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EAN : 9782714495532
288 pages
Belfond (13/10/2022)
3.17/5   3 notes
Résumé :
Le dernier volet de la trilogie La Fabrication des chiens, les aventures de Louis Daumale, témoin d'une époque foisonnante où les chiens deviennent arme de guerre.
1909, c'est là que je vous emmène. Ne vous y trompez pas, ceci n'est pas un livre. C'est la vie qui va, qui caracole, en joyeuse et féconde comédie. 1909. Le monde basculait et quelque chose de l'homme se perdait, dans la vitesse, l'excitation, l'irrationnel. Un monde où je n'en finissais pas de dé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est l'histoire d'un homme, Louis Daumale, de sa famille et de son chien ou plutôt d'un des chiens familiaux. Un homme cultivé, qui connaît Maurice Ravel et Erik Satie. Comme il vit à Paris, notre homme est chroniqueur dans un journal dont le directeur verra sa carrière subir un imprévu heureusement non meurtrier, et va découvrir les ballets russes. C'est le 3ème opus de la vie de Louis et il se lit très bien de façon indépendante.
C'est un roman tendre et grave sur les liens entre les humains et les animaux, sur le temps qui passe et où la dernière guerre n'est pas loin de la prochaine.
J'ai souri à la référence du locataire, Valentin Terrasson qui travaille dans les forces de police : sûrement un homme des futures Brigades du Tigre alias le futur général Clémenceau.
Merci aux Editions Belfond et à NetGalley de m'avoir permis de lire ce roman délicat d'un homme à chiens, toujours le nez au vent, même si je suis un être à chats.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
l’invention d’explosifs de plus en plus puissants – cette année, l’ammonal – aurait pour effet de supprimer complètement les guerres par crainte de leurs conséquences. — Sinon, quelles nouvelles ? finis-je par demander à M. Bérengère, espérant changer de sujet. — Parution de Colette Baudoche de Maurice Barrès, me répondit Mme Quintard, toujours l’œil par-dessus l’épaule de son mari à qui elle venait de couper l’herbe sous le pied. « Une œuvre saine pour des âmes saines », j’cite le journal. V’là qui n’incite guère à la lecture, qu’en dites-vous, Louis ? Encore un machin Alsace-Lorraine écrit façon kouglof… La guerre était partout, elle ne nous lâcherait pas. La nouvelle publication de Barrès était un roman patriotique qui se passait dans le Metz annexé par les Allemands. Le fameux temps qui passe, ou tout du moins l’ordre des importances qui en résulte, a préservé les jeunes générations de cette lecture édifiante.
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Valentin Terrasson. — T’inquiète, le flic du futur est en déplacement. Quand c’est sec, j’emporte ça chez les camarades. Tu veux venir ? Une heure plus tard, je partis avec Varlin pour une arrière-cour de la rue Visconti où devait se tenir une réunion politique qui cherchait la discrétion. Varlin retrouvait ses camarades anarcho-socialistes dans cette rue gluante, humide et sombre, si étroite qu’on prétendait dans le quartier que les balayeurs la faisaient de gauche à droite d’un seul coup de balai. Il n’y avait là, entre une épicerie, un marchand de vins, un menuisier, un plombier, un blanchisseur de fin et un peintre-décorateur, qu’ouvriers en blouse et femmes aux cheveux las. — C’est sûr, elle va faire son petit effet, cette banderole ! se rengorgeait Varlin alors que nous arrivions. Attends d’la voir en situation !
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Soyez juste, m’sieur Clemenceau, compatissez, pardonnez. Il en rest’ra toujours quelque chose. Quelque chose de bon. De bon pour la République. Qu’ses enfants aimeront parce qu’elle les aura véritablement aimés. Tuer n’est pas aimer, m’sieur Clemenceau. Et l’injustice est l’pire des poisons pour c’t’ordre que vous chérissez tant.
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Vous êtes avec vos semblables un chien qui aboie et qui mord, mais avec moi, le plus souvent, un adorable toutou.
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Je ne peux imaginer le choc que ressentira l’homme qui verra la terre de haut. Il en deviendra fou ou triste. Ou merveilleusement bon, il est permis d’être optimiste.
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Videos de Agnès Michaux (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Agnès Michaux
Retrouvez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/agnes-michaux-la-fabrication-des-chiens-52644.html
En 1999, alors qu'elle vient présenter son premier roman à la télévision, Agnès Michaux fait connaissance de Philippe Gildas et de l'équipe de Nulle part ailleurs. Voilà comment pendant plusieurs années, elle sera un visage familier de Canal Plus. On la retrouve ensuite en radio, sur France Inter, dans l'émission « le Fou du roi ». Mais elle le reconnait elle-même, pour elle, cette période est déjà lointaine. Depuis plusieurs années, c'est en librairie qu'Agnès Michaux a trouvé sa place, à la fois en tant que romancière que traductrice. Parmi quelques-uns de ses succès, « Je les chasserai jusqu'au bout du monde jusqu'à ce qu'ils en crèvent, », « Zelda », « Codex Boticelli » ou « le témoin », autant de titres portés par une certaine nostalgie et un regard sur un temps envolé. En 2020, Agnès Michaux s'est lancé dans un projet ambitieux, une trilogie racontant un monde qui change. Trois décennies entre 1889 et 1899 qui ont façonné le monde dans lequel nous évoluons aujourd'hui. Le tome 2 « La fabrication des chiens 1899 » vient de paraitre. Vous pouvez le lire sans avoir lu le précédent tome mais bien évidemment, c'est encore mieux si vous pouvez enchainer les deux volumes en attendant le troisième prévu l'année prochaine. A travers les chiens qui à la fin du XIXème siècle ont été travaillés pour correspondre aux envies de leurs propriétaires, c'est l'invention des chiens de race », Agnès Michaux nous entraine dans un Paris frénétique où le jeune Louis Daumale, venant de sa province natale, va faire ses gammes en tant que journaliste puis en tant que photographe. Si, à l'image de Louis Daumale, la romancière a inventé d'autres personnages, la romancière prend aussi un malin plaisir à mettre en scène les personnages de l'époque, ceux qui faisiant l'actualité, qu'ils fussent, artistes, politiques, hommes de lettres ou militaires. Dans ce tome 2, nous voilà à l'été 1899, quand la France se déchire avec l'affaire Dreyfus, quand le Troisième république vacille, quand la technique semble vouloir faire voler le moment d'hier en éclats. L'écriture d'Agnès Michaux est magnifique, sensible. La reconstitution historique est minutieuse et, pris à partie par le narrateur, le lecteur est embarqué dans cette folle aventure aux côtés du candide et facétieux Louis Daumale. Peinture d'une époque qui ressemble furieusement à la nôtre, le roman est aussi plein d'humour et de sensibilité. Une réussite donc ! « La fabrication des chiens 1899 » d'Agnès Michaux est publié chez Belfond.
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