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La fille de l'Alchimiste est un roman que j'ai pu lire il y a une douzaine ou une quinzaine d'années. Me baladant dans les rayons de littérature dans un espace culturel Leclerc, j'y étais venu sans trop savoir quoi choisir.
En parcourant les rayons je me suis attardé sur ce bouquin.

Sans en dire trop pour ne pas spoiler, je me rappelle qu'à l'époque le récit m'avait tenu en haleine tout au long du bouquin dans sa quête.
Complètement bouleversé par la fin du livre où se mêlent tantôt un univers fantastique et un univers de fantasy, la fin pourra en dérouter certains. No spoil mais la fin pour certains pourra paraître malsaine et pour d'autres qui en ont vu d'autres ne serait-ce dans la littérature d'épouvante, cette fin ne les choquera pas plus que ça.

L'ensemble de l'ouvrage est très bon, même si je doit l'admettre on a vu mieux. Juste le twist final qui surprend un peu.
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La fille de l'alchimiste est un roman fantastique qui scrute le côté sombre de l'âme humaine. Ce côté qui s'attacherait aux plaisirs qui enivrent la chair au point de ne souhaiter sa destruction c'est- à-dire la mort. Ce côté dont la seule quête serait l'immortalité quelque soit le prix à payer pour y parvenir.
La fille de l'alchimiste est roman émouvant où se mêlent l'histoire de l'alchimie, la domination des templiers pendant le moyen-âge, la recherche sans cesse de la puissance de ces hommes qui ont traversé des siècles et qui sont même arrivé à fabriquer un être humain sans faire usage des moyens naturels en qui l'on retrouve les doubles qualités d'hermaphrodite dans le personnage de Gillian qui est sans père et sans mère officiels ...
L'inceste est pour ces hommes, avides de jeunesse, refusant absolument de vieillir, comme Dorian Grey de Oscar Wilde est une puissance qui conduit à l'immortalité....
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La fille de l'alchimiste est un roman fantastique à l'histoire sombre et originale.

Il fait partie de ces livres très difficile à cerner. La lecture seule du résumé est loin de nous préparer à tout ce que l'on traverse au fil des pages.
Je ne vais donc pas essayer de le résumer dans les détails, loin de moi l'idée de vous gâcher les nombreuses surprises concoctées par Kai Meyer. le récit est scindé en deux parties. Et si la première se déroule toute seule, la seconde m'a très vite lassée et j'étais plutôt pressée d'en finir et de passer à une autre lecture.

L'histoire débute en 1897. Nous faisons alors connaissance avec les protagonistes de l'histoire. Charlotte, son mari Nestor et leurs enfants : Aura l'aînée, Daniel et Sylvette. La famille réside dans un château érigé au milieu d'une île. Les moeurs des habitants de cette demeure improbable sont pour le moins étranges et assez légères. C'est ce que nous découvrons au fur et à mesure en même temps que Christopher, nouvel enfant adoptif du couple. Mais à 17 ans, ce jeune homme à l'esprit rusé va tout faire pour s'attirer les bonnes grâces de son nouveau père adoptif. Nestor va donc le prendre sous on aile et en faire son apprenti. Ce que voit d'un très mauvais oeil Aura, qui devient vite jalouse et déteste son nouveau frère. Elle n'a de toute façon pas vraiment le temps de le côtoyer puisqu'elle est très rapidement envoyée loin, dans un foyer pour jeunes filles. A partir de là, l'histoire prend deux tournures différentes. Tandis qu'Aura tente de s'intégrer dans sa pension, l'ambiance au Château des Institoris s'assombrit et Christopher n'y est pas pour rien...

