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Benny Griessel tome 8 sur 8

Georges Lory (Traducteur)
EAN : 9782073035905
608 pages
Gallimard (05/10/2023)
3.94/5   252 notes
Résumé :
Benny Griessel et Vaughn Cupido, ravalés au rang d'enquêteurs de base pour avoir enfreint les ordres de leur hiérarchie, soupçonnent leur punition d'être liée au meurtre en plein jour d'un de leurs collègues et aux lettres anonymes qu'ils ont reçues récemment. Mais ils n'ont pas le loisir d'approfondir la question car on les charge d'élucider la disparition de Callie, brillant étudiant en informatique.Dans le même temps, Jasper Boonstra, milliardaire et escroc notoi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
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Toujours un plaisir de retrouver l'emblématique binôme Benny Griesel – Vaughn Cupido, inspecteurs des Hawks, brigade criminelle d'élite de la police sud-africaine. On les retrouve en mauvaise posture, sanctionné pour insubordination lors d'une précédente enquête, rétrogradé et affecté à Stellenbosch, à 50 kilomètres du Cap.

Après un démarrage spectaculaire en courses-poursuite à la Heat de Michael Mann, Deon Meyer construit un remarquable scénario tressant trois arcs narratifs menés de front : la disparition inquiétante d'un étudiant issu de milieu populaire, crack en informatique ; le meurtre d'un policier ; l'histoire d'une agente immobilière, mère de famille étranglée par les dettes, aux prises avec un richissime homme d'affaires haï de tous à cause car escroc notoire qui passe entre les gouttes grâce à des montages financiers douteux.

Deon Meyer maitrise totalement le genre polar, multipliant les rebondissements sans que le lecteur ne s'y perde, jouant avec un suspense qui va crescendo au fil de la lecture, et sachant ralentir au moment juste avant de repartir pied au plancher. Mais son cupidité ne se résume pas à un polar qui joue des muscles grâce à une attention extrême apporté aux personnages, principaux ou secondaires.

Le tandem de flic Griesel / Cupido est plus attachant que jamais, en proie à des doutes qui enrichissent leur personnalité ( questionnements sur leur vie de couple, convalescence post-alcoolisme, poids à perdre ), sans que cela alourdisse la trame polar. Leur dialogue, toujours aussi vifs et « vrais » apportent une touche d'humour vraiment appréciable. Et puis il y Sandra, l'agence immobilière, excellent personnage submergé par de vieilles rancoeurs, liées à un passé familial douloureux, qui se transforment en colère qu'elle peine à dominer.

Colère également de l'auteur. On la sent poindre en filigrane – mais de façon très lisible - en parallèle du portrait sans concession de l'Afrique du Sud qui se dessine en arrière-plan, avec sa corruption systémique à tous les étages sous la présidence Zulma dont la captation de l'Etat a mis à genoux l'économie nationale, sapé les fondements d'une société déjà très inégalitaire et fragilisé la démocratie post-apartheid. le flux de dégueulasseries, en phase avec le scénario policier, achève d'indigner le lecteur.

