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3,88

sur 2594 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sublime allégorie sur la vie et la mort.
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L'une des aventures les plus célèbres qui soit. La mer est envoutante comme dans biens des histoires de marins mais ici on est happé par la légende de Moby Dick et la folie vengeresse du capitaine Achab. C'est un plaisir de suivre l'équipage dans sa traversée du globe, en apprenant ce qu'il faut savoir sur la pêche à la baleine et nous finissons nous aussi à attendre l'arrivée du cachalot avec impatiente, le combat final que l'on nous promet au fil des pages et qui nous tiendra en haleine jusqu'à la fin. Un incontournable...
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Qu'est-ce qui peut pousser un homme à l'absolutisme ? le désir de l'affrontement final (parce qu'il s'agit bien de ça, un affrontement qui n'aura lieu qu'une seule et unique fois), un combat entre deux entités, l'une, légende des mers et l'autre puissance humaine dévastée par la mer. .

Roman parmi les romans, Moby Dick est tout à la fois, philosophique, aventureux, scientifique, mystique, mythique, physique. Un melting-pot de tout ce que le roman va suer durant ce long périple maritime. le roman ne sera pas le seul à suer. Lecteur accroche-toi bien parce que tu vas tanguer et vaciller face à la tempête d'explications scientifiques que tu vas devoir ingurgiter à bord du Péquod.

Ce genre de procédé d'écriture ne m'a jamais mis en difficulté, étant habitué à la HARD SF : (style de science-fiction qui mêle des théories et pratiques scientifiques réelles prouvées afin de privilégier une approche au plus juste de l'époque à laquelle le récit a été écrit), Asimov, Cixin et Robinson en sont des exemples parfaits. Pour moi les longueurs sont justifiées par l'idée que Moby Dick n'est qu'une idée et n'existerait pas. On tourne en rond et dès qu'on s'approche d'une baleine on est remis dans le bain de la fiction.

Si on s'intéresse de plus près au roman, on se rend compte qu'il touche à des thématiques beaucoup plus complexes, certaines études considèrent le roman comme étant l'inverse de l'allégorie de la caverne de Platon. C'est une lecture qui demande beaucoup de temps mais qui n'a pas besoin d'un suivi très rigoureux, les chapitres étant courts, on peut très bien en lire deux ou trois et revenir trois jours après, on ne perdra pas le fil.

Moby Dick ne m'a pas transcendé, n'ayant peut-être pas assez de recul sur toute l'ampleur que peut prendre l'oeuvre, mais elle m'a donné encore plus envie de lire des ouvrages qui mêlent explications scientifiques et fiction littéraire classique. Cet ouvrage au final est un petit bout de moi, un esprit scientifique pour un corps littéraire.
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Une épopée qui prend un peu de temps à démarrer, mais qui séduit par sa fin et son déroulement, et surtout sa simplicité qui en fait un livre accessible à un public jeune.
À lire dès le plus jeune âge !
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Très bon livre, mais qui ne m'a pas donné envie de chasser les baleines!!!
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Ishmaël, jeune homme en quête d'aventures, arrive à Nantucket et se fait engager sur un baleinier, le Péquod, dont l'équipage est mené par le capitaine Achab. C'est à travers le récit d'Ishmaël que nous partons à la chasse aux baleines et à la poursuite de Moby Dick, la baleine blanche qui a eu le malheur de croiser la route du capitaine Achab. Ce dernier lui voue depuis lors une haine qui tourne à l'obsession.

J'entends parler de ce célèbre roman depuis pas mal de temps déjà ; un film d'aventures avec Grégory Peck a été réalisé il y a quelques décennies. Alors, je me suis dit « suivons les traces du capitaine Achab ! Aventures et dépaysement garantis ! ».

Voilà pour la théorie. Au final, un résultat plutôt mitigé. L'aventure est bien au rendez-vous ; la chasse à la baleine n'est pas de tout repos et recèle son lot de dangers. le dépaysement est bien présent aussi, à la fois géographique et temporel (nous sommes quand même au 19ème siècle et les bateaux sont encore fait en bois).

Alors, me direz-vous, qu'est-ce qui cloche ? L'auteur, passionné par son sujet, la chasse à la baleine, veut instruire son lecteur et là, on tombe dans le documentaire, ce qui n'a rien de rédhibitoire en soi, sauf que ces longues digressions cassent le rythme du récit et l'aventure finit par faire un flop.

