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4,06

sur 6470 notes
Lors d'une rencontre avec l'écrivain italien Davide Longo, auteur de L'homme vertical, un livre que j'ai beaucoup aimé, j'ai compris il me fallait absolument lire La route... Mc Carthy est son auteur contemporain préféré, et aimer L'homme vertical conduisait apparemment à aimer La route...
En effet, La route est un beau livre... Atmosphère étouffante ; un monde de cendre... Il n'est jamais question du père ni de l'enfant, mais de l'homme, et du petit...
Il y a un mystère dans ce livre : on ne sait pas d'où on vient ni où on va... le temps (ou le monde), désertique et angoissant, est totalement ouvert...sur une mort incertaine.

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Le lecteur ne sait pas dans quel pays ni à quelle époque il se trouve en lisant ce bijou.
Il ne connaîtra pas non plus le nom des 2 personnages principaux, ils seront appelés : le père et le fils ou le grand et le petit.
Tout ce que l'on sait c'est que le monde est dévasté, il n'y a plus rien que de la cendre à perte de vue. L'apocalypse a eu lieu.
Les 2 personnages poussent un caddie dans lequel se trouvent le peu d'affaires qu'ils possèdent et se dirigent vers le sud.
Ils rencontreront des survivants comme eux mais le danger est partout car le mot d'ordre est «survie ».
L'auteur est fantastique : j'ai eu peur, j'ai eu froid, j'ai eu faim. Mes émotions au diapason de celles des personnages !
Marchez avec eux mais faites attention !
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Dans un monde détruit , on ne sait pourquoi et ce n'est pas important , c'est un livre route ( road book ) qui parle au travers de la relation du père et du fils de la transmission , de l'héritage . Dans ce monde dépouillé ou plus rien n'a plus de valeur , on découvre que cette transmission est centrée sur l'essentiel , la vie , l'amour , le courage , l'espoir .....Une façon de parler aussi de notre façon de vivre loin de ces valeurs . Un roman dur , aride et douloureux qui débouche sur une aube d'espoir .
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Tout est gris dans ce roman, l'atmosphère, les paysages, les âmes, la narration. Gris, complétement déshumanisé.

La Terre n'est qu'un amas de cendres, et l'homme et l'enfant errent sur la route,vers le sud, poussant un caddie. Que cherchent-ils ? La survie certainement (ne pas mourir de faim ni de soif), mais bien plus assurément.

Cormac Mc Carthy nous brosse ce monde de désolation où la lueur est fragile, très fragile. Cette lueur que l'homme veut garder et transmettre au petit, pour ne pas éteindre complétement l'humanité qui est en eux. Ici, on ne sait pas ce qui s'est passé, mais il s'agit bien de l'histoire du passage d'un monde à l'autre.

Malgré un style très épuré (merci à l'excellente traduction), où l'abondance de phrases sans verbes et la surabondance de la conjonction "et" et ce texte dur qui reste très factuel, le lecteur est néanmoins transporté par le lyrisme. Pas de sentiments dans ce roman, et pourtant il s'agit bien d'une métaphore où le bien et le mal se côtoient, se confondent.

A lire, absolument, avant l'extinction des feux !
Lien : http://animallecteur.canalbl..
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L'ANGOISSE !
Rarement un livre m'avait autant mis la boule au ventre du début à la fin !
J'étais avec eux au milieu du chaos.
Oui "eux", l'homme et le petit.
J'étais là, où les noms, des hommes, des lieux n'existent plus ou du moins n'ont plus aucune utilité.
Car de l'humanité, il ne reste rien, tout juste de quoi subsister.
Et pourtant, demeure l'amour d'un père pour son fils.

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Le monde n'est plus qu'un chaos total, plus de plante, plus de soleil, plus de nourriture... plus d'espoir, plus rien de ce que que nous avons connu n'existe...
Un homme et son fils sont au milieu de ce monde où tout n'est que gris, cendre et neige.
Il faut avancer vers le sud pour trouver la chaleur... marcher... et marcher encore et toujours... Passer inaperçue par ce qu'il ne sont pas seul... d'autres hommes sont là... ils guettent... ils rodent... sont-il vraiment des hommes...
Vont-il arriver à leur destination dans cette désolation totale??? Et arriver là... S'ils y arrivent quoi faire???

Ce roman nous ouvre une réflexion... comment ferait-on s'il n'y avait plus rien...
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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ans une "presque" fin du monde, un père et son fils suivent une route qui doit les mener vers on ne sait quoi, du mieux peut-être.

Il fait froid, tout est recouvert de cendres, les animaux sont morts, les hommes aussi mais pas tous. Nos deux marcheurs ont deux problèmes de taille à régler, trouver à manger et se méfier "des méchants". La fin du monde ne rend pas l'homme forcément bon, la vie est plus dure et l'être humain perd vite son vernis de civilisation.

Tout au long de cette route, on va découvrir le monde tel qu'il est, des bribes du passé du père et surtout la relation qui noue le père à son fils. Si tout est moche autour, c'est rien de le dire, l'amour de ce père pour son enfant est grand et beau.

C'est essentiellement cela que je retiendrai de ce roman, ce père qui essaie, alors qu'il doute de tout dans un monde hostile où il n'a plus de repères, d'insuffler force et vie à ce petit garçon.