« Il y a tant de choses qui nous divisent dans ce pays. Mais la cupidité nous unit. »
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Après la petite déception éprouvée pour La Femme au manteau bleu, quel plaisir de retrouver Benny Griessel et Vaughn Cupido en grande forme ! Façon de parler, parce que, à vrai dire, tout ne va pas pour le mieux pour les deux Hawks. Leur comportement dans leur précédente enquête (voir La Proie) devait forcément leur attirer quelques ennuis : ils s'étaient mis à dos beaucoup de puissants corrompus, tant au sein de la police que de l'État, et en plus, ils n'avaient pas respecté les ordres... Les voilà rétrogradés, exclus des Hawks et mutés dans un bled perdu. La honte. Heureusement, ils ont encore des soutiens et, plutôt que d'aller s'enterrer en pleine campagne, ils se retrouvent finalement à Stellenbosch, pas loin de Cape Town. Comme des bleus, ils sont chargés d'enquêter sur la disparition d'un étudiant, Calvyn "Callie" Wilhelm de Bruin. Surdoué en informatique, brillant programmateur, solitaire, attentionné, Callie n'a pas pu disparaître volontairement sans raison estime sa mère. Parallèlement, on fait la connaissance de Sandra Steenberg, jeune et belle agente immobilière, criblée de dettes à cause de l'effondrement de l'économie, et partant, de l'immobilier. Sandra est contactée par un sulfureux personnage, milliardaire à la réputation déjà plombée par diverses affaires, Jasper Boonstra. L'escroc demande à Sandra de vendre une propriété viticole, mais attention : son nom ne doit apparaître en aucun cas…
****
Comme souvent chez Deon Meyer, on suit deux histoire parallèles : d'un côté, l'enquête des deux policiers ; de l'autre, les tribulations de l'agente immobilière, désespérée par sa désastreuse situation financière qu'elle cache à son mari, prête à certaines compromissions pour s'en sortir. Dans 73 courts chapitres qui se déroulent de juillet à octobre, Deon Meyer profite de ces deux intrigues, apparemment sans rapport entre elles, pour nous plonger dans la vie sud-africaine. La situation catastrophique que traverse l'Afrique du Sud est en grande partie causée par la « captation de l'État » due à l'ex-président Jacob Zuma et à ses affidés. Il en est question plusieurs fois, et on sent bien que l'auteur ne décolère pas… J'ai aimé suivre les efforts de Benny pour rester sobre et pour se rapprocher de son fils, son regard indulgent sur l'absence totale de talent culinaire de sa compagne, sa bienveillance envers la mère de Callie, son souci d'éviter tout comportement raciste. J'ai souri aux réparties et aux remarques de Cupido, et je me suis amusée des efforts de ce gourmand pour perdre du poids. Deux figures féminines très différentes permettent de faire ressortir et de dénoncer le sexisme et la misogynie ambiante : Sandra, jeune et jolie, doit supporter les avances de Boonstra comme le mépris de Charlie, son patron, toujours tendancieux dans ses actes ; et Lettie, la bientôt ex-épouse de Boonstra, qui se retrouve mise au rencart. cupidité est un bon roman, avec deux enquêtes bien menées et une pirouette finale amusante... Il peut se lire indépendamment des autres livres où apparaissent les deux policiers. J'ai passé un vrai bon moment !
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Un polar déconcertant alliant une histoire qui tient la route à une narration décousue, émaillée de parenthèses inutiles. En résumé un bon fond pour une forme dégingandée. Mais même si le style de l'auteur peut paraître irrégulier, la traduction n'y est peut-être pas pour rien, « cupidité » reste un bon moment de lecture.
Les capitaines Vaughn Cupido et Benny Griessel passent en conseil de discipline et sont sur le point d'être virés de la police d'élite sud-africaine. Ils sont rattrapés in extremis et chargés d'enquêter sur la disparition mystérieuse de Callie, un étudiant surdoué en informatique. Au même moment, Sandra, une séduisante agente immobilière, et chargée de vendre l'une des propriétés somptueuses du milliardaire escroc Jasper Boondra, mais elle ne doit parler à personne de cette transaction... si rien ne semble lier ces affaires, elles ont pourtant une inspiration commune : la « cupidité ».
Traduction de Georges Lory.
Editions Gallimard, série noire, 583 pages.
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Ce matin de septembre, alors que Benny Griessel et Vaughan Cupido sont dans l'attente de leur sanction pour avoir enfreint les ordres de leur hiérarchie, Sandra Steenberg, jeune agente immobilière rencontre Jasper Boonstra, milliardaire, escroc notoire qui lui demande de trouver rapidement et discrètement des acquéreurs pour l'une de ses prestigieuses propriétés viticoles, Donkerdrif.
Nous sommes dans le cadre enchanteur de Stellenbosch, à une cinquantaine de kilomètres de la ville du Cap, célèbre en particulier pour ses magnifiques vignobles et son université.
Griessel et Cupido, contre toute attente, ne sont pas renvoyés, mais rétrogradés au simple rang d'enquêteurs, et mutés non pas à Laingsburg, en région aride, mais bien à Stellenbosch au sein du poste de police dirigé par le colonel Witkop Jansen. Sandra Steenberg, criblée de dettes, accepte l'offre de Boonstra.
Première enquête à Stellenbosch pour Griessel et Cupido : retrouver un jeune étudiant de vingt ans, Callie de Bruin, qui a disparu. Signe distinctif : Callie est un expert en informatique, un as de la programmation....

