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3,64

sur 501 notes
Lorsqu' Eden, en 2014, découvre dans la cave de sa maison une tête de poupée, elle ignore encore le rôle qu'elle a joué pendant la guerre de sécession. C'est Sarah Brown, en 1859, jeune femme douée en peinture, qui peignait sur la tête des poupées le chemin que les esclaves devaient prendre pour retrouver la liberté. Ce roman qui alterne deux récits à des époques différentes dresse un joli portrait de deux femmes l'une abolitionniste qui ne pouvait pas avoir d enfant et Eden qui essaye de se reconstruire après les échecs pour concevoir. J'ai trouvé ce roman très bon, les personnages attachants, leur survie à travers les épreuves et les liens qui les unissent sont très bien décrit. Ce qui en fait un roman fort.
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J'avais beaucoup aimé son premier roman " un goût de cannelle et d'espoir ".
De nouveau, j'ai été emporté par l'écriture dynamique de cette jeune américaine. Je trouve qu'elle a un talent fou !
Ce deuxième roman est assez proche du premier par l'alternance entre deux époques, dans un même lieu : 1859 et aujourd'hui à New Charleston, Virginie. Les destins de deux femmes qui s'entrecroisent, s'entremêlent un chapitre sur deux . En toile de fonds la ségrégation, les abolitionnistes et la guerre de Sécession.
Sarah McCoy réussit encore de magnifiques portraits de femmes fortes et attachantes : Sarah, Eden, Melle Silverdash si différentes et si proches à la fois. Elle écrit : "en tant que romancière et lectrice, la partie la plus satisfaisante dans la création des personnages est le voyage émotionnel qu'on effectue à leur côté".
Sarah McCoy a effectué des recherches historiques sur la famille Brown et plus particulièrement sur Sarah, artiste talentueuse et féministe avant l'heure ainsi qu'abolitionniste (comme son père) proche des leaders du chemin de fer clandestin.
Un livre captivant et riche , que je recommande chaudement.
Vivement le prochain roman !




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J'avais beaucoup aimé Un goût de cannelle et d'espoir.
Avant de commencer Un parfum d'encre et de liberté, je me suis dit que le titre était construit de la même manière, leurs traductions françaises en tout cas. Et en fait les deux livres suivent également la même trame. Mais cela ne m'a pas du tout gênée.
J'ai effectivement beaucoup apprécié celui-ci aussi. Tant son thème que ses personnages ou que les lieux que nous y découvrons.
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Mon 2eme Sarah Mc Coy
Et j'aime ses histoires , sa façon d'écrire les destins de femmes
Dès les premières pages je suis happée
L'histoire de deux femmes Sarah et Eden à 150 ans d'écart
La première Sarah Brown fille de l'abolitionniste John Brown , pendu juste avant le début de la guerre de Secession
L'autre Eden Anderson jeune femme mariée qui quitte la ville pour s'installer à New Charlestown en Virginie
Les destins croisés de ces deux femmes sont la trame de l'histoire et les deux ont en commun une inaptitude à enfanter
Comme dans " un goût de cannelle et d'espoir " .....2 femmes , 2 époques
Les histoires s'entrecroisent entre passé et présent
Faire ressurgir Sarah Brown et romancer sa vie , cela nous la rend plus présente et je dois dire que je ne connaissais pas cette femme , son père oui j'avais vaguement entendu son nom
Comme quoi il existe dans l'histoire des personnes moins connues et les utiliser dans un roman me semble une belle idée
Essayer d'imaginer leurs vies , leurs amours , leurs peines , leurs engagements
J'aime beaucoup cette idée et je vais vite lire un 3eme Sarah Mc Coy
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Un joli roman.
Autour d'une maison et d'une poupée sont réunies deux femmes: Sarah fille de John Brown l'un des chefs de file des abolitionnistes pendant la guerre de sécession et Eden, aujourd'hui.
Au début l'histoire de Sarah était pour moi plus captivante puis je me suis attachée à la petite Cléo, à Criquet le chien, à Melle Sylverdash la libraire artiste détentrice de la "fée des peluches".
Sur une base historique Sarah MacCoy a composé un texte agréable à lire et qui nous incite à faire des recherches sur cette période.

