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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans une petite ville des États-Unis d'Amérique, deux hommes sourds-muets blancs, Singer et Antoniapoulos vivaient en symbiose, sans que la psychose modérée du second ne gêne la relation. Mais quand Antoniapoulos fut interné au loin, Singer prit une chambre dans une pension de famille et, malgré sa discrétion, son charisme et sa bonté lui attirèrent une attention de plus en plus grande, jusqu'à faire entrer dans sa vie quatre personne : le Dr Copeland, un médecin noir aux ambitions de progrès social pour sa communauté frustrées par sa famille et le racisme structurel, Mick, une adolescente pauvre et mélomane, Jake, un ivrogne épris de lutte des classes, et à la violence sous-jacente perceptible et enfin Biff, un veuf complètement perdu, attiré par Mick...

Le charisme de Singer a très vite opéré sur moi aussi : cette gentillesse incroyable, cette disponibilité qu'il ouvre à des gens dont on comprend bien, grâce à la focalisation interne, qu'il ne s'en sent pas extrêmement proche mais qu'il leur porte un intérêt humaniste, élève le roman au niveau de pépite. On suit les évolutions de ses hôtes chez lui et hors de chez lui, en une sorte de ballet, avec perplexité, puis avec angoisse : leurs situations se resserrent, une crise paraît inévitable.

Le désir d'émancipation des personnages - hors Singer aliéné à sa passion amicale pour Antoniapoulos - touche profondément, crée un espoir de sympathie chez le lecteur mais...

Le style est facile en apparence, se prête à une lecture boulimique, l'autrice ne cherche en tout cas pas à "en faire", elle soigne le parcours de ses personnages, ce que j'ai appelé leur "ballet".
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La maturité de cette très jeune écrivaine Carson McCullers à peine 23 ans est surprenante. Rien que le choix de son titre mélancolique: « le coeur est un chasseur solitaire » est un coup de génie.
C'est très bien écrit, les personnages sont attachants mais mon coup de coeur est pour le premier chapitre sur l'amour de deux sourds-muets car c'est un coup de tonnerre beau et émouvant.
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Ce livre de Carson McCullers est attachant (traduction: Frédérique Nathan). C'est le premier mot qui me vient. Attachant parce qu'il grouille de vie, parce qu'il fait place à la vie sans chercher à trop trier, à trop expliquer, sans prétendre être un surplomb qui serait plus que la vie elle-même et saurait ce qu'elle est, mais en donnant libre parole aux personnages, Blancs ou Noirs, qui partagent un même destin de déshérités. C'est un livre généreux, comme la vie, parfois ennuyeux aussi, avec des longueurs, comme la vie, encore une fois, et, comme elle, un peu brouillon aussi, foisonnant plutôt, car il y a ici une bonne quinzaine de personnages, principaux et secondaires, dont les parcours se croisent et se recroisent. le livre, tantôt suit les uns, tantôt les autres, isolés ou réunis, là-bas dans l'Amérique profonde, pauvre jusqu'à la misère et la famine, et effroyablement raciste des années 1940, quand la guerre vient d'éclater en Europe et que se déchaîne l'antisémitisme nazi.

Le livre est aussi pertinent car il n'y a sans doute pas un sujet, psychologique ou social, qu'il n'aborde de près ou de loin, et il s'ancre profondément dans la question des conditions nécessaires, mais qui font défaut, pour sortir la société américaine de l'exploitation économique et de l'oppression raciale : la lutte est-elle possible sans idéologie, sans une conscience de classe pour les ouvriers et de peuple pour les Noirs? Et le rôle de la Culture là-dedans : la musique, la littérature et les Arts n'éveillent-ils pas aussi à une conscience émancipatrice ? Et que peut la foi religieuse ?

Le fil rouge du livre est sans doute la petite Mick Kelly, dont on imagine facilement qu'elle peut être un double de l'autrice (qui avait 23 ans au moment de la publication de son livre) : une adolescente d'une quinzaine d'années, au caractère bien trempé, à la vie intérieure riche et pleine de rêves, une enfant libre, elle, qui déambule la nuit dans les rues pour habiter plus pleinement encore le monde et qui, un jour, découvre la troisième symphonie de Beethoven dans laquelle elle reconnaît, bouleversée, le chant qui habite son âme : elle est cette symphonie. C'est une constante dans le livre, d'ailleurs, que chaque personnage possède sa « petite musique » intérieure, son obsession, et qu'il reste incompris des autres, seul, assumant à sa façon la solitude.