Dans un premier temps, il est assez difficile de déterminer quels vont être les véritables héros de l'intrigue. Ce qui est déstabilisant aussi, c'est que l'une des figures principales Christopher, est loin d'être une figure vraiment héroïque. Il est plutôt immoral et antipathique. Quant à Aura, même si son caractère dérange au départ, on en vient vite à la plaindre. En effet, ce qu'elle vit durant son séjour au pensionnat de Saint-Jacques dépasse l'entendement. C'est le passage le plus effroyable mais certainement aussi le plus intéressant du récit. Cette pension perdue tout en haut des montagnes s'avère être le théâtre d'évènements horribles et dramatiques. Lorsque Aura perce l'affreux mystère, il est déjà trop tard...
La rencontre avec Gillian est aussi un moment décisif dans la vie d'Aura. Les secrets qui entourent ce personnage et son physique peu commun le rendent vraiment fascinant.
Kai Meyer joue très habilement, voire, diaboliquement avec ses personnages et avec leurs sentiments. le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne les épargne pas. Il tisse la toile d'une intrigue longue et dense, pleine de surprises et de mystères. Longue... Oui c'est bien le mot. Si la première partie du roman avance à un rythme soutenu, la seconde traîne beaucoup trop en longueur. J'ai vraiment fini par m'ennuyer et j'avais hâte de passer à autre chose.

Au départ, j'étais vraiment entraînée par l'histoire. On apprend petit à petit les vraies motivations des alchimistes (Nestor et son ennemi Lysander) et les plans macabres qu'ils échafaudent. On assiste même à un petit cliffhanger à la fin de la première partie, et puis on fait un bond dans le temps. C'est vraiment soudain. On retrouve Aura en 1904, soit après une ellipse de sept ans. le chiffre sept n'est bien sûr pas choisi au hasard, puisque c'est un chiffre qui revient souvent en magie et en alchimie. Beaucoup de choses ont changé entre temps, certaines personnes ne font plus partie de sa vie, tandis que d'autres ont fait leur apparition.
Entre roman gothique à l'atmosphère lugubre (que confirme la présence du Château et des sombres et denses forêts) et intrigue historique où les Templiers s'avèrent être les éléments centraux, Kai Meyer se plait à mélanger les genres. Peut-être tellement parfois, que le livre laisse comme un sentiment de fouillis inachevé. Puis, il faut avoir un esprit vraiment tordu pour élaborer des théories si vicieuses sur l'alchimie.
Malgré ça, j'ai apprécié ma lecture, surtout la première moitié, et le dénouement est assez convaincant bien que prévisible. Les décors sont plutôt bien choisis, et dignes d'intérêt. Que ce soit le château séculaire des Institoris, la crypte dissimulée sur l'île, les souterrains de Vienne, ou encore, la cabane perdue tout en haut de la montagne, tout cela participe à créer l'atmosphère si lourde et lugubre propre à ce roman.

Une histoire plutôt originale et inédite, mais de trop nombreuses longueurs qui ont fini par gâché ma curiosité.



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J'ai été déçue par ce roman, qui pourtant commençait bien. Un château battu par les flots occupé par la plus étrange, et dysfonctionnelle, des familles, un mystérieux alchimiste, un meurtre, un pensionnat zurichois vraiment louche, un ancien assassin charmant obligé de reprendre du service, et j'en passe.
J'étais prête à aimer cette histoire de deux alchimistes rivaux, et encore plus la fille de l'un d'eux reprenant le flambeau. Certes, tous les personnages me semblaient vaguement des sociopathes incapables de sentiments, des alchimistes aux personnages censés être plus sympathiques, mais bon aucun roman n'est parfait. Et puis ça a dérapé dans le cliché. le secret des alchimistes était du lu et relu et re-relu, et l'auteur nous y a ajouté non pas une mais des tas de doses surnuméraires de violences sexuelles immondes faites à des personnages féminins divers au fil des siècles, là aussi une marotte insupportable de certains auteurs qui se rabattent là dessus pour dissimuler leur manque d'idées originales.
Décevant, donc.
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Heureusement que j'ai lu ce livre en pleine période de canicule: ça compense (un peu) le fait qu'il soit long et ennuyeux comme un jour de pluie... J'ai été terriblement déçue: l'alchimie est un sujet tellement vaste et intéressant, il y avait tant à en dire, et tellement d'intrigues passionnantes à tisser autour! Et bien Kai Meyer a réussi la prouesse de rendre l'alchimie totalement insipide et sans saveur...