Après avoir lu les critiques qui précèdent, j'ai commencé le livre à reculons et bien, c'était une erreur. Cela dit je n'ai pas (encore) lu "un goût de cannelle et d'espoir" qui a enchanté les lecteurs auteurs de ces critiques.........
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J'avais hâte de lire ce livre dont le résumé présent sur la 4ème de couverture était plutôt prometteur. Mais j'ai été quelque peu désappointée.
J'ai été happée par la 1ère partie mais au fil de la lecture, c'est la déception qui a pris le dessus en raison d'un récit qui manque de rebondissements. L'intrigue est ficelée de manière à ce que le lecteur devine ce qui va se passer ensuite... Quel dommage.

Dans ce roman, on part à la rencontre du destin de deux femmes d'une époque différente mais que l'histoire relie. Sarah et Eden vont, chacune à leur manière, chercher à faire le deuil du désir de la maternité. Comment percevoir et goûter aux plaisirs de la vie sans pouvoir avoir d'enfants ?
Au-delà de ce combat personnel, le lecteur est invité à suivre une partie de l'Histoire de la guerre de Sécession aux Etats-Unis. Nous ne sommes pas là dans un roman historique. L'auteur nous décrit simplement avec réalisme quelques épisodes de cette période mouvementée et sanglante. Sarah, femme infertile à l'époque abolitionniste, vouera son destin à la lutte contre l'esclavagisme, notamment grâce à ses talents artistiques, en dessinant des cartes. Et elle renonce à sa vie de femme, même lorsque l'occasion se présente. Son deuil de la maternité, elle le vit en se consacrant aux autres et en leur apportant un soutien sans pareil, parfois au péril de sa vie.
Eden, que plus d'un demi-siècle sépare de Sarah, tente, tant bien que mal à surpasser son infécondité. Sa vie de couple en pâtit. Mais elle va se raccrocher à la tête d'une poupée retrouvée dans la cave de sa maison. D'où pourrait provenir cette tête sans corps ? La quête d'une réponse l'amène à la rencontre des habitants de la ville de New Charleston où elle et son mari, Jack, viennent d'emménager. Ces rencontres et la solidarité vont lui faire oublier ses difficultés.

Si j'ai beaucoup apprécié de suivre l'histoire de Sarah et son combat pour l'abolitionnisme (même si j'aurais préféré qu'elle soit encore plus engagée), en revanche j'ai été déçue par le parcours d'Eden, son récit et son parcours étant trop lisses, le tout accompagné d'un dénouement sans surprise.
Quant au titre, je trouve que l'original, The mapmaker's children est bien plus adapté et révélateur de l'histoire que celui de la traduction française Un parfum d'encre et de liberté.
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Sarah McCoy s'est attachée à décrire la vie de Sarah Brown, abolitionniste et artiste et parallèlement la vie de Eden femme un peu perturbée et en quête de reconnaissance.
Cinq années de la vie de Sarah Brown, la fille de John Brown, le rôle des poupées et l'histoire du « chemin de fer » qui mena les esclaves fugitifs vers le Canada, et 6 mois critiques dans la vie d'Eden, qui vient d'emménager dans une maison ancienne, remplie de secrets de New Charleston.
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Au départ, j'étais assez curieuse de voir quand est-ce que les deux histoires allaient se rejoindre. Puis finalement, j'avoue que j'ai plutôt trouvé secondaire l'enquête d'Eden sur cette tête de poupée car je me suis attachée à la jeune femme même si on la voit pas sur son meilleur jour au premier abord. En effet, elle est plutôt aigrie et déprimée car elle n'arrive pas à avoir d'enfant.