La beauté du livre est certainement là, dans le respect de Carson McCullers pour ses personnages car, sous sa plume, leur petite musique et leur solitude leur appartiennent pleinement. L'autrice ne les sauve pas de leur destin de déshérités ni ne les abandonne : avec une lucidité humble mais déterminée, elle offre au lecteur ce qu'elle refuse de retirer à ces laissés-pour-compte, à savoir ce qui fait toute leur valeur : leur aspiration à exister, qu'ils soient repliés sur eux-mêmes ou soucieux des autres.
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Portia cuisinière noire, le docteur Copeland son père, les Kelly couple tenant une pension de famille, Biff propriétaire de bar, deux hommes muets dont principalement l'un Monsieur Singer, Mick une des filles de la pension, Jack étranger à la région et nouvellement arrivé, leur famille, leurs amis.

Microcosme sudiste de l'Amérique du Nord, celle d'avant 1939, avec les inévitables oppositions-confrontations de l'époque : blancs-noirs, analphabètes-savants, bon sens primaire-intellectualisme, enfants-adultes, réalités-rêves, …

Tous ces personnages se fréquentent, se côtoient, s'aident éventuellement, vivent au même endroit, ensemble, et cependant les uns à côté des autres.

Chaque chapitre, consacré tour à tour à l'un des personnages, toutefois également instructif quant aux autres, apparaît comme une Nouvelle.
Nouvelle qui respecte ses exigences littéraires : brièveté, peu de personnages, centrée sur un fait, histoire complète en elle-même, chute ou question finale qui ouvre une suite possible et qui, ici, introduit le chapitre suivant.
Ce roman présenté -– travaillé ? –- selon ce schéma, qui n'est pas sans nous rappeler les 'fiches préliminaires' de Margaret Mitchell, cependant sait se couler, flot des plus fluides, en une entité supérieure.

Livre sur l'adolescence ? Oui, certes.
Les dialogues enfants-ados sont bien observés, reproduits; ainsi que leur imaginatif sans borne; telle Mick qui stocke la musique dans sa chambre intérieure; ou encore ses paroles à l'issue de la journée au bord de l'eau avec Harry : "Et alors, c'était donc comme ça. .. C'était comme ça."

Cependant, j'ai été beaucoup plus sensible au désarroi, au mal-être permanent et soigneusement dissimulé des adultes, celui de Monsieur Singer en particulier, qui muet ne peut parler, et qui part de la même façon, sans parler, sans même laisser une lettre, aussi discret et furtif dans l'absence que dans la présence.
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Le coeur est un chasseur solitaire c'est l'histoire de 5 âmes perdues.
Il y a d'abord John Singer, le muet à qui tous ces solitaires confient leur détresse. Il joue malgré lui le rôle de psychanalyste mais personne ne comprend vers qui va son amour.
Il y a Mick, la jeune ado passionnée de musique, qui rêve d'un piano et de découvrir de nouvelles contrées. On a l'impression qu'il y a un peu de Carson McCullers dans ce personnage. On sent très vite que les jours de son innocence sont comptés.
Le Docteur Copeland est le personnage qui m'a le plus émue. Il rêve d'émancipation pour les Afro-Américains grâce à l'éducation mais se frotte au déterminisme de sa condition.
Il y a Jake Blount, l'éternel alcoolique. Il est toujours trop saoul pour arriver à embarquer ses collègues ouvriers dans son combat pour la lutte des classes
Et puis Biff, le restaurateur qui s'ennuie dans sa vie et pour passer le temps se lie d'affection pour les marginaux.
Le rythme du roman est très lent mais le peu d'évènements qui arrivent dans cet Etat du Sud des Etats-Unis sont toujours tragiques.
Comme dans la vie, il n'y a pas d'happy ending dans ce roman, non l'addition de leurs solitudes ne va pas mener à un "ferme idéal" comme rêvé par le Docteur Copeland. Alors on referme ce roman tout en continuant à penser à ces coeurs solitaires.


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Je dois admettre que j'ai d'abord été un peu déçu par ce roman bien connu. Cela a à voir avec des circonstances personnelles : 2 de nos 4 enfants sont sourds, donc je connais un peu ce monde. L'image que l'auteur donne de John Singer, le personnage central qu'elle décrit systématiquement comme « sourd-muet », ne correspond pas tout à fait à l'image des personnes véritablement sourdes, du moins pas de ceux d'aujourd'hui (cela m'amènerait trop loin pour expliquer pourquoi). Ça explique pourquoi d'abord j'étais régulièrement agacé par cette image incorrecte.