Un très beau roman
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Résumé : Dans un monde post-apocalyptique un homme et son fils errent sur la route au milieu de paysages désolés couverts de cendres. Dans ce monde retourné à la barbarie, ils tentent de survivre.
Mon humble avis : La route est un roman auréolé du prix Pulitzer 2007 et adapté au cinéma en 2009. Avant de m'attaquer à ce bouquin j'avais lu méridien de sang du même auteur qui m'avait franchement ennuyé. J'étais donc assez dubitatif quant à la lecture de ce texte mais le fait qu'il soit court et bénéficie d'une réputation élogieuse m'a poussé à me le procurer. Je dois avouer que ce fut une excellente idée tant ce roman est d'une force et d'une charge émotionnelle exceptionnelle. le récit est simple et dépouillé, l'écriture superbe, charnelle et à chaque nouvelle page j'étais ébloui par la maestria de Mc Carthy pour faire ressentir à son lecteur la faim, l'angoisse et le désespoir de ses protagonistes. Rarement au cours d'une lecture j'ai eu cette impression de génie dans le dépouillement et la simplicité, rarement j'ai eu cette impression d'avoir dans les mains un chef d'oeuvre et un futur classique. Ce livre est fort, brillant, prodigieux. J'ai du relire les dix dernières pages une dizaine de fois avant de le poser et sans excès de sensiblerie il m'a rarement été donné de lire un texte aussi bouleversant. Vous l'aurez compris La route fait partie de mon panthéon des grands livres et, à mon humble avis, restera dans les mémoires comme l'un des événements littéraires du XX sème siècle. Chapeau bas Mr Mc Carthy.
J'achète ? : Chanceux, tu vas te régaler et si tu es un peu sensible, verser des torrents de larmes. ( j'abuse ? à peine... )

Lien : http://francksbooks.wordpres..
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Prenant et impressionnant.
Quelle angoisse ! Quel amour entre ce père et son fils ! Quelle force d'écriture !
Terminé de lire le 21 décembre 2012, jour annoncé comme soi-disant la fin du monde, soi-disant par les Mayas.
OUF ! ! ! ! Ce n'était qu'un cauchemar, ce n'était qu'un livre.
Et quel livre !
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La route est un roman fort, violent mais absolument saisissant! Tantôt troublant et émouvant, il retrace l'histoire d'un père et son fils contraint d'errer sur la route afin de survivre à...à quoi, on ne sait pas vraiment, mais l'on suppose à un cataclysme nucléaire qui a engendré un désastre humain. L'auteur en dit peu sur le passé de ces deux personnages mais le lecteur comprend l'essentiel: la vie de cet enfant est la survie du père.

Le monde n'est plus, détruit sous quelques catastrophes de la main humaine, il n'est plus que chaos constitué de cendres et de cadavres. de ce chaos survit une poignée d'hommes dont la nature profonde s'est muée en ce qui est de plus primal. La brutalité, la violence pour la survit est indescriptible au delà de toute imagination...car l'homme pour subsister est prêt à tout. de cette humanité, un homme et un enfant survivent aux prix de grands sacrifices. Errant sur la route, tirant leur caddie, seul possession en le remplissant d'objets trouvés au grès des jours, ils peinent à trouver de la nourriture et un toit pour tout réconfort. L'éducation du fils, le savoir, la mémoire, rythme leur traversée. Déjà sombre, le roman prend une tournure encore plus macabre lorsqu'ils croisent le chemin d'une horde de personnes, revenus à l'état sauvage dont la barbarie est un doux nom à côté du cannibalisme. Parviendront-ils, au delà des intempéries qui sévissent, à survivre à leur voyage? Si oui, pour aller où?



"Assise en face d'elle de l'autre côté de la flamme de la lampe il lui avait dit: On est des survivants. Des survivants? Oui. Pour l'amour de Dieu qu'est-ce que tu racontes, On est pas des survivants. On est des morts vivants dans un film d'horreur."



A travers cet univers désertique et de désolation, les deux personnages principaux, exclus et laissés pour compte sont confrontés à la rudesse de la vie d'un monde sans concession. A quoi se raccrocher quand il n'y a plus d'espoir? Finalement, c'est un père qui se cramponne à son fils, à des rêves qu'ils puissent grandir mais avant tout vivre. En se contentant de nommer ses personnages "l'homme" et "le petit", l'auteur vise directement le genre humain. On assiste alors à une dépersonnification qui implique lui-même le lecteur.

Pour être honnête en le commençant, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le roman. le lecteur n'a ni repère spatio-temporel ni connaissance du passé des personnages. de plus, le style brut et froid et quelque peu déconcertant mais le sujet est tellement brûlant, qu'on se laisse rapidement convaincre de la nécessité de le lire. La puissance qu'il s'en dégage est folle, la fureur aveuglante et le désespoir palpable. Cormac McCarthy à su magistralement décrire le désir humain de perpétuer le savoir, la culture, dans n'importe quelles circonstances et ce, même lorsque l'espoir est vain. La condition humaine n'a jamais été aussi agressive et glacial qu'avec ce roman post-apocalyptique. Une claque! Munissez vous d'un thermos de café et de cookies fudge pour survivre au voyage...et pour les courageux, je vous conseille le film tiré du roman très, très bien adapté.
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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