre d'une extrême banalité. Les personnages sont caricaturaux et dénués de toute profondeur, l'intrigue est d'une pauvreté affligeante, et le thème du double deuil, pourtant prometteur, est complètement négligé. Dès les premières pages, on est trompé par l'illusion d'un potentiel combat intérieur du personnage principal, mais cette attente est rapidement déçue, laissant place à une succession de clichés et de situations convenues. En somme, "Les gens heureux lisent et boivent du café" est un livre qui, malgré son succès apparent, ne parvient jamais à dépasser le stade de la superficialité et de la médiocrité. le lien entre la popularité de l'oeuvre sur Internet et sa qualité littéraire reste pour moi une énigme…
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