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EAN : 9782757865347
504 pages
Points (05/01/2017)
4.2/5   52 notes
Résumé :
« C'est un des livres les plus drôles et les plus accessibles qui soit. Il raconte les aventures et mésaventures d'un ex chrétien/alcoolique/végétarien qui compose de la musique électronique. De festivals danois désastreux, en voyages horribles dans les Barbades, Moby parvient à garder sa curiosité, sa reconnaissance et son émerveillement. En soi, c'est déjà un beau cadeau pour le lecteur: on se sent accueilli, ou juste aussi décalé que lui, dans l'univers du rock e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
On finit en beauté cette revue de livres sur la musique avec sans doute la meilleure biographie de tous, l'autobiographie de Moby avec Porcelain, qui vient de sortir en poche chez Points, reprenant le titre de son tube de 1999, au moment où le pape de l'électro était en haut de la vague.
Très belle traduction de l'anglais par Cécile Dutheil de la Rochère 'qui nous plonge dans histoire de Richard Melville Hall, né en 1965 loin de New York, rêvant de la grosse pomme et de la scène électro, devenant Moby, faisant de sa manière de vivre ( vive attention à la cause animale et à l'écologie), un engagement éthique, voire politique.

Porcelain est aussi passionnant qu'un page turner tant le chemin de Moby vers les sommets, qui coeincide avec une conscience toujours plus aiguë du monde qui l'entoure, ainsi que la découverte du New York underground des années 90-2000, la rencontre avec des mythes comme Patti Smith son idole absolue David Bowie.


On voit quels chemins a du prendre Moby, les sacrifices auquel il a dû faire face, et cette volonté incroyable pour atteindre les cimes du succès.

Un roman d'apprentissage formidable jamais misérabiliste, plein d'autodérision et de tendresse, ce "Porcelain" est aussi précieux et fragile que son titre.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Porcelain est l'autobiographie de Moby. le livre traite de la décennie où sa carrière a décollé mais de nombreux flash backs nous permettent d'appréhender toute sa jeunesse avant qu'il atterrisse à Manhattan, chrétien vegane abstinent et fou de musique qui rêve de mixer dans des boîtes mythiques de ces années là... Formidable description d'une ville sauvage et changeante, de sa faune, d'une ascension inattendue d'un jeune musicien et de ses grands moments de solitude et presque de désespoir. le ton est frais, le propos spontané, sincère, Moby est intéressant, touchant, drôle et déroutant, imprévisible, j'ai adoré cette immersion dans cet univers si particulier qui se conclue si bien par.... Play.
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Tout simplement waw!

Je suis Moby depuis 1998, et il m'aura toujours accompagnée, c'est toujours lui que j'écoute quand ça va et quand ça ne va pas, il y a toujours un style de musique approprié à une situation.
Alors, découvrir le contexte de la création de chacunes des chansons et musiques est génial!
Moby a une écriture sûre, je n'avais jamais encore lu ce format de livre et ne savais pas à quoi m'attendre, et quel trésor! Il nous livre avec tendresse passion et amour son enfance, son adolescense, les anecdotes des plus drôles au plus folles, je suis tellement contente de savoir et de comprendre les choses, on écoute forcément Go d'une autre façon et Animal Rights aussi.

Quelque chose me dit que je le relirais très certainement, il me manque déjà, même si je vais me jeter sur la suite!

Merci Moby! ♡♥☆
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intéressante autobiographie de Moby, qui se concentresur ses débuts et se conclut alors qu'il peine à achever Play, l'album qui sera celui de la concécration commerciale.
Nous y découvrons le parcours d'un chrétien vegan, fou de musique dans la scène electro des années 80 et 90. On se rendvite compte que c'est en effet la partie de sa vie qui est la plus intéressante. Il y raconte comment ce gamin chétif et pauvre rêvant de new York va progressivement grimper les échelons, jusqu'à devenir une figure dans les monde des DJ et progressivment se sentir has been dans ce monde en mutation perpétuelle.
Moby ne manque pas de recul et propose une chronique incisive et passionnante de la vie des clubs new yorkais. Typiquement le genre d'autobiographie qui ne demande pas d'être fan de l'auteur pour l'apprécier parce que c'est bien écrit et l'ensemble n'est jamais nombriliste. A découvrir
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Avec "Porcelain", Moby redonne vie à la scène musicale new-yorkaise des années 90 avec les débuts de l'électro. Descendant de Herman Melville (d'où son nom, Moby… Dick !), l'auteur-musicien assure la relève. Entre autodérision et sincérité, Moby se révèle un auteur à la plume enjouée, prenante et drolatique.

Composé de chapitres courts comme autant de souvenirs différents jetés sur le papier, "Porcelain" nous fait vivre avec passion l'évolution de la scène underground new-yorkaise mais aussi celle des musiques, des clubs et des « clubbers », des drogues, de la ville elle-même, etc.

Pince-sans-rire et attachant, Moby déroule 10 ans de sa vie entre les années 90-2000, jusqu'à l'émergence de son célèbre album Play.

Délicat comme de la porcelaine, animé comme un dance-floor et bizarroïde comme le parcours du musicien lui-même, "Porcelain" nous fait découvrir un univers alternatif de boites de nuit en raves-party à une époque en pleine mutation aussi bien dans le milieu social que musical. Moby nous livre un récit authentique, captivant et tellement vivant.

Lien : https://plumeetpellicule.wor..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
J’avais beau être un petit WASP coincé du Connecticut, le monde de la rave m’avait offert une deuxième naissance, une fois sur scène, je jouais sans la moindre honte, dans un bonheur total.
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On avait tous des vies qui n’allaient pas, des parents qui mouraient, des carrières qui partaient à vau-l’eau ; on vivait tous dans une ville au bord du chaos. Mais pour l’instant on baisait sur une piste de danse entourés de drag-queens et plus rien n’avait d’importance.
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Toute ma vie ou presque, j’avais forniqué dans la honte, persuadé que je m’y prenais mal et que je provoquais la colère de Dieu. Mais ce soir-là les rapports sexuels que j’avais sous les yeux ne me paraissaient pas particulièrement pervers. Ils étaient plutôt dénués d’enthousiasme et de passion. Les échangistes étaient sans vie, de même que les voyeurs qui les observaient.
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J'ai écouté Love Hangover jusqu'au bout parce que c'était une chanson futuriste. Or ni la radio ni le futur ne m'avaient jamais trahi.
Blotti dans la voiture, je regardais les lumières brouillées de la laverie à travers le pare-brise ruisselant d'eau, comprenant peu à peu que la chanson me mettait mal à l'aise mais que j'en étais fou. Elle représentait un univers qui m'était inconnu, le contraire de là où je vivais - tout ce que je détestais : la pauvreté, la clope, la drogue, la gêne, la solitude. Et Diana Ross me promettait qu'il existait un monde qui n'était terni ni par la tristesse ni par la résignation. Quelque part il existait un univers à la fois sensuel, robotique et hypnotique. Immaculé.
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Tout ce qui sentait le sexe ou la sensualité me terrifiait et me donnait envie de me réfugier devant un dessin animé Looney Tunes. Chaque fois que je regardais la télé avec ma mère et que les personnages de Maude ou De la croisière s’amuse faisaient une allusion plus ou moins sexuelle ou intime, je me figeais et j’attendais que la scène passe.
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