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EAN : 9782723469838
272 pages
Glénat (07/10/2009)
2.5/5   2 notes
Résumé :

Un nouveau regard sur la vie exceptionnelle du grand voyageur vénitien, explorateur du monde, fameux découvreur de la Chine, du Proche, du Moyen et de l'Extrême-Orient.Marco Polo, explorateur du monde, fameux découvreur de la Chine, du Proche, du Moyen et de l'Extrême-Orient mérite-t-il encore un nouveau livre ? Assurément, car tout n'a pas été dit, tous les problèmes n'ont pas été posés. Le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce livre s'apparente plus au manuel d'histoire-géo qu'au roman d'aventures.
Philippe Ménard, son auteur, est professeur émérite en Langue et littérature médiévales françaises à la Sorbonne. Il a dirigé une équipe de quinze personnes pour l'édition d'une version française en six volumes du "Devisement du Monde" à partir de tous les manuscrits encore disponibles. "Marco Polo : A la découverte de l'Asie" est une présentation "grand public" du résultat des ses recherches.
Après une présentation de la famille Polo et du contexte du voyage, Philippe Ménard entreprend de reconstituer l'itinéraire de Marco Polo et de vérifier l'exactitude des descriptions et des anecdotes rapportés dans le "Devisement du Monde". Sa démarche est très scientifique et pas littéraire pour deux sous. En laissant systématiquement de côté tout ce qui lui semble trop invraisemblable, il enlève toutes les "merveilles" du récit.
Pour comprendre l'intérêt suscité par le "Devisement du Monde" depuis le 13ème siècle jusqu'à aujourd'hui, il vaut mieux le lire soi-même. A priori, l'édition de Philippe Ménard est plutôt destinée à des spécialistes, je conseille donc celle des éditions La Découverte Poche. L'introduction et les notes y sont déjà bien suffisantes, je n'ai pas eu l'impression d'en apprendre beaucoup plus avec "Marco Polo : A la découverte de l'Asie".
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Quand est venu le moment de trouver le livre que j'allais lire sur l'Asie pour mon challenge Récit et carnets de voyage, je me suis dit : « Tiens, pourquoi ne pas en profiter pour découvrir qui est ce Marco Polo, exactement ? » J'ai l'impression qu'il est l'un de ses personnages que tout le monde connaît de nom mais que peu de personnes connaissent vraiment. C'est donc avec enthousiasme que je me suis lancée dans la lecture de Marco Polo À la découverte de l'Asie.
Si mon objectif de mieux connaître le personnage de Marco Polo a été rempli avec succès, je dois dire que je suis plutôt déçue de ma lecture. Plus qu'une biographie de l'homme, c'est une analyse de ses écrits qu'on lit ici. Il y a, comme le précise la quatrième de couverture, « d 'abondantes notes », ce qui pour un chercheur est une mine d'or mais qui pour la lectrice que je suis est plutôt ennuyant. Je n'ai pas besoin de savoir si telle ou telle affaire qu'a racontée Marco Polo est vraie ou pas, ou de savoir que personne ne sait exactement par où il est passé. Oui, bon, Marco était crédule. Mais il vivait au XIIIe siècle bon sang ! Et il était l'un des premiers hommes à s'aventurer aussi loin. Bien sûr qu'il devait être naïf et croire à tout ce qu'il entendait ! Ce qu'il découvrait quotidiennement était tellement loin de sa réalité !
À un moment donné, je me suis dit que j'aurais plutôt dû lire le Devisement du monde, mais les descriptions qu'en fait Philippe Ménard me rebute. C'est une longue succession de descriptions de pierres précieuses, de bois, de soies et d'épices que l'on peut retrouver dans différents pays, sans un seul mot sur les difficultés rencontrées, ce qui le poussait à vouloir toujours aller plus loin, etc.
Ainsi, je ne peux pas dire que cette lecture a été un véritable plaisir, mais je suis heureuse de pouvoir enfin dire qui est Marco Polo. En plus, à cause des nombreuses références faites aux Contes des mille et une nuits et suite à ma lecture du Comte de Monte Cristo qui en faisait aussi amplement mention, j'ai maintenant envie de me lancer dans cette lecture !
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Les gens du pays adorent en effet le feu. Il y a longtemps, lui disent-ils, ces trois Rois partirent adorer un prophète qui venait de naître et lui portèrent des présents, de l'or, de l'encens et de la myrrhe, pour savoir s'il était dieu, roi ou médecin. S'il prenait l'or, il serait roi; s'il prenait l'encens, un dieu; s'il prenait la myrrhe, un médecin. Quand ils arrivèrent en présence de l'enfant, le plus jeune des trois Rois trouva que l'enfant avait son âge, et il en fut surpris. L'autre Roi, d'âge mûr, vit la même chose : l'enfant avait le même âge que lui. Le dernier Roi, bien plus âgé, eut le même sentiment, et il sortit tout pensif. Quand ils se retrouvèrent, ils échangèrent leurs impressions et ils en furent troublés. Ils décidèrent d'entrer tous ensemble : ils constatèrent alors que l'enfant avait treize jours. Ils l'adorèrent et lui offrirent l'or, l'encens et la myrrhe. L'enfant accepta ces trois offtandes et leur donna en échange une boîte bien close.