Le titre original du roman était Donkerdrif, du nom de la propriété viticole que Sandra Steenberg s'apprête à vendre. Ce titre signifie "Sombre Passion", et comme le souligne la jeune femme : "La cupidité. C'est ce qui menait son père, c'est ce qui mène Jasper Boonstra.... Elle ne permettra pas que cela devienne son péché à elle. Sa passion. Sa sombre passion. Donkerdrif, songe-t-elle en souriant, sombre passion". le titre cupidité a été préféré par les éditeurs français. A la fin du roman, une proche de Griessel affirme aussi "Comme c'est curieux... Il y a tant de choses qui nous divisent dans ce pays. Mais la cupidité nous unit". Et en effet, c'est bien l'appât du gain, sous toutes ses formes, qui est au centre du dernier roman de Deon Meyer. Captation de l'état, corruption au sein de la police, avidité liée à une histoire personnelle difficile, désir de revanche...

J'ai retrouvé dans cupidité le même plaisir de lecture que j'avais éprouvé avec le précédent roman de Deon Meyer, La Proie. Deux histoires se déroulent simultanément, et nous passons de l'une à l'autre très facilement. L'enquête sur la disparition de Callie est menée de main de maître. La vente de Donkerdrif, et les personnages de Sandra et Boonstra m'avaient paru moins intéressants, jusqu'à ce que la toute dernière page du roman n'offre un éclairage inattendu....

Griessel et Cupido sont semblables à eux-mêmes, représentatifs d'une Afrique du Sud en pleine mutation, qui se cherche, et le glossaire en fin d'ouvrage nous rappelle habilement que la nation arc-en-ciel est aussi celle d'un pays multilingue, où se parlent afrikaans, anglais, zoulou ainsi que bien d'autres langues au sein d'un pays moderne.
cupidité ou Sombre passion, peu importe, ce roman est un pavé qu'on dévore, un très beau moment de lecture !
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Un polar d'Afrique du Sud avec les enquêteurs de la série Benny Griessel et Vaughn Cupido.

Les deux policiers sont rétrogradés pour avoir désobéi à un ordre, ils ne font plus partie des Hawks, la brigade des crimes majeurs. Exilés dans une banlieue, ils n'en feront pas moins face à des situations particulières:
- Un jeune geek disparu laissant une mère éplorée.
- Une jolie agente immobilière aux prises avec un riche propriétaire sans scrupules.
- Une corruption généralisée, ce qu'on appelle « captation de l'état » par un gouvernement que l'auteur évite cependant de nommer.

Un polar avec des policiers sympathiques, des durs à cuire, mais aussi très humains, avec Benny qui résiste à la tentation de la bouteille et son comparse qui se tient loin des pâtisseries et de la friture pour plaire à une jolie femme.

Comme le titre l'indique, il sera question de cupidité, de tous les mensonges et les trahisons que des gens sont prêts à faire pour gagner plus d'argent. Un peu aussi la mentalité de ceux qui font miroiter aux autres de trop bonnes affaires.

