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Dimitri Brun (Traducteur)
EAN : 9782266085878
629 pages
Pocket (12/09/1999)
3.61/5   27 notes
Résumé :
La cité des anges serait-elle en train de devenir celle des démons ? Les vampires ont jeté leur dévolu sur la ville.
Nuit après nuit, de nouvelles victimes viennent rejoindre la horde des buveurs de sang. Juste une poignée au départ, ils sont maintenant des centaines, bientôt des milliers, en proie à une soif toujours plus insatiable. Même la nature semble se faire leur alliée : coupés du reste du monde par un tremblement de terre, les habitants de Los Angele... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Je continue mon exploration de la bibliographie de Robert McCammon avec Soif de sang. Los Angeles, qu'on appelle la Cité des Anges, se trouve coupée du monde par un tremblement de terre et les vampires l'envahissent.
L'auteur me tenait déjà rien qu'à la lecture de la 4e. Tout était réuni pour me séduire, une catastrophe, à cet endroit, et l'émergence de vampires, c'est alléchant, il faut dire.
J'ai été un peu perdue par la multiplicité des personnages à suivre, mais ils ne s'attardent pas suffisamment pour qu'on s'y attache, alors j'en ai vite pris mon parti et renoncé à chercher à creuser, mais même si en général j'ai besoin d'éprouver un minimum d'empathie pour des protagonistes, ça ne m'a pas dérangée cette fois. L'action m'a vite embarquée, comblant cette quasi-nécessité.
Ce n'est pas encore le roman du siècle, certes, mais il reste efficace et les amateurs du genre y trouvent leur compte. Un bon moment de détente.
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rien de formidable là-dedans , mais c'est du bon classique .Là où ça devient formidable, c'est quand la ville envahie est L.A, décor moitié paradisiaque, moitié monstrueux Puis les personnages glauques, les tueurs sadiques, les gamins affreux ... de bons côtés donc avec notamment un tueur en série et un enquêteur, et d'autres moins réussis mais le récit est agréable bien que est l'histoire s'éparpille un peu trop.

Le roman est de toute façon sauvé par ses deux-cents dernières pages dignes d'un scénario Hollywoodien où on ne s'ennuie guère. Tout d'abord on sait enfin qui sont les héros de l'histoire les autres étants morts et la narration se resserre sur une petite dizaine d'entre eux et certains comme Palazzin le flic au grand coeur mais qui ne croit pas au surnaturel, kobra, un humain qui set le maître par conviction parce qu'il veut qu'on lui donne la vie éternelle, le père orthodoxe Ramon Silvera, un homme à la force colossale mais qui se sait mourant et qui est mon personnage préféré, ou le tueur en série albinos qui défends et obéit aux vampires par pure passion du mal. Sans oublié le roi des vampires qui est digne d'un méchant de James Bond et qui compare ses prouesses sanglantes sur l.A à celles d'Alexandre le grand mais en mieux. L'apparition de ce gros méchant despotique et mégalomane donne du piment à l'intrigue. (Toutefois, la véritable fin, qui dure trente pages, est totalement raté dans le genre Deus ex machina). Bon je ne suis pas fan de romans de vampire alors celui là reste quand même au dessus de la moyenne. Si vous aimez le genre il ne vous décevra pas.
Je me permets de signaler par ailleurs que le roman sur les loups garous de Mc Cammon (l'heure du loup) est quand à lui une pure réussite du début jusqu'à la fin.
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Les vampires…
Retour ici à mes premiers amours littéraires, à ce qui me fait scintiller des yeux tel un enfant vaquant au milieu d'un magasin de jouets. Pas besoin d'en dire plus, vous l'aurez compris : j'adore tout (ou presque, faut pas déconner) ce qui se rattache à ces créatures de la nuit. Impossible, même en sondant méticuleusement ma mémoire, de remonter aux raisons de cet engouement. Je ne l'explique pas, mais au milieu de cette peuplade de monstres qui hantent nos cauchemars depuis déjà pas mal de générations, les morts-vivants aux canines pointues remportent haut la main le césar de la meilleure bestiole horrifique. C'est donc avec une joie non dissimulée que je me suis procuré Soif de Sang de Robert McCammon. L'auteur, qui a fait des récits d'horreur sa spécialité, a donc lui aussi surfé sur cette mode décidément inextinguible en imaginant une histoire bourrée de poncifs — après tout, le roman date de 1981. Ail, pieux, soleil, eau bénite et cercueils remplis de terre natale sont bien présents. La dose de kitsch parfaite pour un bon divertissement.