D'ailleurs, après les premiers chapitres je pensais que j'allais préférer suivre Sarah car je trouvais la période de sa vie plus intéressante, mais j'ai finalement beaucoup aimé l'histoire d'Eden et sa relation avec la petite Cléo. J'avais envie de voir comment Eden allait s'en sortir et j'ai été ravie de découvrir la petite communauté de New Charleston. Les vies de ces deux femmes m'ont intéressé et j'ai passé un excellent moment. Les personnages secondaires n'y sont pas pour rien et j'ai trouvé que l'auteure avait soigné le décor et les personnalités.

Ce livre aborde des thèmes comme l'abolition de l'esclavage et surtout la lutte pour que cela arrive, mais aussi de manière plus surprenante – car je ne m'y attendais pas – la maternité car Sarah et Eden ont ce point commun de vouloir des enfants. Alors que dès le départ, on sait que Sarah ne peut pas en avoir, on a l'espoir qu'Eden puisse y parvenir. Je trouve d'ailleurs que le titre en anglais reflète plus ce thème qui m'a surpris mais que j'ai aimé.

Concernant la vie de Sarah, j'avoue que j'ai été un peu frustrée de certains de ses choix et que je pensais qu'elle allait beaucoup plus s'impliquer dans la lutte pour l'abolition de l'esclavage. Car même si c'est vrai qu'elle en a fait beaucoup à son échelle, elle n'est jamais en frontal dans cette lutte mais c'est peut-être beaucoup plus réaliste d'imaginer son rôle comme ça. A propos de Sarah, je vous avoue que je me suis fait la réflexion que c'était plutôt marrant pour une auteure de donner son propre prénom à l'un de ses personnages. Mais à la fin du livre, il y a des notes de l'auteure qui nous explique son parcours d'écriture et comment elle s'est inspirée de l'histoire de Sarah Brown qui a vraiment existé. J'ai trouvé ça vraiment sympa de le savoir car lorsqu'on lit un roman historique, on se demande toujours quelle est la part de vérité.

C'est donc un livre que je recommande à tous ceux qui aiment les alternances de passé et présent, les histoires de femmes à travers les époques.
Lien : https://latetedansleslivres...
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J'avais déjà beaucoup aimé le premier roman de Sarah McCoy et celui ci est dans la même lignée. Nous découvrons le fabuleux et tragique destin de Sarah, fille de l'abolitionniste John Brown qui va continuer le combat de son père et se battre pour cette noble cause - et la vie de Eden, jeune femme déprimée, en mal d'enfant, que le hasard a placé sur les traces de Sarah, 150 ans plus tard.
C'est parfois mièvre mais c'est délicatement sucré et délicieux. J'ai appris des épisodes de la guerre de Sécession, que j'ai pourtant étudié. C'est un roman, nullement une biographie de la famille Brown, mais on referme ce livre un peu plus instruits et c'est du bonus! Une très jolie lecture que je recommande.
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Mon opinion :

Comme dans son livre « Un gout de cannelle et d'espoir », Sarah McCoy alterne avec deux histoires. Celle de Sarah qui nous conte sa vie au temps de la guerre de sécession et son rêve de voir l'abolition de l'esclavage triompher. Elle raconte sa mission au sein du chemin de fer clandestin qui permet aux esclaves de s'évader vers le Nord. Sarah est une femme pleine de bonté et de générosité qui force l'admiration. Puis en parallèle nous vivons l'histoire d'Eden et de Jack, un couple en mal d'enfant qui va mal et qui vient d'acheter une maison à New Charleston. Eden est très énervante au début, au fil des pages, on découvre ses états d'âme et ses souffrances à ne pouvoir enfanter et l'on comprend mieux son comportement, très vite elle devient sympathique.
Bien sûr, comme toujours dans les histoires de Sarah McCoy, le passé et le présent vont se rencontrer pour nous faire partager un très joli final.
J'ai eu un petit peu de mal à entrer dans l'histoire car il y a beaucoup de personnages, mais une fois qu'ils sont identifiés ma lecture a été plaisante et addictive.

Lien : https://veroniquemasagu.com/..
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