Quant au style de l'auteur, une très bonne surprise. Une belle plume, avec même parfois de superbes envolées lyriques ; un peu d'humour aussi, ce qui ne gâche rien. Mais petit bémol (en plus du manque de rythme évoqué plus haut), les passages concernant les « sauvages », tous plus ou moins cannibales, ancrent bien Herman Melville dans le 19ème siècle et gâchent un peu le plaisir de la lecture.
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Ce roman témoigne aussi du début de l'extermination des baleines et cachalots ! Une pêche qui pouvait être dangereuse pour les hommes, au point d'y laisser leurs vies (ou leur jambe)
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Bien qu'il s'agisse d'un classique de la littérature américaine, « Moby Dick » ne m'avait jamais attiré plus que ça. Je ne connaissais que les grandes lignes de cette histoire et en voulant me remettre à lire, je me suis dit que cela pourrait être sympa de le découvrir surtout que « Star Trek – Premier contact » – qui y fait une référence – avait su attiser un peu plus ma curiosité. C'est donc confiant que je me suis plongé dans la lecture de ce pavé.

Et cette confiance, je l'ai gardé… du moins lors des 200 premières pages. On découvre le personnage Ismaël, on se ballade avec lui le long du port, on fait connaissance avec Queequeg (pour qui j'ai eu beaucoup de sympathie également dès le début) et il se dégage une ambiance qui me plait énormément. Tout ceci dure jusqu'à ce que l'on embarque à bord du Péquod.

A partir de ce moment là, ma lecture est devenue un peu plus fastidieuse. J'ai même eu la sensation qu'il y avait deux livres en un. le premier, celui qui a débuté avec les 200 premières pages, m'a bien plu. J'ai aimé cette aventure maritime et cette chasse à la baleine avec le personnage d'Achab que l'on adore détesté et qui fonce inéluctablement à sa perte ainsi qu'à celle de ses camarades marins. le deuxième livre quant à lui qui se fond dans ce récit m'a moins captivé. C'est complet si l'on veut vivre l'expérience d'un baleinier et découvrir son univers mais l'ensemble est quand même un brin pompeux. du moins, je n'ai pas trouvé ça passionnant surtout que ça casse le rythme de l'aventure sans que cela apporte quoique ce soit malgré la richesse des éléments fournis.

Avec cette sensation de fusion de deux livres en un, Melville me perd un peu. Il y a d'ailleurs de nombreux chapitres où j'ai même eu tendance à perdre de vue qui était le narrateur. C'est dommage tout cet aspect compliqué (sauf si vraiment on réussit à rentrer dedans) car dans l'aventure, l'écrivain possède un style agréable. En tout cas, on le sens impliqué dans son ouvrage, crédible et passionné par ce qu'il nous raconte. Malgré ses lourdeurs, Herman Melville m'a embarqué dans son époque avec son côté à la fois rude et poétique. Certains détails paraissent un peu plus « léger » de nos jours et c'est aussi pour cela que je pense qu'il est important de remettre cet ouvrage dans son époque ainsi que son contexte (surtout pour les 300 pages un peu plus « technique »).

Heureusement, les 200 dernières pages sont à l'image des 200 premières. La technique cesse progressivement d'alourdir le récit, l'aventure prend fin et même si l'arrivée de Moby Dick arrive tardivement, il y a quand même une satisfaction chez moi d'avoir réussi à lire ce livre dans son intégralité. Ce n'est pas un ouvrage si simple que cela, on est loin de la simple chasse à la baleine (tout l'aspect humain est d'ailleurs intéressant aussi) et je suis ressorti de ma lecture épuisé (dans le bon sens du terme).

A chaud, les 300 pages « technique » de l'époque m'ont vraiment ennuyé. Avec le recul, je me dis qu'ils apportent quand même une certaine dimension aux 400 autres pages lié à l'aventure. Est-ce que « Moby Dick » aurait été plus efficace et plus plaisant sans la technique? A vrai dire j'en sais trop rien mais ça faisait un moment que je n'avais pas autant sué devant un pavé littéraire qui ne me laisse clairement pas indifférent.
Lien : https://leslecturesdevladdy...
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Un beau roman à la belle écriture porté par un auteur ayant déjà fait le tour du globe. le livre est tellement vaste, houleux, qu'il charrie quantité de thèmes, d'aspects de la baleine, de l'océan et des hommes. Outre le personnage principal qui glisse d'un matelot sans expérience à celui qui en a le plus, le capitaine, le livre est une véritable encyclopédie de la baleine et de sa chasse. En dérivant sur les flots, l'oeuvre s'élargie, explore les aspects psychologiques des personnages et s'ouvre à la philosophie. Ces aspects peuvent dégoûter ceux qui s'attendaient à retrouver un Stevenson de la même époque mais placent en fin de compte le roman dans un cadre plus large et plus intemporel.
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J'aime bien ce livre mais les cent premières pages sont un peu ennuyeuses , il n'y a pas beaucoup d'action .Ils ne chassent pas beaucoup mais après les chasseurs trouvent les baleines .J'ai vu le film et il y a des changements au niveau des personnages au niveau et au niveau du déroulement de l'histoire .Dans le film les héros expliquent ce qu'ils vont faire et pourquoi , alors que dans le livre les personnages parlent d'un chasseur .Après dans le film les personnages font naufrage à cause d'un cachalot blanc et seulement deux d'entre eux survivent car les autres sont morts de faim , de soif ou se sont sacrifiés
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