"La fille de l'alchimiste" a atterri dans ma PAL suite à la lecture de bonnes critiques sur cet ouvrage. Quelle mauvaise idée j'ai eu là... Je me suis tellement ennuyée, je n'avais qu'une hâte, c'était d'arriver au bout pour pouvoir passer à un autre livre. Comment ce livre a-t-il pu devenir un best-seller?! Pour certains romans dits "de plage" ou "de gare", je peux comprendre: leur lecture est facile et agréable, ce qui plaît à un large public. Mais ce livre ci est terriblement long et poussif, et le style très "classique" et descriptif n'est pas des + enthousiasmant. On n'en voit pas la fin... et d'ailleurs rien ne donne spécialement envie de savoir comment tout cela va se finir. L'auteur tisse un tel imbroglio entre de multiples époques, situations et personnages qu'on finit par ne même plus savoir ce qu'on cherche ou ce qu'on attend.

L'âme d'un roman est composée de son scénario, mais aussi et surtout de ses personnages. Et ici, les personnages sont tous + antipathiques et mauvais les uns que les autres. Comment dans ces conditions avoir de l'intérêt pour ce qui leur arrive? Comment éprouver la moindre émotion autre que de l'indifférence ou du mépris?! Je pense que j'aurais + accroché à ce livre, malgré ses faiblesses, si les personnages avaient été + "humains", et non pas ces personnes froides, hautaines, viles ou violentes.

Comme si cela ne suffisait pas, l'auteur à fait le choix de sauter sans cesse d'un personnage à l'autre sans aucune transition, ce qui ralentit la lecture car on doit sans cesse se resituer dans le bon contexte. Il y avait certes de la recherche, mais le résultat et bien trop fouillis, comme si l'auteur n'avait pas réussi à faire le tri dans ses idées et nous avait tout servi en un improbable et indigeste méli-mélo.

Enfin, des "détails" liés à l'édition viennent encore alourdir le bilan. On trouve dans le livre de nombreuses coquilles. Mais pas du genre faute d'orthographe ou lettre manquante, non. Plutôt du genre un mot à la place d'un autre (ex: "rirent" à la place de "firent"). Je pense que cela est dû à l'utilisation d'un système d'écriture intuitive genre T9 (comme sur les portables) suivie d'une mauvaise relecture. A noter également un gros souci avec le résumé de la 4ème de couverture: celui qui l'a rédigé a pris de tels raccourcis qu'au final ça n'a pas grand chose à voir avec ce dont parle vraiment le roman. "Aux côtés de son frère adoptif, [Aura] décide d'affronter le meurtrier de son père"... C'est bien + compliqué que ça et le résumé en devient presque mensonger!