Les trois Rois repartirent vers leur pays, et, après avoir chevauché plusieurs jours, ils voulurent voir ce que l'enfant leur avait donné. Ils ouvrirent la boîte et ils ne virent à l'intérieur qu'une pierre. Ils en furent surpris et se demandèrent quel était le sens de ce don. L'enfant avait pris leurs offrandes pour qu'ils comprennent qu'il était à la fois vrai dieu, vrai roi et vrai médecin, et il leur avait donné cette pierre pour qu'ils sachent que leur foi devait avoir la solidité de la pierre. Ne comprenant pas la signification du don, ils jetèrent la pierre dans un puits. Aussitôt descendit du ciel une flamme brûlante, qui tomba dans le puits à l'endroit même où la pierre avait été jetée. À ce spectacle, les trois Rois furent stupéfaits. Ils regrettèrent d'avoir jeté la pierre. Ils comprirent le sens du don. Ils prirent de ce feu et l'emportèrent dans leur pays. Ils le placèrent dans un temple et depuis lors ils l'adorent comme un dieu.
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Pour être informé rapidement de la situation dans les diverses provinces, le Khan a fait ouvrir de nouvelles routes (parfois de simples pistes) et prolonger les anciennes à travers son empire. Pour éviter que les voyageurs ne s'égarent, il a fait planter sur les bords des routes impériales des arbres qui se voient de loin et qui servent de repère aux messagers. Tous les 25 ou 30 milles sur les grandes routes, tous les 35 ou 45 milles dans les endroits reculés, se trouve un relais de poste, avec un logis pour les émissaires du Khan et plusieurs dizaines de chevaux disponibles. [...]
Le texte précise qu'entre les relais à chevaux il y avait tous les trois milles un petit hameau où séjournaient des coureurs à pied charger de porter les messages du souverain en cas de besoin. Ils avaient une tenue spéciale : une large ceinture entourée de clochettes afin de signaler leur arrivée. Au poste suivant, un nouveau coureur s'élançait pour les 3 milles suivants. Ces messagers couraient jour et nuit, et ainsi les nouvelles urgentes arrivaient à la cour de l'empereur avec une rapidité extraordinaire.
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Marco Polo serait-il un aventurier ? Le mot semble trop fort. Notre homme n'a pas cherché fortune par tous les moyens. Mais le voyageur, qui était adolescent lors de son départ (17 ans) et qui se trouvait encore dans le bel âge de la vie lors de son retour (41 ans), a bénéficié d'une chance constante et d'une santé de fer. Au cours de ses expéditions, il a bravé maints dangers : l'altitude prodigieuse des montagnes du Pamir, la longueur infinie des déserts traversés, les violents typhons des mers d'Asie. Il portait sans doute en lui, comme tout explorateur, l'appétit de la découverte, le désir de voir du neuf. Il avait aussi l'âme d'un marchand. Il reste très discret sur les maladies qu'il a subies. Il n'évoque guère les agressions auxquelles sont toujours exposés les voyageurs. Il fut à la fois un fils de marchand, un émissaire du Khan, un esprit curieux, épris de voyages et d'aventures, bref un homme à la personnalité complexe.
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Le Vieux de la Montagne pratiquait l'art de l'illusion en faisant prendre une sorte de somnifère aux jeunes hommes dont il voulait faire les suppôts, puis en les faisant transporter dans leur sommeil à l'intérieur du jardin paradisiaque attenant à sa forteresse. Nouvelle absorption du breuvage avant le transport des disciples hors du jardin. Ils regrettèrent alors le paradis perdu. Le Vieux de la Montagne leur promettait qu'ils y reviendraient s'ils allaient tuer tel ou tel. De cette manière, il faisait mettre à mort divers personnages dont il voulait se débarrasser.
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Il évoque le défunt paré de ses plus beaux habits et placé sur une couche. Au-dessus de lui on élève un énorme bûcher de bois odoriférant en forme de pyramide. On allume le feu. L'épouse, parée elle aussi, fait le tour du bûcher au milieu d'un cortège de musiciens et de chanteurs. [...] Un prêtre monté sur une estrade l'encourage à mépriser la vie et lui assure qu'elle aura après sa mort une foule de plaisirs avec son mari. Après avoir fait plusieurs tours, elle se dépouille de ses vêtements, revêt une tunique blanche et saute dans le feu. Si les épouses se trouvent paralysées de frayeur à la vue des autres épouses qui paraissent souffrir et se débattre dans le feu, les assistants les y poussent, même contre leur gré.
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