Andy Palatazin à les nerfs à vif. Ce capitaine de police bedonnant est sur la sellette depuis qu'un psychopathe s'amuse à torturer et assassiner des prostituées. Ces dernières sont retrouvées étranglées, une poignée de cafards dans la bouche. Une mise en scène intrigante pour un tueur insaisissable. Les cadavres s'accumulent tandis que les médias se lâchent et tournent au ridicule Palatazin et son équipe. le flic d'origine hongroise reste de marbre face à ces injures et prend son mal en patience, jusqu'à ce qu'il découvre des crimes d'un nouveau genre perpétrés au sein de son comté : le vandalisme de cimetières. Des tombes sont profanées, éventrées, mises à nue. Les dépouilles de leurs propriétaires gisent sur le sol, violemment arrachées aux sépultures par une force inconnue. La vision est insoutenable. Détail troublant : tous les cercueils ont été volés. Pour Andy, le doute n'est pas permis, même s'il se refuse à y croire : les créatures légendaires ayant brisé son enfance et emporté la santé mentale de sa mère se cachent désormais à Los Angeles. Dans le même temps, Kobra, un jeune biker brutal et sanguinaire, arpente la Texas State Highway 285 au guidon de sa Harley Davidson. Mû par son instinct, il souhaite ralier la cité des Anges le plus rapidement possible, comme un camé en manque reniflant l'odeur de sa came de prédilection.
Ses désirs ne se réduisent plus qu'à une seule voix résonnant à l'intérieur de son crâne, répétant en boucle deux mots tel un disque rayé : « Suis-moi ».

Soif de Sang alterne le chaud et le froid. Passé un prologue convenable qui donne envie de s'aventurer plus loin, l'auteur nous emmène à l'enquête en cours concernant ce tueur aux cafards. Les séquences s'enchaînent bien mais manquent un peu de saignant — ah… ok. On me signale qu'il faut arrêter ces blagues pourries. Les vampires, bien que leur aura maléfique plane dès les premières pages, doivent attendre un bon moment avant de faire une apparition tant désirée. Après tout, McCammon a du temps pour tout nous expliquer à travers ces 600 pages. L'histoire se fractionne tout d'abord en plusieurs parties, autant de personnages qui auront plus ou moins leur importance. Sympa, mais long. Puis, ou plutôt enfin, lorsque la progéniture du Diable s'abat sur une population désarçonnée, le rythme s'emballe et quelques scènes tirent leur épingle du jeu. Mais qu'elles sont rares ! À peine est-on enfin bien installé que la cadence diminue. de vraies montagnes russes. Et quand McCammon trouve une idée alléchante, il la fait traîner un peu trop longtemps, même si le rendu donne vraiment l'illusion d'une ville coupée du monde.

Slalomant entre les enchaînements plongeant un peu trop dans la facilité et les personnages auxquels on ne s'attache pas, sans parler du dénouement un peu extravagant (oui pourtant, je sais, c'est une histoire de vampires), le constat final est bien maigrelet, sans pour autant avoir tout à jeter.
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Un roman sur le thème du vampire, mais d'une ampleur inégalée. Une ville complète, Los Angles, est aux mains des vampires.

Vous aimez les vampires ? Mais là. on passe à la vitesse supérieure. Toute une ville menacée par une invasion inégalée.

Un très bon roman par le très bon Robert McCammon. Si vous ne connaissez pas McCammon, il gagne à être connu.

J'ai beaucoup aimé cette histoire originale sur un thème archi-connu.
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Après Dracula (un comte, une abbaye, une femme ... c'est un beau romaaaaan, c'est uuuune ...), après Salem (un vampire, plein de larves, une petite ville, c'est la foire au village), retrouvez Soif de Sang (rien que le titre, il en jette) : un maître vampire, le diable, plein de méchants pas beaux, des gentils idiots, un prêtre efficace ... et une énorme mégapole ... c'est le constat un peu court du "plus gros, plus beau" et "plus y en a, meilleur que c'est" ... l'histoire est tjs la même : un maître vampire arrive comme un migrant pour envahir la terre et planter ses crocs partout partout ... rien de formidable là-dedans ... mais c'est du bon classique ... là où ça devient formidable, c'est quand la ville envahie est LA ... le décor moitié paradisiaque, moitié monstrueux, les personnages glauques, les tueurs sadiques, les gamins de merde ... le récit est agréable, même si le nombre de héros est tellement impressionnant qu'il devient difficile à certains moments de différencier les gens ... mais le résultat est bon ... un seul léger défaut à mon sens à cette surenchère : la fin en deus ex machina qui s'impose, mais laisse un rien de goût amer dans la bouche ... à découvrir pour se faire une idée !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Il n'avait pas cru aux vampires. Il n'était toujours pas certain d'y croire, même maintenant, mais une chose était sûre, quoi que ce fût, ce n'était pas humain.
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Robert McCammon - 2006-09-19 - Hernando County, FL, School Board address
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