Tout cela fait beaucoup pour un seul livre... Je vais donc m'empresser de changer de style de lecture afin de me "laver l'esprit" de cette laborieuse lecture. Bien que ma critique ne doive pas donner très envie de lire "La fille de l'alchimiste", si malgré tout cela tente quelqu'un, je l'échangerai volontiers...
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Je ne suis pas un amateur de roman de fantaisy mais je dois avouer que j'ai été bluffée par ce récit épique.
Kai Meyer conte avec dynamisme les aventures d'Aura, de ses proches et d'autres protagonistes qui gravitent autour de la famille de Nestor Institoris, son père.
Ce père mystérieux, barricadé dans le grenier d'un château bâti sur un récif de la Baltique est à la poursuite de l'immortalité.
Ce père est assassiné ce qui déclenche un déchainement d'évènements dont l'enlèvement de la jeune soeur d'Aura.
Parfois, on reconnaît à la marge les caractéristiques du roman gothique.
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Jeune auteur allemand prolixe, Kai MEYER est relativement peu traduit en France. A ce jour, Les Editions du Rocher ont publié deux de ses trilogies à destination de la jeunesse : L'Histoire de Merle, mettant en scène une Venise décalée, et Les Funambules des mers, consacrée aux pirates dans le plus pur esprit caribéen bien connu aujourd'hui. Il s'est également spécialisé dans le roman historique mâtiné de fantastique. C'est par exemple La Conjuration des visionnaires chez Rivages. C'est aussi La Fille de l'alchimiste, encore aux Editions du Rocher, et aujourd'hui repris au Livre de Poche.
Ce roman est consacré à la famille Institoris qui, à la fin du XIXème siècle, vit totalement isolée dans le château familial. Non seulement ce dernier se situe sur une île de la Baltique, mais le patriarche ne sort quasiment jamais du dernier étage du château, pratiquant ainsi l'alchimie dans le plus grand secret. Cela ne l'empêche pas d'être assassiné, ce qui conduit sa fille Aura et son fils adoptif Christopher à mener l'enquête sur ce meurtre. Ils découvrent alors de bien sombres secrets dont l'origine remonte au Moyen-Age et au destin de l'Ordre des Templiers.
La première chose marquante à la lecture de la Fille de l'alchimiste c'est son ambiance. Celle-ci est extrêmement sombre, aussi bien de par la situation géographique de l'intrigue (l'Europe centrale, où l'on se demande si le soleil brille jamais), que de par les faits dont elle est composée. Les personnages principaux ont beau être des adolescents, ils ne sont pas épargnés par l'imagination de l'auteur. Par exemple, Christopher est amené à commettre un meurtre et est emprisonné dans des conditions épouvantables pour d'autres meurtres qu'il n'a pas commis. Aura manque de se faire assassiner et apprend que son père avait pour objectif de pratiquer l'inceste avec elle. Bien d'autres personnages vivent des situations tout aussi difficiles et glauques, ce qui donne définitivement à ce roman un ton très particulier.
La noirceur des propos n'est pas synonyme de lenteur de l'intrigue. Au contraire, Kai MEYER enchaîne les rebondissements de chapitre en chapitre, et sait parfaitement tenir captifs ses lecteurs. Pour cela il manie une écriture simple mais parfaitement adaptée à la teneur de ses propos. En revanche, le romantisme de la situation mise en scène aurait mérité que l'auteur s'arrête un peu plus sur la psychologie de ses personnages. Pourquoi Christopher devient-il méchant et violent ? Aura n'accepte-t-elle pas un peu vite ce à quoi la destinait son père ? Etc.
La Fille de l'alchimiste n'en procure pas moins un bon moment de lecture, de même qu'il permettra à nombre de lecteurs de découvrir un auteur non anglophone. Ils ne sont pas si nombreux, et Kai MEYER a manifestement pour lui de nombreuses qualités de romancier.
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Nestor Institoris est un alchimiste reclu dans le grenier de son château. Il est assassiné par un étrange personnage, sous les ordres de Lysander, un rival.Christopher, le fils adoptif de Nestor, reprend le travail de son père, avant de tout abandonner pour porter secours à sa soeur cadette avec l'aide d'Aura Institoris, l'aînée.

Franchement, je n'ai pas particulièrement aimé. Pourtant, tous les ingrédients étaient là : une étrange famille, une quête, un passé tenu secret et une dimension fantastique grâce à l'alchimie. L'écriture ne m'a pas posé de problème, je pense que ce sont les personnages que je n'ai pas apprécié. Ils ne sont pas du tout attachants, ils sont froids. Au début, on a envie de les connaître, d'avoir des informations pour, justement, nous y attacher et les suivre dans leurs péripéties. L'auteur nous les présente, il passe de l'un à l'autre, mais ne s'attarde jamais. Chaque fois, un héros est abandonné pour un autre, sans jamais y revenir. Christopher, par exemple, entame le récit, puis change brusquement de personnalité (oui, c'est ça, c'est l'alchimie qui en est la cause, blabla), avant de disparaître de la circulation, puis réapparaître à la fin pour deux minutes. Aura, la fille aînée, est tout sauf plaisante : elle est hautaine et pas sympathique, ses pensées sont hermétiques et ses actes souvent incompréhensibles. Bref, je ne vais pas faire tout le tour, tous les membres de cette famille sont comme ça.