Un bon suspens, les pages tournent facilement et on passe un bon moment de lecture. En prime, un glossaire à la fin renseigne sur quelques mots « afrikaans ».
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critiques presse (2)
Telerama
27 novembre 2023
Le titre, 'Cupidité', résume parfaitement la corruption qui domine la société sud-africaine, gangrenée jusqu’à l’os.
Lire la critique sur le site : Telerama
Liberation
22 décembre 2022
Le patron du polar sud-africain confronte son tandem de prédilection à deux disparitions inquiétantes, sur fond de quête de fric.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (61) Voir plus Ajouter une citation
Le capitaine Benny Griessel entend des pas pressés et le signal d’urgence. Vusi Ndabeni rameute dare-dare ses collègues, un vol à la voiture-bélier, là maintenant.
Un mardi matin de juillet, au milieu de l’hiver.
Il laisse tomber le dossier sur son bureau, saisit son Z88 dans le tiroir et se met à courir. De petite stature, Vusi est un esprit tranquille, toujours calme. Ce n’est pas le cas à cet instant, il y a de l’intensité dans sa voix, c’est pourquoi Benny n’hésite pas.
Tout en courant dans le couloir il boucle son holster sur sa hanche. Il voit arriver Vaughn Cupido, vêtu de sa longue veste qui lui bat les flancs, son « costume de Batman », son équipement d’hiver.
« Dieu soit loué », crie Cupido. Benny sait que son collègue n’apprécie guère les fastidieuses tâches administratives. Ils étaient justement en plein dedans. Voici une belle échappatoire.
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Un milliardaire en rands. Fort de trois cent cinquante millions de dollars. Du moins c’est ce qu’on suppose, à la suite de toutes ces affaires. […] Le plus grand escroc de ce pays. Dit-on. Car il n’a pas été reconnu coupable, ni même déjà mis en examen. Ses fraudes étaient tellement compliquées, imbriquées dans d’innombrables transactions, tissées dans une toile d’araignée de filiales et des sociétés-écrans, que l’on suppose qu’il n’existe pas en Afrique du Sud d’équipe d’avocats ou de policiers dotés de l’expertise ou de l’expérience nécessaires pour démêler l’ensemble. Jasper Boonstra, le businessman le plus détesté du pays. […] Le plus haï de la ville.
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Le capitaine Benny Griessel entend des pas pressés et le signal d'urgence. Vusi Ndabeni rameute dare-dare ses collègues, un vol à la voiture-bélier, là maintenant.
Un mardi matin de juillet, au milieu de l'hiver.
Il laisse tomber le dossier sur son bureau, saisit son Z88 dans le tiroir et se met à courir. De petite stature, Vusi est un esprit tranquille, toujours calme. Ce n'est pas le cas à cet instant, il y a de l'intensité dans sa voix, c'est pourquoi Benny n'hésite pas.
Tout en courant dans le couloir il boucle son holster sur sa hanche. Il voit arriver Vaughn Cupido, vêtu de sa longue veste qui lui bat les flancs, son « costume de Batman », son équipement d'hiver.
« Dieu soit loué », crie Cupido. Benny sait que son collègue n'apprécie guère les fastidieuses tâches administratives. Ils étaient justement en plein dedans. Voici une belle échappatoire.
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« Crois-tu que Jasper Boonstra soit le premier client à qui j'ai eu affaire ? Le premier homme qui a essayé d'exploiter une situation contre des faveurs sexuelles ? Toutes les femmes connaissent ça. Je connais ça, je connais les hommes depuis que j'ai quinze, seize ans. Ça revient tout le temps. Ces attaques. Souvent en arrière-plan, sous la surface, surtout quand on commence à travailler en présence de collègues masculins et de clients masculins. La plupart sont lâches, prudents, ils tâtent le terrain. Mais c'est constant, inéluctable, cela enfle comme le bruissement d'une ville en bruit de fond. Un vacarme blanc. On apprend, lentement mais sûrement, à le gérer, on s'y habitue, on sait qu'il est présent, on choisit de ne pas l'écouter tout le temps. Parfois le raffut est direct, il détruit les défenses, il faut alors tout jeter à terre et faire face. Demeurer courtoise mais ferme, ou bien rire, selon les circonstances, cela désamorce l'affaire. Essayer de préserver sa dignité, son professionnalisme, sa carrière. Je l'ai appris durement, Charlie. J'ai commis des erreurs. Me suis fâchée, car je porte beaucoup de colère en moi. J'ai compromis mon premier emploi à cause de cette fureur, parce que j'ai perdu mon flegme face à un client qui ne voulait pas arrêter. C'est alors que j'ai compris que l'on ne jouait pas sur le même terrain. Ce n'est pas un combat à armes égales. Surtout pas quand on est une femme, jeune, pauvre, désespérée et sans qualification. Quand on n'a pas le filet de sécurité émotionnel et financier de parents attentifs, équilibrés. Se fâcher ne sert à rien. En référer aux chefs ne sert à rien, même s'ils émettent quelques grognements compréhensifs, car cela nous stigmatise : “un certain genre”,“pas d'esprit d'équipe”. Je l'ai appris à la dure, Charlie, si je veux gagner, je dois être plus maligne. Plus agile.
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Les hommes ne savent-ils donc pas qu'une femme n'est sexy que lorsqu'un homme le lui fait sentir ? Ne savent-ils donc pas qu'une approche non sollicitée, balourde et souvent maladroite provoque l'effet inverse ? Elle se sent dévaluée, bas de gamme, facile à berner.
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Vidéo de Deon Meyer
En partenariat avec Sciences Po Bordeaux, dans le cadre de la semaine "Afrique du Sud : 30 ans de démocratie libre et multiraciale", découvrez un échange passionnant entre Deon Meyer et Georges Lory, traducteur autour de "cupidité" paru aux éditions Folio Policier. Modération assurée par Lionel Destremau. Traduction assurée par Véronique Béghain.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2921535/deon-meyer-cupidite
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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