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EAN : 9782130619987
127 pages
Presses Universitaires de France (27/04/2013)
3.62/5   8 notes
Résumé :
Les philosophes ont souvent préféré méditer sur l'âme et ses passions, faire des enquêtes sur l'entendement humain, ou encore critiquer la raison pure, plutôt que se pencher sur la réalité du corps et sur la finitude de la condition humaine. Pourtant, même si le corps a souvent été considéré comme un fardeau entravant la connaissance et la vertu, aucune philosophie na jamais pu faire l'économie de sa présence. C'est dans et avec son corps que chacun de nous naît, v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce livre a les qualités et les défauts de la plupart des “Que sais-je?”.

Un format court et dense qui permet de synthétiser une thématique tout en fournissant les utiles notes de bas de page et autres bibliographies qui permettent d'approfondir le sujet. le choix des auteurs induit, de facto, un parti pris qui peut parfois déranger.

La philosophie du corps n'échappe pas à cette règle. Michela Marzano est une spécialiste du corps au point qu'il est souvent l'élément central de son travail (en fouillant la toile on remarque que les philosophes du corps ne sont pas légion si ce n'est dans des niches très particulières ou scientifiques). Son écriture est parfaitement adaptée et j'ai pris plaisir à remonter le temps pour tenter de comprendre comment notre rapport au corps a évolué depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours.

De plus, la philosophe du corps du corps ne se contente pas d'être une brève Histoire du corps mais va chercher aussi du côté de son rapport à l'art, la science, la culture, la technologie la psychologie et la psychologie.

C'est justement ce dernier point qui , pour moi, pose le problème du parti pris. Michela Marzano est sans doute une freudienne puisque la partie psychologie est vue quasi-uniquement à travers les lunettes de l'ami Sigmund. Malheureusement je ne suis pas de ceux qui croient aux fariboles de la psychanalyse.

Hormis, cela ce petite livre mérite d'être lu, surtout à notre époque où la culture de l'image est presque érigée en principe.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
En fait, le corps humain est tout d’abord un « objet matériel » et, en tant que tel, il s’inscrit dans le « devenir » et dans le « paraître » – d’où son caractère apparemment insaisissable d’un point de vue conceptuel ou encore le refus, de la part de certains, de le prendre en compte comme un sujet philosophiquement digne d’intérêt. Mais il est aussi l’« objet que nous sommes » et, en tant que tel, il est le signe de notre humanité et de notre subjectivité – d’où l’intérêt de réfléchir sur celui-ci notamment lorsqu’on cherche à comprendre ce qu’est l’homme. C’est pourquoi soutenir que le corps est un objet n’implique pas nécessairement qu’il soit une chose comme les autres, sauf à envisager, au moins mentalement, la possibilité de s’affranchir de lui.
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L’être humain est une personne incarnée : sans corps, elle n’existerait pas ; par le corps, elle est liée à la matérialité du monde. C’est pourquoi l’expérience du corps est toujours double : nous avons avec notre corps une relation qui est à la fois instrumentale et constitutive. Notre peau connaît et donne le plaisir de la caresse, de même qu’elle subit aussi la douleur de la brûlure du feu ou la morsure du froid. Notre corps magnifie la vie et ses possibilités, mais il proclame aussi notre mort future et notre finitude.
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Le corps humain est, certes, un objet. Nous pouvons le contempler de l’extérieur et le mettre ainsi « à distance ». C’est le corps d’autrui : un corps parmi d’autres, mais qui ne cesse pourtant jamais de renvoyer à une présence différente de celle des autres objets matériels ; un corps qui donne accès à une image, à un paraître, et qui en même temps renvoie à l’être même de la personne qui se trouve devant nous. Mais c’est aussi notre corps : un corps-image que nous pouvons contempler dans un miroir ; un corps morcelé, lorsque nous regardons nos mains ou nos pieds ; un corps pourtant qui bouge lorsque nous bougeons et qui souffre et jouit lorsque nous souffrons et que nous jouissons.
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Les tortionnaires et les régimes totalitaires le savent bien: pour dominer, soumettre et anéantir l’homme, il faut le réduire à son corps, l’attacher à ses besoins, empêcher que la pensée puisse emerger.
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Videos de Michela Marzano (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michela Marzano
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