Pour moi, un roman sans âme, mal construit, qui annonçait un récit passionnant, mais qui m'a laissé de marbre. Dommage.
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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J'ai été assez surprise en lisant ce livre par son côté très sombre.
Même les héros sont loin d'être blancs comme neige, bien au contraire, que se soit par leur actes, ou même leur manière de penser.
Christopher m'est devenu terriblement antipathique à partir du moment il se plonge à corps perdu dans l'alchimie.
Mais c'est justement car ils sont imparfaits qu'ils sont si humains. Et paradoxalement leur "vices" créés une forme de sympathie, ou d'empathie.

De plus c'est sans doute un des aspects qui fait la profondeur du livre, cette quête de l'immortalité qui déforme les être, les rendant odieux, égoïstes.
Et ce fait n'épargne personne... pas plus Aura que Christopher.

Toujours sur le thème de personnage, mention spéciale pour Lysandre, qui dépeint comme un monstre absolu, et pour Gillian, qui malgré la distance de la fiction à la réalité parvient à nous troubler aussi bien que les personnages fictifs qu'il côtoie.


Je déconseille toutefois ce livre à des lecteurs trop jeunes ou sensibles, car certains passages sont assez glauques. Macabres même.

Mais sinon un livre très intéressant, que j'ai lu avec grand plaisir.
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Brassant pas mal de genres et de thèmes différents (en vrac, la fantasy, le fantastique, l'alchimie, la vie éternelle, une saga familiale, la légende des templiers, de l'inceste, un roman historique…), le moins qu'on puisse dire, c'est que ce roman est riche (peut-être même trop pour approfondir tous ces sujets de façon égale).

Le synopsis, qui en dévoile un peu trop à mon goût, restait en même temps assez vague, et je ne savais pas trop dans quoi je m'embarquais. L'intrigue est découpée en deux parties de taille égale. Dans la première, en 1897, un adolescent de 17 ans (Christopher) se fait adopter par une famille qui habite un château isolé sur une île de la mer Baltique. La mère est délaissée par un mari (Nestor) qui vit en ermite depuis plusieurs années dans le grenier; la fille aînée, Aura, est sur le point de partir en pension, et l'idée la révulse; la petite dernière, Sylvette, n'a que 11 ans et semble très sympathique. Un autre adolescent adopté qui récupère après un accident habite au château, Daniel. Nous sommes donc en présence d'une jolie famille complètement dysfonctionnelle et qui cache de nombreux non-dits et secrets. La seconde partie se passe 7 ans plus tard, mais je préfère ne pas trop en dire pour ne pas spoiler le récit.

La plume de l'auteur est fluide, quoique pas mal de descriptions sont à noter, ce qui a tendance à en rebuter certains. Personnellement, ça ne m'a pas empêchée d'apprécier le livre, mais certains passages sont un peu longuets, et la taille des chapitres n'aide pas. Pourtant, il se passe plein de choses, il y a de nombreux rebondissements et révélations au fur et à mesure de l'avancée du texte. J'ai particulièrement apprécié l'ambiance et l'atmosphère qui se dégagent du récit: entre un château lugubre balayé par le vent, les égouts de Vienne ou les route reculées d'Europe centrale, le tout est oppressant, gothique, austère, très sombre (d'autant plus que la solution alchimique envisagée est glauquissime), mais l'ensemble est prenant et vraiment intéressant.

Petit bémol sur les personnages: je n'ai accroché avec aucun, sauf peut-être Gillian (le tueur à gages, il faut le faire! \o/). Aura est la plus attachante, mais sa colère sous-jacente constante ne la rend pas très sympathique.

En bref, même s'il présente quelques défauts (des personnages peu attachants et quelques longueurs), le récit de Kai Meyer reste très intriguant et les thèmes abordés m'ont beaucoup intéressée. L'atmosphère et l'écriture étant prenantes, c'est globalement un bon livre que je conseille :)
Lien : http://totorosreviews.com/20..
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