Mais j'ai vite compris que je devais abandonner cette opinion : McCullers n'était clairement pas intéressé à donner une image précise de la communauté sourde. Dans ce roman, John Singer fonctionne plus-tôt comme un centre de composition pour explorer quatre autres personnages : le barman au bon coeur Biff Brannon, le fanatique idéologique Jack Bounty, le docteur noir Benedict Copeland et la jeune fille Mick Kelly. A leur grande surprise, ils voient dans le (évidemment) taciturne Singer un point de contact pour épancher leur coeur, quelqu'un qui comprend tout. de cette manière, McCullers sait approfondir le côté tragique de chacune de ces figures, effleurant ingénieusement de nombreux thèmes : la question raciale, la question du genre (assez remarquable pour un roman de 1940 !), le classique passage à l'âge adulte et de crise de midlife, le rôle de l'idéologie dans la lutte contre l'injustice, etc. C'est assez impressionnant pour un début d'un écrivain de 23 ans.

Mais bien sûr c'est avant tout le thème central qui est essentiel : la solitude fondamentale de chaque personne. le titre ne laisse rien à l'imagination à cet égard, et chacun des 5 personnages principaux de ce roman se heurte presque continuellement à la tragédie de la condition humaine : ne pas être compris, être impuissant face aux faits de la vie, ne pas vraiment pouvoir communiquer, etc. Et à cet égard, je comprends un peu mieux le choix de McCullers du sourd John Singer comme protagoniste. Vers la fin de l'histoire, il s'avère que derrière ce personnage se cache une tragédie humaine encore plus grande que les autres.

Il s'agit d'un roman lent et réfléchi, qui ne correspond peut-être plus au rythme et au dynamisme typiques de la littérature d'aujourd'hui. Par exemple, l'histoire ne démarre vraiment qu'un peu après la mi-chemin. Mais la fin vers laquelle travaille McCullers est absolument dramatique et émouvant, je ne veux pas marchander là-dessus. Seulement, les personnages qu'elle présente sont juste un peu trop caricaturales. C'est certainement le cas pour John Singer, qui est un peu trop angélique, et pour Jack Bounty, un communiste agité dont l'activisme se termine inévitablement en frustration noyée dans l'alcool. Par contre, pour moi, les personnages les plus attachant étaient le Biff Brannon et surtout Mick Kelly. Et puis, bien sûr, je dois certainement mentionner que les pages dans lesquelles le Dr Copeland décrit la condition de la communauté noire sont parmi les plus impressionnantes de ce roman.
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Je viens de relire ce roman dans sa version originale. Ma première lecture date de plusieurs (euphémisme) années et j'avais envie de revenir sur mes impressions.
Ce fut une lecture plutôt lente, au rythme du roman, qui suit la vie quotidienne de quatre ou cinq personnages, solitaires ou incompris ou déphasés, dans une ville industrielle du sud des Etats-Unis. le point de croisement de toutes ces personnes est John Singer, qui est sourd-muet et travaille dans une joaillerie. Il est auréolé d'une part de mystère, qui attire, presque irrésistiblement les autres.
J'ai progressé à petites doses, mais mon intérêt est resté éveillé et j'ai apprécié ce roman jusqu'au bout. Au delà des histoires individuelles, qui peuvent être pathétiques, agaçantes, émouvantes et souvent les trois à la fois, on découvre la société du sud des Etats-Unis, au temps de la grande dépression: la misère, le fragile équilibre des travailleurs à la merci d'un accident, et la ségrégation qui rend la vie des gens de couleurs encore plus misérable.
On ne peut s'empêcher de ressentir la révolte et la colère de Jake Blount et du Dr Copeland avec intensité. Pourtant ce ne sont pas les personnages les plus sympathiques. Ceci dit, Mick Kelly ne m'a paru beaucoup plus aimable même si elle est attachante par certains côtés. On espère qu'elle arrivera à s'extraire du piège de sa condition.
Le personnage de John Singer est assez fascinant. Tous projettent leurs émotions sur lui, personne ne cherche à savoir qui il est vraiment.
Le tout sous un soleil écrasant et un air lourd que les ventilateurs brassent à peine, qui contribue à créer une ambiance un peu oppressante (pour moi au moins).
Pour ce qui est de l'anglais, il faut le temps de s'habituer au parler du Sud, notamment la syntaxe approximative et les mots déformés de l'argot populaire. J'ai eu besoin du dictionnaire même si ma lecture a été assez fluide.
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J ai beaucoup aimé le style de ce roman où chaque personnage a un message important à délivrer. En vain, cependant car la communication semble impossible et le seul qui "écoute" vraiment est le personnage du muet mais lui personne n'est là pour lui...
Le titre prend alors toute sa signification.
Un style et une ambiance qui m'ont beaucoup plu. Un livre dans la lignée de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" ,en plus sombre.
A découvrir !
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Je ne vous résumerai pas l'histoire de ce roman car d'histoire il n'y a pas ! Et pourtant, pas une seule fois au cours de la lecture de ses 400 et quelques pages, je n'ai senti mon intérêt faiblir ou mon plaisir décroître.

Nous sommes en 1939, dans une petite ville du Sud des États-Unis, où une grande partie de la population, pauvre et ouvrière, est employée dans les florissantes filatures de coton.
L'auteure décrit le quotidien de ses protagonistes, et surtout les relations qui les lient les uns aux autres. Car s'il n'y a pas véritablement d'histoire dans « le coeur est un chasseur solitaire », il foisonne en revanche de nombreux personnages, tous plus intéressants et attachants les uns que les autres.
Il y a…
…Mick, l'adolescente de 15 ans, passionnée de musique, qui rêve de devenir compositeur, mais dont les faibles revenus de ses parents ne lui permettent pas de manger tous les jours à sa faim…
…Benedict Copeland, le médecin noir dont le plus cher désir est de voir ses semblables s'émanciper grâce à l'instruction, que l'attitude soumise et bigote de ses enfants déçoit.
…Jake Blount, le communiste, qui ne tient pas en place et se rend de ville en ville en tentant de faire comprendre à la classe ouvrière qu'elle est asservie et doit se révolter.
…John Singer, le sourd-muet, qui occupe une chambre dans la pension tenue par les parents de Mick, un homme discret, patient, soigneux et qui, en raison de son infirmité, se révèle être l'interlocuteur idéal, toujours à l'écoute.
Et il y en a beaucoup d'autres, le mieux étant de lire ce roman pour faire leur connaissance…

Dans les rapports qu'entretiennent les protagonistes les uns aux autres, c'est la diversité des manifestations d'amour qui s'en dégagent qui m'a frappée dans un premier temps.
C'est…
…l'amour-sollicitude de Portia Copeland pour son père, Benedict, en dépit de leurs dissensions et de l'incompréhension qui règnent entre eux.
…l'amour un peu trouble que Biff, le restaurateur, éprouve pour la jeune Mick, et qui le met mal à l'aise.
…l'amour quasi-mystique que l'adolescente elle-même éprouve pour John Singer, ou encore l'amour « irrité, inquiet », que Benedict Copeland éprouve pour son peuple.
L'expression de toutes ces sensibilités a un côté extrêmement touchant et rassérénant, j'y ai trouvé aussi une certaine beauté, de celles qui vous apaisent. Parfois, j'ai en revanche été surprise par l'extrême sentimentalisme dont faisaient preuve certains personnages (je pense notamment à John Singer, qui écrit à son ami Antonapoulos comme il le ferait à l'attention d'une femme aimée).

Attention, n'allez pas croire que le roman de Carson McCullers est un étalage de mièvrerie et de bons sentiments dégoulinants ! Non, tout y est bien plus subtil. Ses personnages aiment simplement comme nous pourrions le faire, et semblent surtout en quête de reconnaissance, de quelqu'un qui les aimerait eux-mêmes, et surtout qui les écoute, ainsi que le montre la facilité avec laquelle ils s'ouvrent auprès du muet John Singer de leurs aspirations, de leurs déceptions, en bref de tout ce qui fait leur vie et détermine leurs émotions.
L'auteure analyse très finement la psychologie de ses héros, en dépeignant leurs motivations inconscientes et leurs faiblesses, les rendant ainsi très proches de nous. Il y a un côté un peu triste aussi dans tout cela. Il est en effet souvent question de solitude, de celle que l'on ressent en dépit de ceux qui nous entourent, mais qui ne nous comprennent jamais vraiment. Et puis il y a cette idée d'unilatéralité dans les rapports humains, qui fait que les deux protagonistes d'une relation n'en retirent pas la même satisfaction.

Il m'est arrivée plusieurs fois au cours de ma lecture de penser au roman d'Harper Lee : « Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur », en raison de certains aspects du contexte (la condition des noirs-américains dans les années 30, par exemple) et de la part importante qu'y occupent les personnages enfantins.
Seulement, alors que le but du roman d'Harper Lee semble être en partie d'illustrer un propos indissociable d'une époque donnée, j'ai eu le sentiment que « le coeur est un chasseur solitaire » aurait pu se dérouler n'importe quand. En effet, les éléments liés aux réalités économiques et sociales du récit s'y insèrent naturellement car faisant partie intégrante de la vie des héros mais ils ne m'ont finalement pas parus primordiaux. Ce que je retiendrai plutôt de cette lecture, c'est la justesse avec laquelle Carson McCullers traite de thèmes universels tels que ceux évoqués plus haut, cette combinaison des paradoxes qui composent les rapports humains. Et puis que j'y ai pris énormément de plaisir !
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Carson Mc Cullers arrive à faire vivre d'une façon poignante tous les personnages d'une petite ville du sud, très différents mais tous très seuls.
Une sensibilité, une empathie, une imagination, une tendresse pour chacun et son dur destin, de l'humour, une écriture qui va droit au but.
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